L’Abbaye Notre-Dame de Livry
Fondée en 1186 par Guillaume IV de Garlande, l’Abbaye Notre-Dame de Livry a traversé les siècles, marquant l’histoire de Livry-Gargan. De sa fondation à sa transformation, l’abbaye a été le témoin de nombreux événements historiques et de figures emblématiques.
L’abbaye à travers les âges : L’abbaye fut le lieu de repos des Garlande et a accueilli de nombreux hôtes illustres. Parmi eux, l’abbé Christophe de Coulanges, également connu comme l’oncle de la célèbre Marquise de Sévigné. Madame de Sévigné elle-même ayant séjouné à l’abbaye et laissant une trace indélébile de son passage.
Chronologie des faits marquants :
- 1186 : Fondation de la collégiale par Guillaume IV de Garlande.
- 1197 : Érection de l’établissement en abbaye.
- 1200 : Philippe Auguste assure l’indépendance de l’abbaye.
- 16e siècle : Réforme des chanoines réguliers.
- 1637 : Incorporation à la Congrégation de France.
- 17e siècle : Reconstruction de la chapelle et des bâtiments abbatiaux.
- 1842 : la propriété est achetée par l’amiral Jacob
- 1886 : Nouvelle reconstruction des bâtiments conventuels.
- 1914 : Démolition de la chapelle.
- 1926 : Démolition des bâtiments abbatiaux.
- Les derniers vestiges de cet ensemble ont disparu dans les années 1960.
Découvertes archéologiques :
- Vers 1970 : Découverte d’ossements rue Jean-Baptiste Clément.
- 1924 : Découverte présumée de sarcophages de plâtre sur le site de l’abbaye.

La ligne des Coquetiers à Livry-Gargan
À l’occasion des Journées du Patrimoine, remontons le temps pour découvrir l’histoire de la ligne des Coquetiers, une initiative du marquis d’Aulnay Dominique de Gourgues et de l’ingénieur Louis-Xavier Gargan. Lancée en 1875, cette ligne a été conçue pour desservir les usines locales et faciliter l’implantation de nouveaux établissements industriels.
Édifiée à l’emplacement d’anciennes allées forestières de la forêt de Bondy, la ligne a joué un rôle crucial dans le transport des marchandises, notamment le bois et le gypse. Elle a également desservi des sites industriels tels que la carrière de la Fosse-Maussoin et la scierie mécanique de Louis-Xavier Gargan.
Le surnom pittoresque » ligne des Coquetiers » vient d’une station à Villemomble, proche de l’ancien chemin des Coquetiers, utilisé au Moyen Âge par les marchands d’œufs et crémiers…
Avec le temps, la ligne a connu de nombreuses évolutions, passant sous la gestion de la Compagnie de l’Est, et voyant l’ajout de nouvelles stations pour répondre aux besoins croissants de la population.
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