Réunion publique dédiée au sens de circulation de l’allée Dupleix

NOTE DE SYNTHÈSE — RÉUNION PUBLIQUE

Changement de sens de circulation de l’allée Dupleix
Portion reliant l’avenue Fernand-Pelloutier et l’allée de l’Ourcq

Organisée par la Mairie de Livry-Gargan

11 octobre 2023 — Angle Dupleix/l’Ourcq — Livry-Gargan

Étaient présents :

Présentation faite par :

  • M. Pierre-Yves MARTIN — Maire de Livry-Gargan ; Conseiller départemental ; Vice-Président de l’EPT Grand-Paris-Grand-Est en charge des finances, de l’administration générale et de l’achat responsable ; Conseiller métropolitain à la Métropole du Grand Paris, délégué à la Cohérence Territoriale ;
  • M. Jean-Claude LAFARGUE, Adjoint au maire en charge des espaces publics, de la voirie et de l’assainissement
  • M. Wahid ZIGHED, Directeur Général des Services Techniques ;
  • M. X, Fonctions et identité non précisées ;

29 personnes présentes dont :

  • Mme Victoria MAAMAR, Directrice de cabinet ;
  • 2 riverains membres du Conseil de quartier Danton

Observateurs de Livry Participatif : 2


Nota : La section finale de l’allée Dupleix est devenue depuis quelques années le cadre de violences routières quotidiennes. Ces violences routières sont imputables aux usagers de la voie se déplaçant de l’allée de l’Ourcq en direction de l’avenue Fernand-Pelloutier, dans le dessein d’éviter l’avenue Jean-Jaurès en traversant le quartier Danton pour accéder à l’ancienne RN3.

La présente réunion découle de signaux d’alerte et d’initiatives variées émanant de plusieurs intervenants locaux, notamment des conseillers de quartier durant les mandats 2017-2020 et 2020-2022 et de Livry Participatif au cours du premier semestre de l’année 2023. Ces efforts ont conduit à la tenue d’une réunion conjointe, associant un représentant du conseil de quartier Danton, un représentant des habitants, et un représentant de Livry Participatif, qui ont présenté en détail les différents enjeux à l’administration municipale le 17 mai 2023. Lors de cette rencontre, une proposition, signée par 95 % des résidents, a été présentée. Un rapport exhaustif, visant à analyser en profondeur les problématiques rencontrées sur cet axe a été produit et publié par Livry Participatif en septembre 2023.

Voir aussi : Dossier  » Plan de Circulation allée Dupleix »

L’objet annoncé de cette réunion publique était de présenter aux riverains les résultats d’une concertation décidée et mise en place conjointement pendant l’été par les mairies d’Aulnay-sous-Bois et de Livry-Gargan aboutissant aux mêmes résultats que la proposition initiale des habitants.


Plan de circulation allée Dupleix

Monsieur le Maire explique qu’il avait été conjointement décidé avec le Maire d’Aulnay-sous-Bois, d’étudier des solutions afin de résoudre le problème de la circulation affectant la dernière portion de l’allée Dupleix, laquelle est située, du côté pair, sur Livry-Gargan et, du côté impair, sur Aulnay-sous-Bois.

Il précise avoir reçu précédemment une délégation de riverains lui ayant remis une « pétition » demandant la mise en sens unique de l’allée Dupleix, de l’avenue Pelloutier en direction de l’allée de l’Ourcq, ainsi qu’un changement de sens pour l’allée de l’Ourcq. Cette pétition à l’initiative des riverains a recueilli les signatures de 95 % des riverains de l’allée Dupleix, livryens comme aulnaysiens, les 5 % restant étant absents lors de la collecte de signatures.

Une concertation organisée par les deux municipalités avec l’envoi aux riverains de trois propositions a ensuite fait ressortir une unanimité pour la solution préconisée antérieurement par la pétition des riverains. Monsieur le Maire souligne la rareté de ce cas de figure et que, « pour une fois qu’il y a l’unanimité on ne va pas s’y opposer ».

Il confirme que la situation a évoluée sur le secteur en matière de circulation, notamment du fait des changements opérés sur une rue parallèle située sur Aulnay-sous-Bois[1]. Il convient de noter que les problèmes trouvent leur origine dans les modifications effectuées par le département sur les boulevards Westinghouse et Jean-Jaurès et que les applications de navigation ont depuis indiqué l’allée Dupleix comme itinéraire conseillé, ce qui a entraîné « que derrière, il y a un flux de véhicules anormalement haut, par rapport à une rue plutôt réduite ».

Monsieur le Maire confirme que le changement de sens de circulation sera effectué conformément à la préférence des riverains, c’est-à-dire de l’avenue Pelloutier vers allée de l’Ourcq. Cette modification sera réalisée en collaboration avec Monsieur LAFARGUE, Adjoint au maire en charge des espaces publics, de la voirie et de l’assainissement. L’objectif est de planifier l’aménagement de la voie et d’étudier les différentes possibilités pour réduire la vitesse, telles que l’installation de chicanes prenant en compte les spécificités de l’allée Dupleix où le nombre de places de stationnement est plus important du côté d’Aulnay-sous-Bois, et où de nombreux pavillons disposent d’entrées carrossables prévues pour des véhicules plus étroits que les véhicules actuels (NDLR : Les entrées carrossables sont majoritairement situées sur Livry-Gargan, il convient alors de préciser que, en raison de la largeur limitée de l’allée, il peut être complexe, voire impossible, de rentrer son véhicule lorsque le côté opposé au « bateau » est occupé). Monsieur le Maire précise que « ces pavillons, d’une certaine époque, n’avaient pas le recul nécessaire pour pouvoir avoir 4-5 mètres de recul, et rentrer à la distance des gens, ou le véhicule aujourd’hui est plus grand que la petite 4L d’époque pour pouvoir rentrer ».

Si le sens unique peut-être mis en œuvre immédiatement, une étude devra être menée par la suite pour assurer la viabilité de la solution.

Monsieur Wahid ZIGHED précise que « l’idée est d’apaiser cette rue en la mettant en sens unique, pour éviter les croisements des véhicules, permettant aussi de la protéger, puisque c’est une route qui sert actuellement de déviation par rapport à la rue d’à coté (NDLR : Allée des Bosquets). Afin que l’allée du canal de l’Ourcq ne devienne pas un cul-de-sac pour les gens qui arrivent par Aulnay, il sera nécessaire d’inverser le sens actuel de l’allée de l’Ourcq. Cela permettra aux habitants de pouvoir sortir facilement du quartier ».

Il explique que « L’idée, c’est vraiment, une fois qu’on a fait ce travail-là, on sait très bien qu’au départ, on aura beaucoup de flux ici, parce que les gens, ils auront l’habitude de passer par là, mais au bout d’un certain temps, il vont changer leurs habitudes ».

Monsieur Gilles MIJOUIN, Vice-président de Livry Participatif, explique que cette augmentation du flux de trafic sur l’allée de l’Ourcq devrait être très limitée, la majeure partie du flux étant provoqué par des personnes cherchant à éviter spécifiquement Westinghouse, en empruntant cet itinéraire. Par conséquent, dès lors que le boulevard Édouard-Vaillant est lui aussi en sens unique, ramenant le trafic vers le boulevard Westinghouse, « ils ne pourront et n’auront pas intérêt à passer par l’allée de l’Ourcq ». En conséquence, les usagers abandonneront rapidement cet itinéraire. Monsieur MIJOUIN rappelle également que 100 % des violences routières constatées sur l’allée Dupleix sont le fait de personnes circulant de l’allée de l’Ourcq vers l’avenue Fernand-Pelloutier et que l’interdiction de circulation dans ce sens sécurisera l’ensemble du quartier Danton.

Un habitant de l’allée de l’Ourcq suggère qu’il serait plus cohérent de mettre aussi en sens unique l’allée du canal de l’Ourcq. Le Maire est d’accord avec cette proposition mais explique que cette allée a une emprise sur trois communes (Aulnay-sous-Bois, Livry Gargan et Sevran) et que, « s’il est difficile pour deux communes de travailler en commun, travailler à trois est plus complexe ».

Un riverain signale le problème lié au stationnement alterné et que tous les premiers du mois, du 1 au 5 et du 16 au 18, certains véhiculent restent garés du mauvais côté de la rue, créant ainsi des blocages, « des camions ne pouvant pas passer klaxonnent pendant 10 minutes, après 10 minutes, si personne ne vient bouger la voiture, ils font tout en marche arrière pour quitter l’allée ».

Monsieur le Maire rappelle le mode de fonctionnement des dispositifs expérimentaux : « De manière expérimentale, on regarde. On voit comment ça fonctionne. On laisse 2-3 mois, et au bout de 2-3 mois, si c’est concluant on garde la solution ». Si des difficultés sont constatées, « on ne sait jamais, ça peut arriver » des alternatives ou solutions complémentaires sont recherchées. Il indique qu’une réunion de suivi sera organisée au bout de trois mois, possiblement en mairie, étant donné la saison hivernale.

Un habitant de Livry-Gargan, signataire de la pétition, exprime ses inquiétudes et souhaite attirer l’attention sur : « la rue d’à côté » (NDLR : l’allée des bosquets). Craignant que la circulation se trouve détournée vers cette allée parallèle. Qu’en pensent les gens de l’allée des Bosquets ? « C’est bien de voir ce qu’il y a devant sa porte mais il ne faut pas déplacer le problème vers les rues parallèles et créer des difficultés sur ces dernières. »

Un riverain, conseiller de quartier, intervient et explique que le sujet a été étudié de longue date par le conseil de quartier Danton. Des riverains répondent que la Mairie d’Aulnay-sous-Bois ne s’est pas inquiétée des conséquences pour l’allée Dupleix des aménagements de réduction de la vitesse mis en place allée des Bosquets.

Le Vice-Président de Livry Participatif précise que l’avantage de la solution proposée pour l’allée Dupleix réside dans le fait que ses répercussions sur l’allée des Bosquets devraient être minime, les personnes utilisant l’allée Dupleix comme raccourci vers la RN3 préféreront éviter l’allée des bosquets, ses chicanes et ses ralentisseurs.

Monsieur ZIGHED confirme ce point expliquant que « le but des personnes coupants par-là est d’aller plus vite. Comme il y a des chicanes, des dos d’ânes et des bus en permanences, ils savent qu’ils vont être bloqués. »

Plusieurs riverains interviennent alors pour préciser que les usagers arriveront par l’allée du Canal de l’Ourcq et se retrouveront face à un Sens Interdit. Ils feront un demi-tour une fois, deux fois, puis partageront l’information selon laquelle « ça n’est plus un circuit » et renonceront à cet itinéraire, rétablissant la tranquillité du quartier.

Une riveraine précise que cela rétablira la situation que les riverains connaissaient il y a quelques années : « On n’avait jamais été encombré ici avant que Waze et Google se mettent à préconiser cet itinéraire.  Il y a quelques années de ça, l’allée des bosquets n’était pas plus encombrée qu’aujourd’hui. »

Un riverain de l’allée de l’Ourcq insiste sur son souhait de mettre un « Stop » au bout de l’allée du Canal de l’Ourcq afin d’éviter une circulation rapide des véhicules dans la ligne droite constituée avec son allée.

L’emplacement désigné étant situé sur Aulnay-sous-Bois, Monsieur le Maire lui indique qu’il peut agir rapidement sur le changement de sens mais que la pose d’un panneau « stop » nécessitera un accord avec Aulnay-sous-Bois.

Monsieur MIJOUIN indique que, bien que l’utilité des vélorues soit fortement discutable, comme développé par le CEREMA[2], l’allée de l’Ourcq serait particulièrement adaptée à ce type d’aménagement. En attendant l’installation du panneau « Stop », cet aménagement, s’accompagnant d’une limitation de la vitesse maximale autorisée de 20 km/h et d’un marquage au sol visible, permettrait de mieux protéger l’Allée de l’Ourcq que l’actuel sens interdit, que de nombreux automobiliste ne respectent pas, l’empruntant à contre sens en accélérant ; partant du principe qu’en roulant très vite sur une voie aussi courte le risque de sanction est négligeable. Par ailleurs, en plaçant un panneau « stop » sur l’allée de l’Ourcq au croisement avec le boulevard Edouard-Vaillant, l’efficacité du panneau d’arrêt placé à Aulnay-sous-Bois se trouverait renforcée.

Monsieur le Maire conclue en proposant une période expérimentale de deux ou trois mois, le temps de s’accorder avec Aulnay-sous-Bois. Il rappelle que, outre la pétition présentée par les riverains, la concertation faite par les deux municipalités a fait émerger une unanimité quant au sens de circulation (de l’allée du canal de l’Ourcq vers l’Avenue Fernand-Pelloutier) avec 39 réponses sur Livry-Gargan et 29 sur Aulnay-sous-Bois. Le changement de sens de circulation doit se faire avant la fin d’année et un point de suivi sera fait en février.

Le riverain ayant évoqué la mise en place d’un stop sur l’allée du Canal de l’Ourcq l’interrompt et insiste sur son souhait que le panneau « Stop » soit installé en préalable pour protéger les abords immédiats de sa maison. Des riverains de Dupleix lui indique qu’il est actuellement le seul à être protégé des violences routières grâce à des barrières ancrées à l’angle de son domicile et que la situation actuelle met en danger tout le quartier.

Monsieur MIJOUIN questionne Monsieur le Maire quant à la possibilité d’une intervention auprès de la société Google pour lui demander de rectifier les informations incorrectes qu’elle transmet à ses utilisateurs via différentes applications telles que Waze ou Google Maps. Il note que Google Maps persiste à présenter l’allée Dupleix, actuellement en double sens, comme un itinéraire à sens unique, en contradiction avec la direction souhaitée par les habitants. Ceci en dépit des multiples tentatives de résolution, incluant quatre démarches effectuées par des riverains et les signalements de cette problématique par Livry Participatif à l’attention de Google, aucune action corrective n’a été entreprise par cette société. Monsieur MIJOUIN est d’avis que l’implication officielle de la mairie dans cette affaire conférera une plus grande légitimité à la résolution de cette situation auprès desdites sociétés.

Monsieur le Maire répond que la Mairie a en effet des possibilités de se faire entendre. Il revient ensuite sur sa conclusion en expliquant qu’à l’issue de l’expérimentation, selon les retours, une réflexion sur les aménagements complémentaires pourra être menée.

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Questions diverses

En fin de réunion, plusieurs riverains attirent l’attention de Monsieur le Maire sur deux préoccupations majeures.

  • La première concerne le très mauvais état de la chaussée dans leur quartier, les nids-de-poule, les fissures et les dégradations de la chaussée.
  • La seconde préoccupation porte sur l’augmentation importante de la taxe foncière de plus de 20 % en 2023. Les riverains s’interrogent sur l’utilisation des fonds publics et se demandent pourquoi ils subissent une augmentation significative de leurs impôts fonciers. Certains d’entre eux font valoir qu’ils ont déjà contribué financièrement aux infrastructures locales par le biais de taxes d’aménagement et de travaux qu’ils ont effectués.

Monsieur le Maire répond en affirmant que des investissements significatifs ont été réalisés dans la voirie, représentant un montant de 3 millions d’euros. Cependant, certains riverains rappellent qu’ils ont déjà contribué financièrement à travers diverses taxes et qu’ils ont l’impression d’avoir virtuellement financé la réfection de leur rue.

La Directrice de cabinet intervient et souhaite expliquer les principes de l’action publique et d’intérêt général, soulignant que les priorités sont fixées en fonction des besoins de la ville, avec un accent particulier sur les écoles et les infrastructures « essentielles ». Elle précise que les recettes fiscales ne sont pas directement attribuées aux rues en fonction de leurs contributions, mais plutôt allouées en fonction des besoins globaux de la municipalité, la finalité d’actions étant censées intéresser une population considérée dans son ensemble, dans le cas présent celui des livryens.

Enfin, un riverain exprime des inquiétudes concernant la viabilité à long terme de l’augmentation substantielle de la population dans la région. Cette augmentation démographique a déjà entraîné des problèmes de circulation automobile, comme en témoigne la réunion. De plus, il souligne l’absence d’infrastructures adéquates pour répondre aux besoins de cette population croissante. Cette préoccupation met en évidence des défis en termes de planification et d’aménagement du territoire.


[1] NDLR : l’Allée des Bosquets

[2] CEREMA  Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cérema)


Pétition des riverains :

Photographie de la réunion publique au parc Georges-Clemenceau à Livry-Gargan, montrant des participants rassemblés sous une tente.

Réunion publique parc Georges-Clemenceau

NOTE DE SYNTHÈSE — RÉUNION PUBLIQUE

Projet immobilier Parc Georges-Clemenceau 

Organisée par la Mairie de Livry-Gargan

12 septembre 2023 — Espace Jules-Verne — Livry-Gargan

Étaient présents :

Présentation faite par :

  • M. Pierre-Yves MARTIN — Maire de Livry-Gargan ; Conseiller départemental ; Vice-Président de l’EPT Grand-Paris-Grand-Est en charge des finances, de l’administration générale et de l’achat responsable ; Conseiller métropolitain à la Métropole du Grand Paris, délégué à la Cohérence Territoriale.
  • M. Henri CARRATALA — Adjoint au Maire de Livry-Gargan en charge du développement durable et de la propreté ;
  • Mme Marie-Catherine HERRMANN — Adjointe chargée des transports et des mobilités ;

75 personnes présentes dont :

  • Mme Victoria MAAMAR, Directrice de cabinet ;
  • Mme Corinne CARCREFF — Adjointe chargée de la Santé ;
  • M. Gérard ATTARD — Adjoint chargé de l’évènementiel. Adjoint du quartier Centre ;
  • M. Jean-Pierre BARATTA, Conseiller municipal à la vie associative ;
  • Mme Françoise BITASI-TRACHET — Conseillère municipale minoritaire (liste Alec Émergence) ;
  • Mme Nathalie JOLY — Conseillère municipale minoritaire (liste Livry-Gargan Alec Émergence) ;
  • Mme Marie-Laure HODE — Conseillère municipale minoritaire – Présidente de groupe (liste Livry-Gargan Passionnément) ;
  • M. Laurent TRILLAUD — Conseiller municipal minoritaire – Président de groupe (liste Livry-Gargan Alec Émergence) ;

Observateurs de Livry Participatif : 8


Nota : Le 8 juin 2023, le conseil municipal de Livry-Gargan, a décidé par délibération 2023-06-19 de la cession d’un terrain municipal actuellement dévolu au parc Georges-Clemenceau cadastré E n°1819 pour une contenance cadastrale de 4 447 m² à la société Telamon Développement ou toute personne morale s’y substituant au prix de 1 603 000 € HT net vendeur et de la désaffectation et du déclassement de ladite parcelle. La réunion publique organisée par la Mairie de Livry-Gargan commence à 18 h 45, le barnum installé par les services municipaux pour cette occasion ayant permis aux personnes déjà présentes de s’abriter d’une pluie peu opportune.


Monsieur le Maire exprime sa surprise devant le nombre de participants. Il rappelle que la réunion n’était initialement prévue que pour les riverains. Il est à noter que de nombreux riverains proches du parc nous ont déclaré n’avoir pas reçu le courrier de la mairie.

Plusieurs habitants estiment que la suppression d’un parc concerne tous les Livryens et que cette réunion devait s’adresser à tous.

Monsieur le Maire expose que la ville se trouve dans une situation critique concernant le nombre de médecins et de personnels de santé en présence ; la désertification médicale s’aggravant, des discussions ont été entamées avec l’ARS pour rendre la ville plus attractive sur ce point et pour offrir un meilleur parcours de soins. En collaboration avec l’Hôpital de Montfermeil (GHI Le Raincy-Montfermeil), se serait développé un projet d’offre polydisciplinaire de santé (consultations généralistes et spécialistes, imagerie, analyses ainsi qu’un centre de consultations pour des soins non programmés). Pour pallier la difficulté de logements pour les professionnels de santé, l’idée de construire un immeuble combinant le pôle et des logements s’est faite ; la mairie a dû trouver une parcelle constructible conformément au PLUi, et c’est la parcelle sur laquelle se trouve le parc Clemenceau qui a été sélectionnée. Monsieur le Maire se veut rassurant, et ajoute qu’en compensation, d’autres espaces verts seront développés, « c’est une question d’équilibre ».

Plusieurs riverains reviennent sur les affirmations du Maire selon lesquelles le parc Clemenceau n’avait pas d’arbres et lui demande comment il qualifie la végétation située derrière eux. Sans répondre sur ce point ce dernier explique que le lieu ne contient ni jeux ni banc et ne peut être considéré comme un parc. Il lui est répondu que ces structures, bien que non-entretenues par la mairie depuis plus de 8 ans, sont toujours visibles et pourraient être rénovées (ndlr : un banc de pierre encore en état, une table de ping pong, la zone de l’ancien toboggan dont ne reste que la délimitation, 2 vestiges des anciens bancs).

Une riveraine indique que, là où ne reste que la trace d’un bac à sable, se trouvait avant un toboggan qui pourrait être replacé. Monsieur le Maire lui répond que les normes d’implantation des structures ont changé.

Une riveraine qui explique habiter le secteur depuis 45 ans pose la question : « Pourquoi l’ancienne aire de jeux a-t-elle disparu ? ». Monsieur le Maire répond que « l’ancienne aire de jeux a disparu parce qu’elle était cassée… ». Il ajoute que le coût de remplacement d’une telle aire s’élève à 45 000 € et qu’il est nécessaire de faire des arbitrages budgétaires.

Une riveraine s’interroge sur la pertinence de construire un « grand ensemble immobilier » plutôt que d’installer des cabinets médicaux au pied de chaque nouvel immeuble. Monsieur le Maire répond que tout dépend de la volonté des médecins, et que de toutes façons, le projet du « Pôle de Santé » est plus global.

Mme BITATSI TRACHET, conseillère municipale minoritaire, expose que, selon l’ARS, la priorité pour les soins est le quartier Poudrerie ; qu’à côté de la future construction, il y a le Centre municipal de santé que la ville délaisse pour privilégier un pôle en secteur 2 ; que la clinique Vauban est « en train de tomber en décrépitude », alors que ces locaux pourraient être utilisés pour installer le pôle prévu.

Une Livryenne indique que le bâtiment appartient à ORPEA qui a été sauvé récemment grâce à l’intervention de la puissance publique, et qu’ORPEA appartient à l’État « puisque c’est une filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations qui est devenue actionnaire majoritaire de cette société de droit privé ».

Monsieur le Maire répond qu’il ne peut pas forcer les médecins à aller en secteur 1. Concernant la clinique Vauban, il explique d’une part que l’ARS a fermé les secteurs de chirurgie et maternité de la clinique pour des raisons de sécurité et que « la partie – bâtimentaire  – n’appartient pas à ORPEA mais à une SCI qui est en liquidation judiciaire ». Il indique qu’en matière de liquidation, il faut attendre en moyenne 3 ans pour obtenir une décision et que l’on ne peut attendre. Il précise d’autre part que la clinique n’appartient pas à la ville, tandis que ce terrain est l’« un des seuls biens fonciers que la ville possède » , il indique également qu’ « il faut avancer et prendre des décisions ».

Mme HODE, conseillère municipale minoritaire, lui répond qu’ « à une époque, il y avait plus de foncier que ça et que c’est la municipalité actuelle qui a tout vendu ». Monsieur le Maire conteste cette affirmation. Il indique également que l’ancienne équipe municipale a « contribué à la destruction du parc Lefèvre » dans les années 1960 pour y ériger des établissements scolaires.

Mme HODE et deux riverains contestent ce point évoquant une évolution des préoccupations environnementales depuis 1960. Un riverain fait remarquer que le contexte d’urgence climatique actuelle n’est plus comparable à celle de l’époque, tandis qu’un autre insiste sur le fait que la responsabilité incombe – aujourd’hui – au maire de veiller à ce que le cadre de vie ne subisse pas une dégradation supplémentaire.

Une Livryenne pose la question de l’ampleur de la détention foncière municipale dans la zone Lucie-Aubrac. Le maire indique que la présence foncière de la ville dans ce secteur est minime.

Une Livryenne demande si la municipalité ne peut pas préempter la clinique. Monsieur le Maire répond que cela aurait un coût estimé de 5 à 8 millions d’euros.

Une Livryenne évoque l’histoire de la constructibilité de la parcelle du parc Clemenceau et indique que ce terrain était inconstructible jusqu’en 2015 en raison des carrières de gypse sous-jacentes ; elle demande pourquoi la parcelle est maintenant constructible et si cela ne comporte pas un risque.

Monsieur le Maire répond que « des logements ont été construits à côté de ce terrain et que jusqu’à présent ils tiennent », ce à quoi plusieurs personnes répondent « jusqu’à quand ? ». Il précise que le projet sur l’ensemble parcellaire est ancien rappelant que sous l’ancienne majorité municipal, « un projet d’autoroute avait été acté » il y a 30 ans – Plusieurs personnes répondent qu’il ne sert à rien de ressortir des dossiers échus de plusieurs décennies – Le maire ajoute alors que le PLU a déclassé ce terrain en 2015 et qu’il n’a pas été « retoqué » par la préfecture. Sur ce point, Deux membres de Livry Participatif indiquent que l’autorité environnementale en la personne du préfet avait rappelé l’inexactitude du PLU de 2015 en matière de risques naturels majeurs. Monsieur le maire contestant l’existence de ce courrier et refusant la proposition de lui transmettre cet élément de dossier, il lui est précisé que ce document sera publié par Livry Participatif à l’occasion du compte rendu de la présente réunion et en libre consultation sur le site de l’association.

Monsieur le Maire insiste ensuite sur la création de nouveaux espaces verts à venir. Il ajoute qu’actuellement, certaines parcelles situées en face du parc Clemenceau sont protégées en vertu de la désignation Natura 2000 et qu’un « travail est en cours concernant les parcelles appartenant à la partie Placoplatre ».

Plusieurs personnes riveraines lui rétorquent que ces futurs espaces sont des projets tandis que ce parc existe déjà, d’autres qu’il faut préserver la multiplicité des parcs en ville accessible à chacun à distance réduite plutôt que refaire des parcs éloignés, plus difficilement accessibles. Le Maire répond qu’il à élaboré le SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) document dans lequel « il est bien prévu que des espaces verts soient accessibles dans un rayon de 10 min à pied autour du domicile ».

Une riveraine lui demande ce qui va se passer pour le stationnement si ce projet aboutit, déjà qu’il est difficile de stationner dans cette zone, car de nombreux parkings sont payants et personne ne veut y aller.

Le maire répond que justement, les règles en matière de stationnement viennent de changer.

Une riveraine lui rappelle que c’est l’avenir de la ville en termes de développement durable, d’écologie, d’attractivité pour la population à venir qui se joue et qu’il est de la responsabilité du maire de préserver tout cela, elle rappelle par ailleurs que la protection des parcs était un engagement du Maire. Monsieur CARRATALA souhaite répondre à cette question en donnant sa définition du développement durable et explique que « dans développement durable il y a développement » et que la ville se doit de se développer d’un point de vue économique et sociétal. Monsieur CARRATALA indique en outre que la municipalité a porté un plan à long terme en matière de développement durable, faisant référence à l’Agenda 21 – Horizon 2030. La riveraine lui a alors demandé « de ne pas être condescendant », d’autant que sa profession implique une connaissance approfondie de cette notion. (NDLR : Il est à noter que le ton et les termes employés pour répondre à la riveraine ont suscité une forte réaction des personnes présentes.)

Monsieur MIJOUIN, Vice-président de Livry Participatif rappelle à Monsieur CARRATALA que le parc Georges-Clemenceau était bien inclus dans le plan concerné. Par ailleurs, il revient sur l’implication de l’ARS et interroge Monsieur le Maire quant à son ressenti quant aux relations entre l’autorité municipale et l’ARS. Il souligne en effet que l’ARS a concentré sur la seule ville de Livry-Gargan l’intégralité de ses projets médicaux-sociaux pour la Seine-Saint-Denis en 2023, en matière de LHSS, LAM et ACT (Lits halte soins santé – Lits d’Accueil Médicalisés – Appartements de Coordination Thérapeutique). Dans le même temps, cette agence n’a pas hésité à faire fermer plusieurs établissements Livryens, sans laisser de marges de manœuvre apparentes à la municipalité. L’ARS semble donc « prendre beaucoup mais donner peu ». Il demande si l’Elu ne se sentirait pas « floué dans cette relation à sens unique ».

Madame HODE interroge Monsieur le Maire sur l’état actuel des négociations pour le terrain et demande si la parcelle est déjà cédée. Monsieur le Maire répond que seule la promesse de vente a été signée.

Madame HODE demande confirmation que l’acte de vente n’a pas été signé. Monsieur le Maire confirme.

Plusieurs personnes s’interrogent sur l’absence de communication de la part de la mairie concernant la cession du parc et la réunion publique, notant que ni le journal municipal ni les plateformes sociales de la municipalité n’ont servi de canaux d’information. Elles expriment également leur étonnement et se demandent pourquoi aucune concertation ou information préalable n’a été faite, soulignant que les Livryens n’ont été informés qu’à la suite de l’adoption de la délibération lors d’une séance du Conseil Municipal.

Une Livryenne propose qu’une réunion publique, ouverte à tous les livryens, soit organisée ; Mme HODE et d’autres personnes propose l’organisation d’un référendum local. Monsieur le Maire répond qu’il réfléchira aux propositions.

Le président de Livry Participatif propose à Monsieur le Maire de lui remettre un exemplaire papier du dossier réalisé par Livry Participatif sur le parc Georges-Clemenceau.

Monsieur le Maire répond qu’il l’a déjà obtenu et refuse l’exemplaire proposé.

Le président de Livry Participatif expose qu’il est en attente de la réponse d’un courrier de demande de rendez-vous pour remise de plusieurs pétitions d’initiative citoyenne concernant le parc Georges-Clemenceau (ndlr : Plus de 500 signatures à ce jour entre la pétition en ligne et les pétitions « papier »).

Monsieur BARATTA répond qu’il ne reconnaît pas l’existence de l’association en l’absence de l’ensemble des documents demandés par la mairie et qu’en conséquence aucune demande de rencontre ne pourrait aboutir.

Le président lui indique que les statuts associatifs, le récépissé de la préfecture et de l’INSEE, ainsi que la publication au journal officiel lui avaient déjà été remis en début d’année, que les documents « manquants » ne peuvent être fournis, l’un d’entre eux faisant référence à une procédure uniquement applicable en Alsace-Moselle, raison pour laquelle un entretien lui avait été demandé, et avait été refusé.

Les questions ayant toutes été épuisées, la réunion est close à 20 h 30.


Avis de l’autorité environnementale sur le projet de révision du PLU de Livry-Gargan (2015) – risques naturels majeurs pages 5-6


Photographie de l'Hôtel de Ville de Livry-Gargan, un bâtiment administratif avec des drapeaux français à l'avant, situé dans un environnement urbain.

Réunion publique dédiée à la circulation routière sur Chartres-Liégeard

NOTE DE SYNTHÈSE — RÉUNION PUBLIQUE

Circulation routière avenue Liégeard et allée de Chartres

Organisée par la Mairie de Livry-Gargan

13 septembre 2023 — Salon d’honneur de l’Hôtel de Ville — Livry-Gargan

Étaient présents :

Présentation faite par :

  • M. Pierre-Yves MARTIN — Maire de Livry-Gargan ; Conseiller départemental ; Vice-Président de l’EPT Grand-Paris-Grand-Est en charge des finances, de l’administration générale et de l’achat responsable ; Conseiller métropolitain à la Métropole du Grand Paris, délégué à la Cohérence Territoriale ;
  • Monsieur Jean-Claude LAFARGUE, Adjoint chargé des espaces publics de la voirie et de l’assainissement ;
  • M. Jérôme LEFEVRE, Chef de service principal de la Police municipale ;
  • M. Wahid ZIGHED, Directeur général des services techniques.

Observateurs de Livry Participatif : 3


Nota : La réunion visait à analyser les conséquences du trafic routier sur l’avenue Liégeard et de Chartres, suite aux modifications apportées aux sens de circulation des avenues avoisinantes. Une lettre ouverte des riverains de l’avenue Liégeard avait été précédemment rendue publique le 31 août 2023.

En contradiction avec la nature publique de la réunion, annoncée dans la communication officielle de la mairie, il a été constaté que l’entrée à cette réunion était soumise à un tri sélectif basé sur le lieu d’habitation des participants. L’accès à la mairie a ainsi été refusé par la Chef de cabinet du Maire à deux observateurs de Livry Participatif ce qui a été rendu publique le soir même sur les différents réseaux de l’observatoire.

Cette modalité opérationnelle, en décalage avec les préconisations initiales, soulève des questions relatives à la gouvernance et à l’intégrité des processus de consultation publique. Livry Participatif bénéficiant d’observateurs résidents l’avenue Liégeard une note de synthèse a néanmoins pu être réalisé.


La réunion commence par une intervention de Monsieur le Maire qui rappelle l’objet de la réunion, c’est à dire la circulation sur l’avenue Liégeard. Il cède alors la parole à Monsieur Wahid ZIGHED, Directeur général des services techniques. Ce dernier présente verbalement des données partielles de radar en termes de fractions de flux (2/3 descendants et 1/3 montant). Les riverains demandent alors le volume exact de véhicules circulants quotidiennement sur l’avenue Liégeard et les vitesses constatées. Ils demandent également les documents techniques et relevés du radar placé près des premiers numéros de l’avenue.

Interrogation sur les données de trafic :

  • Une riveraine, soucieuse de comprendre l’impact des changements récents, insiste sur la nécessité de communiquer aux riverains des informations précises et quantitatives relatives au trafic routier sur l’avenue Liégeard. Elle exprime un intérêt particulier pour les données enregistrées par les radars pédagogiques, récemment installés.

Réponse du responsable des services techniques :

  • Monsieur ZIGHED, reconnaît une omission dans la préparation des données. Il précise que, bien qu’il dispose d’une répartition du trafic en termes de pourcentages (un tiers ascendant et deux tiers descendant), les chiffres bruts, ne sont malheureusement pas disponibles lors de cette réunion.

Rappel historique par une riveraine :

  • Celle-ci revient sur l’annulation tardive d’une précédente réunion, décidée par Madame MAAMAR, Directrice de cabinet du maire. Cette annulation avait pour objectif de permettre l’installation d’un radar pédagogique, censé quantifier précisément le trafic. Elle souligne également l’absence flagrante de concertation préalable des riverains de l’avenue Liégeard concernant les travaux effectués sur l’avenue Moutier, ayant des répercussions notables sur la présente avenue Liégeard.

Éclaircissements sur le flux descendant :

  • Un riverain rappelle une alerte émise il y a un an concernant le flux descendant. Il attribue ce flux à l’afflux notable de véhicules en provenance de la Nationale 3. Il exprime une certaine frustration face à l’absence de mesures concrètes prises depuis lors, malgré les engagements antérieurs de la mairie.

Origine du flux ascendant selon un livryen :

  • Un autre habitant pointe du doigt le flux ascendant actuel, qu’il attribue directement aux aménagements réalisés sur l’avenue Moutier. Il suggère que ces modifications, réalisées sans une consultation adéquate, ont transformé l’avenue Liégeard en une annexe non officielle de la Nationale 3.

Question sur la pollution et réponse du responsable des services techniques :

  • Face aux inquiétudes exprimées des riverains liés à la pollution sonore et atmosphérique, le responsable des services techniques tente de rassurer l’assemblée en comparant l’avenue Liégeard à la Nationale 3. Il avance que, malgré les désagréments, la pollution sur l’avenue Liégeard demeure inférieure à celle de la Nationale 3.
  • Cette comparaison suscite de vives réactions et contestations parmi les riverains. Ils rappellent que l’avenue Liégeard, de nature résidentielle, ne peut être assimilée à une artère telle que la Nationale 3. Une habitante insiste sur la spécificité pavillonnaire de l’avenue, mettant en avant l’incompatibilité avec une pollution similaire à une nationale.
  • Une riveraine rappelle les normes et détaille les objectifs en matière de pollution sonores intégré dans le PLU de 2015 que Monsieur le Maire a réalisé à savoir : la lutte contre les nuisances sonores, que les riverains de l’ex-RN3 sont exposés à des valeurs de 75dBs pouvant aller jusqu’à 80dB dans quelques secteurs, que les riverains des voiries communales de dessertes sont exposés à des valeurs de 55 à 65 dB, qui sont des valeurs normales d’exposition pour ce type de voirie. Elle explique que les enregistrements dépassent toutes ces mesures sur l’avenue Liégeard, atteignant plus de 90 dB.

Il lui est répondu que la mairie n’est pas tenue de faire respecter une limite sonore et qu’il n’existe pas de règles en la matière.

(NDLR : Cette affirmation est à modérer voire contestable. En fait le Maire est garant de la tranquillité publique de ses administrés. Sa négligence ou son inaction peut engager la responsabilité de la commune en cas de litige. En outre, le Code de la santé publique (article R. 1334-33) fixe les valeurs limites de l’émergence à ne pas dépasser.)

  • Des riverains soulignent la nature résidentielle de l’avenue Liégeard, en se référant au PLU actuel qui interdit la construction d’immeubles dans ce secteur. Dans ce contexte, comment justifier un niveau de pollution sonore et atmosphérique équivalent à celui d’une nationale, corroborant ainsi l’opinion des riverains qui considèrent que l’avenue Liégeard n’a pas vocation à jouer le rôle d’une annexe de la Nationale 3 ?

Monsieur le Maire indique que l’ensemble des modifications réalisé ces derniers mois sont le fruit du travail et des demandes des conseillers de quartiers[1], il explique cependant être conscient des préoccupations exprimées, s’engage à prendre des mesures concrètes. Il annonce (à titre d’expérimentation) :

  1. Le rétablissement du double sens de circulation sur une partie de l’avenue Moutiers
  2. L’instauration d’un sens interdit sur une partie de la Roseraie, afin de limiter le trafic en provenance de la RN3.

De plus, il souhaite l’installation de deux radars pédagogiques sur des rues adjacentes, dans le but de mesurer avec précision les répercussions du trafic.


[1] Plusieurs conseillers du quartier Centre interrogés ont infirmé avoir travaillé et proposé un nouveau plan de stationnement impactant les axes Liégeard, Moutiers et Chartres. Il est également à noter qu’au cours de la réunion publique du 20 avril 2023, il a été souligné que la mairie avait mandaté le conseil de quartier Centre en 2023 pour travailler sur deux axes : l’aménagement du Lac de Sévigné, en mettant l’accent sur la revalorisation des berges, et la sensibilisation aux « écogestes ».


Courrier Réunion publique du 8 septembre 2023


Vue de l'avenue Liégeard à Livry-Gargan en automne avec des arbres alignés et des voitures garées le long de la rue.

Lettre des riverains de l’avenue Liégeard

Nota : Dans le cadre de notre activité en tant qu’agent facilitateur de la démocratie participative à Livry-Gargan, Livry Participatif relaye une lettre ouverte qui nous a été transmise par les riverains de l’Avenue Liégeard (quartier Centre).


LETTRE OUVERTE DES RIVERAINS DE L’AVENUE LIEGEARD

** L’AVENUE LIÉGEARD N’EST PAS UNE RN3 bis **

Juillet – Août 2023

À l’attention des autorités municipales et de Monsieur le Maire,

Nous, riverains de l’avenue Liégeard, exprimons ici notre profonde colère et notre inquiétude face à la situation actuelle qui affecte notre quartier. Nous tenons à affirmer clairement que l’avenue Liégeard ne peut être assimilée à une RN3 bis, contrairement à ce que semble avoir décidé la mairie de manière unilatérale.

Depuis les travaux entrepris récemment aux alentours de notre avenue, nous avons constaté avec une grande inquiétude l’augmentation significative du volume de véhicules convergeant désormais, de manière obligatoire et dans les deux sens de circulation, sur l’Avenue Liégeard. Les flux de circulation ainsi générés sont absolument inacceptables. La situation est devenue invivable, tant sur le plan respiratoire que sonore. Ces modifications ont été apportées sans la moindre concertation de la part de la mairie, transformant notre avenue en une sorte de déviation de la Nationale 3.

Il est particulièrement alarmant de constater que ces changements se sont opérés alors que des axes majeurs, tels que l’avenue Moutiers, autrefois très fréquentés, ont été changés en sens unique, associés à une section de piste cyclable se terminant en plein milieu de carrefours très passants et donc significativement dangereux.

Il est d’autant plus déconcertant d’apprendre que ces modifications seraient justifiées par l’application d’un prétendu plan de circulation imposé à notre ville. Cependant, le responsable de la voirie a admis, lorsque nous avons demandé à consulter ce plan, qu’en réalité, aucun plan de ce type n’existait…

Nous nous trouvons désormais confrontés à une réalité où des changements ponctuels et désordonnés ont été imposés sans réflexion ni consultation préalable des riverains concernés.

N’hésitez pas ! … venez voir ce qui se passe sur L’Avenue Liégeard qui est devenue un axe problématique, figurant même sur Waze comme axe rouge à certains moments, tandis que la RN3 conserve sa fluidité, sans que cela ne semble susciter de préoccupations au sein de la mairie.

Pendant que nous subissons des nuisances sonores inacceptables jour et nuit, en semaine comme en week-end, et qui persistent souvent jusqu’à une heure du matin pour reprendre dès six heures,Madame la directrice de cabinet de Monsieur le Maire, Madame MAAMAR, nous annonce à la dernière minute l’annulation d’un rendez-vous prévu avec Monsieur le Maire, repoussé à la rentrée.

Malgré une pétition signée par l’ensemble des riverains concernés, demandant depuis de nombreuses semaines à être reçus en urgence par Monsieur le Maire pour exposer la situation actuelle et proposer une solution évidente. Mais Madame la directrice de cabinet préfère différer ce rendez-vous au prétexte de l’intégration de ces modifications dans un plan global afin d’éviter de « générer des troubles ». Mais de qui se moque-t-on ? Dommage de ne pas y avoir pensé plus tôt ! Cette attitude nous laisse perplexes. Comment ne pas considérer ce que nous endurons, du fait d’une décision unilatérale et inconséquente de la municipalité, comme des troubles ? Les nuisances sonores et respiratoires, les violences routières, auxquelles nous faisons face chaque jour de la semaine, à toute heure, et même de nuit, depuis des semaines, n’existent-elles pas ?

Alors que certains riverains avaient pris une journée de congé afin de pouvoir échanger avec Monsieur le Maire sur une situation devenue alarmante en raison des niveaux sonores régulièrement subis (115 décibels enregistré au lieu des 35 habituels), associés aux taux de pollution correspondants, ont été ignorés. Ignorer l’impact de plus de 15 à 20 voitures passant parfois en moins d’une minute 30 sur la qualité de l’air que respirent les riverains est-il justifiable ?

La directrice de cabinet affirme qu’il n’y a pas de seuil de nuisances sonores à ne pas dépasser, laissant cette décision à la ville et qualifie même une pétition signée par 100 % des riverains de « simple effet de mode » dont la mairie n’a pas à tenir compte. En échange, il est proposé une nouvelle étude de la situation… comme si les riverains avaient besoin d’attendre pour documenter ce qu’ils subissent quotidiennement depuis les travaux, réalisés sans aucune réunion d’information préalable sur l’avenue Liégeard contrairement aux affirmations municipales.

L’installation annoncée d’un radar pédagogique, censé sensibiliser à la vitesse, ne peut en rien atténuer le problème du nombre croissant de véhicules empruntant désormais notre avenue. Les riverains sont les premiers touchés par cette situation, contrairement à ce que semble retenir Madame MAAMAR et les autorités municipales. L’aspect préoccupant pour la santé et la sécurité des riverains semble ignoré.

Alors que l’importance de réduire notre empreinte carbone est soulignée, les riverains de Liégeard se trouvent contraints de respirer davantage de polluants, tout en étant contraints, en pleine période estivale, de garder les fenêtres fermées ou de porter des bouchons d’oreilles, mais apparemment, cela ne semble pas suffisant pour maintenir le rendez-vous avec Monsieur le Maire. Le report du rendez-vous est justifié par l’absence de progrès réalisé pour évaluer la situation ou étudier les propositions des riverains. Cela démontre clairement le manque d’intérêt accordé à une situation pourtant insoutenable depuis plusieurs semaines.

Il n’est pourtant pas bien difficile de comprendre que translater un axe passant sur une autre avenue, moins large, qui devient à son tour un axe passant est tout simplement une incongruité totale. Le cas de Moutiers et Liégeard est un exemple criant de cette aberration, d’autant plus que la mairie ne peut fournir d’explication technique à ces changements.

Il conviendra de souligner que certains autres axes qui eux étaient passant, bénéficient dorénavant du phénomène inverse et que tout cela a contribué au flux massif sur Liégeard. Et que peut-on imaginer comme explication car lorsque nous avons soulevé le problème pour Moutiers, Montesquieu, Richelieu et Aguesseau entre autres, la réponse qui nous a été fournie est qu’aucune explication technique ne pouvait être fournie et que cela faisait suite à des demandes de particuliers !


En dernier lieu, il ne pourrait qu’être bénéfique à l’enrichissement du processus démocratique local et pour la bonne information des riverains, que les données quantitatives des flux de trafic automobile captées par le radar pédagogique (dans les deux sens) récemment déployé en amont de l’avenue Liégeard, soient rendues publiques.

Nous appelons donc à la considération immédiate de notre situation par les autorités municipales. Nous espérons que nos préoccupations seront prises en compte de manière sérieuse et que des mesures correctives seront entreprises rapidement. Les riverains de l’Avenue Liégeard méritent de vivre dans un environnement paisible et sain, sans être confrontés aux nuisances sonores et environnementales qui les affectent actuellement.

Nous restons dans l’attente d’une réponse et d’une action urgente.

Cordialement,

Les Riverains de l’Avenue Liégeard

Image :

Réunion publique du 20 avril 2023

Réunion Publique du quartier Centre 2023

NOTE DE SYNTHÈSE — RÉUNION PUBLIQUE

RÉUNION DE QUARTIER CENTRE

ORGANISÉE PAR LA MAIRIE DE LIVRY-GARGAN

20 avril 2023 — Espace Jules-Verne — Livry-Gargan

Étaient présents :

Présentation faite par :

  • M. Pierre-Yves MARTIN — Maire de Livry-Gargan, Conseiller départemental, Vice-président du Grand Paris Grand Est, Conseiller métropolitain (Métropole du Grand Paris) délégué à la Cohérence Territoriale (SCoT) ;
  • M. Salem AIDOUDI — Adjoint au maire chargé de la démocratie participative, du CLSPD, de la citoyenneté et Adjoint du quartier Danton ;
  • M. Gérard ATTARD — Adjoint chargée de l’évènementiel. Adjoint du quartier Centre ;
  • Mme Hélène MORSA — Directrice Générale des Services ;
  • M. Wahid ZIGHED — Directeur général des services techniques ;
  • Deux représentants de la Police municipale dont : M. Jérôme LEFEBVRE — Chef de service principal de la Police municipale ;
  • Deux représentants de la Police nationale.

42 personnes présentes dont :

  • Mme Victoria MAAMAR, Directrice de cabinet ;
  • Mme Annick MONIER — Adjointe au Maire de Livry-Gargan en charge de l’état civil, des anciens combattants et devoir de mémoire. Adjointe du quartier Poudrerie ;
  • Mme Marie-Catherine HERRMANN — Adjointe chargée des transports et des mobilités ;
  • M. Jean-Claude LAFARGUE — Adjoint chargé des espaces publics de la voirie et de l’assainissement ;
  • M. Olivier MARKARIAN — Conseiller municipal à la tranquillité publique, au CHSCT et aux ressources humaines ;
  • M. Jean-Pierre BARATTA — Conseiller municipal à la vie associative ;
  • Mme Marie-Madeleine COLLET — Conseillère municipale aux seniors ;
  • Plusieurs membres du conseil de quartier Centre.
  • Plusieurs membres du CESEL.

Observateurs pour Livry-Participatif :

  • 2 observateurs

Nota : La municipalité de Livry-Gargan a organisé des réunions publiques par quartier. La réunion du quartier Centre est la troisième organisée sur les cinq quartiers livryens.

Durant la réunion il a été demandé aux personnes présentes de respecter un principe d’écoute de chacune des thématiques présentées par la municipalité et de respecter le cadre thématique présenté et défini, le public ayant la possibilité d’intervenir dans ce cadre en posant une question à Monsieur le Maire après que la prise de parole ne lui soit accordée par la municipalité.

Contrairement aux précédentes éditions, le président du conseil de quartier ne participe pas à la présentation publique et n’est pas amené à présenter l’activité et les membre de son conseil.

A signalé enfin que le conseil de quartier Centre s’est doté d’une présidence quelque jours avant la présentation, Monsieur Gérard ATTARD, Adjoint au Maire, assurait précédemment l’intérim en l’absence de volontaire, information qui a été confirmé à Livry Participatif à l’issue de la réunion.


Monsieur Pierre-Yves MARTIN, Maire de Livry-Gargan, ouvre la réunion publique.

PARTIE I — PRÉSENTATION

Monsieur AIDOUDI rappelle l’existence des conseils de quartier instauré par la mairie et renouvelé en 2023

qu’il définit comme « Organe de démocratie participative consultatif composé de bénévoles qui donnent de leur temps pour apporter à la municipalité une vision locale basée sur une expertise d’usage ».

Il indique que le conseil de quartier Centre compte 16 conseillers de quartiers, dont une Présidente, Madame Nabila OUACHIKH ; Madame Marie THOMAS assurant la double fonction de référente Santé et Handicap, Monsieur Mohamed MERZAK, suppléant et Monsieur Emir HAMDI. Les noms cités et les moyens de contact du conseil sont affichés publiquement (quartiers@livry-gargan.fr/page Facebook du conseil de quartier Centre).

Monsieur ATTARD indique les axes de travail sur lequel la mairie a missionné le conseil de quartier Centre sur le nouveau mandat :

1. Aménagement du Lac de Sévigné, en particulier la revalorisation des berges

2. Sensibilisation aux « écogestes » : avec l’élaboration d’un guide des écogestes à destination des habitants et un travail de communication spécifique consacré aux commerçants livryens.

Monsieur le Maire indique que cette feuille de route est en continuité avec les précédents mandats en ce qui concerne l’aménagement du Lac de Sévigné, travail entrepris par le précédent conseil, et remercie « les anciens membres du conseil de quartier, et ceux qui y sont restés ».

PARTIE II — SÉCURITÉ ET TRANQUILLITÉ PUBLIQUE

Monsieur le Maire indique que l’objectif est de renforcer les actions de proximité de la police municipale et que deux axes de travail seront privilégiés sur 2023 :

  • La lutte contre le stationnement sauvage et abusif
  • La lutte contre les incivilités et les cambriolages

Il est indiqué qu’une baisse significative des cambriolages a été observée ces dernières années.

1. Recrutement d’opérateur de vidéoprotection

Monsieur le Maire explique que le centre de supervision urbain est composé de 14 écrans et 148 caméras de vidéosurveillance et que la municipalité a recruté quatre opérateurs de vidéoprotection dont les missions seront :

✓ Surveillance de l’ensemble du territoire de la commune.

✓ Assistance à la population.

✓ Verbalisation sur les grands axes.

✓ Extraction de vidéo sur réquisition pour enquête.

2. Création d’une « brigade du stationnement »

Monsieur le Maire annonce que face à la recrudescence des stationnements anarchiques et dangereux, la ville a recruté 6 agents de surveillance de la voie publique (ASVP) supplémentaire pour la création d’une brigade du stationnement dont les missions seront :

  • Une présence au quotidien et un contact avec la population.
  • La verbalisation des stationnements abusifs, interdits, et dangereux.
  • Le contrôle de la réglementation des zones bleues.
  • La verbalisation de la non-apposition de vignette d’assurance ainsi que sa validité.

Ces agents de proximité sillonneront la ville de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h 30. Monsieur le Maire indique que la « brigade du stationnement » pourra mieux contrôler les zones réglementées et qu’il n’y aura « aucune tolérance » lorsque la ville aura « les moyens humains nécessaires ».

Monsieur le Maire explique qu’il a été pris la décision qu’aucune zone de stationnement payant ne sera effective dans le plan stationnement qui sera prochainement présenté, mais confirme que des zones mises en stationnement réglementé sont actuellement étudiées.

  • Dispositif de vidéosurveillance sur le quartier

Monsieur le Maire explique que le dispositif de vidéosurveillance sur le quartier Centre est constitué de :

  • 29 caméras sur le secteur.
  • 7 caméras supplémentaires ont été implanté en 2022 et qui ont été mises en fonctionnement opérationnels depuis le 18 avril 2023.

Monsieur le Maire indique que ce maillage a été étudié avec le conseil de quartier en 2021. plus important il doit permettre une amélioration de la sécurité sur le quartier qu’il s’agit de dossiers techniques et administratifs à faire avec la préfecture et de nature conjointe avec la police nationale et municipale.

⸺ Questions / Réponses ⸺

  • Une livryenne pose la question des « trottinettes électriques qui traversent les rues et qui grillent les feux rouges ».
  • Un habitant voudrait revenir sur la rue François-Villon, pour « savoir si une caméra était prévue », s’il y avait possibilité au service de police d’intervenir contre les gens qui remontent systématiquement cette rue en contre sens.
  • Une riveraine soulève la question des problèmes liés au stationnement et au vandalisme rue Léon-Jouhaux, où se trouve un collège. Elle signale que de nombreuses voitures sont régulièrement garées en sens interdit dans cette rue, y stationnant toute la nuit jusqu’au matin. Elle fait remarquer également qu’il y a une caméra de surveillance installée dans la rue, mais que depuis la suppression des éclairages nocturnes en début d’année, plusieurs incidents de vandalisme ont été recensés (4 cas récents de voitures vandalisées »). En effet, elle évoque le cas de trois voitures vandalisées, dont la sienne, et d’autres véhicules retrouvés sans pot d’échappement. Elle précise avoir contacté la police municipale pour savoir s’il était possible de consulter les images de la caméra. Il lui a été répondu qu’elle devait d’abord déposer une plainte. La riveraine a alors fait part de ses observations concernant l’éclairage public en mentionnant que, pendant la période hivernale, les éclairages étaient coupés à une heure du matin mais que parfois certains éclairages étaient encore allumés à 7 heures du matin. Elle suggère qu’une meilleure gestion de l’éclairage pourrait permettre de réaliser des économies et demande d’autre méthode aux fins d’économie.

Monsieur le Maire répond ensuite à ces questions

Concernant les trottinettes, Monsieur le Maire indique qu’il s’agit d’un fléau apparu depuis deux ans « depuis la fin du Covid » et qu’aucun arrêté n’a encore été pris à ce sujet. « Mettre un arrêt, c’est bien. Derrière, il faut avoir les moyens de pouvoir le faire appliquer », de disposer de moyens pour faire appliquer un éventuel arrêté. Il mentionne la création d’une brigade de stationnement afin de contrôler l’espace public.

Sur François-Villon, il est répondu qu’il n’y a pas directement une camera qui permet la verbalisation des véhicules qui circuleraient à contre-sens.

Au sujet des caméras de surveillance, il explique que le dispositif s’étend progressivement vers le centre-ville « parce qu’on a fait quand même une grosse partie en périphérie de la ville ». Il confirme que les nouveaux agents, qui arriveront dès le mois de juin, pourront verbaliser les véhicules circulant en sens interdit ou stationnant de manière illégale. Le centre de supervision fonctionnera de 7h à 21h et les brigades de stationnement auront également le pouvoir de verbaliser les véhicules en infraction, dont ceux circulant en contre-sens.

En ce qui concerne l’éclairage public, il indique que l’éclairage est coupé entre 1h et 4h du matin pour réaliser des économies et que « Il fait noir, en effet ». Toutefois, il admet que des ajustements doivent être effectués en fonction des saisons (pour le printemps et l’automne, période d’ajustement) et des conditions météorologiques. Un projet d’investissement pluriannuel pour la rénovation de l’éclairage public est évoqué, afin d’améliorer la modularité de l’éclairage et de réduire les coûts.

Il est ensuite procédé à un deuxième lot de questions :

  • Sécurité aux abords des écoles : La Présidente du conseil de quartier Centre exprime son inquiétude concernant les stationnements abusifs, particulièrement aux heures de pointe le matin et le soir, aux abords des écoles. Elle mentionne que certaines situations peuvent devenir dangereuses pour les enfants. Par ailleurs, elle soulève également la question des personnes malveillantes qui rôdent autour des établissements scolaires. Elle demande si des rondes ou des interventions de la police municipale pourraient être mises en place, tout en reconnaissant que la couverture de toutes les écoles du quartier est compliquée. Elle fait remarquer que malgré plusieurs appels à la police municipale, elle a du mal à obtenir des interventions.
  • Effectifs de la police nationale : Elle interroge ensuite Monsieur le Maire sur le nombre d’effectifs de la police nationale dans le quartier, étant donné les longs délais d’intervention et les difficultés à joindre les agents par téléphone. Elle indique qu’elle a dû appeler une dizaine de fois pour enfin obtenir une réponse et qu’on lui a expliqué que les effectifs étaient insuffisants pour répondre à toutes les demandes.
  • Caméras de surveillance : Un riverain rapporte l’accident de son fils survenu en juin 2022, victime d’un choc avec un véhicule à un carrefour pourvu d’une caméra de surveillance, situé à l’intersection de l’avenue Charles de Gaulle, la Nationale 3 et l’avenue Kennedy. Il s’interroge sur la raison pour laquelle les images n’ont pas été utilisées pour établir les responsabilités, alors que les pompiers et la police étaient intervenus sur place et que son fils avait été hospitalisé à Montfermeil avec plusieurs mois d’arrêt de travail.
  • Problème de stationnement de poids lourds : Le même riverain dénonce la présence d’un camion de 8,5 tonnes stationné illégalement depuis plus d’un an dans différents endroits du quartier, notamment avenue Jean Jaurès et rue Pasteur. Il exprime sa frustration face à l’absence de réaction des autorités et s’étonne de l’absence de garage adéquat pour un tel véhicule. Il précise que le camion porte l’inscription « Périphérique Nord » et que, bien qu’il ne souhaite pas accabler le chauffeur, il juge l’entreprise propriétaire du camion responsable de la situation.
  • Manque de places de stationnement : Un riverain souligne le manque de places de stationnement dans le quartier et demande si des projets sont prévus pour pallier ce problème, suggérant que la création de nouvelles places de parking pourrait aider à résoudre les problèmes de stationnement anarchique et dangereux.

Monsieur le Maire réponds aux questions :

Sur la question de la sécurité aux abords des écoles en expliquant l’organisation et les objectifs de la police municipale : « Nous avons une équipe de la police municipale qui intervient de 7h à 8h du matin, 7 jours sur 7. Ils sont présents au premier créneau où il y a des écoles et, jusqu’à 9h ou 10h, il y a une équipe. À partir de 10h il y a deux équipes, puis trois équipes à partir de 14h sur le terrain. Le soir, de 19h à 20h, il y a de nouveau deux équipes. Notre objectif est de pouvoir sensibiliser les habitants aux problèmes de sécurité et être présents sur le terrain pour résoudre les situations dangereuses. », il reconnaît la nécessité d’augmenter les effectifs et invite les riverains à appeler la police municipale en cas de problématiques relevées : « Vous pouvez appeler la police municipale, et elle sera présente quand il y a des problématiques qui nous sont signalées. En effet, si une personne malveillante tourne autour d’un établissement, on met les moyens, on décale une équipe. C’est une organisation qu’il faut prévoir en amont. »

Concernant l’utilisation des caméras de surveillance, Monsieur le Maire précise que pour qu’elles soient utilisées dans le cadre d’une enquête, il faut d’abord porter plainte : « Il faut porter plainte pour que, derrière, une action judiciaire soit faite. Pour pouvoir faire une enquête. Il existe maintenant des pré-plaintes en ligne. Ça permet d’avancer un peu plus rapidement dans le dossier. Quand il y a un accident, les caméras tournent. Elles peuvent être, dans l’enquête, utilisables ou non utilisables. »

S’agissant du problème de stationnement des poids lourds, Monsieur le Maire indique que le camion mentionné par un riverain est lié à la Préfecture de police et travaille pour l’enlèvement des véhicules sur le périphérique en cas d’accident : « C’est un camion qui travaille pour la Préfecture de police. La personne doit habiter dans le quartier. Et, en effet, ce camion peut intervenir à tout moment s’il est appelé de la Préfecture de police. Nous avons rappelé à la Préfecture de police qu’il y avait certaines zones où il ne pouvait pas se garer ». Le maire admet qu’il est difficile de gérer cette situation, et qu’il a réussi à faire enlever le camion de l’avenue Albert-Camus et des trottoirs devant les écoles et les collèges, mais le camion a trouvé un nouvel emplacement sur une allée.

Enfin, pour répondre au problème du manque de places de stationnement, Monsieur le Maire explique qu’il est impossible de créer suffisamment de places pour tous les véhicules : « Nous avons à peu près 9 000 places de stationnement pour 22 000 foyers. Ça veut dire qu’il faudrait que je crée plus de 33 000 places. Bien sûr, je ne suis pas capable de créer 33 000 places ». Il mentionne néanmoins des efforts pour contrôler les zones bleues et améliorer la rotation des véhicules ainsi que l’éclairage public.

La commandante de Police de Livry-Gargan s’adresse aux riverains et s’excuse d’abord pour son retard dû à des interventions urgentes.

  • Elle aborde d’abord le sujet des effectifs de la police, en revenant sur la situation avant son arrivée en juin. Elle précise qu’il y avait un manque d’effectifs si important qu’il n’y avait pas de véhicules de police secours. À l’heure actuelle, ils comptent un peu moins d’une centaine d’effectifs, mais cela ne représente pas beaucoup de monde sur le terrain, étant donné que les effectifs sont répartis sur 24 heures et qu’il y a également du personnel travaillant dans les bureaux. La commandante précise qu’au plus fort de l’activité, elle dispose de neuf fonctionnaires à l’extérieur, répartis en trois équipages de trois personnes chacun.
  • S’agissant des personnes malveillantes autour des écoles, la commandante demande aux riverains de faire preuve de vigilance et de les appeler immédiatement en cas de problème. Elle précise que le commissariat peut parfois sembler injoignable parce qu’une personne est déjà en ligne, et encourage les riverains à appeler le 17, qui est une plateforme d’appels d’urgence. Lorsqu’un appel est passé au 17, il est immédiatement transmis par radio et un véhicule intervient sur les lieux. La commandante souligne l’importance d’appeler rapidement pour signaler une personne malveillante, car souvent, ils sont informés une fois que la personne est partie, ce qui rend l’intervention tardive et difficile.
  • Concernant l’accident qui a eu lieu à la station-service BP Charles de Gaulle en juin 2022, la commandante demande si une plainte a été déposée. Elle explique qu’une plainte est nécessaire pour lancer une enquête et utiliser les images de vidéosurveillance, si disponibles, pour identifier les responsables de l’accident.
  • Le riverain explique qu’il n’a pas déposé de plainte, mais que son assurance s’occupe de l’affaire, qui n’est pas encore résolue. La commandante répond qu’en l’absence de plainte, la police nationale ne peut pas faire de réquisition pour obtenir des images de vidéosurveillance, car il n’y a pas de cadre légal pour ce faire. Elle ajoute qu’ils sont obligés de faire une réquisition pour obtenir les images de la police municipale.
  • Le riverain mentionne également qu’il a contacté un groupe d’avocats, et qu’un des avocats a envoyé une lettre de mise en demeure à l’assurance. Pour l’instant, il n’a pas reçu de nouvelles à ce sujet. Le riverain poursuit en disant que l’avocat leur a assuré qu’il n’était pas nécessaire de déposer plainte, ce à quoi la commandante répond qu’elle ne peut pas contrôler ce que les avocats disent. Elle rappelle également que les images de vidéosurveillance ne sont conservées que pendant 15 jours.
  • Le riverain intervient pour apporter une précision et mentionne qu’un triplicata a été délivré par la police.

L’adjointe chef SAIP, responsable du service judiciaire, prend la parole pour évoquer l’accident dont il est question.

  • Elle explique qu’il y a eu de nombreux accidents à Livry-Gargan en 2022, notamment sur la route nationale. Elle précise que, normalement, lorsqu’il y a un accident, ses collègues vérifient auprès de la Police municipale s’il y a des caméras disponibles. Toutefois, elle souligne que les caméras peuvent être en panne ou tournantes. La problématique des caméras tournantes, selon l’adjointe, est qu’elles tournent automatiquement jusqu’à ce qu’un agent de police municipale les oriente. Ainsi, si un agent était en train d’orienter la caméra au moment de l’accident, il se pourrait que la caméra ne filme pas l’accident en question. Il est également possible que l’accident se soit produit hors de l’angle de la caméra. Elle indique qu’en raison du nombre important d’accidents survenus à cette période et des détails techniques des caméras, il lui est difficile de donner une réponse précise sur cet accident en particulier.

Monsieur AIDOUDI réagit aux propos précédents sur les effectifs opérationnels de la Police Nationale et indique qu’il ne faut pas oublier que ces derniers tournent sur les 3 communes de Livry, Vaujours et Coubron.

De nouvelles questions sont alors posées :

  • Une riveraine demande ce qu’il est possible de faire concernant les personnes qui allument des feux de broussaille pour se débarrasser de leurs déchets végétaux. Elle explique avoir contacté la police qui l’a redirigée vers la police municipale. Elle souhaite savoir si des mesures ont été prises pour régler ce problème et éviter que d’autres personnes continuent à le faire.
  • Un autre riverain explique qu’il habite à l’allée des Aubépines et a été victime d’un vol de véhicule en pleine nuit. Il soulève la question de l’insécurité liée au manque d’éclairage dans son quartier. Il demande également si des caméras de surveillance sont prévues dans ce secteur fréquenté, qui passe également par Clichy.

Monsieur le Maire réponds aux questions :

Sur les feux de broussaille, Monsieur le Maire explique que ceux-ci sont interdits sur le territoire. La police municipale intervient, lorsque les effectifs sont disponibles, pour rappeler cette interdiction aux habitants concernés.

Pour l’allée des Aubépines, il est précisé que les caméras permettent de voir certaines choses même en l’absence d’éclairage. Une procédure judiciaire est en cours pour régler le problème. Actuellement, aucune caméra n’est prévue dans cette zone, mais la question sera prise en compte pour améliorer la surveillance. Un programme de nouvelles caméras a été lancé pour 2023.

Monsieur le Maire partage également quelques chiffres concernant la sécurité dans la ville. Les cambriolages ont diminué de 60 % depuis 2015, mais une recrudescence a été observée depuis décembre 2022. Les vols et dégradations de véhicules ont également diminué d’environ 30 %, mais une hausse de 10 % des vols de pièces détachées ont été enregistrée récemment.

PARTIE III — TRAVAUX DE VOIRIE

1. Travaux 2022

La mairie rappelle les travaux qui ont été effectués en 2022 sur le quartier :

  • La création de sens uniques : avenue Antonin et Pierre-Magne, allée des Pommiers et allée des Jonquilles (partiel) ;
  • La mise en place de radars pédagogiques avenue Liégeard et avenue César-Collaveri ;
  • La rénovation des réseaux de l’Espace Sportif Alfred-Marcel-Vincent ;
  • L’instauration d’un stationnement permanent : allée Jean-Baptiste-Clément, rue de Simiane, allée du Parc de la Mairie, rue de la Paix, partiellement avenue Antonin et Pierre-Magne, allée des Pommiers, partiellement allée des Jonquilles, allée Jean-Bart et partiellement avenue Jean Zay ;
  • L’implantation de ralentisseurs : allée Jean-Baptiste-Clément et allée de l’Orangerie ;

Les services techniques ont repris :

  • 13 entrées carrossables
  • 2 emplacements PMR

2. Travaux 2023

Les deux chantiers importants en 2023 sur le quartier seront :

  1. Matérialisation du stationnement Allée Saint-Exupéry
  2. Réfection de l’assainissement et de modernisation de l’éclairage rue Jules-Vallès
  3. Etudes pour la rénovation de l’éclairage sans enfouissement des réseaux ni voirie, allée des Pommiers.

Les premières questions sont posées sur le sujet :

  1. Stationnements permanents et nettoyage des rues : Une riveraine, résidant près d’une zone de stationnement permanent, se demande si des mesures sont prévues pour demander aux voitures de ne pas stationner lors des nettoyages prévus, car elle estime que cela nuit à l’efficacité du nettoyage.
  • Passages piétons et sécurité des piétons : Un riverain se demande si un passage piéton est prévu à proximité de l’allée Suzie pour faciliter l’accès au parc et à la salle des fêtes. Il souligne que c’est un lieu de passage important, sans ralentisseur ni passage piéton, et qu’il est dangereux pour les personnes qui traversent avec des poussettes ou des enfants.
  • rue Léon Blum et collège situé à proximité : Selon le même riverain, de nombreux professeurs arrivent à 8 heures du matin et stationnent leurs véhicules en épis, encombrant ainsi constamment la rue. La rue est également fréquentée par des élèves qui laissent derrière eux des déchets tels que des bouteilles d’eau, des canettes et des emballages. L’habitant déplore que les services de nettoyage ne parviennent pas à nettoyer correctement ces zones en raison des voitures stationnées en permanence. En conséquence, les déchets restent coincés sous les véhicules et ne sont pas ramassés. Il mentionne également que les véhicules de nettoyage passent fréquemment dans ce quartier en raison de la présence d’établissements scolaires, mais que le souffleur utilisé n’est pas efficace pour déloger les déchets coincés sous les voitures.

Monsieur le Maire réponds aux questions :

Concernant le nettoyage : Le maire explique que la ville compte 7 à 8 balayeuses qui tournent chaque jour et couvrent l’ensemble du territoire en une semaine environ. Cependant, il indique que la présence de véhicules stationnés sur les emplacements matérialisés ou en épis rend le travail du souffleur difficile, car il ne peut pas nettoyer sous les voitures. Pour remédier à ce problème, la ville a installé 500 corbeilles de rue afin d’encourager les habitants à jeter leurs déchets dedans plutôt que sur le sol, ce qui n’empêche pas les incivilités. Les services de nettoyage ont par ailleurs été renforcés.

Certaines zones sont difficiles à nettoyer en raison du stationnement permanent des véhicules. Dans ces cas-là, la ville met en place des « actions coup de poing » sur 6 ou 7 secteurs spécifiques, effectuées deux fois par an. Ces opérations nécessitent la prise d’un arrêté et la mobilisation de la police municipale et nationale, ce qui rend leur mise en œuvre lourde.

Concernant l’aménagement urbain et la question du passage piéton près de l’allée Suzie : Le maire a indiqué qu’il y a peu de passages piétons dans cette zone et signale qu’il travaille avec les services techniques et Monsieur LAFARGUE pour mettre en place un passage piéton intermédiaire sur l’allée Joseph-Noize, afin de faciliter la traversée pour les piétons.

Questions :

  • Emplacements PMR (Personnes à Mobilité Réduite) : La conseillère de quartier référente Handicap demande où se trouvent les emplacements PMR dans la ville.
  • Problème de stationnement près de l’arrêt des Aubépines et du chemin des Postes : Une habitante signale que les voitures se garent souvent à cet angle, empêchant les bus de passer et causant des nuisances sonores à cause des klaxons. Elle demande si un aménagement est envisageable pour résoudre ce problème.
  • Pistes cyclables et problèmes de sécurité : Un participant souligne l’importance et l’utilité des pistes cyclables, mais déplore les problèmes de sécurité causés par les voitures qui les empruntent pour éviter les ralentisseurs. Il suggère la mise en place de système pour empêcher les voitures d’accéder aux pistes cyclables et demande si cela est possible.
  • Signalisation des pistes cyclables et circulation à double sens : Un riverain mentionne qu’il est désormais possible de circuler à double sens sur certaines pistes cyclables, notamment à l’intersection de l’avenue Liégeard et de l’avenue Bossuet. Cependant, il souligne que la signalisation est insuffisante, car seuls les automobilistes venant de Freinville voient le panneau. Il suggère d’ajouter un panneau à l’autre côté de l’intersection pour informer les conducteurs venant du Castel Guy-Mollet. Il mentionne également que la vitesse des usagers de la route, notamment ceux qui descendent en patinette ou à vélo, peut être dangereuse à cet endroit.
  • Pistes et voies cyclables : Un cycliste fait part de problèmes spécifiques rencontré en ville :
  • a. Pistes cyclables à contresens de la circulation : Le cycliste remercie le maire pour l’installation de nombreuses pistes cyclables, mais exprime des préoccupations concernant celles qui sont situées à contresens de la circulation. Il mentionne en particulier la rue Jean-Baptiste-Clément, qui est en sens unique, et explique que les cyclistes sont obligés de l’emprunter en sens interdit.
  • b. Problèmes aux intersections avec les feux tricolores : Il explique qu’il y a un problème lorsqu’il arrive à l’intersection de la rue Winston-Churchill, qui est régulée par des feux tricolores. Lorsque le feu est vert pour les véhicules en face, ceux-ci ne voient pas les cyclistes circulant à contresens. Il y a un risque d’accident, notamment lorsque les véhicules tournent à gauche sans voir les cyclistes.
  • c. Problème similaire dans la rue du Château : Le cycliste mentionne également un problème similaire dans la rue du Château, près de l’église. Là encore, les cyclistes sont obligés de remonter la route à contresens et d’arriver à une intersection où les véhicules doivent empiéter sur la piste cyclable à cause d’un terre-plein en ciment.

Réponses du Maire :

Sur les emplacements PMR, il explique qu’il y en a notamment situés allée Lucien-Michard et que chaque demande est étudiée en fonction des possibilités offertes par les lieux et les propriétaires concernés. Il ajoute qu’il n’est pas possible de multiplier les places partout et que les services techniques étudient chaque cas.

Concernant le problème de stationnement aux angles des rues et des virages, il annonce la mise en place d’une brigade de stationnement en juin pour sensibiliser les automobilistes et verbaliser si nécessaire.

Sur la question des pistes cyclables il explique qu’il existe différentes sortes de pistes cyclables, certaines avec des bandes cyclables et que la mise en place de bandes cyclables dans toutes les rues n’est pas toujours possible en raison de contraintes d’espace liées à la largeur de la chaussée et aux trottoirs. Le maire indique qu’ils travaillent à améliorer la signalisation sur certains axes, par exemple en ajoutant des panneaux de voie partagée ou prévenant en effet l’arrivée en amont des intersections à problèmes, comme Collavéri-Bossuet, Liégeard-Bossuet, Jean-Baptiste-Clément—Winston-Churchill.

Questions :

  • Une résidente à l’allée des Aubépines, soulève deux difficultés. La première concerne un passage piéton qui n’est pas sécurisé pour les enfants, et elle suggère un éventuel déplacement. La seconde porte sur un ralentisseur situé en face de chez elle qui provoque des tremblements à chaque passage de véhicules lourds. Elle demande si une étude a été réalisée pour déterminer si le ralentisseur est bien placé et si la sécurité des enfants au passage piéton est assurée.
  • Un autre riverain interroge le maire sur la possibilité de créer un contre-sens cyclable sur la route partant de l’église vers la piste cyclable de la Glézière. Il pense que limiter la vitesse des voitures à 20 ou 30 km/h serait suffisant et utile pour les cyclistes souhaitant emprunter cette voie.
  • Un habitant du 45 avenue Aristide Briand, évoque un problème de tremblements causés par le passage des bus et des camions sur cette avenue. Il explique que, faute de goudron, les talons en béton provoquent des vibrations qui font trembler son immeuble et ses meubles. Il demande si la mairie ou le département prévoit de goudronner cette portion de la route.

Le maire répond en évoquant les aménagements réalisés au niveau du passage piéton l’allée des Aubépines et indique qu’il est nécessaire d’améliorer la sécurité sur ce site. Il mentionne des problèmes de vitesse causés par les camions et indique que la circulation des véhicules lourds pourrait être interdite. Concernant les problèmes liés aux bus, il précise qu’ils travaillent avec les opérateurs de transport pour comprendre si les vibrations sont dues aux ralentisseurs ou aux bus eux-mêmes.

Le directeur général des services techniques intervient ensuite pour expliquer que les ralentisseurs sont conçus pour les bus, afin d’éviter qu’ils ne touchent en passant dessus. Ils sont également conçus pour accompagner l’amortissement des suspensions des bus, mais il indique que les vibrations ne peuvent être complètement évitées.

Le maire termine en revenant sur la question du contre-sens cyclable à la rue de Vaujours, indiquant que c’est une idée qui mérite d’être étudiée.

Concernant le 45 avenue Aristide Briand. Il rappelle qu’il s’agit d’une voie départementale et a mentionné la possibilité de travailler avec le département pour trouver une solution.

Questions :

  • Le Président de Livry Participatif constate que l’aménagement du Lac de Sévigné n’est pas mentionné dans les diapositives de présentation dans les « travaux de 2023 » pour le quartier Centre. Il souhaiterait que Monsieur le Maire puisse fournir des précisions sur les travaux prévus pour l’année en cours.

  • Sur les trottoirs sur l’avenue du Consul général Nordling, qui sont en mauvais état et dangereux pour les piétons et les personnes en situation de handicap. Un riverain partage l’expérience de sa fille qui est tombée de son vélo sur ces trottoirs. Il demande au maire de prendre contact avec le département pour résoudre ce problème.

  • Une question a été soulevée au sujet de la rue limitée à 30 km/h et de la circulation de camions de plus de 3,5 tonnes, qui causent des fissures dans les habitations.

Réponses du Maire :

Concernant la situation des trottoirs sur la RN3, le maire indique qu’il ferait remonter la situation au département. Il a souligné que chaque institution a sa compétence et qu’il faut que les personnes concernées interviennent pour résoudre les problèmes.

Au sujet de la circulation des camions sur l’allée des Aubépines, le maire indique avoir demandé à la police municipale d’effectuer des contrôles plus réguliers et d’envisager des actions dans les prochaines semaines. Il a expliqué qu’il n’est pas possible d’installer une potence en raison de la hauteur des bus qui passent dans cette zone.

Enfin, en réponse à la question sur les travaux du lac de Sévigné, Monsieur le Maire indique que le lac de Sévigné est un « grand projet qui sera évoqué dans les slides suivantes ».

PARTIE IV — HABITAT ET URBANISME

Monsieur AIDOUDI indique que si « la construction de logement suscite beaucoup d’interrogations » de la part des Livryens, il ajoute « ces interrogations, elles sont souvent alimentées par de fausses rumeurs » et rappelle que :

  • L’État impose des règles en matière de construction, notamment en Île-de-France.
  • La Ville de Livry-Gargan, comme l’ensemble des communes de plus de 1 500 habitants, doit disposer d’au moins 25 % de logements sociaux en raison de la Loi SRU de 2000 renforcée par la Loi ALUR de 2014.
  • La ville doit également tenir compte de plusieurs documents réglementaires dont

– le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF) et

– le Schéma de Cohérence Territorial (SCOT).

Monsieur le Maire désigne le Schéma régional de l’habitat et d’hébergement (SRHH) comme le document cadre qui fixe les 229 logements à construire par an au sein la ville retranscrit dans le prochain PLUi. Il indique qu’il y en a plus de 2300 logements par an au sein des 14 communes du territoire (ETP Grand Paris Grand Est) une baisse au regard du PLU de 2015 qui prévoyait 240 logements par an. Monsieur le Maire indique une obligation de construction de 320 logements sociaux sur la période triennale d’apposition pour pouvoir atteindre ces 25%. Il indique que le plan local urbanisme intercommunal qui est en révision a l’objectif de pouvoir être adopté d’ici le mois de juillet 2024.

Monsieur le Maire présente les éléments clés du Plan Local d’Urbanisme (PLU) actuel, ainsi que les projets et modifications prévus pour 2024. Il explique les différentes zones du PLU et leurs réglementations.

  1. Zone rouge (R+5) : Aucun changement de zonage prévu. Le renforcement de la pleine terre passera de 20% à 30%, avec un recul obligatoire de 15 mètres.
  2. Zone orange (R+3) : Renforcement de la pleine terre passant de 40% et un recul obligatoire de 5 mètres.
  3. Zones vertes : parcs et espaces verts.
  4. Zones bleues : grandes unités d’ensemble existantes, incluant les secteurs Léon Jouhaux, Édouard Herriot et Fürstenfeldbruck.
  5. Zone jaune (zone pavillonnaire, R+1, hauteur maximale de 9 mètres) : Renforcement de la pleine terre à 60% de pleine terre (contre 40% actuellement) et un recul de 6 mètres.

Monsieur le Maire rappelle que le PLU actuel a été réalisé en 2015, et que le nouveau PLU intercommunal prévu pour 2024 prévoit un travail plus approfondi sur les deuxièmes niveaux de construction. D’ici juin, le PLU devra être arrêté, et une enquête publique aura lieu à l’automne 2023.

Le maire aborde également la question des constructions et de l’équilibre entre les différents types d’habitats. Il a insisté sur l’importance de proposer un habitat pour tous, incluant du logement social, des logements intermédiaires et des logements en accession à la propriété.

Enfin, le maire a souligné l’importance de respecter les règles en matière de construction, car en cas de non-respect, indiquant que la commune respecte les quotas de construction imposés, évitant ainsi la perte du pouvoir de préemption, la signature des permis de construire et d’éventuelles pénalités financières.

Questions :

  • Une riveraine exprime ses préoccupations concernant l’augmentation du nombre de résidences et les problèmes associés tels que le stationnement et la saleté. Elle demande si ces résidences faisaient partie des logements intermédiaires. La réponse du maire n’est pas fournie dans le texte, mais il est probable qu’il ait évoqué les différents types de logements (sociaux, intermédiaires, en accession à la propriété) et les mesures prises pour préserver l’équilibre entre ces différentes catégories.
  • Un autre riverain a voulu savoir ce qu’il en était d’un projet immobilier dans le secteur des Aubépines et de l’Orangerie. Il a mentionné que ce projet datait d’avant et avait été suspendu. Il souhaitait connaître les plans concernant l’allée des Aubépines, le chemin des postes et la continuité de ces résidences. La réponse du maire n’est pas fournie dans le texte, mais il est possible qu’il ait évoqué les futurs aménagements dans ce secteur et comment ceux-ci s’intègrent dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi).
  • Une livryenne pose la question du nombre de logements sociaux construits sur la commune et souhaitait comprendre comment les 229 logements sociaux par an s’inscrivaient dans le contexte global de construction immobilière dans la ville, elle demandé des chiffres précis sur le nombre de logements et d’immeubles construits au cours des 3, 4 ou 5 dernières années, ainsi que la répartition entre logements sociaux et autres types de logements (en location ou à l’achat).

Réponses du Maire :

Il indique que 22% de logements sont actuellement sociaux sur la ville et que l’objectif était d’atteindre 25% d’ici 2025.

Le maire explique qu’aucun permis de construire n’a été signé depuis deux ans en raison du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) en cours d’élaboration. La municipalité souhaite attendre le nouveau PLUi pour définir de nouvelles orientations en matière d’urbanisme, notamment en termes de densité et de préservation des espaces verts. Il précise que la commune avait un peu d’avance en termes de construction de logements sociaux sur la période 2017-2020.

Sur la question du secteur Aubépines et Orangerie. Il indique que la situation était bloquée en attendant le PLUi, car la municipalité souhaite définir l’aspect architectural et les règles d’aménagement des parcelles.

Questions :

  • Concernant le secteur Aubépines / Orangerie et les règles d’urbanisme : Un riverain a demandé si les grands principes d’urbanisme pour cette zone étaient déjà définis, étant donné que le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) est en phase d’enquête publique. Le maire a précisé que les règles d’urbanisme pour ce secteur étaient encore en suspens en attendant l’approbation du PLUi.
  • Concernant l’architecture des résidences, la qualité esthétique des constructions et leur impact sur l’environnement. Le riverain a demandé si les normes tenaient compte de l’évolution du climat, du réchauffement climatique et si la préservation des espaces verts était prévue dans les projets précisant que le béton ne lui semblait pas être un matériau écologique.

Réponses :

Il est précisé que l’arrêt du PLUi est prévu pour le mois de juillet, suivi d’une enquête publique en octobre et novembre, permettant aux habitants de consulter les futures orientations et de formuler leurs observations. Le vote définitif est prévu en 2024.

Il est souligné que la beauté de l’architecture est subjective et que la ville travaille avec les promoteurs pour améliorer la qualité architecturale. Des chartes ont été mises en place pour mieux contrôler cet aspect et « donner un cachet à la ville ».

En ce qui concerne les normes environnementales, le maire a indiqué que le futur PLUi prévoit des règles pour renforcer les espaces verts. Par exemple, les projets de plus de 50 logements devront inclure des jardins partagés et des espaces amplifiés. De plus, une proportion d’arbres à planter sera imposée en fonction de la surface à construire.

Le maire a ajouté que la ville souhaite éviter les balcons donnant directement sur les trottoirs et prévoit donc un recul de 4 mètres avec des arbres à haute tige pour améliorer l’aspect esthétique et la qualité de vie des habitants.

PARTIE V — PROJETS COMMUNAUX POUR 2023

Monsieur AIDOUDI indique rappel que le contexte est contraint en raison :

  • De l’augmentation des coûts de l’énergie, des coûts de construction des bâtiments (liés à la hausse des prix des matières premières et de l’inflation générale) ;
  • Des baisses des dotations en provenance de l’État. La dotation par habitant pour une villes de la même strate est de 202 € par habitant quand Livry-Gargan en perçoit 135,72 € par habitant de dotations.
  • Qu’emprunter coûte beaucoup plus cher, car les taux augmentent fortement. En juin 2022 la ville empruntait à un taux de 1,7 % aujourd’hui les taux sont à 4,48 %.

Monsieur AIDOUDI aborde un sujet qu’il considère particulièrement préoccupant : la baisse des dotations en provenance de l’État. Livry-Gargan a vu ses dotations baisser à 135,72 € par habitant. Il indique alors que la moyenne pour une ville de la même strate est de 202 € par habitant correspondant à une diminution de 3 millions d’euros pour le budget de la ville. Afin « d’alerter l’État à travers la préfecture sur cette situation » qui affecte les finances et les investissements de la commune, il est annoncé le lancement d’une pétition. Il a souligné que Livry-Gargan « est l’une des rares villes de la Seine-Saint-Denis à avoir subi une telle baisse des dotations ».

  • Le personnel municipal fait circuler la pétition dans la salle, invitant les habitants à signer.

Monsieur le Maire poursuit l’intervention en expliquant que la dotation globale de fonctionnement (DGF) n’a pas été revue depuis longtemps et que les critères pour attribuer les dotations aux collectivités n’ont pas évolué. La ville connaît à la fois un ralentissement et un vieillissement de sa population (10% de 0-14 ans et

10% de plus de 60 ans) « c’est un paradoxe par rapport à d’autres villes de Seine-Saint-Denis », Livry-Gargan doit assumer ses obligations de construction de logements et d’équipements publics, tels que les écoles, pour accueillir les enfants dans de bonnes conditions. Le maire considère que certaines villes comparables à Livry-Gargan reçoivent des dotations beaucoup plus importantes. La Chambre régionale des comptes a relevé situation de Livry-Gargan sur 2014-2020 estime que « les comptes sont plutôt bons » avec une faible capacité de désendettement et une épargne satisfaisante.

Monsieur le Maire continue, pour continuer à financer les projets en cours, la ville a dû prendre la décision d’augmenter les impôts, il indique que considérant ce contexte contraint les projets communaux pour 2023 s’inscrivent dans un triptyque :

1. Le développement durable pour une ville plus vertueuse :

  • Réaménagement du lac de Sévigné
  • Création d’un Atlas de la biodiversité
  • Création d’îlots de fraîcheur dans le quartier Gargan

2. L’éducation et la jeunesse pour préparer l’avenir

  • Réaménagement de l’école Bayard
  • Restructuration de l’école Vauban
  • Construction de l’école Tourville
  • Action auprès de la jeunesse

3. La modernisation du service public pour plus de proximité

  • Mise en place d’un logiciel de gestion de la relation usager (GRU)
  • Renforcement de la cybersécurité
  • Création d’une brigade du stationnement

Monsieur le Maire continue Livry-Gargan ouvre des classes tous les ans, « À l’ouest de Paris, à l’ouest de la Seine-Saint-Denis, ils ferment des classes, mais eux, ils ont des dotations qui n’ont pas bougé, les nôtres, n’ont pas bougé, mais ils n’ont pas été réévalués à la hausse »

Questions :

  • Concernant le budget de la ville et la gestion des dotations. Une habitante souligne l’absence d’un récapitulatif du budget dans le journal municipal. Elle a suggéré d’inclure une fois par an un résumé du budget et de la répartition des fonds reçus de l’État.
  • Une conseillère de quartier pose des questions concernant la pétition lancée par la mairie pour dénoncer la baisse des dotations et l’augmentation des impôts : « Il semble que c’est la loi de financement qui justement donne des dotations tous les ans aux communes. Ce sont des mécanismes qui sont gérés par l’État. ». Elle ajoute que la décision légale date de l’automne 2022 et pose les questions : « Pourquoi attendre, maintenant, au mois de mars, pour prendre conscience de ce problème ? » et ajoute « vous évoquez aussi l’augmentation de la taxe foncière, je suppose, l’augmentation des impôts est pour essayer de pallier ce manque budgétaire*, peut-on savoir le niveau d’augmentation de la taxe foncière ? Et est-ce que réellement une pétition peut arriver à faire changer les mécanismes de l’État ? »

* NDLR : les ressources fiscales de la ville ont un effet sur le calcul de la dotation de l’État, leur augmentation peut donc aboutir à moyen terme à une nouvelle baisse des dotations.

Réponses :

Il est annoncé qu’un point détaillé sur le budget serait présenté dans le prochain magazine de la ville, d’avril. Ce point couvrira les investissements, le fonctionnement et leur répartition globale.

Le maire souligne la nécessité de revoir les bases de calcul pour les dotations accordées aux communes dans le cadre de la loi de finances. Il insiste sur l’importance d’adapter ces bases de calcul en fonction de l’évolution sociologique et démographique de la commune, afin que les dotations soient ajustées à leur juste valeur. A cet effet, des démarches ont été entreprises conjointement avec la ville des Pavillon-Sous-Bois pour contester les dotations attribuées à leurs deux communes, et une procédure judiciaire est également envisagée.

Concernant l’augmentation des impôts pour pallier le manque de financement des investissements locaux. Il a confirmé une hausse de 5 % sur la part foncière. Cette mesure vise à garantir la poursuite des projets d’investissement, notamment dans le secteur scolaire, en préservant la capacité d’emprunt de la commune et en évitant une augmentation excessive de l’endettement.


LOI ALUR

https://www.ecologie.gouv.fr/loi-lacces-au-logement-et-urbanisme-renove-loi-alur

LOI SRU

https://www.ecologie.gouv.fr/loi-solidarite-et-renouvellement-urbain-sru

Réunion publique du quartier Danton 2023

NOTE DE SYNTHÈSE — RÉUNION PUBLIQUE

RÉUNION DE QUARTIER DANTON

ORGANISÉE PAR LA MAIRIE DE LIVRY-GARGAN

Jeudi 6 avril 2023 — Gymnase Danton – Livry-Gargan

Étaient présents :

Présentation faite par :

  • M. Pierre-Yves MARTIN — Maire de Livry-Gargan, Conseiller départemental, Vice-président du Grand Paris Grand Est, Conseiller métropolitain (Métropole du Grand Paris) délégué à la Cohérence Territoriale ;
  • M. Salem AIDOUDI — Adjoint au maire chargé de la démocratie participative, du CLSPD, de la citoyenneté et Adjoint du quartier Danton ;
  • Mme Hélène MORSA — Directrice Générale des Services ;
  • M. Wahid ZIGHED — Directeur général des services techniques ;
  • Deux représentants de la Police municipale dont : M. Jérôme LEFEBVRE — Chef de service principal de la Police municipale ;
  • Deux représentants de la Police nationale.

48 personnes présentes dont :

  • Mme Kaïssa BOUDJEMAÏ — Premier Adjoint au Maire chargée des affaires scolaires, périscolaires, extrascolaires ;
  • Mme Marie-Catherine HERRMANN — Adjointe chargée des transports et des mobilités ;
  • M. Jean-Claude LAFARGUE — Adjoint chargé des espaces publics de la voirie et de l’assainissement ;
  • M. Pierre-Olivier LEROUX — Conseiller municipal aux bâtiments communaux, à la rénovation énergétique, aux commissions de sécurité ;
  • Cinq membres du conseil de quartier Danton.

Observateurs pour Livry Participatif :

  • 3 observateurs

Nota : La municipalité de Livry-Gargan a organisé des réunions publiques par quartier. La réunion du quartier Danton est la première organisée sur les cinq quartiers livryens.

Durant la réunion il a été demandé aux personnes présentes de respecter un principe d’écoute de chacune des thématiques présentées par la municipalité et de respecter le cadre thématique présenté et défini, le public ayant la possibilité d’intervenir dans ce cadre en posant une question à Monsieur le Maire après que la prise de parole soit accordée par celui-ci.

Contrairement aux précédentes éditions, le président du conseil de quartier ne participe pas à la présentation publique et n’est pas amené à présenter l’activité et les membres de son conseil.


Monsieur Pierre-Yves MARTIN, Maire de Livry-Gargan, ouvre la réunion publique. Il indique qu’il y a eu une « double information » concernant la date de la réunion initialement annoncée le 4 avril dans le magazine municipal de mars finalement annoncée le 6 avril dans les communications suivantes.

PARTIE I — PRÉSENTATION

Monsieur AIDOUDI rappelle l’existence des conseils de quartier instauré par la mairie et renouvelé en 2023 qu’il définit comme « Organe de démocratie participative consultatif composé de bénévoles qui donnent de leur temps pour apporter à la municipalité une vision locale basée sur une expertise d’usage ». Il indique que le conseil de quartier Danton compte 14 conseillers de quartiers, dont la Présidente, Odile GAMEIRO ; le référent Santé, Saly DIABATE ; le référent Handicap, Alain TELLIER et le référent Développement durable, Yannick RENARD. Les noms cités et les moyens de contact du conseil sont affichés publiquement (quartiers@livry-gargan.fr/page Facebook du conseil de quartier Danton).

Monsieur AIDOUDI indique les axes de travail sur lequel la mairie a missionné le conseil de quartier Danton sur le nouveau mandat :

1. Implantation d’une Maison de quartier au 119, avenue Vauban. Les conseillers devront proposer un fonctionnement pour la structure. (NDLR Il est à noter que cet axe de travail avait déjà fait l’objet de propositions lors de la précédente mandature.)

2. Élaboration d’une charte du « bien-être animal en Ville ». En lien avec le label « Ville amie des animaux », les conseillers devront réfléchir au bien-être animal en ville et proposer des dispositifs qui pourraient être mis en place en faveur des animaux.

3. Les Balades urbaines, qui seront régulièrement organisées. Elles permettront d’observer sur le terrain les problématiques du quartier, en matière de circulation, de stationnement, d’entretien ou d’aménagement urbain.

Monsieur le Maire indique que cette feuille de route couvrira la période de juin à septembre et que de nouveaux axes pourront être définis au cours du mandat. Il revient ensuite sur les travaux entrepris par le précédent conseil, notamment sur le parc Bérégovoy dont les travaux, commencés en 2022, devraient être terminés en 2023.

PARTIE II — SÉCURITÉ ET TRANQUILLITÉ PUBLIQUE

Monsieur le Maire indique que l’objectif est de renforcer les actions de proximité de la police municipale et que deux axes de travail seront privilégiés sur 2023 :

  • La lutte contre le stationnement sauvage et abusif
  • La lutte contre les incivilités et les cambriolages

Il est rappelé qu’une baisse significative des cambriolages a été observée ces dernières années.

1. Recrutement d’opérateur de vidéoprotection

Monsieur le Maire explique que le centre de supervision urbain est composé de 14 écrans et 148 caméras de vidéoprotection et que la municipalité a recruté quatre opérateurs de vidéoprotection dont les missions seront :

  • ✓ Surveillance de l’ensemble du territoire de la commune.
  • ✓ Assistance à la population.
  • ✓ Verbalisation sur les grands axes.
  • ✓ Extraction de vidéo sur réquisition pour enquête.

2. Création d’une « brigade du stationnement »

Monsieur le Maire annonce que face à la recrudescence des stationnements anarchiques et dangereux, la ville a recruté 6 agents de surveillance de la voie publique (ASVP) supplémentaire pour la création d’une brigade du stationnement dont les missions seront :

  • Une présence au quotidien et un contact avec la population.
  • La verbalisation des stationnements abusifs, interdits, et dangereux.
  • Le contrôle de la réglementation des zones bleues.
  • La verbalisation de la non-apposition de vignette d’assurance ainsi que sa validité.

Ces agents de proximité sillonneront la ville de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h 30. Monsieur le Maire indique que la « brigade du stationnement » pourra mieux contrôler les zones réglementées et qu’il n’y aura « aucune tolérance » lorsque la ville aura « les moyens humains nécessaires ».

Monsieur le Maire explique et garanti qu’il a été pris la décision qu’aucune zone de stationnement payant ne sera effective dans le plan stationnement qui sera prochainement présenté, mais confirme que des zones mises en stationnement réglementé sont actuellement étudiées.

  • Dispositif de vidéoprotection sur le quartier

Monsieur le maire explique que le dispositif de vidéoprotection sur le quartier Danton est constitué de :

  • 28 caméras sur le secteur.
  • 2 caméras supplémentaires qui seront mises en fonctionnement en 2023.

Ce maillage plus important doit permettre une amélioration de la sécurité sur le quartier.

Questions / Réponses

Une riveraine indique emmener ses enfants tous les matins à l’école, mais qu’elle est obligée de marcher avec lui sur la route en raison de véhicules « mal garés » sur les trottoirs ce qui pose des problèmes de sécurité, il explique avoir plusieurs fois sollicité une intervention de la police municipale qui n’a répondu qu’au bout d’une dizaine de jours. Elle indique également avoir constaté un problème récurrent de casse de vitres de voiture allée Dior en raison de l’absence d’éclairage urbain de nuit, elle questionne le maire sur les possibilités de résoudre ces problèmes.

Une habitante questionne Monsieur le Maire sur la présence de caméras sur le boulevard Gutenberg, elle signale s’être rendue récemment au commissariat en raison d’une tentative d’effraction chez elle et que la police nationale lui a répondu que la caméra Gutenberg était hors service.

Elle rappelle également les problèmes de circulation sur le boulevard, notamment le stationnement sauvage des accompagnants aux sorties d’écoles.

Un riverain indique avoir sollicité la mairie pour la mise en place d’une caméra secteur Boulloche par courrier en 2014, 2015 et 2017 sans résultat. Il déplore ce manque de caméras et regrette que la police ne passe plus secteur Galilée.

Il est demandé pourquoi cette allée n’est pas couverte par la vidéosurveillance.

Un habitant demande s’il serait possible de mieux signaler le stationnement alterné et ses règles, notamment sur l’avenue Jules-Guesde, ou de supprimer l’alternance. Il évoque également un stationnement abusif de plus en plus fréquent sur la RN3.

Voir aussi : Dossier « Stationnement » : état des lieux (2022-2023)

Les réponses apportées par le Maire à cette première série de questions sont les suivantes ;

Le recrutement des ASVP permettra de mieux sanctionner les stationnements gênants, très gênants ou dangereux. Il précise que la police municipale fait déjà plus de 4800 interventions par an, a fait enlever 1111 véhicules en un an et dressé plus de 4600 contraventions par an.

Sur l’allée Julienne, certains aménagements, sous forme de potelets, ont été mis pour empêcher les stationnements sur les trottoirs.

Il explique que la police municipale répond aux demandes des riverains, mais peut être retenue par d’autres interventions qui, au-delà de l’intervention elle-même, peuvent engendrer des tâches administratives (rédactions de rapports, vérifications…).

Il confirme l’existence de caméras sur le boulevard Gutenberg, dont une au niveau du lycée Bouloche. Une riveraine rappelant que celle-ci ne marchait pas, Monsieur le Maire répond qu’un investissement de 500 000 € a été fait pour éviter que des caméras soient hors service, notamment grâce à un système de dérivation et la conclusion d’un contrat de maintenance.

La vidéoverbalisation permettra de sanctionner les véhicules en stationnement irrégulier., notamment ceux garés sur les trottoirs et dans les virages. Il est précisé qu’un travail pédagogique est également nécessaire en matière de stationnement « minute ».

Relativement au problème de la sortie du lycée Henri-Sellier, monsieur le maire précise avoir fait un courrier à la région Ile-de-France demandant l’ajout d’une entrée au lycée.

L’allée Galilée étant sinueuse, il est difficile de la couvrir entièrement par la vidéoprotection. 

Une deuxième série de questions est alors lancée.

Le Vice-président de Livry Participatif sollicite ensuite Monsieur le Maire au sujet du problème de blocage des entrées carrossables par des véhicules. Il rappelle que, dans le magazine municipal de mars 2023, les bénéficiaires de stationnements privatifs étaient incités au civisme, en les appelant à rentrer leurs véhicules afin de décongestionner le stationnement en ville. Si ce message relève du bon sens, la multiplication des incivilités rend sa mise en pratique difficile. Il est en effet constaté par les riverains que les entrées carrossables sont de plus en plus fréquemment bloquées par le stationnement de tiers, rendant impossible l’accès à leur emplacement et les obligeant donc à laisser leurs véhicules sur la voie publique ; que considérant la population atteinte d’affections chroniques, porteuses de handicaps ou portant un enfant, un déplacement entravé peut avoir de graves conséquences pour les victimes, que ce soit pour entrer ou pour sortir. Une entrée carrossable bloquée peut avoir un retentissement non neutre si un rendez-vous important est raté ou reporté. Il est aussi demandé si les nouveaux ASVP seront également chargés de garantir aux riverains de pouvoir utiliser leur entrée carrossable, comme préconisé dans le magazine, sans craindre de se retrouver enfermés ou contraints de trouver un stationnement public ?

Il est répondu par Monsieur le Maire que la police municipale comme les ASVP seront compétents pour intervenir à l’encontre de ce type d’incivilités, l’augmentation des effectifs aidera à lutter contre ce problème de stationnement abusif sur entrée carrossable.

La Commandante de la Police Nationale confirme que la Police Nationale est compétente 24 heures sur 24 pour réprimer ce type d’infractions, notamment lors des heures où la Police Municipale n’est pas en activité.

Une riveraine évoque le problème du boulevard Gutenberg. La mise en sens unique des voies environnantes a conduit à engorger le boulevard que « Waze » indique comme « voie de délestage ». Elle ajoute que le fait d’avoir changé le sens d’une partie de l’allée Galilée a aggravé la situation et engendré une augmentation de la violence routière sur cet axe. Une autre riveraine se plaint de l’absence d’intervention de la Police Municipale face aux nombreuses incivilités constatées sur le boulevard (stationnement sur bateau, stationnement sur les trottoirs, blocage de la voie par des personnes en double file…).

Monsieur le Maire réexplique que la Police Municipale intervient dès qu’elle le peut et que le boulevard Gutenberg était déjà comme cela il y a 50 ans.

NDLR Certains riverains contestent cette réponse en indiquant qu’il n’y avait pas autant d’écoles et de Gymnases à l’époque. Il est demandé aux participants de respecter le principe de questions/réponses posé en début de réunion.

Quant à l’allée Galilée, Monsieur le Maire annonce que le problème sera réévalué au vu du plan de circulation.

Un riverain se plaint de la vitesse excessive des véhicules de police circulant sur Galilée avec leur gyrophare enclenché.

Madame la commandante, représentant la Police Nationale, rappelle que lorsque le gyrophare est actionné, le véhicule est en intervention, il est alors prioritaire. En dehors des interventions, les véhicules de police doivent respecter le Code de la route.

Un riverain revient sur le problème des parents utilisant les bateaux comme dépose-minute et souhaite savoir si la vidéo-verbalisation peut être utilisée pour les sanctionner.

Il est répondu que quatre opérateurs de vidéoprotection ont été engagés pour pouvoir visionner de 7 h à 21 h. Ils seront assermentés début juin pour être en mesure de verbaliser les contrevenants.

Une question est ensuite posée relativement à la sortie du lycée Henri-Sellier. L’unique accès impliquant un afflux trop important d’élève et un encombrement posant d’importants problèmes de sécurité. Le ralentisseur est par ailleurs usé et ne joue plus son rôle. Il est également signalé des nuisances liées à des attroupements nocturnes sur le parvis.

La mairie répond que des «réunions relatives au ralentisseur se sont déjà déroulées avec la proviseure dans le cadre du réaménagement du parvis ». Monsieur le Maire précise avoir écrit à la région Île-de-France pour déplacer l’entrée du lycée Henri Sellier et attendre toujours une réponse à ce jour. Il rappelle ne pas être décisionnaire sur ce sujet qui est de la compétence de la région. La vidéoprotection devrait permettre de lutter contre les attroupements nocturnes.

Salem AIDOUDI revient sur la sécurité et la vidéo surveillance : En 2017, il y avait 27 caméras sur la commune, il y en a désormais 28 sur le seul quartier Danton. Il évoque également l’augmentation des moyens humains de la Police Municipale et la baisse des cambriolages constatée ces dernières années.

PARTIE III — TRAVAUX DE VOIRIE

1. Travaux 2022

Monsieur AIDOUDI rappelle les travaux qui ont été effectués en 2022 sur le quartier :

Enfouissement de réseaux sur l’avenue de Sully

  • Mise en sens unique de l’avenue Léo Lagrange (pour partie), de l’allée Thiers (pour partie) et de l’allée Montpensier (pour partie) ;
  • Création de stationnements permanents sur l’allée Étienne-Dollet ;
  • Création de ralentisseurs sur l’allée Dupleix, le boulevard Édouard-Vaillant, le boulevard Gutenberg, l’avenue Turgot, et l’allée Rémond.

Les services techniques ont repris :

  • 28 entrées carrossables
  • 1 emplacement PMR

Il est précisé qu’il est dépensé chaque année 2 à 3 millions d’euro pour les rénovations des voiries et de l’éclairage public. Des travaux ont également été menés avec l’Etablissement Public Territorial Grand Paris — Grand Est sur l’assainissement de l’eau.

2. Travaux 2023

Les deux chantiers importants en 2023 sur le quartier seront :

  1. Des travaux sur l’avenue Gambetta avec la rénovation de l’éclairage public, réfection des passages bateaux et des éléments de trottoirs.
  2. La poursuite des travaux sur l’avenue Sully et la création de 15 fosses d’arbres.

Plusieurs études d’aménagement seront également lancées :

  • Sur l’allée du Clocher d’Aulnay (pour travaux en 2023)
  • Sur une zone de rencontre, rue des Jardins perdus ;
  • Sur la mise en sens unique de l’allée du Château-Gobillon (pour partie), de l’allée de la Source et de l’allée Dupleix dans le cadre d’une concertation avec les riverains et Aulnay-sous-Bois

Questions / Réponses

Un conseiller de quartier demande si la mairie envisage de mettre sous les panneaux de rue une courte biographie ou explication relative au nom de la rue. Il explique également qu’une concertation devrait être lancée en lien avec Aulnay et Sevran sur le sens à adopter pour la circulation à la fin de l’allée Dupleix. Il explique que le seul sens pouvant être retenu pour la sécurité des riverains doit être des petits vers les grands numéros.

Une habitante demande si des normes existent pour l’installation d’ouvrages de type « dos d’âne », plusieurs riverains se plaignent de défauts dans les plateaux ralentisseurs installés sur la dernière moitié du boulevard Gutenberg, les véhicules, même à faible allure frottant les bas de caisse contre ces ralentisseurs a priori trop haut et dont la pente n’est pas adaptée.

Une riveraine signale qu’allée de Joinville, chaque été et à chaque orage un peu fort, son sous-sol et ceux de ses voisins sont inondés. Elle demande si une solution serait envisageable.

Monsieur le Maire explique que, pour les noms sur les plaques, certaines plaques de rues ont été mises afin d’honorer des résistants, mais généraliser ces plaques aurait un coût et n’est pas une priorité pour la ville.   

Monsieur ZIGHED répond que l’utilisation de ralentisseurs hauts répond à un choix de la mairie pour s’assurer de ralentir les véhicules. Il considère qu’il n’y a pas de meilleures solutions même si celle-ci s’avère bruyante pour les riverains. Il ajoute que les hauteurs ne seront pas modifiées, mais que les pentes seraient éventuellement rabotées. Certains riverains répondent que cette réponse de Monsieur ZIGHED est une incitation à déménager. Une livryenne demande l’application des normes existantes pour l’installation des ralentisseurs et annonce que ceux de Gutenberg ne sont pas aux normes.

Quant aux inondations, Monsieur le Maire rappelle que le bassin du Rouailler construit sous le parc Bérégovoy permet d’éviter les inondations. Il ne devrait plus normalement y avoir d’inondations sur ce secteur. Il demande à l’auteur de la question de laisser ses coordonnées pour examiner ce qui se produit sur ce secteur.

Un riverain se plaint des vitesses excessives sur l’avenue Jean-Moulin et souhaite savoir s’il est prévu de réaménager le stationnement sur cette avenue, notamment pour empêcher les camions de s’y garer.

Monsieur le Maire répond que la mairie a travaillé avec le département avec pour objectif d’aménager ce secteur pour diminuer l’accidentalité. Il évoque l’éventualité de l’utilisation de plateaux pour limiter la vitesse. Quant au stationnement, il doute que, compte tenu du nombre de places que ferait perdre le passage de places en épi à des places parallèles, que cette solution convienne. Certaines communes ont réglé de telles situations par voie d’arrêté pour limiter le stationnement des poids lourds. Cette dernière solution, dans la mesure où les nouveaux ASVP permettront de faire respecter les arrêtés du Maire, pourrait être retenue. Il rappelle qu’il n’y aurait pas de sens à prendre des arrêtés sans pouvoir les faire respecter.

Une riveraine évoque la vitesse excessive des bus circulants boulevard Edouard-Vaillant ainsi que les nombreuses personnes grillant les feux, elle rappelle que de nombreux enfants traversent quotidiennement ce boulevard et que leur sécurité est compromise.

Un riverain revient sur le problème des ralentisseurs trop hauts dont de très nombreux usagers se plaignent. Monsieur ZIGHED redit qu’il peut envisager d’adoucir l’angle des ralentisseurs, mais ne changera pas leur hauteur. Il affirme que les voitures dont les bas de caisse touchent sont des véhicules rabaissés, qu’il passe sur ces ralentisseurs tous les jours et qu’en ralentissant convenablement il n’u a aucun problème. Plusieurs réactions d’agacement de participants suite à cette affirmation sont exprimées.

Revenant sur le sujet du boulevard Gutenberg, Monsieur le Maire fait un rappel des travaux ayant impacté le boulevard récemment et indique qu’une réflexion sera menée sur l’amélioration de sa situation.

Question relative au terrain vague situé sur Galilée/Sully : Le Maire répond que ce terrain n’appartient pas à la ville. Ce terrain a été préempté par la ville il y a 10 ans puis revendu à un bailleur social qui, suite à la révision du PLU, n’a pas pu trouver d’équilibre dans son projet immobilier. Racheter le terrain coûterait à la ville 1,2 million pour en faire un parking qui n’excèderait pas 20 places et aurait donc un coût trop élevé.

Une riveraine revient sur la pose de ralentisseurs boulevard Gutenberg et s’interroge sur l’utilité d’avoir mis deux ralentisseurs entre le 35 et le 39 boulevard Gutenberg, ces derniers sont très hauts, trop rapprochés et causes de nuisances sonores. Elle explique que ces deux ralentisseurs ne servent à rien car, trop rapprochés, ils n’empêchent pas les voitures d’accélérer sitôt ces obstacles passés.

Une autre riveraine demande ce que doit devenir un pavillon situé sur l’avenue Vauban qui est squatté depuis des années

Un riverain demande si la législation prévoit un nombre obligatoire de places de stationnement créées par logement créé.

Quant au squat, le Maire indique que le bâtiment squatté est une propriété privée sur laquelle la mairie ne peut pas intervenir.

Monsieur le Maire affirme n’avoir signé aucun permis de construire depuis 2020, il explique que la mairie est tenue légalement de construire 250 logements par an, puis il signale que la loi SRU oblige de construire 320 logements sociaux sur un plan triennal.

Le Maire explique les règles que devrait prévoir le prochain Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, notamment en matière de recul pour les constructions à venir. Les obligations en matière de places de stationnement sont fixées par ce PLUI.

1,5 place est prévue par logement, et 1 par logement social. Près des gares et stations du T4 (rayon de 500 m) ce nombre descend à 1 place par logement et 0,5 par logement social. Après un travail auprès des bailleurs sociaux, aujourd’hui 80 % des places sont occupées dans les projets en cours.

PARTIE IV — HABITAT ET URBANISME

Le Maire explique que, si la construction de logement suscite beaucoup d’interrogations de la part des livryens.

  • L’État impose des règles en matière de construction, notamment en Île-de-France.
  • La Ville de Livry-Gargan, comme l’ensemble des communes de plus de 1 500 habitants, doit disposer d’au moins 25 % de logements sociaux (Loi SRU de 2000 renforcée par la Loi ALUR de 2014).
  • La ville doit également tenir compte de plusieurs documents réglementaires dont le Schéma Directeur de la Région Île-de-France (SDRIF) et le Schéma de Cohérence Territorial (SCOT).

Questions / Réponses

Une livryenne s’interroge sur le fait que, suite à la plainte du conseil syndical de son immeuble du fait des pratiques de « marchand de sommeil » d’un propriétaire, la mairie ait rencontré le syndic seul sans convier les représentants du conseil syndical. Ces pratiques sont une nuisance importante pour toute la copropriété, notamment du fait de non-paiement de charge et de l’utilisation inappropriée des locaux.

Une riveraine reproche au maire d’opposer les zones pavillonnaires aux grands axes. Elle constate que la pratique de la division pavillonnaire continue d’exister, un seul pavillon, avec un seul parking, se retrouve avec 5 ou 6 boîtes aux lettres et au moins autant de véhicules occupant la rue.

Un livryen signale un autre marchand de sommeil qui serait « bien connu du Maire » et prétend avoir le droit de louer comme il le fait.

Monsieur le Maire répond à la première question que, dans la phase d’investigation, les services évitent de «rameuter» trop de personnes. Il explique que le service de l’habitat entame ensuite une procédure, que la mairie rencontre le syndic et qu’il faut parfois travailler avec le département, l’ensemble prenant du temps.

Sur la division pavillonnaire, Monsieur le Maire explique que le permis de louer pourra favoriser la lutte contre ces marchands de sommeil, mais explique que, si les dossiers ne sont pas verrouillés, le juge peut pencher en faveur du propriétaire. Il indique qu’un travail est également mené avec la SIFAE (https://www.sifae.fr/).

NDLR : Nous notons dans la réponse une confusion entre dans les explications entre division pavillonnaire et division parcellaire

La SIFAE intervient aux côtés des collectivités pour la requalification des secteurs pavillonnaires dégradés par le développement d’une offre de logement correspondant aux besoins locaux, notamment à destination des salariés.

Une participante demande si le recensement aide ou pas à repérer ces pratiques. Le Maire répond que le recensement est fait par l’INSEE et que les rapprochements ne peuvent pas toujours être faits.

Un riverain explique avoir lancé une pétition du fait de nuisances liées au caniparc, celui-ci ayant déjà contacté le Maire ne donne pas de détail sur la nature de la pétition. Monsieur le Maire confirme être au courant du dossier

NDLR Il est à noter que nous avons eu l’occasion d’interroger divers utilisateurs et riverains. Il semble que le cœur du problème ne soit pas les chiens utilisant le caniparc, mais des personnes « squattant les lieux » tard le soir et provoquant des nuisances sonores.

Voir aussi : Caniparc, un exemple de concertation réussi !

PARTIE V — PROJETS COMMUNAUX POUR 2023

Monsieur le Maire rappelle que le contexte est contraint en raison :

  • De l’augmentation des coûts de l’énergie, des coûts de construction des bâtiments (liés à la hausse des prix des matières premières et de l’inflation générale) ;
  • Des baisses des dotations en provenance de l’État. La dotation par habitant pour une villes de la même strate est de 202 € par habitant quand Livry-Gargan en perçoit 135,72 € par habitant de dotations.
  • Qu’emprunter coûte beaucoup plus cher, car les taux augmentent fortement. En juin 2022, la ville empruntait à un taux de 1,7 % aujourd’hui et les taux sont à 4,48 %.

Monsieur le Maire indique que considérant ce contexte contraint les projets communaux pour 2023 s’inscrivent dans un triptyque :

1. Le développement durable pour une ville plus vertueuse :

  • Réaménagement du lac de Sévigné
  • Création d’un Atlas de la biodiversité
  • Création d’îlots de fraîcheur dans le quartier Gargan

2. L’éducation et la jeunesse pour préparer l’avenir

  • Réaménagement de l’école Bayard
  • Restructuration de l’école Vauban
  • Construction de l’école Tourville
  • Action auprès de la jeunesse

3. La modernisation du service public pour plus de proximité

  • Mise en place d’un logiciel de gestion de la relation usager (GRU)
  • Renforcement de la cybersécurité
  • Création d’une brigade du stationnement

Des riverains s’inquiètent auprès de la mairie de la destination réservée à des pavillons vendus au début du boulevard Gutenberg, a priori à une association. Des rumeurs font état de nouvelles constructions. Le Maire indique ne pas en avoir connaissance.

Une riveraine demande s’il serait possible de mettre des panneaux plus explicites quant au stationnement alterné. Il lui est répondu que les nouvelles brigades de stationnement permettront d’assurer le respect de la circulation alternée, éventuellement en commençant le premier mois par une action plus pédagogique puis, dans un second temps en sanctionnant les contrevenants.

Licence Creative Common (CC BY-NC 4.0), 2023, Livry Participatif


Ressources :

LOI ALUR

https://www.ecologie.gouv.fr/loi-lacces-au-logement-et-urbanisme-renove-loi-alur

LOI SRU

https://www.ecologie.gouv.fr/loi-solidarite-et-renouvellement-urbain-sru

Un chien au pelage marron clair posant avec une expression curieuse sur un fond sombre.

Caniparc : projet du Conseil de quartier Danton, un exemple de concertation réussi !

À la suite de la proposition formulée par les membres du Conseil de quartier Danton lors du conseil du 31 mai 2021, un espace réservé aux chiens, dénommé caniparc, a vu le jour en novembre 2022. Ce projet, initialement issu d’une étude sur les déjections canines à Livry-Gargan, menée dans le cadre du CESEL par le président du Conseil de Quartier Danton et présentée sous forme d’un rapport en réunion plénière le 7 mai 2019, recommandait trois axes de réflexion : l’élaboration d’une réglementation adaptée à la présence de chiens en ville, la mise en place d’équipements appropriés et la mise en œuvre d’un programme d’information et d’éducation.

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Ce rapport soulignait l’importance de l’élaboration d’une réglementation adaptée, permettant de reconnaître officiellement la place des chiens en ville, ainsi que les droits et obligations de leurs propriétaires. Cette réglementation municipale pouvait être utilisée pour rappeler la réglementation nationale, notamment celle concernant l’identification des carnivores domestiques. L’étude recommandait également la mise en place d’équipements adaptés, tels que des canisettes et/ou des caniparcs, couplés à la mise à disposition de sacs à déjections et de poubelles dédiées, afin de trouver un équilibre entre les nécessités urbaines et l’intégration des chiens dans la ville.

Dès sa prise de fonction en 2020, l’adjoint au maire en charge du développement durable et de la propreté s’est intéressé au rapport présenté au CESEL et a proposé au Conseil de Quartier Danton de lancer l’expérimentation d’un canisite, sous forme d’une canisette, sur leur quartier.

Après une étude de terrain, prenant en compte l’avis de riverains interrogés au hasard des rencontres et les pratiques constatés sur le quartier, le Conseil de Quartier a conclu qu’une canisette s’avérerait inadaptée au quartier mais que l’implantation d’un caniparc dans le quartier serait de nature à améliorer l’intégration des animaux de compagnie dans le quartier tout en limitant les nuisances causées par les déjections canines.

Il convient de souligner l’attention portée par l’adjoint au maire en charge du développement durable et de la propreté sur ces sujets, ainsi que son soutien, ce qui a permis un travail en partenariat constructif.

À la demande des services juridiques municipaux, le conseil de quartier Danton et son président de l’époque se sont attachés à la rédaction d’un projet de règlement intérieur. Ce projet, soumis en début juin 2022 a été pleinement validé par les services après examen.

La proposition d’un caniparc à titre expérimental ayant été acceptée, elle a été concrétisée le 26 novembre 2022. Ce nouvel espace, situé entre l’allée Galilée et le boulevard Édouard-Vaillant, près de l’arrêt de tramway T4 « Lycée Henri-Sellier », offre aux chiens et à leurs propriétaires un lieu adapté aux promenades en toute liberté et en toute sécurité. Il contribue également à la propreté de l’espace public. Tout y est mis en œuvre pour faire de cet espace vert un lieu de bien-être et de convivialité bénéfique aux chiens, à leurs propriétaires et à l’ensemble des riverains.

N.B : Le Conseil de quartier Danton, chargé de travailler sur des propositions concernant la propreté, a produit le 19 janvier 2022 un rapport de 15 pages, hors annexes, présentant des propositions susceptibles de s’intégrer au « plan propreté » défini par la ville de Livry-Gargan.

Licence Creative Common (CC BY-NC 4.0), 2023, G. Mijouin, Livry Participatif



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