Réunion publique sur la fermeture de la Clinique Vauban, avec plusieurs intervenants et un public nombreux.

Réunion publique pour la réouverture la Clinique Vauban

NOTE DE SYNTHÈSE — RÉUNION PUBLIQUE

Réouverture de la clinique Vauban

Organisée par Alec Émergence

15 novembre 2023 — Espace Jules-Verne — Livry-Gargan

Étaient présents :

Présentation faite par :

  • Mme Françoise BITASI-TRACHET — Conseillère municipal minoritaire (liste Alec Émergence) ;
  • Dr Franck ATLAN — Médecin généraliste en consultation non-programmé à la clinique Vauban ;
  • M. Pierre Yves MARTIN — Maire de Livry-Gargan ; Conseiller départemental ; Vice-Président de l’EPT Grand-Paris-Grand-Est en charge des finances, de l’administration générale et de l’achat responsable ; Conseiller métropolitain à la Métropole du Grand Paris, délégué à la Cohérence Territoriale.
  • M. Jérôme LEGAVRE — Député de la 12e Circonscription de la Seine-Saint-Denis ;
  • Mme Dominique DELLAC — Conseillère départementale,
  • M. Kamel BRAMHI, Secrétaire général de l’Union Départementale de Seine-Saint-Denis de la CGT ;
  • Mme Annie LEMASSON, Présidente d’Alec Emergence et conseillère locale de la CGT.

Présents :

85 membres dans le public dont :

  • Mme Kaïssa BOUDJEMAÏ — Premier Adjoint au Maire chargée des affaires scolaires, périscolaires, extrascolaires ;
  • Mme Marie-Laure HODE — Conseillère municipale minoritaire – Présidente de groupe (liste Livry-Gargan Passionnément) ;
  • Mme Nathalie JOLY — Conseillère municipale minoritaire (liste Livry-Gargan Alec Émergence) ;
  • M. Laurent TRILLAUD — Conseiller municipal minoritaire (liste Alec Émergence).

Observateurs de Livry Participatif : 7


Nota : Nos observateurs ont relevé des différences notables dans les informations communiquées aux livryens par les organisateurs de l’évènement. Une annonce parue dans le journal municipal appelait initialement à un rassemblement à la Clinique Vauban. Par la suite, un changement a orienté les participants vers l’Espace Jules-Verne, modifiant par la même occasion la plage horaire originellement prévue sans qu’aucune rectification n’ait été observé sur les support habituels.

Il a également été observé un manque de communication proactive avant l’événement de la part des diverses entités, acteurs et personnalités publiques impliqués. Cette observation s’étend à l’absence notable de communications par des moyens traditionnels tels que l’affichage dans la ville, ainsi que par des canaux numériques, incluant les réseaux sociaux et les plateformes en ligne.

En outre, la communication institutionnelle locale semble avoir été inexistante. L’unique source d’information détectée fut une affiche diffusée sur les réseaux sociaux par des comptes tiers, quelques jours avant la tenue de la réunion, sans indication quant à son origine ou les organisateurs. Il convient donc de souligner que le nombre de participants à cet événement, malgré une communication modeste, témoigne d’un intérêt marqué de la population pour les thématiques abordées.

Voir aussi : Conférence de presse – réunion publique pour la Clinique Vauban (sept. 2023)


Mme BITATSI TRACHET ouvre et présente la réunion en présentant les excuses des intervenants pour le désordre quant à l’horaire d’ouverture de cette réunion. Elle rappelle succinctement la problématique de la fermeture de la clinique Vauban et sa chronologie récente notamment et les réactions de la CGT, Alec Emergence et d’autres structures avec « trois grands rassemblements en juillet et septembre ». Elle introduit successivement les différents intervenants.

Monsieur Jérôme LEGAVRE, député de la circonscription, prend la parole et dénonce un important gaspillage lié à la fermeture de la clinique.

  • Sur la situation médicale actuelle :Monsieur le Maire rappelle le rapport Cornut-Gentille de 2017 « sur l’état désastreux de la santé »[1] visant à relancer la créativité médicale, notamment à travers le financement et l’investissement dans des projets hospitaliers. Il indique que, malgré ces investissements, notamment dans la reconstruction d’hôpitaux[2], cela ne suffit pas à améliorer l’accessibilité des soins pour les habitants ni à renforcer l’attractivité du territoire pour les professionnels de santé.
  • Sur le rôle des opérateurs privés et des responsabilités : Le député attribue la responsabilité de la dégradation du système de santé aux gouvernements successifs, en particulier à la loi Bachelot et la loi Touraine, qui, selon lui, ont favorisé le démantèlement du système de santé public au profit des opérateurs privés. Bien qu’il ne soit pas opposé à l’ouverture d’un centre de soins supplémentaire en ville, il estime que, compte tenu de la situation sanitaire locale, cela ne serait pas suffisant sans le rétablissement des services de la clinique et plaide pour sa réouverture.
  • Rencontre avec le Ministre de la Santé : Il expose qu’une rencontre prochaine au ministère de la santé est prévue le 29 novembre 2023, entre Aurélien ROUSSEAU, ministre, lui et Pierre Yves MARTIN, maire de Livry-Gargan, le 29 novembre 2023, dont il sera rendu compte le lendemain, 1er décembre 2023 lors d’une réunion publique. Il rappelle qu’une mobilisation importante peut aboutir à une victoire, et cite l’exemple de Carhaix.

Pierre Yves MARTIN, Maire de Livry-Gargan, prend ensuite la parole, il remercie les organisateurs pour l’invitation et constate que la clinique permettait de décharger les urgences des hôpitaux environnants et souligne sur le fait que la Seine-Saint-Denis est un désert médical : 93% des communes du département, en effet, sont inscrites en ZIP (Zone d’intervention prioritaire).

  • Sur la situation médicale actuelle : Monsieur le Maire rappelle « Le rapport Cornut-Gentille de 2017 sur l’état désastreux de la santé »[1] visant à relancer la créativité médicale, notamment à travers le financement et l’investissement dans des projets hospitaliers. Il indique que, malgré ces investissements, notamment dans la reconstruction d’hôpitaux[2], cela ne suffit pas à améliorer l’accessibilité des soins pour les habitants ni à renforcer l’attractivité du territoire pour les professionnels de santé.
  • Sur le rôle et les responsabilités de l’ARS et d’autres acteurs : le maire critique la structure administrative de l’ARS, la jugeant déconnectée des besoins locaux et inefficace dans la gestion des problèmes de santé actuels « il faudrait revoir complètement cette structure administrative ». Il insiste sur le besoin de revoir complètement cette structure pour qu’elle réponde mieux aux besoins des populations. Il précise qu’il est indispensable que l’ARS délivre des autorisations pour la chirurgie et l’obstétrique ; c’est d’ailleurs le but de la rencontre avec le ministre de la santé. Il expose que le conseil départemental a émis un avis avec réserve concernant le bilan de l’ARS dans le département, notamment en raison de la fermeture de la clinique Vauban. Il insiste enfin sur la nécessité d’une table ronde sur l’organisation de la santé dans le département et de rendre le territoire de la commune de Livry-Gargan attractif pour les professionnels de santé.
  • Sur la rencontre au Ministère de la Santé : il indique que « le ministère a trois ans pour pouvoir prendre des décisions, à un moment donné le ministèredoit déverrouiller cette situation et dire voilà cette offre de soins doit être rapidement mise en place, trouver un consortium qui puisse en effet reprendre l’activité de la clinique ». Il précise souhaiter discuter de deux points d’action :
  1. Déblocage Législatif : Demander au ministère d’agir rapidement sur les verrouillages législatifs qui entravent l’évolution de la situation sanitaire.
  1. Autorisations de l’ARS : Obtenir de l’Agence Régionale de Santé (ARS) les autorisations nécessaires pour permettre la pratique chirurgicale, obstétricale, et d’autres spécialités à la clinique.

Monsieur le Maire exprime sa volonté d’explorer toutes les options possibles, y compris des solutions publiques-privées pour résoudre la situation. Et indique que la suite des actions dépendra des retours de la rencontre avec le ministère.

Mme GOVET, livryenne, pose des questions concernant la liquidation de la clinique :

  1. Elle demande clarification sur la, ou les sociétés concernées par la liquidation judiciaire de la clinique.
  1. Elle interroge le statut actuel de propriété des murs de la clinique et mentionne spécifiquement Opéra comme le dernier propriétaire connu. Elle exprime le souhait que ces murs, qui ont été rénovés, puissent accueillir une nouvelle structure de soins et souligne que si la société « Avec » ne propose plus de services à Livry-Gargan, l’intérêt principal réside dans l’utilisation future des infrastructures existantes.
  1. Elle demande des informations sur d’éventuels changements récents dans l’actionnariat de la société Opéra et souligne que la communauté, via l’investissement public, était majoritaire dans le capital Opéra, avec une participation de 51%. Par conséquent, elle affirme que la moitié des murs de la clinique appartient de facto à la communauté, ayant été financée par l’argent public.

Pierre  LAPORTE, conseiller départemental de Seine-Saint-Denis et membre du conseil de surveillance de l’hôpital Ballanger à Aulnay-sous-Bois et ancien vice-président, prend la parole : Il rappelle que la clinique Vauban a déjà été sauvée une fois et propose d’argumenter par rapport au PRS (Projet Régional de Santé) ; il rappelle que l’hôpital Robert-Ballanger est lui-même dans une situation critique et qu’il ne pourra pas absorber le surplus d’activité induit par la fermeture de la clinique, surplus d’autant plus important que la majorité des maternités privées ont vocation à disparaître, par manque de rentabilité.

Jérôme LEGAVRE explique qu’il est de la responsabilité de l’État de reprendre la main sur le dossier et qu’il faut cesser la spirale des liquidations judiciaires.

Pierre-Yves MARTIN, en réponse à Mme GOVET, expose que le propriétaire des murs de la clinique est une SCI dont Orpéa fait partie et que la Caisse des Dépôts et Consignations, organisme de l’État, est actionnaire du groupe Orpéa qui gère l’activité de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR). En revanche, la liquidation judiciaire ne concerne que le groupe « Avec », propriétaire de la clinique Vauban.

Dominique DELLAC, conseillère départementale de Seine-Saint-Denis, prend la parole. Elle souhaite une extension de la mobilisation car la clinique concerne non seulement la ville de Livry-Gargan mais aussi tout son bassin de vie. Elle présente le plan régional de santé (PRS) et ses chapitres. Ce plan constate que la Seine-Saint-Denis est un territoire d’exception par rapport aux inégalités de santé, explique que la clinique est un exemple de dégradation voulue de l’offre de soins, mais regrette que le PRS ne présente pas de moyens pour y pallier. Elle souhaite la participation du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis à la rencontre avec le ministre de la santé le 29 novembre.

Kamel BRAHMI, délégué départemental de la CGT, rappelle que le projet de loi de finances de la sécurité sociale présente une diminution de 3,5 milliards d’euros cette année et présente les différentes actions syndicales menées.

Bernard DEFRANCE, responsable local de la CLCV[3], expose que la santé ne doit pas être un objet de profit. Il explique également qu’au vu de la situation de désert médical de ce bassin de vie, il est possible d’engager des poursuites pénales pour mise en danger de la vie d’autrui.

Le Docteur ATLAN prend la parole et exprime exprime son inquiétude face au désintérêt des politiques sur le dossier de la clinique Vauban. Il souligne sa position « apolitique » tout en remerciant le maire de Livry-Gargan et le député pour leur unité malgré leurs divergences politiques, une union qu’il considère comme symboliquement forte.

  • Il évoque l’histoire mouvementée de la clinique, marquée par plusieurs liquidations « dont on s’est toujours relevé ». Il souligne que la situation actuelle représente « la fois de trop, un désastre, une catastrophe ». Selon lui, la clinique Vauban est au cœur d’une cause d’intérêt général, visant à préserver une offre de soins diversifiée dans la région. Il constate que sur 40 praticiens, il en reste actuellement 4-5., Il tient à rester dans le service pour pérenniser les consultations, qui sont cruciales dans le secteur et que l’ARS en a été informée.
  • Il informe l’assemblée avoir été démarché par des praticiens de province, spécialisés en ophtalmologie, gastro-entérologie et cardiologie, désireux de « recréer une offre de soins à part entière – à la clinique Vauban ». Il note la présence de deux représentants de ces spécialistes parmi l’audience.

En conclusion, le Docteur ATLAN termine son propos indiquant « il est important de sauver ce qu’il reste à sauver – sur ce territoire là en particulier – et que l’un n’empêche pas l’autre, s’il y a des projets annexes, il faut impérativement pérenniser cette offre de soin sur ce territoire-là. »

Le Docteur Abdeldjalil MANSOURI, ophtalmologue, se présente et confirme cette démarche. Il explique s’être associé à Châteaudun (Eure-et-Loir) avec d’autres praticiens dans une clinique promise à la fermeture. Aujourd’hui, cet établissement hospitalier est sauvé et se développe. Il exprime son souhait de s’associer avec d’autres praticiens pour travailler à la clinique Vauban et développer une activité de chirurgie ophtalmologique qui pourrait amener d’autres spécialités, telles que la gastroentérologie, l’endoscopie. « On sait à quel point la chirurgie est quelque chose qui pourrait maintenir l’activité par rapport à l’offre de soin ». Concernant l’exemple de Châteaudun, il expose que l’activité de l’hôpital est passée d’une fermeture imminente à une activité très importante, actuellement la première du département en trois ans. Il indique que la chirurgie ophtalmique est une activité qui est d’ores et déjà très demandée en Seine-Saint-Denis et que, si c’est une chirurgie technique, elle présente l’avantage de pouvoir se déployer de façon rapide. Pour cela, il suffit d’une autorisation de l’ARS.

Mme Annie LEMASSON, déléguée de l’union locale de la CGT, présidente Alec Emergence, dénonce les conditions de licenciement et de reclassement des salariés de la clinique : Les formations professionnelles sont impossibles à cause d’erreurs du liquidateur judiciaire ; de plus, il n’y a pas de dossier de reprise en cours, alors que c’est le travail du liquidateur. Le projet de reprise soutenu par l’ensemble du personnel de la clinique, leurs syndicats, les médecins et différents élus permettrait de bénéficier de l’excellence de la gestion hospitalière. Elle rappelle qu’il est indispensable pour la réouverture de la maternité d’avoir 20 anesthésistes.

Mme Marie Laure HODE, élue municipale Présidente de groupe « Livry-Gargan passionnément », adresse ses félicitations aux intervenants pour leur union politique, syndicale et associative pour la survie de la clinique. Elle insiste sur la nécessité d’une meilleure communication de ce mouvement. Elle appuie sur le rôle crucial d’un équipement de santé de proximité et sur le rôle social de la clinique pour les personnes âgées. Elle souhaite une continuation de la mobilisation et insiste sur sa nécessaire amplification.

Francis JOLIVET, membre du POID [4], dénie l’opposition de l’argument financier à la réouverture de la clinique, au vu des récents budgets militaires ou autres. Il insiste sur le renforcement de la mobilisation pour défendre la réouverture de la clinique.

Yannick SALLES, président de l’association DMC Action Sida, insiste sur le rôle important de la clinique comme relais d’information auprès des patients sur les risques en cas de contamination par le virus HIV. Il remercie le personnel de la clinique pour leur travail formidable et insiste sur le nécessaire réveil de l’État concernant la santé.

Un Livryen demande quelles sont les positions des autres élus locaux sur la clinique.

Annie LEMASSON répond que Stéphane BLANCHET, maire de Sevran, et Clémentine AUTAIN, député de la circonscription de Sevran soutiennent le projet alternatif de reprise de la clinique.

Pierre-Yves MARTIN expose que de nombreux maires ont voté l’avis avec réserves concernant le bilan de l’ARS sur le département et en déduit qu’ils soutiendront le projet.

Claude BOMBEL, secrétaire de section du Parti communiste, rappelle qu’en 2013, lors de la reprise de la clinique par le groupe AVEC, la situation de ce groupe était déjà connue. Que la clinique en est à sa 4ème liquidation judiciaire, et qu’à chaque fois, elle a été sauvée grâce à la mobilisation générale. Il estime que l’avantage du plan de reprise alternatif est d’être sous l’égide du groupement hospitalier intercommunal mais rappelle que les dettes sont grandes. Il propose donc la saisie des biens de M. Bernard BENSAID, PDG du groupe Avec pour éponger ces dettes.

Dominique DELLAC propose l’envoi d’un courrier à l’ensemble des maires concernés pour connaître leur position.

Mme GOVET propose l’occupation de la clinique le jour de la rencontre avec le ministre le 29 novembre.

Une auxiliaire de puériculture de la clinique témoigne : Elle a travaillé durant 16 ans à la clinique, lors de la reprise par le groupe AVEC, elle a senti dès le départ, que quelque chose n’allait pas. Puis, du jour au lendemain, on leur a demandé de supprimer le service de puériculture. Elle dénonce le manque de praticiens, éprouve un sentiment de fatigue et de dégoût et ne souhaite plus travailler dans les mêmes conditions.

À 22h05, la réunion publique est clôturée.


[1] NDLR après recherche : Rapport d’information déposé en application de l’article 146-3 du règlement, par le comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques sur l’évaluation de l’action de l’État dans l’exercice de ses missions régaliennes en Seine-Saint-Denis (M. François Cornut-Gentille et M. Rodrigue Kokouendo).

[2] NDLR : Le groupe hospitalier intercommunal Le Raincy-Montfermeil, vieillissant, fait l’objet depuis plusieurs années d’un projet de reconstruction. Le Premier ministre à annoncer une rallonge de 100 millions d’euros. Les fonds proviendront de l’enveloppe nationale du Ségur de la santé.

[3] Association nationale de défense des consommateurs et usagers (Consommation Logement Cadre de Vie) https://bernard-defrance.net/spip.php?rubrique3

[4] Parti ouvrier indépendant démocratique (POID).



Photographie de la réunion publique au parc Georges-Clemenceau à Livry-Gargan, montrant des participants rassemblés sous une tente.

Réunion publique parc Georges-Clemenceau

NOTE DE SYNTHÈSE — RÉUNION PUBLIQUE

Projet immobilier Parc Georges-Clemenceau 

Organisée par la Mairie de Livry-Gargan

12 septembre 2023 — Espace Jules-Verne — Livry-Gargan

Étaient présents :

Présentation faite par :

  • M. Pierre-Yves MARTIN — Maire de Livry-Gargan ; Conseiller départemental ; Vice-Président de l’EPT Grand-Paris-Grand-Est en charge des finances, de l’administration générale et de l’achat responsable ; Conseiller métropolitain à la Métropole du Grand Paris, délégué à la Cohérence Territoriale.
  • M. Henri CARRATALA — Adjoint au Maire de Livry-Gargan en charge du développement durable et de la propreté ;
  • Mme Marie-Catherine HERRMANN — Adjointe chargée des transports et des mobilités ;

75 personnes présentes dont :

  • Mme Victoria MAAMAR, Directrice de cabinet ;
  • Mme Corinne CARCREFF — Adjointe chargée de la Santé ;
  • M. Gérard ATTARD — Adjoint chargé de l’évènementiel. Adjoint du quartier Centre ;
  • M. Jean-Pierre BARATTA, Conseiller municipal à la vie associative ;
  • Mme Françoise BITASI-TRACHET — Conseillère municipale minoritaire (liste Alec Émergence) ;
  • Mme Nathalie JOLY — Conseillère municipale minoritaire (liste Livry-Gargan Alec Émergence) ;
  • Mme Marie-Laure HODE — Conseillère municipale minoritaire – Présidente de groupe (liste Livry-Gargan Passionnément) ;
  • M. Laurent TRILLAUD — Conseiller municipal minoritaire – Président de groupe (liste Livry-Gargan Alec Émergence) ;

Observateurs de Livry Participatif : 8


Nota : Le 8 juin 2023, le conseil municipal de Livry-Gargan, a décidé par délibération 2023-06-19 de la cession d’un terrain municipal actuellement dévolu au parc Georges-Clemenceau cadastré E n°1819 pour une contenance cadastrale de 4 447 m² à la société Telamon Développement ou toute personne morale s’y substituant au prix de 1 603 000 € HT net vendeur et de la désaffectation et du déclassement de ladite parcelle. La réunion publique organisée par la Mairie de Livry-Gargan commence à 18 h 45, le barnum installé par les services municipaux pour cette occasion ayant permis aux personnes déjà présentes de s’abriter d’une pluie peu opportune.


Monsieur le Maire exprime sa surprise devant le nombre de participants. Il rappelle que la réunion n’était initialement prévue que pour les riverains. Il est à noter que de nombreux riverains proches du parc nous ont déclaré n’avoir pas reçu le courrier de la mairie.

Plusieurs habitants estiment que la suppression d’un parc concerne tous les Livryens et que cette réunion devait s’adresser à tous.

Monsieur le Maire expose que la ville se trouve dans une situation critique concernant le nombre de médecins et de personnels de santé en présence ; la désertification médicale s’aggravant, des discussions ont été entamées avec l’ARS pour rendre la ville plus attractive sur ce point et pour offrir un meilleur parcours de soins. En collaboration avec l’Hôpital de Montfermeil (GHI Le Raincy-Montfermeil), se serait développé un projet d’offre polydisciplinaire de santé (consultations généralistes et spécialistes, imagerie, analyses ainsi qu’un centre de consultations pour des soins non programmés). Pour pallier la difficulté de logements pour les professionnels de santé, l’idée de construire un immeuble combinant le pôle et des logements s’est faite ; la mairie a dû trouver une parcelle constructible conformément au PLUi, et c’est la parcelle sur laquelle se trouve le parc Clemenceau qui a été sélectionnée. Monsieur le Maire se veut rassurant, et ajoute qu’en compensation, d’autres espaces verts seront développés, « c’est une question d’équilibre ».

Plusieurs riverains reviennent sur les affirmations du Maire selon lesquelles le parc Clemenceau n’avait pas d’arbres et lui demande comment il qualifie la végétation située derrière eux. Sans répondre sur ce point ce dernier explique que le lieu ne contient ni jeux ni banc et ne peut être considéré comme un parc. Il lui est répondu que ces structures, bien que non-entretenues par la mairie depuis plus de 8 ans, sont toujours visibles et pourraient être rénovées (ndlr : un banc de pierre encore en état, une table de ping pong, la zone de l’ancien toboggan dont ne reste que la délimitation, 2 vestiges des anciens bancs).

Une riveraine indique que, là où ne reste que la trace d’un bac à sable, se trouvait avant un toboggan qui pourrait être replacé. Monsieur le Maire lui répond que les normes d’implantation des structures ont changé.

Une riveraine qui explique habiter le secteur depuis 45 ans pose la question : « Pourquoi l’ancienne aire de jeux a-t-elle disparu ? ». Monsieur le Maire répond que « l’ancienne aire de jeux a disparu parce qu’elle était cassée… ». Il ajoute que le coût de remplacement d’une telle aire s’élève à 45 000 € et qu’il est nécessaire de faire des arbitrages budgétaires.

Une riveraine s’interroge sur la pertinence de construire un « grand ensemble immobilier » plutôt que d’installer des cabinets médicaux au pied de chaque nouvel immeuble. Monsieur le Maire répond que tout dépend de la volonté des médecins, et que de toutes façons, le projet du « Pôle de Santé » est plus global.

Mme BITATSI TRACHET, conseillère municipale minoritaire, expose que, selon l’ARS, la priorité pour les soins est le quartier Poudrerie ; qu’à côté de la future construction, il y a le Centre municipal de santé que la ville délaisse pour privilégier un pôle en secteur 2 ; que la clinique Vauban est « en train de tomber en décrépitude », alors que ces locaux pourraient être utilisés pour installer le pôle prévu.

Une Livryenne indique que le bâtiment appartient à ORPEA qui a été sauvé récemment grâce à l’intervention de la puissance publique, et qu’ORPEA appartient à l’État « puisque c’est une filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations qui est devenue actionnaire majoritaire de cette société de droit privé ».

Monsieur le Maire répond qu’il ne peut pas forcer les médecins à aller en secteur 1. Concernant la clinique Vauban, il explique d’une part que l’ARS a fermé les secteurs de chirurgie et maternité de la clinique pour des raisons de sécurité et que « la partie – bâtimentaire  – n’appartient pas à ORPEA mais à une SCI qui est en liquidation judiciaire ». Il indique qu’en matière de liquidation, il faut attendre en moyenne 3 ans pour obtenir une décision et que l’on ne peut attendre. Il précise d’autre part que la clinique n’appartient pas à la ville, tandis que ce terrain est l’« un des seuls biens fonciers que la ville possède » , il indique également qu’ « il faut avancer et prendre des décisions ».

Mme HODE, conseillère municipale minoritaire, lui répond qu’ « à une époque, il y avait plus de foncier que ça et que c’est la municipalité actuelle qui a tout vendu ». Monsieur le Maire conteste cette affirmation. Il indique également que l’ancienne équipe municipale a « contribué à la destruction du parc Lefèvre » dans les années 1960 pour y ériger des établissements scolaires.

Mme HODE et deux riverains contestent ce point évoquant une évolution des préoccupations environnementales depuis 1960. Un riverain fait remarquer que le contexte d’urgence climatique actuelle n’est plus comparable à celle de l’époque, tandis qu’un autre insiste sur le fait que la responsabilité incombe – aujourd’hui – au maire de veiller à ce que le cadre de vie ne subisse pas une dégradation supplémentaire.

Une Livryenne pose la question de l’ampleur de la détention foncière municipale dans la zone Lucie-Aubrac. Le maire indique que la présence foncière de la ville dans ce secteur est minime.

Une Livryenne demande si la municipalité ne peut pas préempter la clinique. Monsieur le Maire répond que cela aurait un coût estimé de 5 à 8 millions d’euros.

Une Livryenne évoque l’histoire de la constructibilité de la parcelle du parc Clemenceau et indique que ce terrain était inconstructible jusqu’en 2015 en raison des carrières de gypse sous-jacentes ; elle demande pourquoi la parcelle est maintenant constructible et si cela ne comporte pas un risque.

Monsieur le Maire répond que « des logements ont été construits à côté de ce terrain et que jusqu’à présent ils tiennent », ce à quoi plusieurs personnes répondent « jusqu’à quand ? ». Il précise que le projet sur l’ensemble parcellaire est ancien rappelant que sous l’ancienne majorité municipal, « un projet d’autoroute avait été acté » il y a 30 ans – Plusieurs personnes répondent qu’il ne sert à rien de ressortir des dossiers échus de plusieurs décennies – Le maire ajoute alors que le PLU a déclassé ce terrain en 2015 et qu’il n’a pas été « retoqué » par la préfecture. Sur ce point, Deux membres de Livry Participatif indiquent que l’autorité environnementale en la personne du préfet avait rappelé l’inexactitude du PLU de 2015 en matière de risques naturels majeurs. Monsieur le maire contestant l’existence de ce courrier et refusant la proposition de lui transmettre cet élément de dossier, il lui est précisé que ce document sera publié par Livry Participatif à l’occasion du compte rendu de la présente réunion et en libre consultation sur le site de l’association.

Monsieur le Maire insiste ensuite sur la création de nouveaux espaces verts à venir. Il ajoute qu’actuellement, certaines parcelles situées en face du parc Clemenceau sont protégées en vertu de la désignation Natura 2000 et qu’un « travail est en cours concernant les parcelles appartenant à la partie Placoplatre ».

Plusieurs personnes riveraines lui rétorquent que ces futurs espaces sont des projets tandis que ce parc existe déjà, d’autres qu’il faut préserver la multiplicité des parcs en ville accessible à chacun à distance réduite plutôt que refaire des parcs éloignés, plus difficilement accessibles. Le Maire répond qu’il à élaboré le SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) document dans lequel « il est bien prévu que des espaces verts soient accessibles dans un rayon de 10 min à pied autour du domicile ».

Une riveraine lui demande ce qui va se passer pour le stationnement si ce projet aboutit, déjà qu’il est difficile de stationner dans cette zone, car de nombreux parkings sont payants et personne ne veut y aller.

Le maire répond que justement, les règles en matière de stationnement viennent de changer.

Une riveraine lui rappelle que c’est l’avenir de la ville en termes de développement durable, d’écologie, d’attractivité pour la population à venir qui se joue et qu’il est de la responsabilité du maire de préserver tout cela, elle rappelle par ailleurs que la protection des parcs était un engagement du Maire. Monsieur CARRATALA souhaite répondre à cette question en donnant sa définition du développement durable et explique que « dans développement durable il y a développement » et que la ville se doit de se développer d’un point de vue économique et sociétal. Monsieur CARRATALA indique en outre que la municipalité a porté un plan à long terme en matière de développement durable, faisant référence à l’Agenda 21 – Horizon 2030. La riveraine lui a alors demandé « de ne pas être condescendant », d’autant que sa profession implique une connaissance approfondie de cette notion. (NDLR : Il est à noter que le ton et les termes employés pour répondre à la riveraine ont suscité une forte réaction des personnes présentes.)

Monsieur MIJOUIN, Vice-président de Livry Participatif rappelle à Monsieur CARRATALA que le parc Georges-Clemenceau était bien inclus dans le plan concerné. Par ailleurs, il revient sur l’implication de l’ARS et interroge Monsieur le Maire quant à son ressenti quant aux relations entre l’autorité municipale et l’ARS. Il souligne en effet que l’ARS a concentré sur la seule ville de Livry-Gargan l’intégralité de ses projets médicaux-sociaux pour la Seine-Saint-Denis en 2023, en matière de LHSS, LAM et ACT (Lits halte soins santé – Lits d’Accueil Médicalisés – Appartements de Coordination Thérapeutique). Dans le même temps, cette agence n’a pas hésité à faire fermer plusieurs établissements Livryens, sans laisser de marges de manœuvre apparentes à la municipalité. L’ARS semble donc « prendre beaucoup mais donner peu ». Il demande si l’Elu ne se sentirait pas « floué dans cette relation à sens unique ».

Madame HODE interroge Monsieur le Maire sur l’état actuel des négociations pour le terrain et demande si la parcelle est déjà cédée. Monsieur le Maire répond que seule la promesse de vente a été signée.

Madame HODE demande confirmation que l’acte de vente n’a pas été signé. Monsieur le Maire confirme.

Plusieurs personnes s’interrogent sur l’absence de communication de la part de la mairie concernant la cession du parc et la réunion publique, notant que ni le journal municipal ni les plateformes sociales de la municipalité n’ont servi de canaux d’information. Elles expriment également leur étonnement et se demandent pourquoi aucune concertation ou information préalable n’a été faite, soulignant que les Livryens n’ont été informés qu’à la suite de l’adoption de la délibération lors d’une séance du Conseil Municipal.

Une Livryenne propose qu’une réunion publique, ouverte à tous les livryens, soit organisée ; Mme HODE et d’autres personnes propose l’organisation d’un référendum local. Monsieur le Maire répond qu’il réfléchira aux propositions.

Le président de Livry Participatif propose à Monsieur le Maire de lui remettre un exemplaire papier du dossier réalisé par Livry Participatif sur le parc Georges-Clemenceau.

Monsieur le Maire répond qu’il l’a déjà obtenu et refuse l’exemplaire proposé.

Le président de Livry Participatif expose qu’il est en attente de la réponse d’un courrier de demande de rendez-vous pour remise de plusieurs pétitions d’initiative citoyenne concernant le parc Georges-Clemenceau (ndlr : Plus de 500 signatures à ce jour entre la pétition en ligne et les pétitions « papier »).

Monsieur BARATTA répond qu’il ne reconnaît pas l’existence de l’association en l’absence de l’ensemble des documents demandés par la mairie et qu’en conséquence aucune demande de rencontre ne pourrait aboutir.

Le président lui indique que les statuts associatifs, le récépissé de la préfecture et de l’INSEE, ainsi que la publication au journal officiel lui avaient déjà été remis en début d’année, que les documents « manquants » ne peuvent être fournis, l’un d’entre eux faisant référence à une procédure uniquement applicable en Alsace-Moselle, raison pour laquelle un entretien lui avait été demandé, et avait été refusé.

Les questions ayant toutes été épuisées, la réunion est close à 20 h 30.


Avis de l’autorité environnementale sur le projet de révision du PLU de Livry-Gargan (2015) – risques naturels majeurs pages 5-6


Vue de l'avenue Liégeard à Livry-Gargan en automne avec des arbres alignés et des voitures garées le long de la rue.

Lettre des riverains de l’avenue Liégeard

Nota : Dans le cadre de notre activité en tant qu’agent facilitateur de la démocratie participative à Livry-Gargan, Livry Participatif relaye une lettre ouverte qui nous a été transmise par les riverains de l’Avenue Liégeard (quartier Centre).


LETTRE OUVERTE DES RIVERAINS DE L’AVENUE LIEGEARD

** L’AVENUE LIÉGEARD N’EST PAS UNE RN3 bis **

Juillet – Août 2023

À l’attention des autorités municipales et de Monsieur le Maire,

Nous, riverains de l’avenue Liégeard, exprimons ici notre profonde colère et notre inquiétude face à la situation actuelle qui affecte notre quartier. Nous tenons à affirmer clairement que l’avenue Liégeard ne peut être assimilée à une RN3 bis, contrairement à ce que semble avoir décidé la mairie de manière unilatérale.

Depuis les travaux entrepris récemment aux alentours de notre avenue, nous avons constaté avec une grande inquiétude l’augmentation significative du volume de véhicules convergeant désormais, de manière obligatoire et dans les deux sens de circulation, sur l’Avenue Liégeard. Les flux de circulation ainsi générés sont absolument inacceptables. La situation est devenue invivable, tant sur le plan respiratoire que sonore. Ces modifications ont été apportées sans la moindre concertation de la part de la mairie, transformant notre avenue en une sorte de déviation de la Nationale 3.

Il est particulièrement alarmant de constater que ces changements se sont opérés alors que des axes majeurs, tels que l’avenue Moutiers, autrefois très fréquentés, ont été changés en sens unique, associés à une section de piste cyclable se terminant en plein milieu de carrefours très passants et donc significativement dangereux.

Il est d’autant plus déconcertant d’apprendre que ces modifications seraient justifiées par l’application d’un prétendu plan de circulation imposé à notre ville. Cependant, le responsable de la voirie a admis, lorsque nous avons demandé à consulter ce plan, qu’en réalité, aucun plan de ce type n’existait…

Nous nous trouvons désormais confrontés à une réalité où des changements ponctuels et désordonnés ont été imposés sans réflexion ni consultation préalable des riverains concernés.

N’hésitez pas ! … venez voir ce qui se passe sur L’Avenue Liégeard qui est devenue un axe problématique, figurant même sur Waze comme axe rouge à certains moments, tandis que la RN3 conserve sa fluidité, sans que cela ne semble susciter de préoccupations au sein de la mairie.

Pendant que nous subissons des nuisances sonores inacceptables jour et nuit, en semaine comme en week-end, et qui persistent souvent jusqu’à une heure du matin pour reprendre dès six heures,Madame la directrice de cabinet de Monsieur le Maire, Madame MAAMAR, nous annonce à la dernière minute l’annulation d’un rendez-vous prévu avec Monsieur le Maire, repoussé à la rentrée.

Malgré une pétition signée par l’ensemble des riverains concernés, demandant depuis de nombreuses semaines à être reçus en urgence par Monsieur le Maire pour exposer la situation actuelle et proposer une solution évidente. Mais Madame la directrice de cabinet préfère différer ce rendez-vous au prétexte de l’intégration de ces modifications dans un plan global afin d’éviter de « générer des troubles ». Mais de qui se moque-t-on ? Dommage de ne pas y avoir pensé plus tôt ! Cette attitude nous laisse perplexes. Comment ne pas considérer ce que nous endurons, du fait d’une décision unilatérale et inconséquente de la municipalité, comme des troubles ? Les nuisances sonores et respiratoires, les violences routières, auxquelles nous faisons face chaque jour de la semaine, à toute heure, et même de nuit, depuis des semaines, n’existent-elles pas ?

Alors que certains riverains avaient pris une journée de congé afin de pouvoir échanger avec Monsieur le Maire sur une situation devenue alarmante en raison des niveaux sonores régulièrement subis (115 décibels enregistré au lieu des 35 habituels), associés aux taux de pollution correspondants, ont été ignorés. Ignorer l’impact de plus de 15 à 20 voitures passant parfois en moins d’une minute 30 sur la qualité de l’air que respirent les riverains est-il justifiable ?

La directrice de cabinet affirme qu’il n’y a pas de seuil de nuisances sonores à ne pas dépasser, laissant cette décision à la ville et qualifie même une pétition signée par 100 % des riverains de « simple effet de mode » dont la mairie n’a pas à tenir compte. En échange, il est proposé une nouvelle étude de la situation… comme si les riverains avaient besoin d’attendre pour documenter ce qu’ils subissent quotidiennement depuis les travaux, réalisés sans aucune réunion d’information préalable sur l’avenue Liégeard contrairement aux affirmations municipales.

L’installation annoncée d’un radar pédagogique, censé sensibiliser à la vitesse, ne peut en rien atténuer le problème du nombre croissant de véhicules empruntant désormais notre avenue. Les riverains sont les premiers touchés par cette situation, contrairement à ce que semble retenir Madame MAAMAR et les autorités municipales. L’aspect préoccupant pour la santé et la sécurité des riverains semble ignoré.

Alors que l’importance de réduire notre empreinte carbone est soulignée, les riverains de Liégeard se trouvent contraints de respirer davantage de polluants, tout en étant contraints, en pleine période estivale, de garder les fenêtres fermées ou de porter des bouchons d’oreilles, mais apparemment, cela ne semble pas suffisant pour maintenir le rendez-vous avec Monsieur le Maire. Le report du rendez-vous est justifié par l’absence de progrès réalisé pour évaluer la situation ou étudier les propositions des riverains. Cela démontre clairement le manque d’intérêt accordé à une situation pourtant insoutenable depuis plusieurs semaines.

Il n’est pourtant pas bien difficile de comprendre que translater un axe passant sur une autre avenue, moins large, qui devient à son tour un axe passant est tout simplement une incongruité totale. Le cas de Moutiers et Liégeard est un exemple criant de cette aberration, d’autant plus que la mairie ne peut fournir d’explication technique à ces changements.

Il conviendra de souligner que certains autres axes qui eux étaient passant, bénéficient dorénavant du phénomène inverse et que tout cela a contribué au flux massif sur Liégeard. Et que peut-on imaginer comme explication car lorsque nous avons soulevé le problème pour Moutiers, Montesquieu, Richelieu et Aguesseau entre autres, la réponse qui nous a été fournie est qu’aucune explication technique ne pouvait être fournie et que cela faisait suite à des demandes de particuliers !


En dernier lieu, il ne pourrait qu’être bénéfique à l’enrichissement du processus démocratique local et pour la bonne information des riverains, que les données quantitatives des flux de trafic automobile captées par le radar pédagogique (dans les deux sens) récemment déployé en amont de l’avenue Liégeard, soient rendues publiques.

Nous appelons donc à la considération immédiate de notre situation par les autorités municipales. Nous espérons que nos préoccupations seront prises en compte de manière sérieuse et que des mesures correctives seront entreprises rapidement. Les riverains de l’Avenue Liégeard méritent de vivre dans un environnement paisible et sain, sans être confrontés aux nuisances sonores et environnementales qui les affectent actuellement.

Nous restons dans l’attente d’une réponse et d’une action urgente.

Cordialement,

Les Riverains de l’Avenue Liégeard

Image :

Charte de l’amitié avec la « Ville » de Forjães

RELATIONS INTER-EUROPEENNES ENTRE LIVRY-GARGAN ET FORJÃES 

Contexte :

La municipalité de Livry-Gargan a récemment annoncé son intention de renforcer ses relations inter-européennes en établissant un partenariat avec Forjães, une entité administrative du Portugal. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une stratégie annoncée visant à renforcer les liens historiques avec le Portugal, en particulier en raison de la présence d’une communauté portugaise significative au sein de la municipalité. Suite à l’examen des protocoles antérieurs relatifs aux coopérations intercommunales, généralement caractérisés par des accords de jumelage, une évaluation approfondie de la structure administrative de Forjães met en lumière des divergences potentielles dans la communication de cette alliance par les instances municipales de Livry-Gargan.

Initiative et détails du Partenariat :

Le conseil municipal de Livry-Gargan, par délibération du 8 juin 2023 approuvait la signature de la « Charte de l’amitié entre les villes de Livry-Gargan et Forjães » dont le contenu, reproduit ci-après, permet après analyse de dégager certains principes directeurs tels que : le respect et le renforcement des relations bilatérales ; l’instauration d’une synergie intercommunale axée sur des domaines spécifiques tels que la jeunesse, l’éducation, le tourisme, la culture et les activités sportives ; la stimulation des interactions citoyennes ; l’adoption d’une posture d’hospitalité et de solidarité ; l’impulsion des valeurs fondamentales de liberté, de démocratie, d’égalité et de l’État de droit ou l’engagement en faveur de la consolidation de la paix. La charte souligne que la reconnaissance de « l’interdépendance croissante de nos sociétés nécessite dans le monde un ordre démocratique international, socle d’une paix durable reposant sur des ensembles tels que l’Union européenne ». Les documents du conseil municipal soulignent l’intention de la municipalité de construire un partenariat solide et durable avec Forjães. Cette initiative est décrite comme une « coopération décentralisée », englobant diverses formes de relations intercommunales, y compris les relations d’amitié, de jumelage ou de partenariat.

L’information publique de ce partenariat s’est faite notamment par les médias sociaux et dans le journal municipal de juillet, lequel indiquait : « Bientôt un partenariat avec Forjães – Souhaitant donner un nouvel élan à ses relations européennes, la municipalité a entrepris un rapprochement avec une commune du Portugal, Forjães. Située au nord de la ville d’Esposende et au sud de celle de Viana do Castelo, elle présente de nombreux points communs avec notre ville qui noue des liens historiques avec le Portugal, via sa communauté. Après avoir reçu le maire de Forjães, Vitor Quintão, le week-end du 4 juin dernier, lors de la Fête franco-portugaise des cerises, le maire, Pierre-Yves Marin, se rendra au Portugal mi-juillet afin de signer la charte d’amitié entre les deux villes. Le début d’un partenariat qui gageons-le mènera à des échanges fructueux. ».

Forjães : Une « Freguesia » ou « paroisse civile »,

Description Administrative de Forjães : Forjães est classifié comme une « freguesia » appartenant à la ville d’Esposende, un terme portugais qui se traduit le plus souvent par « paroisse civile ». Selon les données du recensement de 2021, la paroisse civile de Forjaes compte 2 646 résidents. Historiquement, le 30 juin 1989, Forjães a été promu au statut de « Vila », cette désignation ne lui confère pas le statut de municipalité mais correspond au premier échelon pour accéder au statut de « freguesia » qui est la plus petite division administrative au Portugal.

Structure Administrative de Forjães : Monsieur Vitor Manuel Queirós Quintão est le président du Conseil Paroissial de Forjães depuis 2021. La structure administrative de Forjães comprend également une trésorière, Madame Andreia Catarina Lima Cruz Dias, et un secrétaire, Monsieur Sergio Morgado. Il est à noter que comme le veulent les institutions locale, Monsieur Quintão ne préside pas l’assemblée paroissiale de Forjães, cette responsabilité étant assumée par Monsieur Carlos Manuel Gomes de Sá. Les paroisses civiles, dépendant des villes, ne sont ainsi pas dotées de maire.

Photographie de Forjães

La ville d’Esposende :

Description Administrative d’Esposende : Esposende est une ville située dans la sous-région du Cávado, relevant de la région Nord et du district de Braga. Elle compte 35 138 habitants en 2021 avec une densité de 368 habitants au km² et est subdivisée en 9 paroisses (dont celle de Forjães). Esposende a déjà établi un jumelage avec Ozoir-la-Ferrière. Le maire actuel d’Esposende est Monsieur Benjamim Pereira.

Photographie aérienne d’Esposende, Portugal.

Conclusion

Dans le cadre de la démarche d’intégration européenne, l’entente entre la ville de Livry-Gargan et la freguesia de Forjães constitue une stratégie appréciable visant à consolider les relations entre ces deux entités. Néanmoins, il est essentiel d’articuler cette coopération avec une rigueur et une transparence méthodologique, en intégrant les spécificités administratives et culturelles inhérentes à chaque structure. À l’instar de la démarche adoptée par la freguesia dans la rédaction portugaise de la charte d’amitié, une communication précise et conforme aux réalités est essentielle pour garantir la compréhension et le soutien du public à cette initiative ainsi qu’une compréhension optimale de la part des parties prenantes.

Charte

Références

Lettre ouverte : Projet d’aménagement du parc Georges-Clemenceau

Aux fins d’information du public nous reproduisons ci-après copie intégrale d’un courrier envoyé le 11 août 2023 à Monsieur Pierre-Yves MARTIN, Maire de Livry-Gargan.


Monsieur Pierre-Yves MARTIN

Maire de Livry-Gargan

Transparence, responsabilité, concertation, choix assumés… sont autant de sémantismes qui reviennent régulièrement dans votre communication et dont la mise en application ne saurait qu’être louable. Nous ne pouvons qu’adhérer à leur mise en application, ces concepts étant au cœur de notre action en tant qu’association de promotion de la Démocratie Participative soucieuse de la qualité de vie dans les quartiers.

Votre responsabilité est de gérer la ville, gestion qui vous a été confié par le Conseil Municipal élu par les Livryens. La nôtre est d’observer sans considérations partisanes et de rapporter ces observations de manière factuelle, ce que nous avons fait dans un dossier rendu public et qui étudie la géographie, la géologie, la morphologie, l’écologie, les usages, l’histoire du Parc Georges-Clemenceau ainsi que les risques géotechniques associés.

Ce choix, que nous assumons pleinement, implique une neutralité que nos statuts garantissent. La transparence est également une valeur essentielle afin de garantir aux citoyens la possibilité de connaître les tenants et aboutissants des décisions des instances élus de la ville.

C’est dans ce souci de transparence que nous regrettons les nombreuses lacunes informatives et imprécisions dans vos récentes communications relatives à la clinique Vauban et au parc Georges-Clemenceau, sujets que vous vous attachez depuis peu à amalgamer.

Cette forme de communication partielle, loin de nous rassurer quant à la finalité réelle de ces opérations, amène de nombreuses questions indispensables à la bonne compréhension du projet par les Livryens.

  • L’ordre du jour de la délibération du Conseil Municipal, et la présentation de la demande de déclassement et « cession d’un terrain », ainsi que l’ensemble de votre communication sur ce sujet, omet systématiquement de préciser que ladite « parcelle » est en fait un parc arboré.
  • Lors du Conseil Municipal, il a été répondu aux objections d’un élu minoritaire que le terrain était « inaccessible pour l’ensemble des publics » et « qu’il y avait aucun arbre sur cette parcelle ». Notre association, qui a pu accéder au parc sans difficultés, son entrée principale côté Georges-Clemenceau étant en accès libre permanent, lors de ses relevés sur place a dénombré 17 arbres sur la parcelle communale et 20 sur la parcelle départementale attenante, ce qui porte le nombre d’arbres du parc à 37. Cette erreur manifeste ne saurait être issu d’une méconnaissance de la ville et mériterait un correctif lors d’un prochain conseil municipal.
  • Ce parc abrite une faune et une flore concourant fortement à la biodiversité dont vous avez pourtant marqué l’importance en souhaitant impulser un atlas de la biodiversité dans la ville. Comment expliquer qu’une ville « amie des animaux » et prônant la protection de la faune et de la flore accepte de sacrifier un parc de plus de 5 000 mètres carrés pour un projet immobilier, même avec une implantation de logements sociaux et d’un pôle médical ?
  • Il fait par ailleurs partie d’un corridor écologique mis en avant lors des précédentes réunions relatives au PLUi, Quid de la réalité d’un corridor écologique brisé sur plusieurs centaines de mètres ?
  • La parcelle sur laquelle est située le parc Georges-Clemenceau est soumise à des risques géotechniques reconnus et a été classé par le CEREMA comme risque majeur (rouge) en raison de la dissolution du gypse. Ces risques ont-ils cessé d’exister ? De nouvelles études officielles ont elles permis de faire de cette zone, inconstructible jusqu’en 2015, un lieu sûr en terme de stabilité des terrains ? Ces études pourraient-elles être communiquées aux Livryens pour leur parfaite information ?
  • Par avis de l’autorité environnementale du 8 octobre 2015 signé par le préfet de Seine-Saint-Denis, les risques environnementaux sur le secteur du parc étaient rappelés. En outre, le préfet rappelait l’existence d’un « réservoir de biodiversité et un corridor écologique reliant le parc de la Poudrerie et l’ensemble forestier de la forêt de Bondy » ainsi que l’inexactitude du PLU sur l’absence de « risques naturels majeurs ». Pourquoi ces considérations préfectorales n’ont-elles pas été prises en compte ?
  • Le parc est un espace naturel ou semi-naturel depuis plus de 2000 ans et présente un caractère patrimonial et historique identifié, il fait partie du patrimoine matériel et immatériel de la ville. Pensez-vous que le projet immobilier qui motive sa destruction sera aussi pérenne ?
  • Votre communication laisse entendre que seule l’ « opposition » demanderait la sauvegarde du parc. Les pétitionnaires ne sont pourtant pas limités à vos opposants. N’est-il pas réducteur de considérer que les personnes n’adhérant pas à tous vos projets sont des opposants politiques ?
  • L’ensemble des éléments factuels cités plus haut sont, soit constatés par des autorités reconnues, soit avérés par des documents émis par les administrations et constatés en archives. Ils ne sauraient être considérés comme des « émotions idéologiques ».
  • Concernant le projet de pôle médical, comment expliquer que l’ARS puisse concentrer certains projets de structures médico-sociales pour le 93 et l’année 2023 sur la seule ville de Livry-Gargan, tout en faisant fermer une clinique dans cette même ville, ceci en sachant que la ville s’engage financièrement à garantir un prêt sur 40 ans pour permettre la création de cette même structure ? Comment expliquer la démolition d’un laboratoire d’analyse sur la RN3, sachant que cela créera un besoin qu’il faudra combler ? Comment se passe le dialogue entre l’ARS et le maire d’une ville sérieusement impactée par les décisions de cet organisme mais qui permet à celui-ci d’assurer le financement de projets médico-sociaux ne bénéficiant pas directement à la commune ? Vu de l’extérieur du cercle décisionnaire, la relation semble à sens unique et peu profitable aux Livryens.
  • Toujours au sujet du projet de pôle médical s’implantant sous les logements sociaux construits en lieu et place du parc, vous évoquez la préoccupation, fort louable, de préserver la santé des Livryens. Il semble donc qu’une étude préalable ait permis de définir les besoins précis des habitants en termes de parcours de soin. La publication de cette étude serait nécessaire pour la bonne compréhension des tenants et aboutissants du projet.

Sans entrer dans le débat de la nécessité d’un parc pour la santé physique et psychologique des riverains, le projet de déclassement du parc Georges-Clemenceau implique une réflexion approfondie sur la manière dont nous envisageons l’urbanisation et le développement durable, tout en veillant à ne pas sacrifier les espaces naturels qui contribuent à la santé et au bien-être de ses habitants.

Considérant que la démocratie participative est un élément clé pour la réussite de tout projet d’aménagement urbain, car elle permet d’impliquer les parties prenantes, notamment les habitants, dans le processus de décision. Premiers concernés par les changements dans leur environnement, l’avis des Livryens mériterait d’être pris en compte pour garantir la pertinence du projet. Une information du public, par la présentation de l’ensemble de ces éléments techniques et des réponses qui devront y être apportées, afin de favoriser une véritable démocratie participative, ne saurait qu’être encouragée pour une effectivité de la démocratie locale.

Veuillez croire, Monsieur le Maire, en l’assurance de notre sincère considération.

Copie : Diffusion publique

Pour le Conseil d’Administration de « Livry-Participatif »



Live Facebook du 9 février 2023 « Le maire répond à vos questions »

Reproduction des propos du 9 février 2023.

Note : Pour des raisons techniques, nous n’avons pas pu visionner la première question.

Deuxième question : « Concernant le boulevard Schumann, une réglementation existe-t-elle ou pas, pour le stationnement, parce que les garages et vendeurs de voitures pensent qu’il leur appartient ? »

C’est une question générale, en effet, qui revient régulièrement sur l’occupation du domaine public de façon abusive, de façon prolongée, par des véhicules de personnes d’entreprise, de sociétés, de garages. Aujourd’hui, il n’existe pas de réglementation, comme sur 98 % du territoire de la commune, et notamment sur le boulevard Schumann. Il en existe quelques-unes, notamment sur certains secteurs, par des zones bleues, notamment. Vous le savez, nous avons un projet de plan de stationnement prévu pour le deuxième semestre 2023, avec cet objectif de réglementation et d’organisation du stationnement sur la ville. Bien sûr, ce stationnement se fera de façon gratuite, et il me semble important de le souligner, mais permettra de contraindre à ce que les véhicules soient stationnés de façon prolongée sur le domaine public.

Troisième question : « à quand la mise en route du chantier pose de lumière au stade Pierre-Bérégovoy ? Car en l’état actuel, pas d’entraînement possible du club, de football, de Livry-Gargan. Il fait nuit à 17 h. »

La mise en place d’un tel dispositif d’éclairage sur un stade nécessite forcément des études, d’une part, mais aussi un investissement important. Vous le savez aussi que la ville a investi depuis 2014 sur la rénovation des équipements sportifs, et notamment des terrains de football, puisqu’un nouveau terrain de football synthétique a vu le jour en 2016. Le terrain d’honneur a été rénové au stade Alfred-Marcel-Vincent en 2021 avec la piste d’athlétisme, et un nouveau terrain synthétique a vu le jour avec un nouvel éclairage au stade Alfred-Marcel-Vincent sur la fin d’année 2022, qui sera bientôt inaugurée d’ailleurs du nom notamment d’un ancien dirigeant du club de rugby. Ça fait quand même des infrastructures nouvelles qui ont vu le jour, qui permettent la pratique. En effet, en période hivernale, le stade Bérégovoy ne peut pas être fréquenté pour les entraînements, mais il existe maintenant d’autres terrains praticables, utilisables jusqu’à 22 h, et donc après, quand le club et la ville fournissent les équipements pour les clubs, pour faire en sorte que les adhérents et les différentes sections puissent évoluer. Nous sommes vigilants et nous regardons aussi toutes les dispositions qu’on pourrait mettre en place, mais selon un plan pluriannuel d’investissement, notamment sur les équipements sportifs.

Quatrième question : « Est-il possible de renouveler l’opération pour les CM1 et CM2 d’accès gratuit à la piscine tout au long de l’année scolaire ? »

Je tiens à souligner que ce dispositif que nous avons mis en place pour faciliter notamment l’apprentissage de la natation, avec notamment le travail qui est réalisé aussi dans le cadre scolaire, va être pérennisé les prochaines années. Je suis vraiment attentif à ce que les jeunes livryens puissent aller à la piscine, avoir cette possibilité d’accès gratuit, et ainsi permettre d’acquérir, de consolider les bases qu’ils ont pu apprendre, notamment dans le cadre scolaire. En effet, savoir écrire, savoir compter, savoir nager sont pour moi des éléments essentiels du projet éducatif de territoire que nous avons conjointement mis en place avec l’éducation nationale.

Cinquième question : « Y a-t-il un projet pour inciter des médecins à s’installer sur la commune ? »

Alors, installer des médecins sur la commune, malheureusement, je suis un peu dépendant, vous le savez, du nombre de médecins qui peuvent être présents sur un territoire, qui peuvent être formés, et en effet, nous subissons sans doute certaines politiques qui ont pu être menées sur la formation des professionnels de santé et des médecins en particulier. Toutefois, deux choses déjà ont vu le jour ces dernières années. D’une part, la création d’une association de professionnels de santé qui s’est vue renforcer notamment : l’association AP Santé qui permet aux professionnels de santé d’être regroupés, d’être coordonnés et qui permet, et on a pu en avoir des effets bénéfiques, notamment d’attirer de nouveaux professionnels de santé sur le territoire grâce à cette association. Il reste encore, comme dans toute phase, il y a une première phase où on a pu attirer, et il y a une deuxième phase à enclencher qui va venir après la crise sanitaire où la plupart des professionnels de santé ont été accaparés par cette mission de pouvoir relancer ce dispositif d’attraction de professionnels de santé sur le territoire grâce à l’association AP Santé. Et puis, nous nous sommes battus d’ailleurs l’année dernière avec l’ARS pour faire en sorte que les professionnels de santé de la ville puissent également, quand ils s’installent dans la commune de Livry-Gargan, bénéficier d’aide qu’auparavant ils ne pouvaient pas en bénéficier puisque ça dépend d’une classification. Nous étions avant dans une classification ZAC et aujourd’hui nous sommes passés en ZIP, en zone d’intervention prioritaire qui permet à des professionnels de santé qui veulent venir sur le territoire de Livry-Gargan de pouvoir avoir des aides à l’installation. Et ça c’est un combat qu’on a pu avoir avec l’ARS en 2022 conjointement avec mobilisation aussi d’habitants, mais aussi de l’association AP Santé. Et c’est dans cette continuité-là qu’on va agir dans les prochaines années pour que les professionnels de santé puissent venir sur le territoire de Livry-Gargan. Bien sûr, pour cela il y a aussi tous les dispositifs qui sont mis en place pour faire en sorte qu’ils puissent s’installer dans des locaux aussi adéquats, adaptés et nous travaillons dessus aussi dans les rez-de-chaussée d’immeubles qui répondent à ces obligations-là, d’accessibilité et d’adaptabilité.

Sixième question : « Bonjour, Monsieur le Maire, des postes sont-ils à pourvoir en ce moment à la mairie ? »

La ville en effet recrute sur certains postes, d’ailleurs qui sont consultables soit sur le site de la ville soit à travers les différents sites spécialisés de la fonction publique territoriale, la gazette des communes notamment. Pas plus tard qu’hier, nous communiquions sur la recherche d’agents d’entretien et de restauration, donc les candidatures sont ouvertes et nous prenons bien sûr les personnes en fonction de leurs compétences. Sachez que vous avez, il y a des postes ouverts sur la ville sur certaines missions et n’hésitez pas à consulter les différents sites que j’ai pu évoquer.

Septième question : « Bonjour, à qui je dois m’adresser pour avoir un logement ? Merci. »

Alors la question du logement est une question qui revient souvent, j’ai très régulièrement des rendez-vous, l’élu au logement bien sûr en a également très souvent, on reçoit les livryens, vous le savez, la question du logement est en Ile-de-France très tendue. Livry-Gargan n’y échappe pas et nous mettons en place, notamment dans nos politiques d’aménagement, dans nos politiques de logement, un parcours résidentiel. Il existe en effet des logements sociaux qui sont sur le territoire, des logements sociaux anciens, des logements sociaux neufs et en fonction des libérations de logements, en fonction bien sûr des livraisons de logements, nous proposons aux bailleurs sociaux des candidats et à travers une commission, le bailleur social choisit le candidat répondant aux critères établis selon une cotation. C’est un travail qui est mené depuis, la ville n’est pas propriétaire de tous les logements sociaux sur la ville, la ville n’a que 20 % d’un contingent social, 30 % appartiennent à la préfecture à travers notamment le DALO (Droit au Logement Opposable) et 50 % sont via le pourcentage patronal et directement liés aux bailleurs sociaux. C’est pour ça qu’il faut qu’on puisse construire sur la ville un parcours résidentiel pour toutes et tous et c’est ce que nous faisons, nous mettons en place et nous faisons avec notamment les élus concernés sur la politique du logement.

Huitième question : « Bonjour, pourriez-vous rajouter des poubelles de tri dans les HLM ? »

Alors, la question de la mise en place de nouvelles poubelles de tri, dépend d’une part des places qui sont disponibles dans les locaux, bien sûr, de la résidence, les poubelles de la résidence, mais, bien sûr, ça va dépendre aussi que le bailleur puisse faire cette démarche, notamment en écrivant à courriermaire, l’adresse générique courriermaire@livry-gargan.fr et puis nous ferons remonter cette demande au territoire Grand Paris Grand Est qui est en charge de cette compétence déchets ménagers et assimilés. Donc n’hésitez pas à faire remonter soit auprès de votre syndic, soit auprès de votre bailleur social et d’ailleurs nous le ferons transmettre au territoire Grand Paris Grand Est pour qu’ils puissent voir avec vous les conditions de mise en place de ces bacs et de ces nouveaux bacs au sein de votre résidence.

Neuvième question « Y a-t-il quelque chose de prévu pour les camions stationnés entre le McDo et Leroy-Merlin ? »

Alors, cette zone-là est située en effet sur la partie Est de la ville. Aujourd’hui, c’est une zone qui est notamment fléchée pour les camions et les gros camions. On a eu certaines zones qui étaient auparavant notamment allée de l’Est à proximité du nouveau cimetière. Nous avons souhaité que les camions ne s’installent plus à cet endroit-là, ce qui permet de faciliter l’accès au cimetière pour les personnes qui souhaitaient y venir. Et donc aujourd’hui, cette zone-là, entre le McDo et le Leroy-Merlin, sert de lieu de stockage puisque chaque commune doit prévoir un lieu de stockage. La zone est en plus temporaire puisque la zone prédéfinie est le boulevard Schumann et notamment une partie entre Lucie-Aubrac et le pont de Cora. Mais aujourd’hui, vous le voyez, cette partie-là est en travaux pour notamment des travaux liés au réseau d’eau potable. Mais il faut trouver dans chaque commune un lieu pour mettre en stationnement des poids lourds. Voilà pourquoi aujourd’hui cette zone entre le McDo et le Leroy-Merlin est occupée par des camions.

Dixième question. « Comptez-vous vraiment laisser ouvrir ce centre pour SDF atteints de problèmes à l’ancienne Roseraie ? »

Alors, je sais que ça alimente les réseaux sociaux en ce moment, que beaucoup de questions viennent et me parviennent sur ce sujet. Tout d’abord, la ville n’est pas propriétaire de ce bâtiment. Donc, c’est un bien privé. Il y avait un propriétaire qui avait fait un bail avec une société qui avait comme activité un EHPAD auparavant. L’EHPAD, vous le savez, a été contrôlé par l’ARS et a demandé la fermeture de cet établissement pour certaines situations problématiques que l’EHPAD pouvait rencontrer. Aujourd’hui, le propriétaire se retrouve sans locataire. Il souhaite vendre sa propriété et donc, par conséquent, il le vend à un certain prix que la ville n’est pas en mesure de pouvoir acquérir. Et donc, il est libre de pouvoir le vendre à qui de droit. L’ARS met en place différents moyens et différentes actions aussi à travers des projets. Les associations peuvent y répondre. Et aujourd’hui, une association a répondu pour pouvoir avoir et mettre en place un accueil de soins. Voilà. Je suis bien conscient que cela peut amener des inquiétudes, des incertitudes sur ce qu’il peut y avoir, ce que cela peut générer. Je peux vous affirmer que nous mettrons toutes les informations en place avec l’association si besoin pour vous informer en toute transparence sur ce dossier dans les prochaines semaines.

Onzième question, « Monsieur le Maire. Mes voisins construisent un agrandissement dans leur jardin avec un escalier extérieur. Aucun permis de construire. Je suis persuadé que ce sera pour loger des gens sans contrat de bail. C’est de plus en plus courant à Livry-Gargan. »

Déjà, de plus en plus courant, on est, vous le savez, très vigilants sur ce dossier d’infraction à l’urbanisme qui peuvent entraîner, en effet, des situations de division pavillonnaire. Le service d’urbanisme est présent sur le terrain pour pouvoir contrôler ces infractions et n’hésitez pas à signaler des travaux qui se feraient sans autorisation afin que le service d’urbanisme puisse y venir contrôler. Des fois, ce n’est pas visible, ces travaux ne sont pas visibles de la voie publique et donc c’est grâce aux actions des voisins qu’on peut avoir et déceler si des infractions pourraient être… des infractions pourraient avoir lieu. Donc aujourd’hui, il ne faut pas hésiter. Moi, je n’ai pas l’adresse précise qui m’a été transmise sur cette infraction, mais si on peut la transmettre et transmettre au service de façon à ce qu’on puisse effectuer le contrôle auprès du propriétaire de la maison. C’est un axe majeur de notre politique de l’habitat, de faire en sorte que nous puissions éviter les infractions à l’urbanisme, mais aussi lutter contre les divisions pavillonnaires qui sont parfois… qui amènent des situations problématiques tout simplement dans nos zones pavillonnaires et vous savez que je vais mener une politique importante dans ce domaine-là avec l’élu à l’habitat, Monsieur BEREZIN, pour que nous puissions stopper ces divisions pavillonnaires. On a mis en place des conventions avec notamment la SIFAE qui permettent d’agir directement sur les maisons qui sont divisées et ainsi être plus persuasifs contre les propriétaires qui seraient des marchands de biens. Voilà.

Douzième question, « Monsieur le Maire. J’ai lu dans le magazine que la ville mettait en place une mutuelle communale. En quoi ça consiste ? »

Alors oui, on a mis en place une mutuelle communale d’ailleurs qui a vu le jour puisque nous avons signé les conventions avec l’association au mois de janvier. Elle a pour but de favoriser la santé pour tous et de pouvoir accompagner les livryens qui ne bénéficient pas de mutuelles ou qui pourraient en bénéficier, bien sûr, d’avoir des tarifs plus attractifs sur notamment des soins prioritaires, des soins majeurs qu’il ne faut pas négliger. C’est une action qu’on a mise en place. Prochainement d’ailleurs, mercredi 15 février, une réunion publique se tiendra à l’espace Jules Verne de façon à ce que vous puissiez être informés sur cette mutuelle communale et je vous invite à y venir, nombreux et nombreuses, pour y poser toutes les questions que vous souhaiteriez.

Treizième question, « Je vous écris pour vous signaler la dangerosité des coupures d’éclairage public dans les rues de Livry-Gargan. On ne voit rien dans les rues qui ne sont pas éclairées. Nous sommes la seule ville qui a coupé l’éclairage. »

En effet, on a pris au mois de novembre des décisions sur des coupures d’électricité, notamment le soir, le matin et dans la nuit, entre 1 h et 4 h du matin. La situation, après renseignements et études, nous avons réajusté ces points puisque le soir et le matin, il n’y a plus de coupure d’électricité. En revanche, entre 1 h et 4 h du matin, nous avons conservé cette coupure d’électricité, comme beaucoup d’ailleurs de villes avoisinantes qui ont en effet décidé d’éteindre les lumières dans ces créneaux à peu près, voire même certaines communes encore plus largement, entre 22 h et 5 h du matin. Nous avons fait ce choix de 1 h et 4 h du matin. Vous savez, les villes actuellement traversent, notre pays traverse une situation de crise énergétique avec des coûts importants et en tant que responsable, il faut aussi prendre des mesures qui permettent de réduire certaines consommations d’électricité. Celle-ci en fait partie et je peux vous signaler que la hausse de l’électricité pour la commune a un impact important puisque sur notre budget de fonctionnement, c’est quasiment 4 à 5 fois plus en termes d’impact et de coûts. Donc, il faut prendre certaines mesures pour aussi faire en sorte que les coûts soient un peu plus réduits. C’est qu’une petite mesure. Il y en a d’autres qui ont été prises dans les services sur la consommation électrique, mais il me semble important de pouvoir trouver des marges aussi et celle-ci fait partie de ces mesures.

Quatorzième question. « Moi qui marche beaucoup dans notre ville, je constate quotidiennement que les rues sont sales. Il faut nettoyer les rues minimum une fois par semaine. Les rues sont sales. »

Madame, on peut aller marcher ensemble si vous le souhaitez, mais moi je marche aussi dans la ville. Il y a certes des endroits où, à cause de l’incivilité de certaines personnes, les rues sont sales et il faudrait passer quasiment tous les jours, voire tous les matins et les après-midis… Les équipes d’entretien de propreté de la ville, je peux vous l’affirmer, travaillent du lundi au samedi sur l’ensemble du territoire. Selon le planning qui est réalisé, elles interviennent quasiment dans toutes les rues de Livry-Gargan chaque semaine. Nous avons renforcé nos plans d’action propreté, nous avons sept balayeuses qui tournent chaque jour. Nous avons des cantonniers dans certains secteurs de la ville et nous avons des camions pour le ramassage des dépôts sauvages. D’ailleurs, je peux vous indiquer que grâce aussi à notre renforcement de la prévention sur les dépôts sauvages, 80 % des dépôts sauvages ont diminué sur la ville de Livry-Gargan depuis la mise en place de ces agents de prévention et de verbalisation. Nous menons des actions vraiment en porte-à-porte ou en détection des dépôts sauvages.

Vous pouvez compter sur ma détermination, ainsi que sur la détermination de M. CARATALA, l’élu à la propreté, pour permettre et faire en sorte de continuer nos actions sur le nettoyage de notre rue et faire en sorte que notre ville soit une ville propre. Je peux vous affirmer que je suis conscient des efforts déployés par nos équipes et je les salue pour leur investissement et leur engagement sur notre ville.

(…)

Quinzième question. « Je voulais soulever le stationnement. J’habite rue François-Villon et je vous invite à faire le chemin à pied pour accompagner les enfants à l’école Jacob à cause des voitures qui sont stationnées sur les trottoirs. Nous passons notre temps à marcher sur la route. »

La rue François-Villon est une rue en effet qui a déjà des trottoirs très étroits et ça je le conçois. Alors, en effet, si en plus ils sont utilisés par des véhicules en stationnement, cela empêche les personnes de circuler en toute quiétude sur le trottoir et elles doivent aller sur la chaussée. C’est aussi notre politique de stationnement qui souhaite être mise en place. La police municipale agit déjà au quotidien, mais nous souhaitons aussi renforcer nos actions de verbalisation des véhicules en stationnement avec notre politique de stationnement que nous souhaiterions mettre en place au deuxième semestre 2023. Vous pouvez compter sur mon action, car je trouve intolérable que des véhicules puissent stationner sur les trottoirs à Livry-Gargan et empêcher la circulation de poussettes, de personnes en situation de handicap et tout simplement de personnes accompagnées d’enfants. C’est notre volonté de pouvoir mettre en place toutes les mesures nécessaires pour que les personnes qui seraient en infraction soient verbalisées et ne puissent plus recommencer après avoir été au moins verbalisées de cette infraction.

Seizième question : « J’habite près du parking jouxtant le Square d’Almunecar et j’aimerais savoir si ce parking va être réglementé car il y a régulièrement en journée des personnes qui viennent réparer leur voiture et certains véhicules sont abandonnés. D’autre part, il y a très souvent des individus qui stationnent sur ce parking et qui font du bruit jusqu’à deux ou trois heures du matin. La police municipale intervient quand on appelle et les disperse, mais ces individus reviennent peu de temps après. »

Madame, je vous remercie de votre question sur le square d’Almunecar. D’une part, cela fait partie de cet objectif de réglementation de notre stationnement de pouvoir avoir des zones règlementées sur la ville, et ce square d’Almunecar n’y échappera pas en termes de réglementation. Pour l’instant, n’hésitez pas à appeler la police municipale comme vous, vous le faite pour faire en sorte que nous puissions faire en sorte que les jeunes ou les personnes ne puissent pas rester pendant des heures en stationnement ou fassent du bruit. Et puis, s’il y a de la mécanique sauvage qui est effectuer je vous conseille de pouvoir aussi le signaler a la police municipale qui n’hésitera pas comme vous l’avez très bien dit à intervenir pour permettre d’éviter ces personnes qui sont en infraction.

Dix-septième question : « Le nouveau marché Jacob n’est toujours pas installé, qu’en est-il ? J’aimerais bien revoir toute cette animation et les commerçants que l’on avait. »

Une question qui, pour moi, répond à une impatience que je pense partagée par de nombreux livryens et livryennes. Pour moi aussi, la livraison de cette halle est quelque chose d’important. En effet, nous avons entamé les travaux il y a un certain temps. Nous avons ce projet depuis 2018, qui a été retardé par des procédures qui ont été déboutées par le tribunal administratif. Aujourd’hui, nous sommes sur la bonne voie puisque la livraison du marché, de la nouvelle halle du marché, devrait avoir lieu d’ici la fin du premier semestre 2023. Avec des commerçants déjà présents sur la halle provisoire située sur le parking, et avec la perspective d’avoir de nouveaux commerçants qui viendront agrémenter cette nouvelle halle. Sachez que ce sera avec plaisir qu’aux beaux jours nous inaugurerons cette halle et je sais l’impatience des commerçants qui sont ravis de pouvoir avoir cette nouvelle halle. Je sais que l’élue, Catherine MOROBET, travaille dessus avec les commerçants et pas plus tard que tout a l’heure nous avions une réunion pour traiter ce dossier de l’installation des nouveaux commerçants, mais ainsi que des futurs commerçants de la halle du marché Jacob.

Dix-huitième question : « A quelle fréquence les contrôles sanitaires sont effectués sur la qualité de l’eau et par quel organisme ? La qualité de l’air à Livry-Gargan : le taux de pollution dans notre ville, est-il évalué à une fréquence et à quelle fréquence ? Des polluants ont-ils été détectés ? Lesquels ? Certains secteurs sont-ils plus concernés par la pollution ? »

Alors, voici une question un peu générale concernant l’air et l’eau. Pour ce qui est de l’air, les contrôles sont effectués par Airparif. Pour les questions de l’eau, c’est Veolia, notamment à travers le SEDIF, le Syndicat des eaux et d’Île-de-France. Le contrôle de l’eau se fait, bien sûr, au-delà de la ville. On s’inscrit dans un réseau général qui concerne une grande partie de l’Île-de-France, et donc, derrière, il y a des contrôles qui sont effectués très régulièrement, et je peux signaler que les derniers contrôles sont effectués et montrent que la qualité de l’eau à Livry-Gargan est bonne. Pour l’air, il n’y a pas de pollution propre à Livry-Gargan, mais la ville s’inscrit encore dans un territoire qui va au-delà de nos limites et, bien sûr, la qualité de l’air, plus tard qu’aujourd’hui, on a une alerte de la préfecture avec les conditions météorologiques liées à, notamment, un taux important parce qu’il n’y a pas de vent, parce que la situation du froid sec fait que le taux d’ozone est supérieur à la norme, et donc, avec des précautions qui sont indiquées par la préfecture, notamment de Seine–Saint-Denis. N’hésitez pas à aller voir pour les informations sur le site de Véolia Île-de-France, et sur le site de Airparif pour avoir toutes les informations sur la qualité de l’eau et la qualité de l’air.

Dix-neuvième question : « Le lac de Sévigné est infesté de rats qui, surtout le soir venu, envahissent toutes les allées qui entourent le lac et même les rues voisines. Ces rongeurs sont également présents dans la rue Simiane où j’habite, dans le petit parc de jeux d’enfants. Par ailleurs, le soir, des conteneurs pour le verre à proximité du lac sont dans un état déplorable, des sacs poubelles éventrés jonchent le sol et attirent aussi les rongeurs. Ma question : une dératisation est-elle prévue prochainement, car la situation est inquiétante pour la salubrité des riverains et des enfants qui jouent dans le sable où courent les rongeurs ? »

Alors, deux dossiers. Premier dossier, il y a, vous savez, des actions de dératisation qui sont effectuées sur les réseaux d’assainissement deux fois par an, par notamment le territoire Grand Paris-Grand Est, afin de pouvoir entretenir ces réseaux d’assainissement qui sont effectués par des contrôles. Vous pouvez le voir à travers notamment les marques qui sont effectuées sur les bouches qui se trouvent sur la voie publique. D’autre part, vous le savez, nous avons travaillé sur un projet sur le lac de Sévigné qui va se faire en plusieurs phases. Selon les différentes phases, la phase curage, nettoyage du lac de Sévigné s’effectuera en 2024 et permettra aussi de faire en sorte que ce plan d’eau soit un peu plus propre puisqu’il n’a pas été curé depuis 1988. Troisième point, on va continuer de lutter contre les personnes qui mettent des produits du pain, de l’alimentation pour soi-disant nourrir les canards, les oiseaux qui sont autour du lac de Sévigné, mais qui amènent aussi à une prolifération de rats. Si nous trouvons ces personnes qui amènent de l’alimentation, nous les verbaliserons, parce que dans le futur projet que nous avons sur le lac de Sévigné, il est pour nous important que ce site soit un site magnifique, emblématique de Livry-Gargan et mis en valeur à travers ce plan d’eau, ces aménagements qui vont être réalisés pour mettre en valeur notamment la nature, mais aussi le patrimoine de la ville.

Vingtième question : « Certains occupants de maisons ou d’appartements n’élaguent pas les arbustes et les haies qui bordent leur propriété, si bien que cela déborde de leurs murs ou clôtures jusqu’au trottoir, gênant le passage des piétons qui risquent de se blesser, notamment au niveau du visage ou des yeux. C’est très dangereux. Une action est-elle prévue pour que les arbustes et les haies soient taillés et ne débordent plus sur les trottoirs, d’autant plus que la repousse arrive avec le printemps ? »

Là encore, il s’agit d’un manque de civisme de certains habitants ou propriétaires de maisons. Tout d’abord, nous faisons sur signalement, sur interpellation ou même sur repérage, avec aussi les conseils de quartier, nous faisons des signalements aux propriétaires sur le manque d’entretien de leur haie qui pourrait déborder sur l’espace public. Il y a suite à ce courrier des interventions des propriétaires pour pouvoir régulariser la situation. Et puis d’autres fois, ça ne se fait pas. Donc derrière, nous mettons en demeure le propriétaire de mettre en place tous les moyens, sinon, c’est la ville qui interviendra à la charge, bien sûr, et aux frais du propriétaire qui n’aurait pas fait les travaux nécessaires. Donc n’hésitez pas à nous le signaler. Vous pouvez compter sur nos actions pour agir au quotidien sur ce point et faire en sorte qu’en effet, la libre circulation des personnes sur les trottoirs ne soit pas non plus entravée par des haies débordantes sur le domaine public.

Vingt-et-unième question : « Sera-t-il possible de rendre le boulevard de Chanzy piéton ? »

C’est une bonne question. Une bonne question qui se pose, mais qui doit aussi se travailler, vous savez, sur le boulevard de Chanzy, conjointement avec nos voisins de la ville des Pavillons-sous-Bois. Donc, ce dossier est un dossier qui doit prendre, bien sûr, une coordination entre les deux communes qui demande sans doute certaines études de circulation aussi qu’il ne faut pas négliger, de fermer et de rendre piéton notamment le boulevard de Chanzy. Et puis, des questions aussi sur le stationnement. Comment nous mettons en place et nous faisons en sorte que les personnes qui viennent notamment pour les commerces qui sont sur le boulevard de Chanzy puissent, en effet, venir se stationner. Et donc, face à ces différents paramètres, concertation et bien sûr, concertation avec la ville des Pavillons-sous-Bois, réflexion sur la circulation et sur le stationnement, ces trois paramètres doivent, doivent coexister et doivent également être mis en adéquation pour potentiellement mettre en perspective ce projet du boulevard de Chanzy piéton. Donc ça prend forcément du temps et, sans promettre, je ne peux pas vous dire que ça ne peut pas se faire aujourd’hui ni peut-être dans les prochains mois et années parce que nous avons, pour l’instant, un travail d’abord sur le boulevard de Chanzy et la qualité du boulevard de Chanzy que aussi les habitants attendent avec impatience.

Vingt-deuxième question : « Que font les services de la mairie pour sensibiliser les propriétaires de chiens au ramassage des déjections sur les trottoirs de nos rues ? »

Il est quand même de la responsabilité des propriétaires de chiens de pouvoir ramasser les déjections canines de leurs animaux. La mairie doit bien faire pas mal de choses, mais à un moment donné, la mairie ne peut pas éduquer. Alors mettre un oui, on pourrait verbaliser, mettre en place encore plus d’actions de verbalisation, mais on ne peut pas être derrière chaque personne qui sort son chien, notamment. Nous avons mis en place différents crottinets (sic) sur le domaine public avec des sacs permettant aux propriétaires de chiens de pouvoir ramasser les déjections canines de leurs animaux. À un moment donné, chacun doit être responsable, doit aussi vivre dans sa ville, c’est aussi la respecter et donc je pense que chacun doit mettre sa part au civisme de notre ville. Voilà les efforts qui sont faits, les services de propreté interviennent aussi dans leur tour quotidien et nettoient aussi, malheureusement, la merde des chiens et on peut parfois déplorer l’attitude de certains propriétaires de chiens sur la ville. Parfois ça me met en colère, c’est en effet, c’est… pas ces questions, bien sûr, mais c’est un manque de civisme d’habitants qui n’hésitent pas à jeter leur papier par terre, n’hésitent pas à faire que leur animal puisse faire sur le trottoir sans penser par la suite. Voilà, et donc ça, ce sont des choses qui me touchent parce que je sais que toutes les actions, et comme je l’ai dit tout à l’heure, les actions qui sont menées par les agents du service de propreté au quotidien.

Vingt-troisième question : « Un projet de métro est en étude sur la commune du Raincy. Pensez-vous possible de le faire arriver jusqu’à Livry-Gargan, ce qui serait un véritable atout pour notre ville ? »

Alors, je pense que vous parlez sûrement du prolongement de la ligne 11 souhaité par le maire de la ville du Raincy. C’est un sujet de transport, c’est un sujet qu’il faut étudier, bien sûr, être vigilant, puisque la question des transports est quand même toujours un dossier épineux. Nous avons quelques expériences à Livry-Gargan, notamment les transports et la société du Grand Paris qui construisent la ligne 16. Il y a eu des combats sans doute de perdus auparavant, puisque si nous avions été assis autour de la table, nous aurions pu peut-être négocier une gare. Mais aujourd’hui, le tracé qui est acté depuis 2010 fait que à Livry-Gargan, il y a un tracé sur la gare de Sevran-Livry et puis à Clichy-Sous-Bois Montfermeil. Ce tracé 2010 va se réaliser pour 2026 à Livry-Gargan, donc c’est quasiment 16 ans entre un projet et une idée et la réalisation concrète. Donc bien sûr, cela sur le prolongement de la ligne 11, cela s’étudie, mais aujourd’hui nous sommes en 2023, vous imaginez encore le temps qu’il faudra entre ce projet et sa réalisation concrète, sans doute encore beaucoup de négociations, de réunions et bien sûr d’affichage, pour que nous puissions trouver des solutions pour les livryens. Et je sais qu’avec Madame HERMANN, l’élue à la mobilité et au transport, nous sommes vigilants pour faire en sorte que Livry-Gargan puisse être mieux desservie en termes de transport ou permettre d’avoir un réseau de transport et un maillage de transport très facilitateur pour rejoindre nos différentes gares à proximité.

Voilà les premières questions qui m’ont été posées en direct et en amont, par notamment l’adresse générique courriermaire@livry-gargan.fr. J’ai d’autres questions qui me parviennent en direct et je remercie toutes les personnes qui sont ce soir présentes pour échanger, dialoguer et poser leurs questions, et je vais essayer d’y répondre.


Question : Y a-t-il des postes dans les crèches ?

Réponse : Tout à l’heure on répondait sur des postes d’agents d’entretien de restauration. Oui, il y a des postes d’auxiliaires de puériculture qui sont à pourvoir sur la ville, et n’hésitez pas ou d’éducateurs de jeunes enfants qui sont à pourvoir. Donc, oui, vous pouvez postuler sur ce type de postes dans nos crèches municipales qui sont quand même au nombre de 6 et qui permettent d’accueillir nos jeunes enfants de la ville. Nous avons quasiment 300 jeunes enfants qui sont accueillis en crèche et dans nos crèches municipales de Livry-Gargan grâce à un bon encadrement aussi d’auxiliaires de puériculture, d’éducatrices et d’éducateurs de jeunes enfants, et je me félicite aussi la qualité d’encadrement de nos jeunes enfants dans ces crèches municipales.

Question : La résidence Jean-Monnet a changé de sens de circulation. Cependant, quand nous arrivons en bas de la résidence au niveau de Voltaire, aucune visibilité. Pourrions-nous avoir une glace afin d’assurer la sécurité de tous ?

Réponse : C’est une question d’ailleurs qui m’est parvenue en courrier il y a 3-4 jours. J’ai en effet pu voir cette demande. Nous avions changé le sens de circulation au sein de la résidence Jean-Monnet, suite d’ailleurs à une concertation directement dans la résidence avec les locataires et propriétaires. Et donc, derrière, nous avons actionné ce premier levier en changeant le sens de circulation. Il s’avère qu’il y a en effet cette problématique de visibilité. Donc, à la suite de ce courrier que j’ai reçu il y a 3-4 jours, les services techniques vont étudier la demande et nous reviendrons vers vous très rapidement avec des solutions concrètes, miroirs ou autre aménagement permettant d’améliorer la visibilité à la sortie de ce stop sur l’allée Voltaire. Vous pouvez compter sur ma vigilance pour traiter ce dossier dans les meilleurs délais et ainsi faciliter l’aménagement que nous avions pu faire en changeant le sens de circulation sur la résidence Jean-Monnet.

Question : Pourquoi les poubelles dans la rue César-Collavéri sont-elles ramassées tard en fin de journée ?

Réponse : Vous le savez, tout ce qui relève de la compétence des déchets ménagers dépend du territoire Grand Paris Grand Est. Le territoire a mis un marché avec une entreprise, la société Sépur, pour tout ce qui concerne le ramassage des poubelles, qu’il s’agisse des ordures ménagères ou du tri sélectif. Ils ont un planning d’intervention sur le territoire qui dépend des différentes rues, des différents tonnages et des différentes poubelles qui sont collectées. Il peut y avoir des jours où le ramassage peut aller plus vite et d’autres jours où il peut aller moins vite. Ce planning peut en effet être fluctuant dans le marché de collecte ils ont des interventions entre 5 h et parfois jusqu’à 18 h sur le territoire du Grand Paris Grand Est. C’est pourquoi le ramassage peut parfois s’effectuer tardivement, au vu parfois de la grandeur du territoire du Grand Paris Grand Est.

Question : Comment la mairie accepte-t-elle un projet comme le centre pour SDF ? La mairie touche-t-elle des subventions avec la venue d’un tel centre ? La sécurité est-elle si peu importante ?

Réponse : Bon, d’une part, comme je l’ai dit tout à l’heure, la ville n’est pas propriétaire de cette maison. C’est un bien privé et le propriétaire est libre de vendre à qui il veut son bien. La ville ne peut pas préempter. Le prix d’acquisition d’un tel bien est très important. D’autre part, acquérir ou préempter un bien il faut avoir un objectif et un but. J’ai entendu d’ailleurs sur les réseaux sociaux que l’on pourrait avoir ce bien pour des personnes âgées, notamment. Pour information, l’agence régionale de santé ne nous autorise plus à avoir un nouvel EHPAD sur la commune de Livry-Gargan, parce que nous avons déjà un EHPAD public, l’EHPAD Emile Gérard. On doit avoir un maillage dans l’Île-de-France sur le nombre d’EHPAD et tout ne peut pas être concentré sur une seule ville, sachant que nous avons l’un des plus gros EHPAD de la Seine–Saint-Denis. Sur ce centre, la ville ne bénéficie pas de subvention, c’est l’ARS qui subventionne l’association pour la réalisation d’un appel à projet pour un maillage de santé pour également un parcours de santé pour des personnes parfois plus vulnérables. Voilà la question sur cet établissement qui n’accueillera pas plus de 20 personnes et qui sera un centre de soins pour personnes vulnérables, parfois en situation très précaire. Aujourd’hui, voilà où on en est de la situation. Mais comme je l’ai dit tout à l’heure, nous allons voir pour vous donner les meilleures informations, toutes les informations en toute transparence, notamment avec l’association Aurore qui est porteuse du projet de ce centre. Voilà, et donc nous serons vigilants pour vous donner toutes les informations dans les prochaines semaines, comme je l’ai évoqué tout à l’heure.

Question : Nous rencontrons des soucis avec le tram T4 le matin.

Réponse : Si vous rencontrez le souci le matin, c’est déjà pas mal, parce que je pense que beaucoup de livryens rencontrent des soucis avec le T4 le matin, le midi et le soir. Et pas plus tard que la semaine dernière, j’ai écrit à Île-de-France Mobilités et aussi à la SNCF sur cette problématique. Il est inacceptable que lorsque nous avons des transports, ils ne soient pas opérationnels. Surtout que pendant des années, nous avons entendu et vanté ce T4. Je sais que certains livryens regrettent même la ligne des coquetiers et l’ancienne ligne des Coquetiers telle qu’elle était avec ses anciens wagons. Nous sommes dans un pays moderne, au XXIe siècle, et aujourd’hui, en effet, ce tram T4 ne répond pas à vos attentes, à mes attentes en termes de transport. Surtout qu’il peut desservir notamment les gares d’Aulnay et de Bondy pour rejoindre ensuite Eole. Et quand il y aura le Grand Paris Express, notamment la ligne 16, il pourra rejoindre une gare de la station de Clichy-sous-Bois Montfermeil de la ligne 16. Donc j’espère qu’à la suite de mon courrier de la semaine dernière, j’aurai des réponses la semaine prochaine pour permettre qu’en effet, on puisse avoir et que les livryens puissent bénéficier d’un moyen de transport opérationnel, adéquat et à l’heure.

Question : Comptez-vous faire quelque chose face au stationnement dans l’allée centrale ? Cela devient critique avec les véhicules qui ne respectent pas les règles ?

Réponse : Il me semble que dans l’allée centrale, nous avons effectué un marquage au sol, pas plus tard que l’année dernière. Et dans notre politique de stationnement, c’est aussi notre objectif : mettre les moyens nécessaires de prévention et de verbalisation contre les véhicules qui ne seraient pas dans les règles prévues de stationnement. Donc, comme je l’ai dit sur le plan de stationnement qui sera mis en place au deuxième semestre 2023, nous mettrons en place les moyens nécessaires afin que le stationnement sur Livry-Gargan soit organisé, matérialisé et réglementé, soit respecté. Vous pouvez compter sur ma détermination pour que ce plan de stationnement soit réellement mis en place, efficient sur le terrain, et fasse partie d’une politique que nos nombreux livryens attendent pour permettre à chacun de pouvoir retrouver cette quiétude de pouvoir se garer dans sa rue, bien sûr, mais aussi d’avoir un respect du Code de la route. Parce qu’il me semble qu’il est interdit de stationner sur des bandes jaunes, ou en plein virage, ou devant des trottoirs bateaux, notamment, et parfois surtout quand ceux-ci ne nous appartiennent pas.

Question : Pourquoi les caméras ont-elles été enlevées dans l’allée de Roissy ?

Réponse : Alors, les caméras sur l’allée de Roissy n’ont pas été enlevées. Il y a eu deux caméras qui ont été posées sur l’allée de Roissy. Il y en a une qui est toujours présente, et il y en a eu une autre puisqu’on l’avait posée au départ comme ça. Une deuxième a été placée dans un autre secteur de la ville, plus précisément à l’allée des Frênes, pour permettre d’avoir un maillage sur l’ensemble du territoire des caméras. Deux caméras dans une même rue, ça avait été posé initialement parce que nous avions rencontré quelques problèmes, et donc à la suite de la situation qui avait évolué, nous avons repris une des caméras pour la placer à un autre endroit où nous avions pu échanger avec les riverains sur le besoin de cette mise en place de cette caméra à cet endroit (je le citais, allée des Frênes). Voilà pourquoi la situation a un peu évolué, à l’allée de Roissy, il y a toujours bien une caméra présente sur cette rue-là.

Question : Pourquoi deux dératisations par an ? Pourquoi ne pas en organiser plus ?

Réponse : Comme toute action de dératisation, des marchés publics, le territoire Grand Paris Grand Est a fait des dératisations sur les 14 communes. Il y a un budget lié aux dératisations et aujourd’hui, le budget alloué par le territoire Grand Paris Grand Est sur l’entretien des réseaux d’assainissement est à deux dératisations. Après, on pourrait en effet en faire trois, quatre, mais cela a un coût pour la ville et il faut le voir de façon globale sur l’ensemble des communes. Par ailleurs, je note que nous faisons aussi des opérations de curage des plans d’eau, le lac de Sévigné, tout a l’heure j’en ait parler, le parc de la mairie. Donc, très régulièrement nous avons des actions sur nos plans d’eau pour les entretenir, bien au-delà.

Question : Quels jours le service urbanisme est-il disponible pour traiter un problème de mur de voisinage sur le point de s’écrouler ?

Réponse : Déjà, vous pouvez sur ce problème-là écrire à l’adresse générique courriermaire@livry-gargan.fr pour déjà signaler votre problème avec votre voisin. En ce moment, c’est vrai que le service urbanisme est en plein déménagement. Nous allons mettre en place un pôle service technique sur la ville afin de pouvoir mieux renseigner les livryens. Ce pôle sera situé dans l’ancienne trésorerie et ouvrira dans les prochaines semaines. Il permettra en effet aux livryens d’avoir un pôle direct avec l’ensemble des services techniques de la ville. Donc, là, ils sont en plein déménagement, mais n’hésitez pas à écrire à cette adresse générique. Le service urbanisme vous contactera, apportera une réponse et viendra peut-être, sans doute, sur le terrain pour pouvoir avoir tous les renseignements et vous aiguiller dans les démarches qui sont effectuées. Parfois, un problème entre deux habitants sur deux parcelles privées n’est pas forcément du ressort de la ville, c’est parfois un contentieux civil entre deux personnes propriétaires.

Question : Que pensez-vous faire pour remédier aux nuisances sonores sur les bus de la ligne 147, de plus en plus bruyants, ainsi qu’aux dégradations des voiries Jean-Jacques-Rousseau et Eugène-Massé ?

Réponse : Alors, sur la partie des bus, 147 de plus en plus bruyants, je prends note de votre information. Ils passent en effet par la rue Eugène-Massé et Jean-Jacques-Rousseau. Peut-être aussi avec l’état de la chaussée, ces deux rues fréquentées par les bus peuvent aussi amener ces éléments de vibration de façon plus importante. Ces deux rues, de toute façon, font le cas d’étude de notre part en termes de réfection. Vous savez, il y a eu des travaux qui ont été effectués par la Société du Grand Paris, d’ailleurs, sur un puits allée des Bosquets, puits 502, sur un puits à l’aide rue de la Mare aux chanvres, à la limite de Livry-Gargan–Sevran. De nombreux camions ont pu circuler et ont pu dégrader la chaussée. Donc, aujourd’hui, dans cette phase-là et à la suite de ces travaux, il y a forcément une réflexion sur la réfection de la chaussée, et cela permettra sans doute, peut-être aussi, d’atténuer les vibrations du bus 147 qui peut passer par ces deux rues-là. Je vais vérifier aussi les autres situations et pourquoi le 147 est plus bruyant qu’auparavant.

Question : J’habite au 10 rue de l’église, que dites-vous sur les dealers qui squattent l’immeuble ?

Réponse : Alors, d’abord, on ne lâche pas l’affaire, c’est un dossier que nous traitons depuis quelques années. La situation s’est un peu améliorée, pas totalement, et ça, je l’entends. Il y a toujours cette situation de squat. Nous travaillons conjointement avec la police municipale et la police nationale sur ce trafic qui peut exister au 10 rue de l’église. Nous travaillons également avec le bailleur social. J’espère que, et c’est pour ça que je rencontrerai les bailleurs sociaux au mois de mars, que toutes les préconisations, les demandes que j’ai pu effectuer, parfois depuis de nombreuses années, vont enfin se réaliser dans l’année 2023. Et vous pouvez compter sur ma détermination, pour que ce problème soit résolu dans ce mandat-là, parce qu’en effet, il n’est pas vivable d’avoir ces nuisances répétées quand on souhaite être au pied de son immeuble. Donc, j’espère que le plan prévu avec le bailleur social sera mis en place dans cette année ou l’année prochaine.

Question : le miracle de l’arrivée du TZen3 aura-t-il lieu un jour ?

Réponse : C’est un dossier très ancien, je parlais des dossiers de transport qui prennent du temps. Ce transport a été discuté en 2008, aujourd’hui nous sommes en 2023. Il devait se réaliser en 2019, malheureusement, ce projet de transport, n’a pas eu les financements pour être réalisé à ce jour. Et aujourd’hui, suite à la réunion que j’ai pu avoir cette semaine, les financements ont été trouvés entre le département, la région et l’État, notamment sur la tranche 1 par Porte de Pantin et la gare de Gargan. C’est la première phase, d’autres discussions vont voir le jour pour qu’une tranche 2 puisse être étudiée entre la gare de Gargan et Vaujours. Bien sûr, j’ai émis quelques conditions à ce que cette tranche 2 puisse se réaliser, c’est bien sûr qu’on puisse étudier l’aménagement et qu’est-ce que cela impacte pour la ville de Livry-Gargan. J’ai demandé aussi qu’on étudie les conditions de stationnement et comment les dessertes et les intermodalités peuvent exister avec les gares de Gargan et la traversée de Livry-Gargan. Sur ce dossier, les premières phases, la tranche 1, ont pu et sont en voie de concrétisation en termes de financement, avec un projet de planning, avec un projet de réalisation pour 2028-2029. Donc, il reste encore du temps. De toute façon, il y aura des enquêtes publiques qui seront de nouveau réalisées sur ce projet de TZen3. Donc voilà, encore le chemin qui reste à parcourir sur ce TZen3, cet arrivé potentiel de TZen3 à proximité ou sur Livry-Gargan, même si j’émettais toujours des conditions à ce que ce moyen de transport puisse arriver sur le territoire, comme je vous l’ai évoqué tout à l’heure.

Question : Quelles mesures comptez-vous prendre pour résoudre les problèmes de nuisances sonores des bus de la ligne 147 et les dégradations des voiries Jean-Jacques-Rousseau et Eugène-Massé ?

Réponse : Les nuisances sonores causées par les bus de la ligne 147 et les dégradations des voiries Jean-Jacques Rousseau et Eugène Massé sont des préoccupations importantes. Nous sommes en train d’analyser ces problèmes de manière approfondie afin de trouver des solutions adéquates. Cela comprend l’évaluation de l’état de la chaussée, la recherche de mesures pour atténuer les vibrations des bus et la planification de travaux de réparation sur les voiries endommagées. Nous sommes déterminés à résoudre ces problèmes et à améliorer la qualité de vie des habitants. Vos préoccupations sont prises en compte, et nous mettrons en place les actions nécessaires pour remédier à ces nuisances et dégradations.

Question : Quelles mesures seront prises pour faire face aux dealers qui squattent un immeuble ?

Réponse : La présence de dealers qui squattent un immeuble est une situation inacceptable et nous agissons activement pour y remédier. Nous travaillons en étroite collaboration avec la police municipale et la police nationale pour lutter contre ce trafic. De plus, nous sommes en contact avec le bailleur social concerné afin de trouver des solutions efficaces. Des mesures concrètes seront mises en place dans le cadre d’un plan d’action impliquant les bailleurs sociaux pour résoudre ce problème. Je m’engage à tout mettre en œuvre pour assurer un environnement sûr et sain pour tous les résidents de Livry-Gargan.

Question : Est-ce que le projet du TZen3 sera réalisé un jour ?

Réponse : Le projet du TZen3 est un enjeu important pour notre ville, mais sa réalisation dépend de divers facteurs, notamment les financements nécessaires. Des avancées positives ont été constatées récemment, avec la sécurisation des financements pour la première phase du projet entre Porte de Pantin et la gare de Gargan. Cependant, des études approfondies et des discussions supplémentaires seront nécessaires pour la mise en place de la deuxième phase entre la gare de Gargan et Vaujours. Nous restons déterminés à soutenir ce projet et à travailler en collaboration avec les autorités compétentes pour concrétiser cette infrastructure de transport tant attendue. Bien sûr, j’ai posé certaines conditions pour la réalisation de la tranche 2 du projet TZen3. Il est essentiel que nous puissions étudier l’aménagement et évaluer son impact sur la ville de Livry-Gargan. J’ai également demandé une analyse des conditions de stationnement et des possibilités de dessertes et d’intermodalités avec les gares de Gargan, ainsi que pour la traversée de Livry-Gargan. En ce qui concerne le dossier, les premières phases, notamment la tranche 1, sont en cours de concrétisation en termes de financement. Un projet avec un planning de réalisation pour 2028-2029 a été évoqué. Cependant, il reste encore du temps et des enquêtes publiques seront à nouveau menées concernant ce projet TZen3. Il reste donc un chemin à parcourir avant l’arrivée potentielle du TZen3 à proximité ou sur le territoire de Livry-Gargan. J’insiste sur le fait que des conditions doivent être remplies pour que ce moyen de transport puisse être envisagé sur notre territoire, comme je l’ai déjà évoqué.

Question : Pourquoi un dos d’âne n’a pas été mis dans l’avenue Paul Dupont bien avant le feu, car les voitures accélèrent pour passer au vert, c’est dangereux.

Réponse : Sur l’avenue Paul-Dupont, nous avons fait une réunion pas plus tard qu’au mois d’octobre lors des rencontres dans les quartiers. Nous avons évoqué ce point avec les habitants sur la pose d’un ralentisseur sur l’avenue Paul-Dupont. Cela fait partie des projets 2023 qui sont en cours d’études par les services techniques, afin qu’en effet, un ralentisseur, voire deux, puisse être posé sur l’avenue Paul-Dupont, qui en effet peut être fréquentée par des personnes qui roulent à forte vitesse pour prendre le feu vert au bout de la rue. Sachez que ce dossier, suite à la réunion de quartier, est en cours et en projet de réalisation pour 2023.

Question : Nous avons 4 personnes dans un T2, et quand on appelle la mairie pour prendre rendez-vous avec l’assistante sociale, ils ont annulé. On fait quoi ? Notre salaire ne suffit pas pour la location d’un T3 pour les enfants.

Réponse : Deux moyens de pouvoir avoir un rendez-vous, soit d’appeler directement le CCAS de la ville, soit d’écrire à courriermaire@livry-gargan.fr. Mon élu au logement, le service logement, reçoivent très régulièrement. Je reçois moi-même des personnes qui demandent des rendez-vous sur des questions de logement. La situation, je l’ai expliqué, est tendue sur le logement. Nous trouvons des solutions à mesure, en fonction des libérations de logement, des livraisons de logement. Voilà où on en est la situation. Nous sommes attentifs à toute situation. Il y a quand même sur le territoire un nombre de demandeurs de logement important. Mais pour voir à toutes et à tous, nous essayons en fonction de la situation, dépendant aussi du bailleur social, afin de répondre au mieux aux attentes. Je sais que la personne attend depuis un certain temps, et nous avons parfois, au fil du temps, trouvé des solutions sur des problématiques de logement. Vous pouvez savoir que les questions de logement, les questions de transport, les questions d’habitat sont des soucis, que nous traitons avec vigilance. Aujourd’hui, j’entends bien aussi toutes les questions que vous avez posées, aussi sur le stationnement de notre ville.

Question : Devant le groupe scolaire Jean de La Fontaine, se trouve une zone en bois. Dès qu’il pleut ou gèle, le sol est très glissant et les enfants chutent. Nous avons abordé ce point lors des conseils d’école, mais à ce jour, cette zone est toujours en place. De plus, les lattes de bois sont fragiles.

Réponse : Sur ces lattes de bois, d’ailleurs, certaines avaient été cassées. Nous les avons réparé pour la rentrée scolaire 2022. En effet, posent sans doute problème. Nous avons d’ailleurs, dans le cadre d’un budget participatif du département, eu des projets qui ont été soulevés par des habitants, et ces projets ont même été retenus par le budget participatif départemental. Donc, ce projet est bien identifié. Le département, à la suite de ce budget participatif, a fait des propositions et est en train de faire des propositions pour trouver des solutions techniques et ainsi nous proposer un nouveau plan d’aménagement pour remplacer ces lattes en bois et ainsi améliorer la situation sur le parvis de l’école Jean de La Fontaine. C’est un dossier que nous suivons. En effet, les lattes en bois sont usées avec le temps et donc n’effectuent plus cette situation de protection du parvis et puis nécessitent d’être peut-être remplacées.

Question : Qu’en est-il de la mise en place des composteurs individuels au collectif, comme le prévoit la loi ?

Réponse : Ce qui est lié aux déchets ménagers assimilés est du ressort du Grand Paris Grand Est. Nous y travaillons avec le territoire pour étudier cette mise en place. Parce qu’un traitement de biodéchet demande une étude complète pour savoir combien de composter on doit mettre à disposition des habitants et quelle distribution. C’est un travail que nous menons avec le Grand Paris Grand Est avec cette volonté de pouvoir le mettre en place éventuellement en 2024-2025, comme le prévoit la loi.

J’espère, chères livryennes, chers livryens, avoir répondu à toutes vos questions. Je reste bien sûr à votre écoute, à votre disposition. On se retrouva bientôt lors des réunions publiques du mois d’avril-mai pour pouvoir échanger de nouveau sur votre quartier.

L’adresse générique courriermaire (courriermaire@livry-gargan.fr) permet aussi d’avoir des rendez-vous avec moi. Je reçois chaque année plus de 300 personnes en rendez-vous au sein même de mon bureau. C’est aussi un gage de volonté d’écoute et de transparence de ma part pour pouvoir répondre à toutes vos interrogations, ainsi que de mon équipe municipale.

Bonne soirée à toutes et à tous, et au plaisir de vous rencontrer dans les différentes manifestations de la ville, qui reprennent vie et qui permettent d’animer notre ville chaque jour, notamment tous les week-ends. Bonne soirée à toutes et à tous.

Lettre ouverte : retransmission en ligne des conseils municipaux

Aux fins d’information du public nous reproduisons ci-après copie intégrale d’un courrier envoyé le 9 décembre 2022 à Monsieur Pierre-Yves MARTIN, Maire de Livry-Gargan.


Monsieur Pierre-Yves MARTIN

Maire de Livry-Gargan

Livry-Participatif constate la mise en place depuis le début de la « crise de la Covid-19 » d’un dispositif de diffusion en simultané sur YouTube des différents conseil municipaux ainsi qu’un dispositif de diffusion des enregistrements de ces mêmes conseils similaire au « replay », ou rediffusion à la demande. Nous souhaitons vivement vous remercier pour la mise en place de ce dispositif de diffusion publique au plus grand nombre, permettant de faire vivre le débat démocratique dans la localité. Nous souhaitons cependant attirer votre attention sur quelques dysfonctionnements et tenons à vous faire part de quelques-unes de nos propositions et demandes visant à l’amélioration du dispositif :

  1. La mise en place sur une page internet pérenne à disposition du public de liens direct (hyperlien) vers les différents enregistrements vidéo des conseils municipaux depuis 2020, ou le référencement des enregistrements afin de permettre leurs visionnages. En effet, les vidéos YouTube des conseils municipaux ne sont plus référencées ni sur le site internet de la ville, ni sur la page YouTube dédiée, ce qui ne permet plus l’accès à l’historique de ces vidéos si les liens hypertexte n’ont pas été sauvegardés par les habitants.
  • Un accès en ligne à l’enregistrement du conseil municipal du 24 novembre 2022 (retransmission en différé à la demande) sur YouTube ou sur le site internet de la ville. En effet, celui-ci, bien que diffusé en direct, n’a été proposé en rediffusion que pendant quelques heures avant d’être retiré de YouTube, probablement en raison d’un problème technique.

Vous l’aurez compris Monsieur le Maire, nous attachons une importance particulière à la retransmission en différé (à la demande) des conseils municipaux, ceux-ci faisant vivre le débat démocratique et fournissant un outil précieux au fonctionnement de la démocratie participative dans son volet informatif, non moins important que le volet collaboratif.

En espérant que nos propositions et demandes reçoivent une suite favorable, nous vous prions de croire, Monsieur le Maire, en l’assurance de notre considération distinguée.

Copie : Diffusion publique

Pour le Conseil d’Administration de « Livry-Participatif »