Organisée par Immobilière 3F – Groupe Action Logement
3 octobre 2023 — Espace Jules-Verne — Livry-Gargan
Étaient présents :
Présentation faite par :
Mme Laure FROUMENTIN, Directrice de l’agence de construction Paris et Seine-Saint-Denis Immobilière 3F ;
M. Antoine REGNAULT, Architecte du projet ;
Mme Christelle DELARUELLE, Chef de secteur Immobilière 3F à Livry-Gargan ;
Monsieur le Responsable territorial Immobilière 3F.
12 personnes présentes dont :
M. Donni MILOTTI — Adjoint au Maire de Livry-Gargan chargé des aménagements urbain et des Ecoquartier. Adjoint du quartier Jacob.
Mme Perrine BAKUM — Chef de Service Droit des Sols.
2 membres du Conseil de quartier Danton
Observateurs de Livry Participatif : 3
Nota : Immobilière 3F est une société française qui opère dans le secteur du logement social. Elle est une filiale du groupe Action Logement et représente l’un des plus grands bailleurs de logements sociaux en France, avec 296 356 logements gérés, selon les données disponibles en 2022 dont 146 000 en Île-de-France. La société est principalement engagée dans trois domaines d’activité : la construction, la gestion et la rénovation de logements. Immobilière 3F a 1,925 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2022. La société travaille en partenariat avec diverses collectivités locales et est souvent impliquée dans des projets de développement territorial.
Intervention d’ouverture de Monsieur MILOTTI qui indique que « cette réunion a pour but de présenter le projet, le planning, la problématique de stationnement » ainsi que les modalités afférentes aux travaux. Il invite les intervenant des 3F à dérouler leur présentation pour terminer la réunion sur un temps de questions-réponses.
Mme FROUMENTIN, excuse le chef de projet dédié souffrant et présente les 3F, filiale d’Action Logement, un bailleur social qui intervient sur le territoire métropolitain français. À ce jour, les 3F gèrent environ 300 000 logements en France, avec une concentration spécifique en Île-de-France. Elle mentionne également que l’agence a un patrimoine important dans le département de la Seine-Saint-Denis et gère actuellement 378 logements dans la commune de Livry-Gargan.
Vue avant / après extraite du Permis de construire
Elle détaille le programme de construction qui vise à créer 39 logements neufs. Ces logements sont destinés à être des logements familiaux, collectifs, répartis entre des logements intermédiaires et des logements sociaux. Sur les 39 logements, 20 sont des logements intermédiaires destinés à des familles aux revenus modestes mais non éligibles aux logements sociaux. Le reste des logements sont des logements sociaux, financés selon trois types : PLU, PLI et PLS, en fonction des ressources des foyers concernés.
Elle souligne que cette opération mixte répond aux attentes du territoire et permettra de loger des résidents du territoire grâce aux droits de réservation de la ville et de l’Établissement Public Territorial. Action Logement aura également des réservations et pourra proposer des candidats à l’allocation dans ces appartements. Ces familles seront principalement des salariés cherchant à se rapprocher de leur lieu de travail. Concernant la typologie des logements, elle présente un tableau varié : 4 logements de type T2, 5 logements de type T3, 8 logements de type T4 et 2 grands logements de type T5 pour les logements sociaux. Pour les logements intermédiaires, il y a 10 logements de type T1, 5 logements de Type T2 et 5 logements de type T3.
Elle ajoute que 51 places de stationnement sont prévues dans deux niveaux de sous-sol et un rez-de-chaussée commercial. En conclusion, elle présente une image aérienne délimitant le périmètre de l’opération
Extrait du Permis de construire consulté par Livry ParticipatifExtrait du Permis de construire consulté par Livry Participatif
Antoine REGNAULT, Architecte en charge du projet, commence par évoquer l’emprise du projet, qui réunit les numéros 4, 6 et 8 du boulevard Gutenberg avec un accès depuis l’avenue Aristide-Briand entre les bâtiments existants soulignant l’importance du site dans le contexte urbain « un site très circulant, un carrefour important ».
Il aborde ensuite les intentions architecturales du projet, en mettant l’accent sur l’importance du contexte bâti environnant. « Ce qui nous a frappé en arrivant sur cette opération, c’est qu’on est entouré de bâtiments remarquables en brique de style art-déco ». Le projet vise à « compléter la pièce urbaine » formée par les deux bâtiments adjacents. Le choix du matériau, la brique, est justifié par sa présence dans les constructions environnantes. Monsieur REGNAULT explique que le design sera contemporain mais fera écho aux éléments architecturaux traditionnels tels que « l’encadrement de baie, des couleurs différentes de la brique, des proportions de fenêtres et des toitures en pente. » afin de réaliser une pièce d’angle à l’entrée de la ville.
Monsieur REGNAULT conclut que le projet est conçu pour s’intégrer de manière harmonieuse dans son environnement, tout en étant durable et en offrant des espaces de vie de qualité. « Dans le cœur d’Ilot, pour donner un caractère plus domestique à l’opération, on a travaillé avec du bois » une façade ossature bois, en brique, avec un isolant géo-sourcé : « C’est un grand bâtiment de même hauteur que les bâtiments qui l’entourent. Sur le cœur d’Ilot, c’est un bâtiment plus bas, avec une toiture en pente, qui permet de dégager sur toute sa périphérie un grand espace paysagé » donnant une vision du projet dans son contexte urbain et environnemental. L’architecte met également en avant les aspects écologiques du projet. « On travaille avec la brique de réemploi » soulignant l’approche circulaire du matériau. Monsieur REGNAULT détaille ensuite les typologies des logements, les places de stationnement et les espaces commerciaux.
Sur le plan de la « matérialité », il indique que la brique de réemploi apportera une texture unique au bâtiment. « Il faut s’attendre à ce que le bois grise un peu, » prévient-il, tout en assurant que ces matériaux sont qualitatifs et vieilliront bien. Monsieur REGNAULT poursuit en abordant des détails supplémentaires sur les éléments du programme. Il indique que 30% de la surface totale de la parcelle, qui s’étend sur 1420 m², sera en pleine-terre. « C’est aussi ce qui permet d’avoir un vrai jardin, un grand jardin qui entoure l’opération » ajoute-t-il. La surface habitable totale sera de 2150 m². Au rez-de-chaussée, il est prévu un ou potentiellement deux espaces commerciaux. Le projet comprend également 51 places de stationnement.
Monsieur REGNAULT aborde ensuite les aspects techniques de la construction. « Les murs, les façades, ossatures bois. Les toitures sont revêtues de tuiles romaines sur le cœur du lot, plates sur le boulevard ». Il insiste sur le fait que la brique utilisée n’est pas une simple couche décorative. « C’est vraiment un double rang de briques qui se portera elle-même, ». Ce choix contribue à l’ambition du projet d’obtenir le label biodiversité et vise à réduire la quantité de béton utilisé, en accord avec les objectifs R.E. 2020. L’ossature porteuse béton sont des poteaux noyés dans les façades d’ossature bois et les façades en briques « C’est une brique un peu vieillie » avec un aspect non-uniforme sur la finition. Il mentionne un « local partagé de 30 mètres carrés » destiné à l’usage des résidents. Il précise également que l’aménagement du rez-de-chaussée commercial sera dévolu au commerce qui s’installera.
Abordant le sujet du planning des travaux Mme FROUMENTIN indique que l’agence est actuellement en phase de consultation des entreprises pour la réalisation des travaux. « Aujourd’hui, l’entreprise n’est pas encore désignée » précise-t-elle. Elle ajoute que les offres des entreprises seront reçues sous un mois et seront ensuite analysées par l’agence et la maîtrise d’œuvre. « On retiendra l’entreprise à la fin de l’année ».
Elle poursuit en évoquant les objectifs de l’agence concernant le calendrier du chantier. L’ambition est de démarrer les travaux en début d’année prochaine, avec une période de préparation initiale. « Les travaux effectifs démarrent au mois de mars 2024 ». Mme FROUMENTIN souligne ensuite l’importance de la structure organisationnelle du chantier. Elle informe que l’agence a lancé un appel d’offres en entreprise générale. « Il n’y aura qu’une seule entreprise, typiquement comme, par exemple, Bouygues, que vous pouvez connaître ». Elle précise que l’entreprise retenue sera d’une taille plus petite que Bouygues et qu’il y aura un seul interlocuteur pour toutes les parties prenantes. « C’est important pour nous. Ça permet vraiment d’avoir une bonne maîtrise du chantier ». Elle ajoute que cette approche permet d’éviter les complications qui pourraient survenir en cas de collaboration avec plusieurs entreprises.
Mme FROUMENTIN conclut en indiquant que bien que les grands principes d’organisation du chantier soient connus, les détails restent à définir car l’entreprise n’est pas encore sélectionnée. « On pourra revenir vous voir, aussi, en début d’année prochaine, avec cette entreprise pour qu’elle vous présente de manière détaillée toutes ses installations de chantier ». Elle termine en répondant aux questions anticipées, confirmant que l’accès au chantier se fera par le boulevard Gutenberg.
Monsieur REGNAULT poursuit en abordant les aspects logistiques du chantier. Il mentionne qu’une grue sera nécessaire sur le site jusqu’en avril 2025 et qu’elle sera installée dès le premier trimestre 2024. « L’accès au chantier se fait par le boulevard Gutenberg ». Il ajoute que le trottoir sur ce boulevard est suffisamment large pour permettre la circulation. « La consigne qui sera donnée à l’entreprise, c’est de ne pas bloquer les circulations. Son emprise de livraison sur rue devra se faire hors circulation des voitures. Soit dans la contre-allée, soit sur les places de stationnement qui sont sous les arbres ». Il assure également que les arbres présents sur le site seront conservés et protégés.
L’architecte poursuit en discutant des engagements de l’entreprise en matière de responsabilité et de communication. « L’entreprise signe une charte pour chantier propre ». Selon cette charte, l’entreprise s’engage à limiter divers types de nuisances, notamment celles causées aux riverains et aux ouvriers, ainsi qu’à réduire la pollution et la quantité de déchets. « Vous aurez un interlocuteur affiché à côté du panneau de chantier avec un numéro qui sera possible d’appeler en cas de problème ». Il souligne également l’importance de la communication avec les riverains. « Dès qu’il y aura une opération plus bruyante que d’habitude, un convoi exceptionnel ou quelque chose comme ça, il y aura des horaires qui iront pour tout le monde, c’est-à-dire aux heures de travail » explique-t-il. L’entreprise s’engage à informer les riverains en amont de toute activité susceptible de causer des nuisances sonores ou autres.
Monsieur MILOTTI conclu la présentation et prend la parole pour souligner certains aspects du projet qui ont particulièrement capté l’attention de la municipalité. Il commence par mettre en avant l’harmonie entre le projet et son environnement immédiat. « Ce qui a retenu notre attention, c’est que le projet s’inscrit parfaitement dans le cadre qu’il y a dans le quartier » déclare-t-il. M. MILOTI se réjouit ensuite de l’approche environnementale adoptée pour le projet. « Il est construit de matériaux qui sont recyclés » et ajoute qu’il va y avoir des arbres qui vont être plantés, chose qui n’existe pas aujourd’hui » affirme-t-il. Enfin, il rappel la question du stationnement, « Il y aura aussi 51 places de parking » et note que ce nombre dépasse de deux unités les règles du PLU, ajoutant que cette décision a été prise en anticipation du nouveau Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) qui devrait être mis en place mi-2024.
⸺ Questions / Réponses ⸺
Une riveraine demande s’il y a des études du sol pour les deux niveaux de sous-sol ?
M. REGNAULT indique que des études du sol ont été réalisées, et confirme que des fondations spéciales, notamment des pieux, seraient nécessaires. Les pieux seront positionnés de manière à minimiser les vibrations pour les bâtiments avoisinants.
La même riveraine demande s’il faut-il faire passer un huissier pour constater l’état des immeubles du secteur ?
Mme FROUMENTIN indique qu’en ce qui concerne la protection des immeubles voisins pendant la construction, une procédure de référé préventif a été lancée. Un expert indépendant sera désigné pour effectuer des constats avant les travaux et pendant la durée du chantier. Ce dernier validera également les méthodologies de construction, y compris celle des pieux.
La question de l’eau a également été soulevée par plusieurs personnes questionnant la présence de nape phréatique, indiquant de l’eau à deux mètres sous les sols et demandant confirmation des opérations de pompages ne seraient pas nécessaire.
Il est indiqué par M. REGNAULT que l’eau trouvée sur le site n’était pas de la nape phréatique, mais plutôt des remontées liées à des crues décennales et centennales. Le sous-sol sera donc cuvelé pour empêcher l’eau de pénétrer dans le bâtiment. La gestion des eaux de pluie a été abordée, avec une attention particulière portée à l’impact environnemental du projet. Des études sur la nature des sols et la capacité d’infiltration ont été réalisées. Le projet prendra en compte ces éléments, y compris la mise en place d’une cuve de récupération des eaux de pluie. Que bâtiment est conçu pour justement résister à cette poussée de l’eau.
Un habitant insiste sur la présence d’une nappe phréatique à une profondeur de 2,5 mètres. Une riveraine s’interroge sur le cheminement de l’eau, étant donné que le boulevard est en pente et que l’eau semble devoir s’écouler vers les immeubles environnants.
L’équipe du projet explique que la situation décrite correspond à un scénario de crue décennale, que le PC est en conformité avec toutes les réglementations, y compris les Prescriptions du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI). Qu’il a été fait des études sur la nature des sols pour déterminer leurs fonctions. Et on a fait des études aussi sur l’architecture du terrain et sur la capacité du terrain à infiltrer la hauteur d’eau, etc. Et toute la conception du projet, elle tient compte de ces comptes-là.
Un livryens demande si les places de parking sont incluses dans le lot de l’appartement ?
En ce qui concerne la gestion des places de parking, il est indiqué que leur attribution n’est pas automatiquement liée à la location de l’appartement. Certains locataires choisissent de prendre une place, tandis que d’autres ne le font pas. Ce choix se fait généralement au moment de la mise en location de l’appartement. Si une place de parking n’est pas prise par un locataire, elle peut être proposée soit à un autre locataire du même immeuble, soit mise en location pour le grand public.
Un riverain demande si les travaux vont commencer prochainement, et comment sera gérée la séparation entre son jardin et le chantier ?
Aucun chantier ne débutera avant le début de l’année prochaine. Concernant la séparation entre le jardin et le chantier, il est standard que tout chantier soit clôturé pour des raisons de sécurité. C’est une responsabilité que l’entreprise de construction prend généralement très au sérieux.
Est-ce que la clôture sera permanente dès le début ?
En général, nous commençons avec des clôtures temporaires, surtout parce qu’il y aura des travaux de terrassement à effectuer. Le but est de garantir que le chantier soit sécurisé et inaccessible au public. L’entreprise de construction nous soumettra un plan d’installation du chantier, qui inclura des détails sur les types de clôtures à utiliser. Ce plan devra être validé par le maître d’œuvre et par les 3 F.
Est-ce que les véhicules de chantier vont se garer dans l’allée des Déportés à côté, où il est déjà difficile de trouver une place ? Qu’en est-il des sous-traitants qui pourraient avoir besoin de stationnement ?
Les véhicules de chantier ne devraient pas se garer dans l’allée des Déportés. Ils auront des espaces dédiés sur le site du chantier pour se garer. Le chantier disposera du parking souterrain à deux niveaux qui sera suffisamment avancé pour accueillir les véhicules. C’est une pratique standard sur les chantiers cela devra se voir avec l’entreprise missionnée.
Surveillance du chantier
Questionné sur la surveillance sur le site du chantier Mme FROUMENTIN précise que la sécurité du chantier relève de la responsabilité de l’entreprise en charge des travaux. C’est à elle de mettre en place les mesures nécessaires, qu’il s’agisse de systèmes d’alarme ou de gardiennage humain.
Inquiétudes concernant le matériau de construction et le design :
Une préoccupation majeure a été exprimée par une riveraine quant à l’utilisation de briques de récupération dans le projet de construction exprimant des réserves sur l’aspect esthétique du projet avec des doutes sur l’impact visuel de l’ajout d’un nouveau bâtiment massif de style « blockhaus »
Ce choix est justifié en évoquant le style architectural art-déco avec approche innovante portant l’inclusion de loggias dans le design.
Gestion des Espaces Extérieurs et Balcons :
La même interlocutrice, se référant à des exemples spécifiques de la localité de Livry-Gargan, exprime des inquiétudes sur l’utilisation future des loggias et souligné que dans d’autres projets gérés par 3F, ces espaces sont souvent encombrés par des objets divers comme des vélos ou des caisses.
Mme FROUMENTIN mentionne la présence de caves dans le projet, suggérant un espace de stockage alternatif.
Localisation et Dimensions du Projet
Des questions sont posées sur la nature exacte du projet, notamment en relation avec les bâtiments existants. Des éclaircissements sont également demandés sur la superficie totale de la parcelle et l’emprise au sol du nouveau bâtiment.
M. REGNAULT indique que le projet est situé entre deux bâtiments existants. La superficie totale de la parcelle est de 1400 m², n’a pas pu fournir d’informations sur l’emprise au sol du nouveau bâtiment, mais a indiqué 430 m² de pleine-terre.
Matériaux de façade et utilisation du bois
Une question est posée concernant l’utilisation du bois dans la construction, en particulier en ce qui concerne le bâtiment situé boulevard Gutenberg.
M. REGNAULT explique que le bois est utilisé pour la façade donnant sur le cœur d’îlot. La façade donnant sur le boulevard est en briques. De plus, bien que la structure de la façade soit en bois, elle est recouverte d’un enduit et n’est donc pas en bois brut.
Plantation d’Arbres et Espaces Verts
Il est demandé pourquoi de grands arbres ne seraient pas plantés dès le début du projet, et quelles essences d’arbres seraient plantés.
M. REGNAULT répond que les arbres plantés auront une hauteur initiale de 4,50 mètres et sont prévus pour atteindre jusqu’à 8 mètres. Ils seront plantés dans de la pleine terre. Il n’est pas fourni les noms spécifiques des essences d’arbres, mais a indiqué qu’ils seraient indigènes à la région et que le tilleul préexistant serait préservé.
Commerces et utilisation des espaces
Une question est posée concernant les types de commerces qui pourraient être installés dans le bâtiment.
M. REGNAULT indique que les 3F livrerait uniquement la coque du bâtiment, offrant ainsi une grande flexibilité quant à l’utilisation de l’espace. Cela pourrait inclure, par exemple, un restaurant.
M. MILOTI intervient et souligne l’importance pour la mairie de la flexibilité dans l’aménagement de l’espace commercial destinée à accueillir un commerce « qualitatif » capable de s’installer sur toute la surface de 160 m². Cependant, il a également précisé que la conception de la coque permettrait de la diviser en deux espaces de 80 m² chacun si nécessaire. Cette flexibilité répond à une demande explicite pour accommoder des commerces qui nécessitent de l’espace.
M. MILOTI insiste indiquant que c’est un des premiers projets qui est accordé depuis 2020 et qui est instruit avec les futurs règles du PLUi, c’est pour ça qu’il y a 30 % de pleine terre. Ce sera la nouvelle règle du PLUi. Il ajoute que la pleine terre ce n’est pas de juste de l’espace vert comparativement au PLU de 2015 ou il était uniquement considéré les espaces végétalisés.
Une riveraine du boulevard Gutenberg indiqué qu’ils n’avaient pas été informés de la tenue de cette réunion, suggérant un manque de diffusion de l’information. Plusieurs canaux de communication ont été évoqués pour pallier ce problème, notamment l’utilisation d’affichages publics et de réseaux sociaux. La question de l’accessibilité de l’information a également été soulevée.
En réponse M. MILOTI clôture la séance en précisant préciser que cette réunion à eu lieu à l’initiative d’Immobilière 3F qu’il remercie car c’est une démarche proactive de leur part.
12 septembre 2023 — Espace Jules-Verne — Livry-Gargan
Étaient présents :
Présentation faite par :
M. Pierre-Yves MARTIN — Maire de Livry-Gargan ; Conseiller départemental ; Vice-Président de l’EPT Grand-Paris-Grand-Est en charge des finances, de l’administration générale et de l’achat responsable ; Conseiller métropolitain à la Métropole du Grand Paris, délégué à la Cohérence Territoriale.
M. Henri CARRATALA — Adjoint au Maire de Livry-Gargan en charge du développement durable et de la propreté ;
Mme Marie-Catherine HERRMANN — Adjointe chargée des transports et des mobilités ;
75 personnes présentes dont :
Mme Victoria MAAMAR, Directrice de cabinet ;
Mme Corinne CARCREFF — Adjointe chargée de la Santé ;
M. Gérard ATTARD — Adjoint chargé de l’évènementiel. Adjoint du quartier Centre ;
M. Jean-Pierre BARATTA, Conseiller municipal à la vie associative ;
Mme Marie-Laure HODE — Conseillère municipale minoritaire – Présidente de groupe (liste Livry-Gargan Passionnément) ;
M. Laurent TRILLAUD — Conseiller municipal minoritaire – Président de groupe (liste Livry-Gargan Alec Émergence) ;
Observateurs de Livry Participatif : 8
Nota : Le 8 juin 2023, le conseil municipal de Livry-Gargan, a décidé par délibération 2023-06-19 de la cession d’un terrain municipal actuellement dévolu au parc Georges-Clemenceau cadastré E n°1819 pour une contenance cadastrale de 4 447 m² à la société Telamon Développement ou toute personne morale s’y substituant au prix de 1 603 000 € HT net vendeur et de la désaffectation et du déclassement de ladite parcelle. La réunion publique organisée par la Mairie de Livry-Gargan commence à 18 h 45, le barnum installé par les services municipaux pour cette occasion ayant permis aux personnes déjà présentes de s’abriter d’une pluie peu opportune.
Monsieur le Maire exprime sa surprise devant le nombre de participants. Il rappelle que la réunion n’était initialement prévue que pour les riverains. Il est à noter que de nombreux riverains proches du parc nous ont déclaré n’avoir pas reçu le courrier de la mairie.
Plusieurs habitants estiment que la suppression d’un parc concerne tous les Livryens et que cette réunion devait s’adresser à tous.
Monsieur le Maire expose que la ville se trouve dans une situation critique concernant le nombre de médecins et de personnels de santé en présence ; la désertification médicale s’aggravant, des discussions ont été entamées avec l’ARS pour rendre la ville plus attractive sur ce point et pour offrir un meilleur parcours de soins. En collaboration avec l’Hôpital de Montfermeil (GHI Le Raincy-Montfermeil), se serait développé un projet d’offre polydisciplinaire de santé (consultations généralistes et spécialistes, imagerie, analyses ainsi qu’un centre de consultations pour des soins non programmés). Pour pallier la difficulté de logements pour les professionnels de santé, l’idée de construire un immeuble combinant le pôle et des logements s’est faite ; la mairie a dû trouver une parcelle constructible conformément au PLUi, et c’est la parcelle sur laquelle se trouve le parc Clemenceau qui a été sélectionnée. Monsieur le Maire se veut rassurant, et ajoute qu’en compensation, d’autres espaces verts seront développés, « c’est une question d’équilibre ».
Plusieurs riverains reviennent sur les affirmations du Maire selon lesquelles le parc Clemenceau n’avait pas d’arbres et lui demande comment il qualifie la végétation située derrière eux. Sans répondre sur ce point ce dernier explique que le lieu ne contient ni jeux ni banc et ne peut être considéré comme un parc. Il lui est répondu que ces structures, bien que non-entretenues par la mairie depuis plus de 8 ans, sont toujours visibles et pourraient être rénovées (ndlr : un banc de pierre encore en état, une table de ping pong, la zone de l’ancien toboggan dont ne reste que la délimitation, 2 vestiges des anciens bancs).
Une riveraine indique que, là où ne reste que la trace d’un bac à sable, se trouvait avant un toboggan qui pourrait être replacé. Monsieur le Maire lui répond que les normes d’implantation des structures ont changé.
Une riveraine qui explique habiter le secteur depuis 45 ans pose la question : « Pourquoi l’ancienne aire de jeux a-t-elle disparu ? ». Monsieur le Maire répond que « l’ancienne aire de jeux a disparu parce qu’elle était cassée… ». Il ajoute que le coût de remplacement d’une telle aire s’élève à 45 000 € et qu’il est nécessaire de faire des arbitrages budgétaires.
Une riveraine s’interroge sur la pertinence de construire un « grand ensemble immobilier » plutôt que d’installer des cabinets médicaux au pied de chaque nouvel immeuble. Monsieur le Maire répond que tout dépend de la volonté des médecins, et que de toutes façons, le projet du « Pôle de Santé » est plus global.
Mme BITATSI TRACHET, conseillère municipale minoritaire, expose que, selon l’ARS, la priorité pour les soins est le quartier Poudrerie ; qu’à côté de la future construction, il y a le Centre municipal de santé que la ville délaisse pour privilégier un pôle en secteur 2 ; que la clinique Vauban est « en train de tomber en décrépitude », alors que ces locaux pourraient être utilisés pour installer le pôle prévu.
Une Livryenne indique que le bâtiment appartient à ORPEA qui a été sauvé récemment grâce à l’intervention de la puissance publique, et qu’ORPEA appartient à l’État « puisque c’est une filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations qui est devenue actionnaire majoritaire de cette société de droit privé ».
Monsieur le Maire répond qu’il ne peut pas forcer les médecins à aller en secteur 1. Concernant la clinique Vauban, il explique d’une part que l’ARS a fermé les secteurs de chirurgie et maternité de la clinique pour des raisons de sécurité et que « la partie – bâtimentaire – n’appartient pas à ORPEA mais à une SCI qui est en liquidation judiciaire ». Il indique qu’en matière de liquidation, il faut attendre en moyenne 3 ans pour obtenir une décision et que l’on ne peut attendre. Il précise d’autre part que la clinique n’appartient pas à la ville, tandis que ce terrain est l’« un des seuls biens fonciers que la ville possède » , il indique également qu’ « il faut avancer et prendre des décisions ».
Mme HODE, conseillère municipale minoritaire, lui répond qu’ « à une époque, il y avait plus de foncier que ça et que c’est la municipalité actuelle qui a tout vendu ». Monsieur le Maire conteste cette affirmation. Il indique également que l’ancienne équipe municipale a « contribué à la destruction du parc Lefèvre » dans les années 1960 pour y ériger des établissements scolaires.
Mme HODE et deux riverains contestent ce point évoquant une évolution des préoccupations environnementales depuis 1960. Un riverain fait remarquer que le contexte d’urgence climatique actuelle n’est plus comparable à celle de l’époque, tandis qu’un autre insiste sur le fait que la responsabilité incombe – aujourd’hui – au maire de veiller à ce que le cadre de vie ne subisse pas une dégradation supplémentaire.
Une Livryenne pose la question de l’ampleur de la détention foncière municipale dans la zone Lucie-Aubrac. Le maire indique que la présence foncière de la ville dans ce secteur est minime.
Une Livryenne demande si la municipalité ne peut pas préempter la clinique. Monsieur le Maire répond que cela aurait un coût estimé de 5 à 8 millions d’euros.
Une Livryenne évoque l’histoire de la constructibilité de la parcelle du parc Clemenceau et indique que ce terrain était inconstructible jusqu’en 2015 en raison des carrières de gypse sous-jacentes ; elle demande pourquoi la parcelle est maintenant constructible et si cela ne comporte pas un risque.
Monsieur le Maire répond que « des logements ont été construits à côté de ce terrain et que jusqu’à présent ils tiennent », ce à quoi plusieurs personnes répondent « jusqu’à quand ? ». Il précise que le projet sur l’ensemble parcellaire est ancien rappelant que sous l’ancienne majorité municipal, « un projet d’autoroute avait été acté » il y a 30 ans – Plusieurs personnes répondent qu’il ne sert à rien de ressortir des dossiers échus de plusieurs décennies – Le maire ajoute alors que le PLU a déclassé ce terrain en 2015 et qu’il n’a pas été « retoqué » par la préfecture. Sur ce point, Deux membres de Livry Participatif indiquent que l’autorité environnementale en la personne du préfet avait rappelé l’inexactitude du PLU de 2015 en matière de risques naturels majeurs. Monsieur le maire contestant l’existence de ce courrier et refusant la proposition de lui transmettre cet élément de dossier, il lui est précisé que ce document sera publié par Livry Participatif à l’occasion du compte rendu de la présente réunion et en libre consultation sur le site de l’association.
Monsieur le Maire insiste ensuite sur la création de nouveaux espaces verts à venir. Il ajoute qu’actuellement, certaines parcelles situées en face du parc Clemenceau sont protégées en vertu de la désignation Natura 2000 et qu’un « travail est en cours concernant les parcelles appartenant à la partie Placoplatre ».
Plusieurs personnes riveraines lui rétorquent que ces futurs espaces sont des projets tandis que ce parc existe déjà, d’autres qu’il faut préserver la multiplicité des parcs en ville accessible à chacun à distance réduite plutôt que refaire des parcs éloignés, plus difficilement accessibles. Le Maire répond qu’il à élaboré le SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) document dans lequel « il est bien prévu que des espaces verts soient accessibles dans un rayon de 10 min à pied autour du domicile ».
Une riveraine lui demande ce qui va se passer pour le stationnement si ce projet aboutit, déjà qu’il est difficile de stationner dans cette zone, car de nombreux parkings sont payants et personne ne veut y aller.
Le maire répond que justement, les règles en matière de stationnement viennent de changer.
Une riveraine lui rappelle que c’est l’avenir de la ville en termes de développement durable, d’écologie, d’attractivité pour la population à venir qui se joue et qu’il est de la responsabilité du maire de préserver tout cela, elle rappelle par ailleurs que la protection des parcs était un engagement du Maire. Monsieur CARRATALA souhaite répondre à cette question en donnant sa définition du développement durable et explique que « dans développement durable il y a développement » et que la ville se doit de se développer d’un point de vue économique et sociétal. Monsieur CARRATALA indique en outre que la municipalité a porté un plan à long terme en matière de développement durable, faisant référence à l’Agenda 21 – Horizon 2030. La riveraine lui a alors demandé « de ne pas être condescendant », d’autant que sa profession implique une connaissance approfondie de cette notion. (NDLR : Il est à noter que le ton et les termes employés pour répondre à la riveraine ont suscité une forte réaction des personnes présentes.)
Monsieur MIJOUIN, Vice-président de Livry Participatif rappelle à Monsieur CARRATALA que le parc Georges-Clemenceau était bien inclus dans le plan concerné. Par ailleurs, il revient sur l’implication de l’ARS et interroge Monsieur le Maire quant à son ressenti quant aux relations entre l’autorité municipale et l’ARS. Il souligne en effet que l’ARS a concentré sur la seule ville de Livry-Gargan l’intégralité de ses projets médicaux-sociaux pour la Seine-Saint-Denis en 2023, en matière de LHSS, LAM et ACT (Lits halte soins santé – Lits d’Accueil Médicalisés – Appartements de Coordination Thérapeutique). Dans le même temps, cette agence n’a pas hésité à faire fermer plusieurs établissements Livryens, sans laisser de marges de manœuvre apparentes à la municipalité. L’ARS semble donc « prendre beaucoup mais donner peu ». Il demande si l’Elu ne se sentirait pas « floué dans cette relation à sens unique ».
Madame HODE interroge Monsieur le Maire sur l’état actuel des négociations pour le terrain et demande si la parcelle est déjà cédée. Monsieur le Maire répond que seule la promesse de vente a été signée.
Madame HODE demande confirmation que l’acte de vente n’a pas été signé. Monsieur le Maire confirme.
Plusieurs personnes s’interrogent sur l’absence de communication de la part de la mairie concernant la cession du parc et la réunion publique, notant que ni le journal municipal ni les plateformes sociales de la municipalité n’ont servi de canaux d’information. Elles expriment également leur étonnement et se demandent pourquoi aucune concertation ou information préalable n’a été faite, soulignant que les Livryens n’ont été informés qu’à la suite de l’adoption de la délibération lors d’une séance du Conseil Municipal.
Une Livryenne propose qu’une réunion publique, ouverte à tous les livryens, soit organisée ; Mme HODE et d’autres personnes propose l’organisation d’un référendum local. Monsieur le Maire répond qu’il réfléchira aux propositions.
Le président de Livry Participatif propose à Monsieur le Maire de lui remettre un exemplaire papier du dossier réalisé par Livry Participatif sur le parc Georges-Clemenceau.
Monsieur le Maire répond qu’il l’a déjà obtenu et refuse l’exemplaire proposé.
Le président de Livry Participatif expose qu’il est en attente de la réponse d’un courrier de demande de rendez-vous pour remise de plusieurs pétitions d’initiative citoyenne concernant le parc Georges-Clemenceau (ndlr : Plus de 500 signatures à ce jour entre la pétition en ligne et les pétitions « papier »).
Monsieur BARATTA répond qu’il ne reconnaît pas l’existence de l’association en l’absence de l’ensemble des documents demandés par la mairie et qu’en conséquence aucune demande de rencontre ne pourrait aboutir.
Le président lui indique que les statuts associatifs, le récépissé de la préfecture et de l’INSEE, ainsi que la publication au journal officiel lui avaient déjà été remis en début d’année, que les documents « manquants » ne peuvent être fournis, l’un d’entre eux faisant référence à une procédure uniquement applicable en Alsace-Moselle, raison pour laquelle un entretien lui avait été demandé, et avait été refusé.
Les questions ayant toutes été épuisées, la réunion est close à 20 h 30.
Avis de l’autorité environnementale sur le projet de révision du PLU de Livry-Gargan (2015)– risques naturels majeurs pages 5-6
Cet agenda regroupe les différentes réunions et évènements relevant de la démocratie locale et participative, à date et susceptible d’intéresser tous livryens.
Réunion publique » Parc Georges-Clemenceau«
Lieu : Entrée du Parc Georges-Clemenceau
Date : Mardi 12 septembre 2023
Heure : 18h30
Réunion publique « Circulation et sécurité routière sur l’avenue Liégeard et l’allée de Chartres«
Lieu : Salon d’honneur de l’Hôtel de Ville, 3 place François-Mitterrand
M. Pierre-Yves MARTIN — Maire de Livry-Gargan, Conseiller départemental, Vice-président du Grand Paris Grand Est, Conseiller métropolitain (Métropole du Grand Paris) délégué à la Cohérence Territoriale (SCoT) ;
M. Salem AIDOUDI — Adjoint au maire chargé de la démocratie participative, du CLSPD, de la citoyenneté et Adjoint du quartier Danton ;
M. Gérard ATTARD — Adjoint chargée de l’évènementiel. Adjoint du quartier Centre ;
Mme Hélène MORSA — Directrice Générale des Services ;
M. Wahid ZIGHED — Directeur général des services techniques ;
Deux représentants de la Police municipale dont : M. Jérôme LEFEBVRE — Chef de service principal de la Police municipale ;
Deux représentants de la Police nationale.
42 personnes présentes dont :
Mme Victoria MAAMAR, Directrice de cabinet ;
Mme Annick MONIER — Adjointe au Maire de Livry-Gargan en charge de l’état civil, des anciens combattants et devoir de mémoire. Adjointe du quartier Poudrerie ;
Mme Marie-Catherine HERRMANN — Adjointe chargée des transports et des mobilités ;
M. Jean-Claude LAFARGUE — Adjoint chargé des espaces publics de la voirie et de l’assainissement ;
M. Olivier MARKARIAN — Conseiller municipal à la tranquillité publique, au CHSCT et aux ressources humaines ;
M. Jean-Pierre BARATTA — Conseiller municipal à la vie associative ;
Mme Marie-Madeleine COLLET — Conseillère municipale aux seniors ;
Plusieurs membres du conseil de quartier Centre.
Plusieurs membres du CESEL.
Observateurs pour Livry-Participatif :
2 observateurs
Nota : La municipalité de Livry-Gargan a organisé des réunions publiques par quartier. La réunion du quartier Centre est la troisième organisée sur les cinq quartiers livryens.
Durant la réunion il a été demandé aux personnes présentes de respecter un principe d’écoute de chacune des thématiques présentées par la municipalité et de respecter le cadre thématique présenté et défini, le public ayant la possibilité d’intervenir dans ce cadre en posant une question à Monsieur le Maire après que la prise de parole ne lui soit accordée par la municipalité.
Contrairement aux précédentes éditions, le président du conseil de quartier ne participe pas à la présentation publique et n’est pas amené à présenter l’activité et les membre de son conseil.
A signalé enfin que le conseil de quartier Centre s’est doté d’une présidence quelque jours avant la présentation, Monsieur Gérard ATTARD, Adjoint au Maire, assurait précédemment l’intérim en l’absence de volontaire, information qui a été confirmé à Livry Participatif à l’issue de la réunion.
Monsieur Pierre-Yves MARTIN, Maire de Livry-Gargan, ouvre la réunion publique.
PARTIE I — PRÉSENTATION
Monsieur AIDOUDI rappelle l’existence des conseils de quartier instauré par la mairie et renouvelé en 2023
qu’il définit comme « Organe de démocratie participative consultatif composé de bénévoles qui donnent de leur temps pour apporter à la municipalité une vision locale basée sur une expertise d’usage ».
Il indique que le conseil de quartier Centre compte 16 conseillers de quartiers, dont une Présidente, Madame Nabila OUACHIKH ; Madame Marie THOMAS assurant la double fonction de référente Santé et Handicap, Monsieur Mohamed MERZAK, suppléant et Monsieur Emir HAMDI. Les noms cités et les moyens de contact du conseil sont affichés publiquement (quartiers@livry-gargan.fr/page Facebook du conseil de quartier Centre).
Monsieur ATTARD indique les axes de travail sur lequel la mairie a missionné le conseil de quartier Centre sur le nouveau mandat :
1. Aménagement du Lac de Sévigné, en particulier la revalorisation des berges
2. Sensibilisation aux « écogestes » : avec l’élaboration d’un guide des écogestes à destination des habitants et un travail de communication spécifique consacré aux commerçants livryens.
Monsieur le Maire indique que cette feuille de route est en continuité avec les précédents mandats en ce qui concerne l’aménagement du Lac de Sévigné, travail entrepris par le précédent conseil, et remercie « les anciens membres du conseil de quartier, et ceux qui y sont restés ».
PARTIE II — SÉCURITÉ ET TRANQUILLITÉ PUBLIQUE
Monsieur le Maire indique que l’objectif est de renforcer les actions de proximité de la police municipale et que deux axes de travail seront privilégiés sur 2023 :
La lutte contre le stationnement sauvage et abusif
La lutte contre les incivilités et les cambriolages
Il est indiqué qu’une baisse significative des cambriolages a été observée ces dernières années.
1. Recrutement d’opérateur de vidéoprotection
Monsieur le Maire explique que le centre de supervision urbain est composé de 14 écrans et 148 caméras de vidéosurveillance et que la municipalité a recruté quatre opérateurs de vidéoprotection dont les missions seront :
✓ Surveillance de l’ensemble du territoire de la commune.
✓ Assistance à la population.
✓ Verbalisation sur les grands axes.
✓ Extraction de vidéo sur réquisition pour enquête.
2. Création d’une « brigade du stationnement »
Monsieur le Maire annonce que face à la recrudescence des stationnements anarchiques et dangereux, la ville a recruté 6 agents de surveillance de la voie publique (ASVP) supplémentaire pour la création d’une brigade du stationnement dont les missions seront :
Une présence au quotidien et un contact avec la population.
La verbalisation des stationnements abusifs, interdits, et dangereux.
Le contrôle de la réglementation des zones bleues.
La verbalisation de la non-apposition de vignette d’assurance ainsi que sa validité.
Ces agents de proximité sillonneront la ville de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h 30. Monsieur le Maire indique que la « brigade du stationnement » pourra mieux contrôler les zones réglementées et qu’il n’y aura « aucune tolérance » lorsque la ville aura « les moyens humains nécessaires ».
Monsieur le Maire explique qu’il a été pris la décision qu’aucune zone de stationnement payant ne sera effective dans le plan stationnement qui sera prochainement présenté, mais confirme que des zones mises en stationnement réglementé sont actuellement étudiées.
Dispositif de vidéosurveillance sur le quartier
Monsieur le Maire explique que le dispositif de vidéosurveillance sur le quartier Centre est constitué de :
29 caméras sur le secteur.
7 caméras supplémentaires ont été implanté en 2022 et qui ont été mises en fonctionnement opérationnels depuis le 18 avril 2023.
Monsieur le Maire indique que ce maillage a été étudié avec le conseil de quartier en 2021. plus important il doit permettre une amélioration de la sécurité sur le quartier qu’il s’agit de dossiers techniques et administratifs à faire avec la préfecture et de nature conjointe avec la police nationale et municipale.
⸺ Questions / Réponses ⸺
Une livryenne pose la question des « trottinettes électriques qui traversent les rues et qui grillent les feux rouges ».
Un habitant voudrait revenir sur la rue François-Villon, pour « savoir si une caméra était prévue », s’il y avait possibilité au service de police d’intervenir contre les gens qui remontent systématiquement cette rue en contre sens.
Une riveraine soulève la question des problèmes liés au stationnement et au vandalisme rue Léon-Jouhaux, où se trouve un collège. Elle signale que de nombreuses voitures sont régulièrement garées en sens interdit dans cette rue, y stationnant toute la nuit jusqu’au matin. Elle fait remarquer également qu’il y a une caméra de surveillance installée dans la rue, mais que depuis la suppression des éclairages nocturnes en début d’année, plusieurs incidents de vandalisme ont été recensés (4 cas récents de voitures vandalisées »). En effet, elle évoque le cas de trois voitures vandalisées, dont la sienne, et d’autres véhicules retrouvés sans pot d’échappement. Elle précise avoir contacté la police municipale pour savoir s’il était possible de consulter les images de la caméra. Il lui a été répondu qu’elle devait d’abord déposer une plainte. La riveraine a alors fait part de ses observations concernant l’éclairage public en mentionnant que, pendant la période hivernale, les éclairages étaient coupés à une heure du matin mais que parfois certains éclairages étaient encore allumés à 7 heures du matin. Elle suggère qu’une meilleure gestion de l’éclairage pourrait permettre de réaliser des économies et demande d’autre méthode aux fins d’économie.
Monsieur le Maire répond ensuite à ces questions
Concernant les trottinettes, Monsieur le Maire indique qu’il s’agit d’un fléau apparu depuis deux ans « depuis la fin du Covid » et qu’aucun arrêté n’a encore été pris à ce sujet. « Mettre un arrêt, c’est bien. Derrière, il faut avoir les moyens de pouvoir le faire appliquer », de disposer de moyens pour faire appliquer un éventuel arrêté. Il mentionne la création d’une brigade de stationnement afin de contrôler l’espace public.
Sur François-Villon, il est répondu qu’il n’y a pas directement une camera qui permet la verbalisation des véhicules qui circuleraient à contre-sens.
Au sujet des caméras de surveillance, il explique que le dispositif s’étend progressivement vers le centre-ville « parce qu’on a fait quand même une grosse partie en périphérie de la ville ». Il confirme que les nouveaux agents, qui arriveront dès le mois de juin, pourront verbaliser les véhicules circulant en sens interdit ou stationnant de manière illégale. Le centre de supervision fonctionnera de 7h à 21h et les brigades de stationnement auront également le pouvoir de verbaliser les véhicules en infraction, dont ceux circulant en contre-sens.
En ce qui concerne l’éclairage public, il indique que l’éclairage est coupé entre 1h et 4h du matin pour réaliser des économies et que « Il fait noir, en effet ». Toutefois, il admet que des ajustements doivent être effectués en fonction des saisons (pour le printemps et l’automne, période d’ajustement) et des conditions météorologiques. Un projet d’investissement pluriannuel pour la rénovation de l’éclairage public est évoqué, afin d’améliorer la modularité de l’éclairage et de réduire les coûts.
Il est ensuite procédé à un deuxième lot de questions :
Sécurité aux abords des écoles : La Présidente du conseil de quartier Centre exprime son inquiétude concernant les stationnements abusifs, particulièrement aux heures de pointe le matin et le soir, aux abords des écoles. Elle mentionne que certaines situations peuvent devenir dangereuses pour les enfants. Par ailleurs, elle soulève également la question des personnes malveillantes qui rôdent autour des établissements scolaires. Elle demande si des rondes ou des interventions de la police municipale pourraient être mises en place, tout en reconnaissant que la couverture de toutes les écoles du quartier est compliquée. Elle fait remarquer que malgré plusieurs appels à la police municipale, elle a du mal à obtenir des interventions.
Effectifs de la police nationale : Elle interroge ensuite Monsieur le Maire sur le nombre d’effectifs de la police nationale dans le quartier, étant donné les longs délais d’intervention et les difficultés à joindre les agents par téléphone. Elle indique qu’elle a dû appeler une dizaine de fois pour enfin obtenir une réponse et qu’on lui a expliqué que les effectifs étaient insuffisants pour répondre à toutes les demandes.
Caméras de surveillance : Un riverain rapporte l’accident de son fils survenu en juin 2022, victime d’un choc avec un véhicule à un carrefour pourvu d’une caméra de surveillance, situé à l’intersection de l’avenue Charles de Gaulle, la Nationale 3 et l’avenue Kennedy. Il s’interroge sur la raison pour laquelle les images n’ont pas été utilisées pour établir les responsabilités, alors que les pompiers et la police étaient intervenus sur place et que son fils avait été hospitalisé à Montfermeil avec plusieurs mois d’arrêt de travail.
Problème de stationnement de poids lourds : Le même riverain dénonce la présence d’un camion de 8,5 tonnes stationné illégalement depuis plus d’un an dans différents endroits du quartier, notamment avenue Jean Jaurès et rue Pasteur. Il exprime sa frustration face à l’absence de réaction des autorités et s’étonne de l’absence de garage adéquat pour un tel véhicule. Il précise que le camion porte l’inscription « Périphérique Nord » et que, bien qu’il ne souhaite pas accabler le chauffeur, il juge l’entreprise propriétaire du camion responsable de la situation.
Manque de places de stationnement : Un riverain souligne le manque de places de stationnement dans le quartier et demande si des projets sont prévus pour pallier ce problème, suggérant que la création de nouvelles places de parking pourrait aider à résoudre les problèmes de stationnement anarchique et dangereux.
Monsieur le Maire réponds aux questions :
Sur la question de la sécurité aux abords des écoles en expliquant l’organisation et les objectifs de la police municipale : « Nous avons une équipe de la police municipale qui intervient de 7h à 8h du matin, 7 jours sur 7. Ils sont présents au premier créneau où il y a des écoles et, jusqu’à 9h ou 10h, il y a une équipe. À partir de 10h il y a deux équipes, puis trois équipes à partir de 14h sur le terrain. Le soir, de 19h à 20h, il y a de nouveau deux équipes. Notre objectif est de pouvoir sensibiliser les habitants aux problèmes de sécurité et être présents sur le terrain pour résoudre les situations dangereuses. », il reconnaît la nécessité d’augmenter les effectifs et invite les riverains à appeler la police municipale en cas de problématiques relevées : « Vous pouvez appeler la police municipale, et elle sera présente quand il y a des problématiques qui nous sont signalées. En effet, si une personne malveillante tourne autour d’un établissement, on met les moyens, on décale une équipe. C’est une organisation qu’il faut prévoir en amont. »
Concernant l’utilisation des caméras de surveillance, Monsieur le Maire précise que pour qu’elles soient utilisées dans le cadre d’une enquête, il faut d’abord porter plainte : « Il faut porter plainte pour que, derrière, une action judiciaire soit faite. Pour pouvoir faire une enquête. Il existe maintenant des pré-plaintes en ligne. Ça permet d’avancer un peu plus rapidement dans le dossier. Quand il y a un accident, les caméras tournent. Elles peuvent être, dans l’enquête, utilisables ou non utilisables. »
S’agissant du problème de stationnement des poids lourds, Monsieur le Maire indique que le camion mentionné par un riverain est lié à la Préfecture de police et travaille pour l’enlèvement des véhicules sur le périphérique en cas d’accident : « C’est un camion qui travaille pour la Préfecture de police. La personne doit habiter dans le quartier. Et, en effet, ce camion peut intervenir à tout moment s’il est appelé de la Préfecture de police. Nous avons rappelé à la Préfecture de police qu’il y avait certaines zones où il ne pouvait pas se garer ». Le maire admet qu’il est difficile de gérer cette situation, et qu’il a réussi à faire enlever le camion de l’avenue Albert-Camus et des trottoirs devant les écoles et les collèges, mais le camion a trouvé un nouvel emplacement sur une allée.
Enfin, pour répondre au problème du manque de places de stationnement, Monsieur le Maire explique qu’il est impossible de créer suffisamment de places pour tous les véhicules : « Nous avons à peu près 9 000 places de stationnement pour 22 000 foyers. Ça veut dire qu’il faudrait que je crée plus de 33 000 places. Bien sûr, je ne suis pas capable de créer 33 000 places ». Il mentionne néanmoins des efforts pour contrôler les zones bleues et améliorer la rotation des véhicules ainsi que l’éclairage public.
La commandante de Police de Livry-Gargan s’adresse aux riverains et s’excuse d’abord pour son retard dû à des interventions urgentes.
Elle aborde d’abord le sujet des effectifs de la police, en revenant sur la situation avant son arrivée en juin. Elle précise qu’il y avait un manque d’effectifs si important qu’il n’y avait pas de véhicules de police secours. À l’heure actuelle, ils comptent un peu moins d’une centaine d’effectifs, mais cela ne représente pas beaucoup de monde sur le terrain, étant donné que les effectifs sont répartis sur 24 heures et qu’il y a également du personnel travaillant dans les bureaux. La commandante précise qu’au plus fort de l’activité, elle dispose de neuf fonctionnaires à l’extérieur, répartis en trois équipages de trois personnes chacun.
S’agissant des personnes malveillantes autour des écoles, la commandante demande aux riverains de faire preuve de vigilance et de les appeler immédiatement en cas de problème. Elle précise que le commissariat peut parfois sembler injoignable parce qu’une personne est déjà en ligne, et encourage les riverains à appeler le 17, qui est une plateforme d’appels d’urgence. Lorsqu’un appel est passé au 17, il est immédiatement transmis par radio et un véhicule intervient sur les lieux. La commandante souligne l’importance d’appeler rapidement pour signaler une personne malveillante, car souvent, ils sont informés une fois que la personne est partie, ce qui rend l’intervention tardive et difficile.
Concernant l’accident qui a eu lieu à la station-service BP Charles de Gaulle en juin 2022, la commandante demande si une plainte a été déposée. Elle explique qu’une plainte est nécessaire pour lancer une enquête et utiliser les images de vidéosurveillance, si disponibles, pour identifier les responsables de l’accident.
Le riverain explique qu’il n’a pas déposé de plainte, mais que son assurance s’occupe de l’affaire, qui n’est pas encore résolue. La commandante répond qu’en l’absence de plainte, la police nationale ne peut pas faire de réquisition pour obtenir des images de vidéosurveillance, car il n’y a pas de cadre légal pour ce faire. Elle ajoute qu’ils sont obligés de faire une réquisition pour obtenir les images de la police municipale.
Le riverain mentionne également qu’il a contacté un groupe d’avocats, et qu’un des avocats a envoyé une lettre de mise en demeure à l’assurance. Pour l’instant, il n’a pas reçu de nouvelles à ce sujet. Le riverain poursuit en disant que l’avocat leur a assuré qu’il n’était pas nécessaire de déposer plainte, ce à quoi la commandante répond qu’elle ne peut pas contrôler ce que les avocats disent. Elle rappelle également que les images de vidéosurveillance ne sont conservées que pendant 15 jours.
Le riverain intervient pour apporter une précision et mentionne qu’un triplicata a été délivré par la police.
L’adjointe chef SAIP, responsable du service judiciaire, prend la parole pour évoquer l’accident dont il est question.
Elle explique qu’il y a eu de nombreux accidents à Livry-Gargan en 2022, notamment sur la route nationale. Elle précise que, normalement, lorsqu’il y a un accident, ses collègues vérifient auprès de la Police municipale s’il y a des caméras disponibles. Toutefois, elle souligne que les caméras peuvent être en panne ou tournantes. La problématique des caméras tournantes, selon l’adjointe, est qu’elles tournent automatiquement jusqu’à ce qu’un agent de police municipale les oriente. Ainsi, si un agent était en train d’orienter la caméra au moment de l’accident, il se pourrait que la caméra ne filme pas l’accident en question. Il est également possible que l’accident se soit produit hors de l’angle de la caméra. Elle indique qu’en raison du nombre important d’accidents survenus à cette période et des détails techniques des caméras, il lui est difficile de donner une réponse précise sur cet accident en particulier.
Monsieur AIDOUDI réagit aux propos précédents sur les effectifs opérationnels de la Police Nationale et indique qu’il ne faut pas oublier que ces derniers tournent sur les 3 communes de Livry, Vaujours et Coubron.
De nouvelles questions sont alors posées :
Une riveraine demande ce qu’il est possible de faire concernant les personnes qui allument des feux de broussaille pour se débarrasser de leurs déchets végétaux. Elle explique avoir contacté la police qui l’a redirigée vers la police municipale. Elle souhaite savoir si des mesures ont été prises pour régler ce problème et éviter que d’autres personnes continuent à le faire.
Un autre riverain explique qu’il habite à l’allée des Aubépines et a été victime d’un vol de véhicule en pleine nuit. Il soulève la question de l’insécurité liée au manque d’éclairage dans son quartier. Il demande également si des caméras de surveillance sont prévues dans ce secteur fréquenté, qui passe également par Clichy.
Monsieur le Maire réponds aux questions :
Sur les feux de broussaille, Monsieur le Maire explique que ceux-ci sont interdits sur le territoire. La police municipale intervient, lorsque les effectifs sont disponibles, pour rappeler cette interdiction aux habitants concernés.
Pour l’allée des Aubépines, il est précisé que les caméras permettent de voir certaines choses même en l’absence d’éclairage. Une procédure judiciaire est en cours pour régler le problème. Actuellement, aucune caméra n’est prévue dans cette zone, mais la question sera prise en compte pour améliorer la surveillance. Un programme de nouvelles caméras a été lancé pour 2023.
Monsieur le Maire partage également quelques chiffres concernant la sécurité dans la ville. Les cambriolages ont diminué de 60 % depuis 2015, mais une recrudescence a été observée depuis décembre 2022. Les vols et dégradations de véhicules ont également diminué d’environ 30 %, mais une hausse de 10 % des vols de pièces détachées ont été enregistrée récemment.
PARTIE III — TRAVAUX DE VOIRIE
1. Travaux 2022
La mairie rappelle les travaux qui ont été effectués en 2022 sur le quartier :
La création de sens uniques : avenue Antonin et Pierre-Magne, allée des Pommiers et allée des Jonquilles (partiel) ;
La mise en place de radars pédagogiques avenue Liégeard et avenue César-Collaveri ;
La rénovation des réseaux de l’Espace Sportif Alfred-Marcel-Vincent ;
L’instauration d’un stationnement permanent : allée Jean-Baptiste-Clément, rue de Simiane, allée du Parc de la Mairie, rue de la Paix, partiellement avenue Antonin et Pierre-Magne, allée des Pommiers, partiellement allée des Jonquilles, allée Jean-Bart et partiellement avenue Jean Zay ;
L’implantation de ralentisseurs : allée Jean-Baptiste-Clément et allée de l’Orangerie ;
Les services techniques ont repris :
13 entrées carrossables
2 emplacements PMR
2. Travaux 2023
Les deux chantiers importants en 2023 sur le quartier seront :
Matérialisation du stationnement Allée Saint-Exupéry
Réfection de l’assainissement et de modernisation de l’éclairage rue Jules-Vallès
Etudes pour la rénovation de l’éclairage sans enfouissement des réseaux ni voirie, allée des Pommiers.
Les premières questions sont posées sur le sujet :
Stationnements permanents et nettoyage des rues : Une riveraine, résidant près d’une zone de stationnement permanent, se demande si des mesures sont prévues pour demander aux voitures de ne pas stationner lors des nettoyages prévus, car elle estime que cela nuit à l’efficacité du nettoyage.
Passages piétons et sécurité des piétons : Un riverain se demande si un passage piéton est prévu à proximité de l’allée Suzie pour faciliter l’accès au parc et à la salle des fêtes. Il souligne que c’est un lieu de passage important, sans ralentisseur ni passage piéton, et qu’il est dangereux pour les personnes qui traversent avec des poussettes ou des enfants.
rue Léon Blum et collège situé à proximité : Selon le même riverain, de nombreux professeurs arrivent à 8 heures du matin et stationnent leurs véhicules en épis, encombrant ainsi constamment la rue. La rue est également fréquentée par des élèves qui laissent derrière eux des déchets tels que des bouteilles d’eau, des canettes et des emballages. L’habitant déplore que les services de nettoyage ne parviennent pas à nettoyer correctement ces zones en raison des voitures stationnées en permanence. En conséquence, les déchets restent coincés sous les véhicules et ne sont pas ramassés. Il mentionne également que les véhicules de nettoyage passent fréquemment dans ce quartier en raison de la présence d’établissements scolaires, mais que le souffleur utilisé n’est pas efficace pour déloger les déchets coincés sous les voitures.
Monsieur le Maire réponds aux questions :
Concernant le nettoyage : Le maire explique que la ville compte 7 à 8 balayeuses qui tournent chaque jour et couvrent l’ensemble du territoire en une semaine environ. Cependant, il indique que la présence de véhicules stationnés sur les emplacements matérialisés ou en épis rend le travail du souffleur difficile, car il ne peut pas nettoyer sous les voitures. Pour remédier à ce problème, la ville a installé 500 corbeilles de rue afin d’encourager les habitants à jeter leurs déchets dedans plutôt que sur le sol, ce qui n’empêche pas les incivilités. Les services de nettoyage ont par ailleurs été renforcés.
Certaines zones sont difficiles à nettoyer en raison du stationnement permanent des véhicules. Dans ces cas-là, la ville met en place des « actions coup de poing » sur 6 ou 7 secteurs spécifiques, effectuées deux fois par an. Ces opérations nécessitent la prise d’un arrêté et la mobilisation de la police municipale et nationale, ce qui rend leur mise en œuvre lourde.
Concernant l’aménagement urbain et la question du passage piéton près de l’allée Suzie : Le maire a indiqué qu’il y a peu de passages piétons dans cette zone et signale qu’il travaille avec les services techniques et Monsieur LAFARGUE pour mettre en place un passage piéton intermédiaire sur l’allée Joseph-Noize, afin de faciliter la traversée pour les piétons.
Questions :
Emplacements PMR (Personnes à Mobilité Réduite) : La conseillère de quartier référente Handicap demande où se trouvent les emplacements PMR dans la ville.
Problème de stationnement près de l’arrêt des Aubépines et du chemin des Postes : Une habitante signale que les voitures se garent souvent à cet angle, empêchant les bus de passer et causant des nuisances sonores à cause des klaxons. Elle demande si un aménagement est envisageable pour résoudre ce problème.
Pistes cyclables et problèmes de sécurité : Un participant souligne l’importance et l’utilité des pistes cyclables, mais déplore les problèmes de sécurité causés par les voitures qui les empruntent pour éviter les ralentisseurs. Il suggère la mise en place de système pour empêcher les voitures d’accéder aux pistes cyclables et demande si cela est possible.
Signalisation des pistes cyclables et circulation à double sens : Un riverain mentionne qu’il est désormais possible de circuler à double sens sur certaines pistes cyclables, notamment à l’intersection de l’avenue Liégeard et de l’avenue Bossuet. Cependant, il souligne que la signalisation est insuffisante, car seuls les automobilistes venant de Freinville voient le panneau. Il suggère d’ajouter un panneau à l’autre côté de l’intersection pour informer les conducteurs venant du Castel Guy-Mollet. Il mentionne également que la vitesse des usagers de la route, notamment ceux qui descendent en patinette ou à vélo, peut être dangereuse à cet endroit.
Pistes et voies cyclables : Un cycliste fait part de problèmes spécifiques rencontré en ville :
a. Pistes cyclables à contresens de la circulation : Le cycliste remercie le maire pour l’installation de nombreuses pistes cyclables, mais exprime des préoccupations concernant celles qui sont situées à contresens de la circulation. Il mentionne en particulier la rue Jean-Baptiste-Clément, qui est en sens unique, et explique que les cyclistes sont obligés de l’emprunter en sens interdit.
b. Problèmes aux intersections avec les feux tricolores : Il explique qu’il y a un problème lorsqu’il arrive à l’intersection de la rue Winston-Churchill, qui est régulée par des feux tricolores. Lorsque le feu est vert pour les véhicules en face, ceux-ci ne voient pas les cyclistes circulant à contresens. Il y a un risque d’accident, notamment lorsque les véhicules tournent à gauche sans voir les cyclistes.
c. Problème similaire dans la rue du Château : Le cycliste mentionne également un problème similaire dans la rue du Château, près de l’église. Là encore, les cyclistes sont obligés de remonter la route à contresens et d’arriver à une intersection où les véhicules doivent empiéter sur la piste cyclable à cause d’un terre-plein en ciment.
Réponses du Maire :
Sur les emplacements PMR, il explique qu’il y en a notamment situés allée Lucien-Michard et que chaque demande est étudiée en fonction des possibilités offertes par les lieux et les propriétaires concernés. Il ajoute qu’il n’est pas possible de multiplier les places partout et que les services techniques étudient chaque cas.
Concernant le problème de stationnement aux angles des rues et des virages, il annonce la mise en place d’une brigade de stationnement en juin pour sensibiliser les automobilistes et verbaliser si nécessaire.
Sur la question des pistes cyclables il explique qu’il existe différentes sortes de pistes cyclables, certaines avec des bandes cyclables et que la mise en place de bandes cyclables dans toutes les rues n’est pas toujours possible en raison de contraintes d’espace liées à la largeur de la chaussée et aux trottoirs. Le maire indique qu’ils travaillent à améliorer la signalisation sur certains axes, par exemple en ajoutant des panneaux de voie partagée ou prévenant en effet l’arrivée en amont des intersections à problèmes, comme Collavéri-Bossuet, Liégeard-Bossuet, Jean-Baptiste-Clément—Winston-Churchill.
Questions :
Une résidente à l’allée des Aubépines, soulève deux difficultés. La première concerne un passage piéton qui n’est pas sécurisé pour les enfants, et elle suggère un éventuel déplacement. La seconde porte sur un ralentisseur situé en face de chez elle qui provoque des tremblements à chaque passage de véhicules lourds. Elle demande si une étude a été réalisée pour déterminer si le ralentisseur est bien placé et si la sécurité des enfants au passage piéton est assurée.
Un autre riverain interroge le maire sur la possibilité de créer un contre-sens cyclable sur la route partant de l’église vers la piste cyclable de la Glézière. Il pense que limiter la vitesse des voitures à 20 ou 30 km/h serait suffisant et utile pour les cyclistes souhaitant emprunter cette voie.
Un habitant du 45 avenue Aristide Briand, évoque un problème de tremblements causés par le passage des bus et des camions sur cette avenue. Il explique que, faute de goudron, les talons en béton provoquent des vibrations qui font trembler son immeuble et ses meubles. Il demande si la mairie ou le département prévoit de goudronner cette portion de la route.
Le maire répond en évoquant les aménagements réalisés au niveau du passage piéton l’allée des Aubépines et indique qu’il est nécessaire d’améliorer la sécurité sur ce site. Il mentionne des problèmes de vitesse causés par les camions et indique que la circulation des véhicules lourds pourrait être interdite. Concernant les problèmes liés aux bus, il précise qu’ils travaillent avec les opérateurs de transport pour comprendre si les vibrations sont dues aux ralentisseurs ou aux bus eux-mêmes.
Le directeur général des services techniques intervient ensuite pour expliquer que les ralentisseurs sont conçus pour les bus, afin d’éviter qu’ils ne touchent en passant dessus. Ils sont également conçus pour accompagner l’amortissement des suspensions des bus, mais il indique que les vibrations ne peuvent être complètement évitées.
Le maire termine en revenant sur la question du contre-sens cyclable à la rue de Vaujours, indiquant que c’est une idée qui mérite d’être étudiée.
Concernant le 45 avenue Aristide Briand. Il rappelle qu’il s’agit d’une voie départementale et a mentionné la possibilité de travailler avec le département pour trouver une solution.
Questions :
Le Président de Livry Participatif constate que l’aménagement du Lac de Sévigné n’est pas mentionné dans les diapositives de présentation dans les « travaux de 2023 » pour le quartier Centre. Il souhaiterait que Monsieur le Maire puisse fournir des précisions sur les travaux prévus pour l’année en cours.
Sur les trottoirs sur l’avenue du Consul général Nordling, qui sont en mauvais état et dangereux pour les piétons et les personnes en situation de handicap. Un riverain partage l’expérience de sa fille qui est tombée de son vélo sur ces trottoirs. Il demande au maire de prendre contact avec le département pour résoudre ce problème.
Une question a été soulevée au sujet de la rue limitée à 30 km/h et de la circulation de camions de plus de 3,5 tonnes, qui causent des fissures dans les habitations.
Réponses du Maire :
Concernant la situation des trottoirs sur la RN3, le maire indique qu’il ferait remonter la situation au département. Il a souligné que chaque institution a sa compétence et qu’il faut que les personnes concernées interviennent pour résoudre les problèmes.
Au sujet de la circulation des camions sur l’allée des Aubépines, le maire indique avoir demandé à la police municipale d’effectuer des contrôles plus réguliers et d’envisager des actions dans les prochaines semaines. Il a expliqué qu’il n’est pas possible d’installer une potence en raison de la hauteur des bus qui passent dans cette zone.
Enfin, en réponse à la question sur les travaux du lac de Sévigné, Monsieur le Maire indique que le lac de Sévigné est un « grand projet qui sera évoqué dans les slides suivantes ».
PARTIE IV — HABITAT ET URBANISME
Monsieur AIDOUDI indique que si « la construction de logement suscite beaucoup d’interrogations » de la part des Livryens, il ajoute « ces interrogations, elles sont souvent alimentées par de fausses rumeurs » et rappelle que :
L’État impose des règles en matière de construction, notamment en Île-de-France.
La Ville de Livry-Gargan, comme l’ensemble des communes de plus de 1 500 habitants, doit disposer d’au moins 25 % de logements sociaux en raison de la Loi SRU de 2000 renforcée par la Loi ALUR de 2014.
La ville doit également tenir compte de plusieurs documents réglementaires dont
– le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF) et
– le Schéma de Cohérence Territorial (SCOT).
Monsieur le Maire désigne le Schéma régional de l’habitat et d’hébergement (SRHH) comme le document cadre qui fixe les 229 logements à construire par an au sein la ville retranscrit dans le prochain PLUi. Il indique qu’il y en a plus de 2300 logements par an au sein des 14 communes du territoire (ETP Grand Paris Grand Est) une baisse au regard du PLU de 2015 qui prévoyait 240 logements par an. Monsieur le Maire indique une obligation de construction de 320 logements sociaux sur la période triennale d’apposition pour pouvoir atteindre ces 25%. Il indique que le plan local urbanisme intercommunal qui est en révision a l’objectif de pouvoir être adopté d’ici le mois de juillet 2024.
Monsieur le Maire présente les éléments clés du Plan Local d’Urbanisme (PLU) actuel, ainsi que les projets et modifications prévus pour 2024. Il explique les différentes zones du PLU et leurs réglementations.
Zone rouge (R+5) : Aucun changement de zonage prévu. Le renforcement de la pleine terre passera de 20% à 30%, avec un recul obligatoire de 15 mètres.
Zone orange (R+3) : Renforcement de la pleine terre passant de 40% et un recul obligatoire de 5 mètres.
Zones vertes : parcs et espaces verts.
Zones bleues : grandes unités d’ensemble existantes, incluant les secteurs Léon Jouhaux, Édouard Herriot et Fürstenfeldbruck.
Zone jaune (zone pavillonnaire, R+1, hauteur maximale de 9 mètres) : Renforcement de la pleine terre à 60% de pleine terre (contre 40% actuellement) et un recul de 6 mètres.
Monsieur le Maire rappelle que le PLU actuel a été réalisé en 2015, et que le nouveau PLU intercommunal prévu pour 2024 prévoit un travail plus approfondi sur les deuxièmes niveaux de construction. D’ici juin, le PLU devra être arrêté, et une enquête publique aura lieu à l’automne 2023.
Le maire aborde également la question des constructions et de l’équilibre entre les différents types d’habitats. Il a insisté sur l’importance de proposer un habitat pour tous, incluant du logement social, des logements intermédiaires et des logements en accession à la propriété.
Enfin, le maire a souligné l’importance de respecter les règles en matière de construction, car en cas de non-respect, indiquant que la commune respecte les quotas de construction imposés, évitant ainsi la perte du pouvoir de préemption, la signature des permis de construire et d’éventuelles pénalités financières.
Questions :
Une riveraine exprime ses préoccupations concernant l’augmentation du nombre de résidences et les problèmes associés tels que le stationnement et la saleté. Elle demande si ces résidences faisaient partie des logements intermédiaires. La réponse du maire n’est pas fournie dans le texte, mais il est probable qu’il ait évoqué les différents types de logements (sociaux, intermédiaires, en accession à la propriété) et les mesures prises pour préserver l’équilibre entre ces différentes catégories.
Un autre riverain a voulu savoir ce qu’il en était d’un projet immobilier dans le secteur des Aubépines et de l’Orangerie. Il a mentionné que ce projet datait d’avant et avait été suspendu. Il souhaitait connaître les plans concernant l’allée des Aubépines, le chemin des postes et la continuité de ces résidences. La réponse du maire n’est pas fournie dans le texte, mais il est possible qu’il ait évoqué les futurs aménagements dans ce secteur et comment ceux-ci s’intègrent dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi).
Une livryenne pose la question du nombre de logements sociaux construits sur la commune et souhaitait comprendre comment les 229 logements sociaux par an s’inscrivaient dans le contexte global de construction immobilière dans la ville, elle demandé des chiffres précis sur le nombre de logements et d’immeubles construits au cours des 3, 4 ou 5 dernières années, ainsi que la répartition entre logements sociaux et autres types de logements (en location ou à l’achat).
Réponses du Maire :
Il indique que 22% de logements sont actuellement sociaux sur la ville et que l’objectif était d’atteindre 25% d’ici 2025.
Le maire explique qu’aucun permis de construire n’a été signé depuis deux ans en raison du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) en cours d’élaboration. La municipalité souhaite attendre le nouveau PLUi pour définir de nouvelles orientations en matière d’urbanisme, notamment en termes de densité et de préservation des espaces verts. Il précise que la commune avait un peu d’avance en termes de construction de logements sociaux sur la période 2017-2020.
Sur la question du secteur Aubépines et Orangerie. Il indique que la situation était bloquée en attendant le PLUi, car la municipalité souhaite définir l’aspect architectural et les règles d’aménagement des parcelles.
Questions :
Concernant le secteur Aubépines / Orangerie et les règles d’urbanisme : Un riverain a demandé si les grands principes d’urbanisme pour cette zone étaient déjà définis, étant donné que le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) est en phase d’enquête publique. Le maire a précisé que les règles d’urbanisme pour ce secteur étaient encore en suspens en attendant l’approbation du PLUi.
Concernant l’architecture des résidences, la qualité esthétique des constructions et leur impact sur l’environnement. Le riverain a demandé si les normes tenaient compte de l’évolution du climat, du réchauffement climatique et si la préservation des espaces verts était prévue dans les projets précisant que le béton ne lui semblait pas être un matériau écologique.
Réponses :
Il est précisé que l’arrêt du PLUi est prévu pour le mois de juillet, suivi d’une enquête publique en octobre et novembre, permettant aux habitants de consulter les futures orientations et de formuler leurs observations. Le vote définitif est prévu en 2024.
Il est souligné que la beauté de l’architecture est subjective et que la ville travaille avec les promoteurs pour améliorer la qualité architecturale. Des chartes ont été mises en place pour mieux contrôler cet aspect et « donner un cachet à la ville ».
En ce qui concerne les normes environnementales, le maire a indiqué que le futur PLUi prévoit des règles pour renforcer les espaces verts. Par exemple, les projets de plus de 50 logements devront inclure des jardins partagés et des espaces amplifiés. De plus, une proportion d’arbres à planter sera imposée en fonction de la surface à construire.
Le maire a ajouté que la ville souhaite éviter les balcons donnant directement sur les trottoirs et prévoit donc un recul de 4 mètres avec des arbres à haute tige pour améliorer l’aspect esthétique et la qualité de vie des habitants.
PARTIE V — PROJETS COMMUNAUX POUR 2023
Monsieur AIDOUDI indique rappel que le contexte est contraint en raison :
De l’augmentation des coûts de l’énergie, des coûts de construction des bâtiments (liés à la hausse des prix des matières premières et de l’inflation générale) ;
Des baisses des dotations en provenance de l’État. La dotation par habitant pour une villes de la même strate est de 202 € par habitant quand Livry-Gargan en perçoit 135,72 € par habitant de dotations.
Qu’emprunter coûte beaucoup plus cher, car les taux augmentent fortement. En juin 2022 la ville empruntait à un taux de 1,7 % aujourd’hui les taux sont à 4,48 %.
Monsieur AIDOUDI aborde un sujet qu’il considère particulièrement préoccupant : la baisse des dotations en provenance de l’État. Livry-Gargan a vu ses dotations baisser à 135,72 € par habitant. Il indique alors que la moyenne pour une ville de la même strate est de 202 € par habitant correspondant à une diminution de 3 millions d’euros pour le budget de la ville. Afin « d’alerter l’État à travers la préfecture sur cette situation » qui affecte les finances et les investissements de la commune, il est annoncé le lancement d’une pétition. Il a souligné que Livry-Gargan « est l’une des rares villes de la Seine-Saint-Denis à avoir subi une telle baisse des dotations ».
Le personnel municipal fait circuler la pétition dans la salle, invitant les habitants à signer.
Monsieur le Maire poursuit l’intervention en expliquant que la dotation globale de fonctionnement (DGF) n’a pas été revue depuis longtemps et que les critères pour attribuer les dotations aux collectivités n’ont pas évolué. La ville connaît à la fois un ralentissement et un vieillissement de sa population (10% de 0-14 ans et
10% de plus de 60 ans) « c’est un paradoxe par rapport à d’autres villes de Seine-Saint-Denis », Livry-Gargan doit assumer ses obligations de construction de logements et d’équipements publics, tels que les écoles, pour accueillir les enfants dans de bonnes conditions. Le maire considère que certaines villes comparables à Livry-Gargan reçoivent des dotations beaucoup plus importantes. La Chambre régionale des comptes a relevé situation de Livry-Gargan sur 2014-2020 estime que « les comptes sont plutôt bons » avec une faible capacité de désendettement et une épargne satisfaisante.
Monsieur le Maire continue, pour continuer à financer les projets en cours, la ville a dû prendre la décision d’augmenter les impôts, il indique que considérant ce contexte contraint les projets communaux pour 2023 s’inscrivent dans un triptyque :
1. Le développement durable pour une ville plus vertueuse :
Réaménagement du lac de Sévigné
Création d’un Atlas de la biodiversité
Création d’îlots de fraîcheur dans le quartier Gargan
2. L’éducation et la jeunesse pour préparer l’avenir
Réaménagement de l’école Bayard
Restructuration de l’école Vauban
Construction de l’école Tourville
Action auprès de la jeunesse
3. La modernisation du service public pour plus de proximité
Mise en place d’un logiciel de gestion de la relation usager (GRU)
Renforcement de la cybersécurité
Création d’une brigade du stationnement
Monsieur le Maire continue Livry-Gargan ouvre des classes tous les ans, « À l’ouest de Paris, à l’ouest de la Seine-Saint-Denis, ils ferment des classes, mais eux, ils ont des dotations qui n’ont pas bougé, les nôtres, n’ont pas bougé, mais ils n’ont pas été réévalués à la hausse »
Questions :
Concernant le budget de la ville et la gestion des dotations. Une habitante souligne l’absence d’un récapitulatif du budget dans le journal municipal. Elle a suggéré d’inclure une fois par an un résumé du budget et de la répartition des fonds reçus de l’État.
Une conseillère de quartier pose des questions concernant la pétition lancée par la mairie pour dénoncer la baisse des dotations et l’augmentation des impôts : « Il semble que c’est la loi de financement qui justement donne des dotations tous les ans aux communes. Ce sont des mécanismes qui sont gérés par l’État. ». Elle ajoute que la décision légale date de l’automne 2022 et pose les questions : « Pourquoi attendre, maintenant, au mois de mars, pour prendre conscience de ce problème ? » et ajoute « vous évoquez aussi l’augmentation de la taxe foncière, je suppose, l’augmentation des impôts est pour essayer de pallier ce manque budgétaire*, peut-on savoir le niveau d’augmentation de la taxe foncière ? Et est-ce que réellement une pétition peut arriver à faire changer les mécanismes de l’État ? »
* NDLR : les ressources fiscales de la ville ont un effet sur le calcul de la dotation de l’État, leur augmentation peut donc aboutir à moyen terme à une nouvelle baisse des dotations.
Réponses :
Il est annoncé qu’un point détaillé sur le budget serait présenté dans le prochain magazine de la ville, d’avril. Ce point couvrira les investissements, le fonctionnement et leur répartition globale.
Le maire souligne la nécessité de revoir les bases de calcul pour les dotations accordées aux communes dans le cadre de la loi de finances. Il insiste sur l’importance d’adapter ces bases de calcul en fonction de l’évolution sociologique et démographique de la commune, afin que les dotations soient ajustées à leur juste valeur. A cet effet, des démarches ont été entreprises conjointement avec la ville des Pavillon-Sous-Bois pour contester les dotations attribuées à leurs deux communes, et une procédure judiciaire est également envisagée.
Concernant l’augmentation des impôts pour pallier le manque de financement des investissements locaux. Il a confirmé une hausse de 5 % sur la part foncière. Cette mesure vise à garantir la poursuite des projets d’investissement, notamment dans le secteur scolaire, en préservant la capacité d’emprunt de la commune et en évitant une augmentation excessive de l’endettement.
«Élaboration du PLUi — Présentation du dispositif réglementaire»
Organisée par la direction de l’aménagement et de l’urbanisme del’Établissement public territorial Grand Paris — Grand Est
17 avril 2023 — Espace Jules-Verne — Livry-Gargan
Étaient présents :
Présentation faite par :
M. Xavier LEMOINE — Président de l’EPT Grand-Paris Grand Est ; Maire de Montfermeil.
M. Pierre-Yves MARTIN — Maire de Livry-Gargan ; Conseiller départemental ; Vice-Président de l’EPT Grand-Paris-Grand-Est en charge des finances, de l’administration générale et de l’achat responsable ; Conseiller métropolitain à la Métropole du Grand Paris, délégué à la Cohérence Territoriale.
M. Aurélien PIDOUX — Chef de projets concertation. Intervenant de la Société Stratéact’, Pôle dialogue.
M. Damien VERGNE — Urbaniste territorial de l’EPT Grand-Paris-Grand-Est. Chargé de mission PLUI.
M. Djamal HAMADOU — Architecte-Urbaniste. Directeur Aménagement et Urbanisme de l’EPT Grand-Paris-Grand-Est.
Stéphane LE HO — Directeur Général des Services de l’EPT Grand-Paris-Grand-Est.
M. Donni MILOTTI — Adjoint au Maire de Livry-Gargan chargé des aménagements urbain et des Ecoquartier. Adjoint du quartier Jacob.
M. Walid ZIGHED — Directeur général des services techniques de Livry-Gargan.
M. Hafir BENAMAR — Directeur Développement territorial de Livry-Gargan.
89 personnes présentes dont :
Mme Hélène MORSA — Directrice Générale des Services ;
Mme Annick MONIER — Adjointe au Maire de Livry-Gargan en charge de l’état civil, des anciens combattants et devoir de mémoire. Adjointe du quartier Poudrerie ;
Mme Corinne CARCREFF — Adjointe au Maire de Livry-Gargan en charge de la Santé ;
M. Henri CARRATALA — Adjoint au Maire de Livry-Gargan en charge du développement durable et de la propreté ;
M. Jean-Claude LAFARGUE — Adjoint au Maire de Livry-Gargan en charge des espaces publics de la voirie et de l’assainissement ;
M. Pierre-Olivier LEROUX — Conseiller municipal de Livry-Gargan en charge des bâtiments communaux, de la rénovation énergétique et de la commission de sécurité ;
Mme Marine FOURNIER — Conseillère municipal de Livry-Gargan en charge de l’égalité Femmes-Hommes et de la lutte contre les violences faites aux femmes ;
M. Kheireddine AOUATI — Conseiller municipal de Livry-Gargan en charge de l’attractivité de la Ville ;
Plusieurs membres des conseils de quartiers Centre et Danton.
Observateurs de Livry Participatif
6 observateurs
Nota : Le 3 juillet 2018, l’EPT Grand-Paris-Grand-Est a commencé à élaborer son plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi). Le PLUi est un document d’urbanisme qui examine le fonctionnement et les défis du territoire, développe un projet de développement respectueux de l’environnement et le formalise dans des règles d’utilisation du sol. Une fois approuvé, il aura force obligatoire pour les demandes d’autorisations d’urbanisme et remplacera les plans locaux d’urbanisme (PLU) des communes actuellement en vigueur. Dans le cadre du troisième cycle de réunions publiques qui se déroule dans toutes les communes, la réunion concernant Livry-Gargan a eu lieu le 17 avril 2023.
Présentation
Monsieur Pierre-Yves MARTIN, Maire de Livry-Gargan, ouvre la réunion publique, il remercie Monsieur Xavier LEMOINE, Président de l’Établissement public territorial Grand-Paris-Grand-Est (EPT GPGE) et Maire de Montfermeil ainsi que les services du territoire, et le cabinet qui accompagne l’EPT dans la concertation et l’organisation des 14 réunions publiques qui se déroulent au sein du territoire de mars à mai. Les services de la ville et l’adjoint au Maire en charge de l’aménagement urbain et des écoquartiers, Monsieur Donni MILOTI, sont remerciés pour leurs présences. Il est indiqué l’objectif de cette réunion de présenter le travail de réflexion sur le PLUi ainsi que la phase finale de celui-ci avec l’approbation du PLUi en Conseil de territoire en juillet 2024.
Monsieur MARTIN rappelle qu’il s’agit d’un document, important pour une commune, d’urbanisme réglementaire qui « dessine sur les 10 prochaines et les 15 prochaines années, les orientations en termes d’aménagement et de structuration de la ville ». Il est précisé que la ville de Livry-Gargan a mis en place en 2015 certaines actions pour préserver les zones pavillonnaires avec 70 % de l’habitat ayant été préservé en zone pavillonnaire, que le PLU, « document en état de 2015 a vécu», qu’il a été procédé à différentes évolutions et que « la crise du Covid a amené aussi certains enseignements ». L’objectif présenté est de pouvoir « continuer à renforcer ce qui a pu être préservé en zone pavillonnaire, de pouvoir aussi permettre des aménagements structurants dans certains quartiers parce qu’on a besoin de réhabilitation, de réaménagement. Et c’est aussi dessiner l’avenir de notre commune sur des quartiers ou des secteurs qui méritent notamment une restructuration urbaine, écologique, environnementale, amenant aussi un transfert, une liaison entre les zones d’activité et les zones commerçantes. »
Monsieur Xavier LEMOINE, Président de l’Établissement public territorial Grand-Paris-Grand-Est (EPT) remercie Pierre-Yves MARTIN et souhaite saluer l’équipe municipale et les services de la commune qui ont travaillé avec ceux du territoire.
Le Président présente le travail des services du territoire comme « méritant », ayant recueilli « ce que les quatorze maires de notre territoire souhaitaient pour leur commune, puisque le PLUi, lui, sera désormais le document commun à nos 14 villes ». Il précise qu’il faut que « les 14 maires qui rendent compte tous les 6 ans devant leur population de ce qu’ils ont fait puissent garder l’outil nécessaire pour donner la physionomie qu’ils souhaitent donner à leur commune » prenant en exemple des « villes extrêmement différentes» comme Coubron, Le Raincy, Noisy-le-Grand, ou Gournay. Il indique que le travail de réflexion a commencé en 2018, aboutissement de plusieurs années de travail. Il indique que la société Stratéact’ est chargée de l’animation de la réunion qui s’articulera autour de questions-réponses dans une seconde partie et que le nombre de participants démontre un intérêt des habitants pour un document qui est « fondamental » par rapport à la physionomie des villes de l’EPT.
Xavier LEMOINE présente le document. Il indique que « le vocabulaire » et «la grammaire utilisée pour traduire [ce que souhaitait] chacun des maires en termes d’urbanisme par rapport aux anciennes règles ont entièrement changé ». Monsieur LEMOINE poursuit : « Avant, on avait un zonage, et puis derrière ce zonage, on avait tous les qualificatifs, tous les items, hauteur, surface, tout ce qui pouvait caractériser l’organisme par zonage. Ça, c’est fini…. C’est-à-dire que maintenant, on rentre par ces items, hauteur, recul, marge, etc., et on va chercher dans chacun des zonages possibles et imaginables à quoi ça correspond. Donc, c’est un travail intellectuel », il complète : « nous sommes en train de réfléchir à la manière de former les instructeurs des futurs permis de construire qui seront délivrés dans le cadre du nouveau PLUi […] fort heureusement, ce sont encore les maires qui ont le pouvoir du permis de construire, mais là aussi il y aura une nouvelle culture à s’approprier ». Xavier LEMOINE précise : « Et donc, si on avait des velléités de grande fantaisie, il y a quand même quelques textes de rang supérieur au-dessus du PLUi, […] Vous avez votre code de l’urbanisme, mais qui est souvent remanié par le législateur […] Ensuite, à un niveau inférieur au niveau national, il y a le Schéma directeur de la région Île-de-France. D’ailleurs, cette région est partie dans une révision du SDRIF […] et nous sommes d’ailleurs invités, nous les maires, à nous prononcer assez rapidement sur les recommandations de départ de ce SDRIF.»
Le Président LEMOINE précise que le PLUi devra être conforme aux orientations du SDRIF et qu’« En dessous de la région, il y a la métropole. La métropole et son SCOT », il rappelle également que Pierre-Yves MARTIN a été chargé de la rédaction du SCOT, en tant que conseiller métropolitain à la Métropole du Grand Paris, délégué à la Cohérence Territoriale et que le PLUi doit aussi être conforme au SCOT. Xavier LEMOINE termine en expliquant que le PLUi va être présenté à l’échelle des 14 villes et qu’il faudra des zones plus particulières sur la ville de Livry-Gargan.
Monsieur Aurélien PIDOUX, Chef de projets concertation. Intervenant de la Société Stratéact’ qui accompagne l’EPT Grand-Paris-Grand-Est dans le cadre de la concertation du PLUi se présente. Il confirme que l’élaboration du PLUi est un processus long qui a démarré en 2018, la phase de concertation publique ayant démarré en 2021. Il explique arriver en phase d’aboutissement et que le programme de la réunion publique consiste à présenter cet aboutissement, tout le monde n’ayant « pas forcément pu participer à l’intégralité de la procédure de concertation ». Il indique le fil directeur de la séance :
Partie I — Introduction : rappel de la démarche d’élaboration du PLUI
Monsieur Damien VERGNE, Urbaniste territorial chargé de mission PLUi de l’EPT Grand-Paris-Grand-Est indique que la présente réunion est la troisième réunion publique, une première qui s’était déroulée en septembre 2021 concernant les éléments diagnostiques et une seconde au printemps 2022 qui concernait le projet d’aménagement et de développement durable correspondant à la vision du PLUi. La présentation des déclinaisons dans le dispositif réglementaire étant l’objet de la troisième réunion.
Rappel des 14 communes : Clichy-sous-Bois, Coubron, Gagny, Gournay-sur-Marne, Livry-Gargan, Montfermeil, Neuilly-Plaisance, Neuilly-sur-Marne, Noisy-le-Grand, Les Pavillons-sous-Bois, Le Raincy, Rosny-sous-Bois, Vaujours, Villemomble.
Le dispositif règlementaire
Rappel du Conseil de Territoire composé de 80 élus communaux :
Président : Xavier LEMOINE, Maire de Montfermeil
1re Vice-présidente déléguée au PLUi : Brigitte MARSIGNY, Maire de Noisy-Le-Grand
Vice-Président en charges des finances, de l’administration générale et de l’achat responsable : Pierre-Yves MARTIN, Maire de Livry-Gargan
Monsieur VERGNE rappelle que les concertations sont basées sur la volonté des quatorze maires, au démarrage de cette concertation, de construire un échange avec le public lors de réunions publiques, ce qui explique le nombre très important de réunions publiques et indique que cela a permis à tout un chacun de faire part de ses observations et de remarques. Les modalités de la concertation ont été fixées par la délibération du 3 juillet 2018 :
Il est indiqué que les contributions des habitants, usagers et associations alimentent l’élaboration du PLUi sur des sujets qui peuvent être généraux et thématiques ou plus sectorisés. Les grandes thématiques recensées sont :
Une attention à porter à la déclinaison règlementaire de l’ambition environnementale du PADD ;
Une volonté de protection des quartiers pavillonnaires
Une inquiétude concernant le développement urbain et son insertion urbaine et architecturale (qualité de l’habitat, etc.)
Un maintien du cadre de vie et de la qualité des espaces publics et en particulier de la qualité des espaces publics
Monsieur VERGNE présente le calendrier : en juillet 2023, arrêt du PLUi en conseil de territoire, c’est-à-dire que le dossier est constitué, puis à peu près un an de phase plus institutionnelle :
Consultation des personnes publiques associées (3 mois — fin juillet -> fin octobre 2023) ;
Enquête publique (Début 2024 – 1 mois) avec une commission d’enquête publique, plusieurs commissaires-enquêteurs, véritable « temps-fort institutionnel » et des possibilités d’intervenir par mail, courrier, registre ou lors des permanences des commissaires enquêteurs ;
À partir de toute cette matière, les ultimes modifications du dossier seront portées avant une approbation en juin 2024 en conseil de territoire.
Chronologie
Partie II — Les orientations d’aménagement et de programation (OAP)
Monsieur VERGNE poursuit : «Le dispositif réglementaire commence par les orientations d’aménagement de programmation, qui sont des règles, en tout cas des outils, qui sont plus souples que des règles écrites précisément. Elles sont soit déclinées pour orienter l’aménagement de secteurs, on appelle cela des OAP sectorielles», La deuxième catégorie, correspondant aux OAP thématiques, plus générales, avec des prescriptions qui ont vocation à donner l’intégralité du secteur, mais qui s’applique sur la commune.
Monsieur VERGNE présente les 3 OAP thématiques :
A — OAP thématiques
1. Une OAP Socle Ecologique et Santé Environnementale
Objectif : « anticiper et limiter les effets du dérèglement climatique sur l’environnement, la santé et le bien-être grâce en particulier à des propositions visant à une meilleure préservation des sols, de la biodiversité et du cycle de l’eau ».
L’OAP est une OAP assez dense construite autour de deux axes majeurs déclinés en 54 prescriptions et 24 recommandations :
Axe 1 : Protéger et renforcer le socle écologique du territoire :
Question des sols, et des « sols vivants », c’est une expression de plus en plus courante dans les domaines de l’urbanisme, ce sont des sols qui sont composés de millions et de millions d’êtres vivants et qui ont un rôle très important sur le plan écologique.
La prescription 1, Pour les nouvelles opérations d’aménagement créées à partir de l’approbation du PLUi, il va falloir prévoir 30 % de sols non artificialisés ou renaturés à l’échelle de l’opération et faire diligence pour tendre vers 40 % de sols non artificialisés. C’est une prescription importante.
La prescription 5, traite de la renaturation, d’aller vers la désartificialisation d’emprise, qui seront identifiées dans une carte qui n’est pas encore totalement à jour. Il sera fait apparaître les secteurs qui sont l’objet d’une artificialisation un peu intense et on invite évidemment tous les porteurs de projets à concentrer les opérations de désartificialisation plutôt dans ces secteurs.
La prescription 9, sur la question de la biodiversité, dans les espaces publics prévoir pour toute requalification un minimum de 20 % d’espaces arborés et végétalisés de manière diversifiée, étagés, répondant aux besoins d’une pluralité espèces faunistiques et floristiques pour garantir que les aménagements d’espaces publics comportent cette part de végétalisation dès le démarrage de la conception. Cette part va monter à 30 %, voire 40 %.
Les Prescriptions 15, 16, 20 dans les secteurs qui font l’objet d’une intention écologique, autour des noyaux primaires de biodiversité et dans les corridors, les obligations de végétalisation sont renforcées pour tendre entre 30 et 40 %
La prescription 28 vise à rendre cohérente sur les parcelles la gestion des eaux publiques et les eaux de biodiversité afin de créer des milieux naturels favorables au développement d’une flore fraîche et humide, faire rejoindre la question de l’eau et des espaces végétalisés.
La prescription 31 ambitionne à faire revivre les cours d’eau enterrés, par une ouverture chaque fois que possible ; à défaut, les aménagements ne doivent pas contrarier une réouverture ultérieure des cours d’eau.
Monsieur VERGNE rappelle le Schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF) et le Schéma Métropolitain de Cohérence Territoriale (SCoT) contraignant pour l’EPT auquel il ajoute deux Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) sur le territoire qui demandent de traiter des cours d’eau enterrés et de s’assurer qu’ils puissent être rouverts à chaque fois que c’est possible.
Monsieur VERGNE rappelle le Schéma Directeur de la Région Île-de-France (SDRIF) et le Schéma Métropolitain de Cohérence Territoriale (SCoT), qui sont contraignants pour l’EPT. Il ajoute également deux Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) sur le territoire, qui exigent le traitement des cours d’eau enterrés et garantissent qu’ils peuvent être rouverts chaque fois que cela est possible.
NDLR Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE), document de planification élaboré de manière collective, pour un périmètre hydrographique cohérent incluant les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau.
Sur la question de l’adaptation au dérèglement climatique, une prescription 36 vise à concevoir tout projet en prenant en compte «l’environnementaliste climatique» ou les données environnementales et climatiques envisagées en 2050 (niveaux de référence).
Sur la prescription 39, l’idée est d’anticiper et de concevoir les projets d’architecture de demain tenant compte les épisodes climatiques et l’intégration d’une approche bioclimatique dans la conception des nouvelles constructions pour s’assurer que le projet dans sa construction, dans sa composition, respecte un certain nombre de principes sans avoir besoin de recourir à des dispositifs techniques pour chauffer plus que de raison ou refroidir plus que de raison. Il y a des méthodes de conception que les anciennes constructions avaient, parce qu’ils n’avaient pas accès à la technologie, puis «avec l’accès à l’industrialisation et à la technologie, on a un peu oublié ce bon sens. Aujourd’hui, on a renommé bioclimatisme simplement parce que cette technologie dont on a accès nous permet de chauffer, de refroidir, etc.»
La prescription 42, dans les nouvelles opérations d’aménagement, assure un indice canopée maximum. Il s’agit de « planter le maximum d’arbres pour avoir, lorsqu’ils sont en maturité, une couverture de type parasol ».
Axe 2 : Protéger la santé et le bien-être de tous :
Trois prescriptions sur l’enrichissement de l’offre de nature accessibles au public, prescriptions 47 et 48, pour «offrir de nouveaux espaces de nature accessibles au public et renforcer l’offre d’espaces verts» de proximité notamment dans les secteurs présentant un déficit
Une prescription, 52, vise à promouvoir les espaces d’agriculture urbaine, dans les futures opérations à partir de 50 logements.
La dernière prescription, 53, est classique, visant à diminuer l’impact réel et perçu des nuisances sonores dans les projets à voisinage des axes routiers et ferroviaires, par une politique végétale et des formes d’urbaines (organisation du bâti et des pièces à vivre).
Une OAP Mobilités
OAP Mobilités
L’OAP mobilité, se décline en quatre objectifs-orientations :
L’amélioration de la desserte en transports en commun et la réalisation des grands projets de transports collectifs, avec une attention qui est appelée sur le délai, pour s’assurer qu’il soit le plus court possible.
Un travail de développement des autres modes, en particulier les modes actifs, qui concernent les piétons de vélo.
L’accompagnement de la gestion du stationnement, en particulier aux abords des pôles d’intermodalité et d’attractivité
L’anticipation des nouveaux modes de déplacement, et la conception des futurs espaces publics (Voies piétonnes et tous les nouveaux déplacements contemporains)
Présentation d’une carte générale, qui porte sur l’ensemble des projets de transport de l’EPT.
Pour l’OAP Habitat, l’objectif est à la fois un objectif quantitatif, qui concerne le développement de l’offre de logements et encourager son bon équilibre à l’échelle du territoire, et qualitatif, qui vise à améliorer la qualité de l’habitat au service de la qualité de vie des habitants
L’objectif de construction de logement pour la commune de Livry-Gargan est de 229 logements/an en moyenne
Présenté comme plus bas que le PLU communal, il est signalé que lors du travail de recollement des PLU communaux, la somme des objectifs communaux tournait autour de 2500 logements par an. Le préfet qui se réfère à des documents supra communaux demandait 2300 logements par an, sur simple règle de trois, la contribution des objectifs communs a été diminuée.
OAP Habitat
Les prescriptions qui concernent des objectifs de rénovation énergétique sont des chiffres qui sont directement issus des projets NPRU (NDLR Nouveau Programme de Renouvellement Urbain) qui sont portés par le territoire.
Rénovation d’environ 1 000 logements sociaux et 4 600 logements en copropriétés ;
Rénovation énergétique d’environ 8 000 logements cibles du PREP (parcours de rénovation énergétique du pavillonnaire).
Les communes qui ne sont pas encore au taux de la loi SRU sont appelées à poursuivre l’objectif de rattrapage, simple transcription de la loi.
Répondre à l’objectif de la loi SRU de 25 % de logements sociaux par commune d’ici 2025, dans la mesure où les contraintes naturelles le permettent (PPRI, etc.)
Accompagner le développement de logements spécifiques (personnes âgées, personnes en situation de handicap, étudiants, etc.).
Présentation d’une carte générale, qui fait figurer tout le panel des communes et leur situation en matière de logements sociaux.
Sur la partie qualitative, de l’OAP Habitat présenté au public :
Les opérations d’ensemble de logements collectifs en accession à la propriété ou de logements locatifs sociaux s’attacheront à intégrer une diversité de logements tant en tailles qu’en typologies, à l’exception des opérations de la destination « hébergement ».
Des espaces extérieurs à vivre, confortables et agréables pour les logements (jardin privatif ou collectif, balcon, loggia, terrasse), seront intégrés à l’opération. Les logements de 3 pièces et plus devront comporter un espace extérieur individuel (jardin privatif, balcon, loggia, terrasse) de minimum 6 m².
Au sein même du logement, favoriser des principes constructifs et architecturaux permettant une réversibilité des pièces et leur changement d’usage (par exemple en conservant des possibilités de création ou suppression d’une chambre, en conservant la possibilité de créer un studio et un T2 au sein d’un T3 avec des accès distincts, en prévoyant des volumes capables d’optimiser l’espace du logement, notamment à destination d’espaces de rangement…).
Afin de favoriser une desserte des logements à taille humaine, chaque palier devra, dans la mesure du possible, être limité à la desserte de 5 logements. Chaque cage d’escalier devra quant à elle, autant que possible, desservir au maximum une vingtaine de logements.
Monsieur VERGNE indique que pour «des questions de qualité de desserte, il y a la volonté de ne pas trop réduire le nombre de logements desservis par paliers, donc de limiter dans la mesure du possible à un simple logement et puis d’avoir des cages d’escalier qui desservent au maximum une vingtaine de logements afin de garantir également une bonne intégration des opérations d’habitat intermédiaire en zone pavillonnaire. C’est effectivement de s’assurer que pour les programmes de lotissement, on va répéter d’une manière un peu mécanique de travailler sur le rythme, de travailler sur les espaces extérieurs et de laisser des éléments de césure et d’animation».
b — OAP secrorielles de Livry-Gargan
Monsieur VERGNE explique que les OAP sectorielles, des sujets typiquement communaux, des projets portés par la Ville. A Livry-Gargan il y en a deux, Centre-ville et Chanzy.
OAP Sectorielles de Livry-Gargan
1. OAP Centre-ville
L’OAP Centre-ville porte l’objectif de renforcer la visibilité du centre-ville et prévoit :
de développer le rayonnement métropolitain du secteur (requalification de la place de la mairie, implantation de nouveaux services de santé, etc.) ;
d’améliorer le cadre de vie (développement des liaisons de transports, métro, TZen3, T4, valorisation des grands espaces verts, parc Lefèvre, parc de la mairie, etc.) ;
de favoriser le développement urbain (environ 600 nouveaux logements, dont environ 100 sociaux) ;
de renforcer l’attractivité économique (implantation de nouveaux commerces et services, diversification de l’offre de restauration).
2. OAP Chanzy
L’OAP Chanzy porte l’objectif de renforcer la position stratégique de l’entrée de ville et prévoit :
de renforcer l’attractivité économique (augmentation du volume des cellules commerciales en rez-de-chaussée sur les boulevards Chanzy et République) ;
de réhabiliter et compléter le parc de logement (800 logements environ) ;
d’apaiser les flux de circulation (créer des voies séparées pour le développement des mobilités douces) ;
d’inscrire l’aménagement dans la trame verte (création d’îlots de fraîcheur, développer des espaces verts dans les zones tampons, etc.).
Partie III — Enjeux réglementaire par grande famille de zone
Monsieur VERGNE indique que le territoire a été divisé en « 11 grandes familles d’espacesurbains ».
2 types d’espaces naturels ou agricoles
9 grands types d’espaces urbains (secteurs résidentiels, équipements et activités, centres — villes et polarités…)
Il existe une spécificité sur la commune :
1 périmètre en attente de projet d’aménagement global (PAPAG) sur le « secteur Poudrerie-Hochailles »
Il est indiqué qu’il « existe un important projet d’aménagement qui est porté par la métropole du Grand Paris sur ce secteur et en attendant que ce projet soit totalement arrivé à maturité et à complétude, on impose un périmètre d’attente de projet d’aménagement global qui consiste pendant 5 ans à limiter très fortement les possibilités d’évolution du tissu urbain de sorte que quand le projet sera finalisé, il puisse se dérouler conformément à ce qui a été prévu. »
Les principales zones
Espaces naturels
La commune de Livry-Gargan est caractérisée par des zones naturelles importantes, et la préservation de cet espace est un enjeu majeur, notamment pour poser le socle écologique dans le Plan d’aménagement et de développement durable (PADD). Le secteur concerné par cette préservation correspond à « la partie de la forêt de Bondy où toute possibilité d’aménagement et de construction est très sévèrement limitée de façon à préserver cet espace ».
Il existe également des zones naturelles de loisirs, telles que le parc Georges-Pompidou, le parc des Friches, le parc Vincent-Auriol, le parc Lefebvre, le parc de la Mairie, ainsi qu’une partie du parc de la Poudrerie, espaces classées où des aménagements légers et d’occupations peu impactant sont autorisés. En plus de ces grandes surfaces naturelles, il existe également des figueries plus localisées, telles que des espaces boisés classés à l’intérieur du parc de la Poudrerie, avec des espaces boisés qui ne sont pas aussi vastes que peut l’être une véritable forêt qu’il est souhaité préserver. Le dispositif réglementaire prévoit également des zones dédiées à l’agriculture urbaine, situées sur le secteur du Bois-Picot en bordure de la forêt, ainsi que quelques terrains sur le parc de la Poudrerie.
Espaces urbains
Il a été expliqué que les espaces urbains de Livry-Gargan sont divisés en plusieurs catégories, la première étant les zones de centralité urbaine, représentées en rouge. Il s’agit de zones denses et continues qui correspondent au centre-ville et abritent des éléments de centralité tels que des commerces et des transports. Ces zones se trouvent principalement le long de la RN3 et sont complétées par des tissus intermédiaires, représentés en orange, qui sont principalement des immeubles collectifs de densité moindre ou des secteurs en mutation en vue d’une future densification. Ces zones sont principalement soutenues par le réseau de voies secondaire de la commune.
La majorité de la surface de la commune est constituée de tissus urbains pavillonnaires, représentés en jaune. L’objectif principal de ces zones est de préserver la caractéristique de ce tissu en termes d’habitat individuel, de verdure et de qualité de vie. Le règlement protège ces zones en ce sens.
Ensuite, il y a des espaces particuliers représentés en rose, qui sont des secteurs de grands collectifs, principalement des immeubles édifiés dans les années 70. Ces zones présentent de vastes espaces libres et peuvent être mises à profit dans le cadre de la mise en place du socle écologique.
Enfin, les zones d’activité de la commune sont représentées en bleu, avec une zone d’activité importante dans le secteur de la Poudrerie qui est incluse dans le périmètre d’attente de projet. Il y a également quelques éléments d’activité ici et là.
Il est développé qu’en plus des espaces boisés et des espaces verts paysages écologiques présentés précédemment, il y a une troisième série d’éléments qui seront traités dans les plans à part pour protéger la nature. Il s’agit des cœurs d’îlots dans les secteurs pavillonnaires que l’EPT souhaite préserver et pour lesquels il ne veut pas de projets de construction.
Il va également être repéré ce qui relève des jardins collectifs, des arbres remarquables, des alignements d’arbres et des corridors écologiques, des réservoirs de biodiversité, des secteurs de renforcement, des marais et des zones humides, et des abords des cours d’eau et des canaux. Tout cela sera identifié dans les différentes cartographies et pourra être protégé.
Partie IV — Présentation des enjeux réglementaire par grande famille thématique
Monsieur HAMADOU, Architecte-Urbaniste, Directeur Aménagement et Urbanisme de l’EPT Grand-Paris-Grand-Est, présente en détail le volet environnemental du projet d’aménagement.
Monsieur HAMADOU a expliqué que les règles d’aménagement seront présentées en deux volets : le volet environnemental et le volet urbain, qui comprendra les règles de hauteur, de gabarit, etc. Il a souligné l’importance de l’anticipation environnementale, qui vise à aller rapidement vers une prise en compte du changement climatique et environnemental, plutôt que de simplement cheminer vers la transition écologique.
A — Volet environnemental
Il est indiqué que l’anticipation environnementale se décline en trois sujets principaux : la préservation de la pleine terre, le maintien des arbres existants et la création d’un coefficient d’anticipation environnementale.
Préservation de la pleine terre
Le taux de pleine terre
La préservation de la pleine terre est un élément essentiel pour la protection de la biodiversité, la séquestration du carbone, la création d’îlots de fraîcheur, la réduction des risques d’inondation et le rechargement des nappes phréatiques. Monsieur HAMADOU a expliqué que la définition de la pleine terre a été reprise de celle du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) métropolitain. La pleine terre est un espace libre qui ne comporte aucune construction, ni en sous-sol ni en surélévation, permettant ainsi la libre infiltration des eaux. Il précise que « la définition, dans les PLU communaux, était diverse.et que certain PLU considéraient que de la terre sur un parking, par exemple, sur une dalle, suffisait à la qualifier de pleine terre, ce qui n’est absolument pas vrai sur le plan biologique. »
Il considère que la ville de Livry-Gargan est exemplaire en matière de préservation de la pleine terre et que « c’est l’une des villes qui a opté pour la plus grande ambition sur cette thématique » dans le cadre du PLUi, avec des taux de pleine terre allant de 30 % dans les zones denses, 20 % dans les zones d’activité économique, 40 % dans les tissus intermédiaires et jusqu’à 60 % dans les zones pavillonnaires.
Maintien des arbres existants et la création d’un coefficient d’anticipation environnementale.
En ce qui concerne les arbres, l’objectif est d’abord de veiller à leur conservation lorsqu’ils existent déjà. Le coefficient d’anticipation environnementale a été créé pour assurer ce maintien, en plus de préserver la pleine terre.
Il est ensuite expliqué le fonctionnement du coefficient d’anticipation environnementale, dont le but premier est de conserver le maximum d’arbres existants. Il est applicable dans toutes les zones denses, avec un taux de 10 % pour les zones rouges, oranges et jaunes. Chaque arbre conservé compte pour une certaine valeur, variant en fonction du type de zone (5 % pour les zones pavillonnaires et 2 % pour les zones rouges et oranges). L’objectif est d’inciter les porteurs de projets immobiliers à conserver le plus grand nombre d’arbres possible.
Toutefois, lorsque la conservation des arbres existants s’avère impossible, les aménageurs doivent créer des surfaces écoaménagées, qui sont moins intéressantes d’un point de vue écologique, mais constituent tout de même un apport positif. Le coefficient de 10 % s’applique alors à la surface totale du projet, et les aménageurs doivent créer des espaces verts équivalents. Le poids écologique des surfaces végétalisées sur dalle est cependant inférieur à celui de la pleine terre.
Une fois les arbres existants maintenus et les surfaces végétalisées créées, l’étape suivante consiste à augmenter le nombre d’arbres plantés. L’objectif d’augmentation est de 70 % par rapport aux normes communales. Les aménageurs doivent alors atteindre un certain nombre d’unités de plantation, en fonction de la surface à végétaliser. Les arbres de grand développement apportent le plus de points, incitant ainsi à privilégier leur plantation.
Après avoir présenté le volet environnemental, Monsieur HAMADOU passe la parole à Damien VERGNE pour aborder le volet urbain.
Coefficient d’anticipation environnementale
B — Volet urbain
Règles relatives aux hauteurs de construction
Monsieur VERGNE commence par évoquer les règles relatives aux hauteurs de construction maximales autorisées pour les nouveaux bâtiments. Ces hauteurs sont cartographiées et varient en fonction des quartiers. Par exemple, dans les quartiers pavillonnaires, la hauteur maximale est de 9 mètres.
Ainsi, le volet environnemental, avec le coefficient d’anticipation environnementale, vise à préserver et augmenter la végétalisation dans les projets d’aménagement, tandis que le volet urbain s’intéresse à l’organisation spatiale et aux hauteurs des constructions. Ces deux volets travaillent ensemble pour créer des environnements urbains durables et respectueux de l’environnement.
forme bâtie, règles principales
Monsieur VERGNE continu en présentant les différentes zones denses et semi-denses. Il précise les règles de hauteur et d’atténuation applicables en fonction des situations. Par exemple, dans les zones denses, un système de hachure permet d’avoir deux hauteurs étalées : une première bande de 20 m de profondeur à 21 m de hauteur, puis une seconde bande pouvant atteindre 12 m de hauteur. Les zones d’activité sont plutôt limitées à 10 m, tandis que des zones intermédiaires oscillent entre 12 et 15 m, avec une deuxième bande à 9 m.
Le règlement associe également un nombre de niveaux à chaque hauteur plafond, en considérant en moyenne 3 m par niveau. Par ailleurs, le traitement des derniers étages est réalisé en attique, pour ménager des extérieurs intéressants pour les logements et réduire l’impact visuel de la densité et de la hauteur.
Dans les zones denses et semi-denses, le règlement exige que les rez-de-chaussée aient une hauteur de 3,5 m, afin de faciliter l’accueil de commerces ou d’équipements publics et offrir une certaine flexibilité en termes de forme et de fonction. En contrepartie, un bonus de 1 m est accordé à la hauteur totale du bâtiment.
Damien VERGNE aborde également l’importance des règles de dégressivité pour préserver les zones pavillonnaires lorsqu’elles sont en contact avec des zones denses ou semi-denses. Ces règles permettent d’assurer une transition plus douce en imposant des hauteurs plus basses, évitant ainsi les effets de vis-à-vis trop brusques. Dans le cas des zones d’activité, un retrait supplémentaire ou une mise à distance des bâtiments est préféré pour limiter les nuisances en termes de bruit, d’odeur ou de visibilité.
Types de toitures
Il a été abordé les différents types de toitures autorisées dans le cadre du PLUI, à savoir les toitures à pente classique (avec une pente entre 20 et 45 degrés pour assurer une certaine harmonie), les toitures à la mansarde (avec des angles et inclinaisons standardisées) et les toitures-terrasses (à condition qu’elles puissent accueillir des installations d’énergie renouvelable, la récupération des eaux pluviales et soient accessibles).
Retrait d’implantation des bâtiments
Outre les règles concernant la hauteur des bâtiments, Damien VERGNE a évoqué l’importance des règles d’implantation des bâtiments par rapport à l’espace public. Par exemple, le long de la RN3, un retrait d’au moins 4 m est exigé pour assurer des espaces publics de qualité et une certaine distance vis-à-vis des flux de circulation. Dans les zones pavillonnaires, un retrait d’au moins 6 m est imposé pour préserver les caractéristiques de ces tissus et la même chose dans les zones intermédiaires et dans les secteurs de grands collectifs.
Les retraits doivent également être végétalisées sur 50 % de leur surface, et des règles d’implantation spécifiques sont prévues pour préserver les fonds de parcelles et les vis-à-vis entre bâtiments. La protection des quartiers pavillonnaires est un thème central du PLUI, avec un plafonnement de la hauteur à 9 m et un dispositif de préservation des quartiers par l’instauration d’une zone d’inconstructibilité au-delà de 20 m de l’intérieur des parcelles, empêchant ainsi les « divisions en drapeau ».
Il est abordé la question du stationnement et des règles obligatoires de création de places de stationnement pour les nouveaux projets de logements. Ces normes sont définies par des documents de niveau supérieur, notamment le Plan de déplacements urbains d’Île-de-France (PDUIF), et doivent être retranscrites dans les documents d’urbanisme. Il est souligné l’importance de décliner ces objectifs en fonction des grands champs de zones, citant ainsi les valeurs suivantes : « on est plutôt à 1,3 pour le pavillonnaire, 1,5 pour l’intermédiaire et les centralités urbaines et beaucoup moins dans les grands collectifs. » et indique que pour garantir une certaine qualité du bâti, à partir de deux places de stationnement, au moins la moitié doivent être à l’intérieur de la construction et à partir de quatre, 75 % doivent être intégrés à la construction.
Patrimoine bâti
Il est ensuite abordé la question du patrimoine bâti, rappelant que les documents d’urbanisme permettent d’identifier les bâtiments et séquences bâties remarquables à protéger. Actuellement, Livry-Gargan compte 28 séquences bâties remarquables et 69 bâtiments remarquables, avec respectivement 3 et 9 ajouts prévus dans le cadre du PLUI.
Par ailleurs, il est évoqué les emplacements réservés, des périmètres identifiés sur le plan pour la réalisation de projets spécifiques. Dans le PLUi, 16 ajouts sont prévus, touchant diverses thématiques telles que l’aménagement paysager, les équipements publics, les écoles et les élargissements de voirie. Il est également mentionné que 5 emplacements réservés seraient supprimés.
Patrimoine Bâti
Partie V — Échanges et questions
Monsieur PIDOUX donne quelques indications avant le début de la session de questions-réponses. Il invite les participants à poser leurs questions de manière sympathique, afin de permettre au maximum de personnes de s’exprimer et de participer à la discussion et propose une organisation pour la séance de questions, en demandant à la salle de poser 2 à 3 questions à la fois avant de donner la parole à la tribune pour répondre. Enfin il est demandé de se présenter brièvement, en tant habitant, professionnels, représentant associatif etc.
Monsieur BOMBEL, un habitant de longue date, se dit heureux de la présence du président de l’EPT car il souhaite souligner que le PLUI permettrait d’envisager un urbanisme cohérent pour l’ensemble du territoire et pas seulement pour Livry-Gargan. Il pose plusieurs questions concernant les objectifs à l’échelle du territoire. Tout d’abord, il a demandé si, à terme, il y aurait une université pour les 450 000 habitants de l’ensemble du territoire. Ensuite, il s’interroge sur la politique de santé, sachant que l’hôpital de Montfermeil connaît des difficultés, et demande si une politique de santé suffisante serait mise en place pour les 450 000 habitants. Enfin, Monsieur BOMBEL souhaite avoir des informations sur les transports et d’autres thématiques d’ensembles qui concernent l’EPT et ses 450 000 habitants.
Monsieur METENIER soulève plusieurs préoccupations sur les transports en commun, qu’il juge mal desservis dans la ville, ayant trouvé la présentation évasive à ce sujet.
Il interroge sur le projet de bus TZen3, questionnant l’effectivité de la réalisation de la ligne, son prolongement jusqu’à Vaujours, ainsi que les délais prévus. De plus, il a évoqué le projet d’arrêt du Tram T4 à l’angle des voies Léon Blum et Salengro, un sujet maintes fois abordé et pour lequel il devait être invité avec Monsieur BARATTA, avant qu’il ne devienne adjoint municipal, pour évoquer ce sujet au STIF en présence de Monsieur le Maire.
Il abordé le sujet du métro, la ligne 16, qui n’aura pas d’arrêt Place de la Libération. Il rappelle que cela avait déjà été évoqué et attribué à l’ancien maire Monsieur CALMAT. Il déplore que la ville de Livry-Gargan, pourtant l’une des plus grandes du territoire, soit dépourvue transport en commun adéquats, comparativement à Montfermeil et Sevran qui bénéficieront des arrêts de métro. Selon lui, Livry-Gargan est oubliée malgré son centre-ville et ses commerces. Il suggère qu’il est toujours envisageable d’aménager quelque chose, en prenant l’exemple de la ligne 4 qui a allongé les stations.
Pour finir, il interroge la possibilité de prolonger le tramway jusqu’à Paris, comme le souhaiterait les habitants de Livry-Gargan. Il souligne qu’actuellement, les voyageurs doivent changer de train à Bondy, ce qui rend leurs trajets plus difficiles. Il propose de revenir au système antérieur, avec des trains circulant jusqu’à Paris aux heures de pointe, pour faciliter les déplacements et promouvoir l’usage des transports en commun plutôt que des voitures.
Une intervenante pose des questions concernant la préservation et la récupération de l’eau. elle demandé si la création de collecteurs d’eau pluviale plus fréquents dans les rues de la ville avait été envisagée. De plus, elle s’interroge sur la possibilité d’interdire les plantations de bambous traçants, qui causent des dommages aux trottoirs et se propagent rapidement dans les espaces urbains.
Le Président LEMOINE, répond à la première salve de question :
Il a confirmé que le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) s’applique effectivement aux 14 communes du territoire, avec quelques exceptions pour certains articles spécifiques. Lorsqu’il existait des différences significatives dans l’histoire urbaine des villes, deux options pouvaient être choisies pour certaines régulations, en fonction des caractéristiques particulières de chaque commune. Il souligne que le PLUI est centré sur l’urbanisme et permet la mise en œuvre d’équipements publics divers, tels que les infrastructures culturelles, sportives et éducatives.
Abordant la question des transports, il mentionné l’amélioration des transports en commun structurants du territoire. Il a cité la ligne 15, la ligne 16 l’extension de la ligne 11 jusqu’à Rosny-sous-Bois et sa possible prolongation jusqu’à Noisy-Champs, le projet TZen3 et les bus en bord de Marne sur la RN 34. Par exemple, la ligne 16 permettra de relier Clichy-sous-Bois–Montfermeil à l’Université d’Eiffel en seulement 7 minutes. Néanmoins, il a précisé que l’arrivée des autres transports mentionnés apportera des améliorations substantielles pour le territoire, notamment pour la ville de Livry-Gargan «de Livry, vous prendrez le T4 pour ceux qui sont sur cette partie-là, et pour rentrer très rapidement sur la gare et ensuite 7 minutes supplémentaires, et je pense qu’on reste dans un temps raisonnable […] Concernant la gare de Sevran-Livry, acceptons quand même que ça jouxte, que ça touche la ville de Livry, la responsabilité d’abord du territoire, parce que les compétences transport y est, mais également de la volonté des maires, est bien d’innerver le réseau de bus de telle manière que sur un métro qui va changer la vie de millions de personnes, ou en tout cas des Livryens, vous puissiez rapidement y accéder».
En ce qui concerne l’accès à Paris via le T4, il explique que la présence d’un tram-train est due à des raisons historiques et à la nécessité d’utiliser le réseau RFF pour atteindre son centre de maintenance à Noisy-le-Sec. Bien qu’ils aient effectué plusieurs demandes répétées, il n’est pas envisageable d’accéder à Paris en T4 pour le moment, en raison du manque de sillons entre Bondy et Noisy-le-Sec ainsi que du franchissement de l’A86 et d’autres ouvrages d’art, il n’est donc toujours pas possible de prolonger le T4 jusqu’à Paris.
Concernant la question sur la présence d’une université sur le territoire, il souligne que les universités sont sous la responsabilité de l’État et de la région. Il n’est pas certain qu’ils aient la capacité ou la volonté de construire une autre université sur le territoire, compte tenu des contraintes foncières. Cependant, en tant que maire de Montfermeil, il met en avant l’impact significatif de la ligne 16 sur l’accessibilité à l’emploi «la station de ligne 16 sur Clichy-sous-Bois–Montfermeil va multiplier par 11 le nombre d’emplois accessibles en 45 minutes de temps. Aujourd’hui, départ Clichy-sous-Bois–Montfermeil en transport en commun, c’est 350000 emplois accessibles en 45 minutes de temps. Avec la ligne 16, c’est 3,5 millions, un peu plus.»
Sur le sujet du système de santé local et de l’hôpital de Montfermeil. Il mentionne que l’établissement a été certifié par la Haute Autorité de Santé avec félicitations pour la qualité de son agrément. Bien que l’hôpital souffre de vétusté, un nouveau bâtiment de 53 000 m2 sera construit d’ici 8 à 10 ans grâce à un investissement de près de 360 millions d’euros, dont 100 millions d’euros proviennent du Premier ministre de l’époque, Jean Castex, et environ 260-270 millions d’euros de l’Agence Régionale de Santé (ARS). Il reste encore quelques étapes, administratives et techniques à passer, la ville de Montfermeil a vendu, au groupe SES Santé, ce qu’il fallait pour que l’EHPAD des ormes et le SSR, Soins de suite, des ormes, puissent être à côté du château d’eau de Montfermeil,
Monsieur LEMOINE évoque la réhabilitation de différents services de l’hôpital, comme la gériatrie, et insiste sur le fait que l’investissement se poursuit pour améliorer les conditions de travail du personnel. En ce qui concerne les urgences, il précise que l’établissement ne les ferme pas malgré les temps d’attente parfois importants. Une maison médicale de garde composée de 25 médecins est située à proximité pour traiter les cas moins urgents.
Il aborde également la collaboration entre les hôpitaux du GHT 93 Est (Montreuil, Aulnay et Montfermeil), et les investissements réalisés dans ces structures. Un projet médical est en cours entre les trois hôpitaux, impliquant le secteur privé et public, notamment à Avicenne. Bien qu’il admette que tout est perfectible, Monsieur LEMOINE souligne que l’hôpital de Montfermeil reste ouvert malgré les difficultés, telles que la saturation des urgences rencontrée au cours des trois dernières semaines. Il insiste sur le fait que l’établissement continue de fonctionner, même s’il souffre.
Concernant l’EPT, un territoire jeune comparé à d’autres, comme Plaine-Commune, qui bénéficie de 20 ans de coopération entre les communes concernées. Il explique que Plaine-Commune a été soutenue par des incitations financières telles que l’abondement de la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) et la perception de la totalité de la taxe professionnelle. Monsieur LEMOINE rappelle que le mariage entre les communes de l’EPT Grand-Paris-Grand-Est était contraint et non choisi. Montfermeil, Clichy, Livry, Sevran et Aulnay avaient un Contrat de Développement Territorial (CDT) avec une orientation plutôt vers le Nord. De même, les communes de Gagny, Neuilly-sur-Marne, Neuilly-Plaisance, Rosny et Noisy-le-Grand étaient liées par un autre contrat de développement territorial avec des villes du Val-de-Marne, leur orientation étant plutôt vers le Sud. L’État ne souhaitait pas créer de territoires chevauchant deux départements, d’où la fusion forcée de ces communes. Toutefois, cela a entraîné des difficultés pour trouver des intérêts communs, puisque certaines communes regardaient vers le Nord et d’autres vers le sud. De plus, l’EPT ne bénéficie pas d’abondement de la DGF et ne perçoit pas la taxe professionnelle, ce qui limite ses moyens. Monsieur LEMOINE admet qu’à ce jour, il y a relativement peu de politiques intégrées au sein de l’EPT, mais il précise que des progrès sont réalisés progressivement sur des domaines tels que le logement et les copropriétés. Il mentionne une discussion récente avec Pierre-Yves MARTIN, qui est en charge des ressources financières et humaines, sur la manière dont ils consolident et mettent en place des politiques publiques collectives sur des enjeux majeurs, notamment les copropriétés, qui concernent toutes les villes de leur territoire. Monsieur LEMOINE souligne que ces politiques peuvent ne pas être mises en œuvre rapidement, mais il insiste sur la nécessité de préciser le cadre dans lequel ils évoluent. Il rappelle que des sujets de copropriété sont également présents à Livry-Gargan et que la structuration de ces politiques se fait de manière progressive, en tenant compte des contraintes et des particularités de chaque commune et du territoire dans son ensemble.
Monsieur le Maire de Livry-Gargan, interviens à propos des transports en commun.
Le projet Tzen3, est départemental et se compose d’une première tranche allant jusqu’à la gare de Gargan, suivie d’une éventuelle deuxième tranche qui irait jusqu’à Vaujours. Le maire explique que le territoire travaille également sur l’aménagement et l’impact du Tzen3 sur la RN3. Des études sont en cours, lancées par le département et la région Île-de-France, pour examiner les possibilités d’aménagement sur la RN3. La meilleure décision sera prise en fonction des résultats de ces études. L’un des enjeux clés du projet est l’interconnexion entre la ligne 16 de Sevran-Livry et le Tzen3, que Pierre-Yves MARTIN considère comme primordial. Le travail mené inclut des études réalisées par Île-de-France Mobilité en collaboration avec le département.
Sur la question de la ligne 16. Il rappelle que le schéma directeur de la ligne 16 a été défini dès 2010 et qu’en 2014, les expropriations et acquisitions de terrain nécessaires avaient déjà été réalisées. Il explique qu’une gare à la Libération n’était pas réalisable en raison de la proximité de Sevran-Livry et des contraintes liées à la distance entre les gares, mais qu’en revanche, d’autres connexions peuvent être mises en place et des ajustements ont été réalisés sur certains moyens de transport. Par exemple, la ligne 605 a été modifiée pour prendre en compte non plus un tracé de la gare de Raincy jusqu’à la gare d’Aulnay, le nouvel itinéraire de la gare de Sevran-Livry jusqu’à la gare de Raincy. De plus, des améliorations supplémentaires ont été demandées pour ce service. Pierre-Yves MARTIN mentionne également le nouveau CPER (Contrat de Plan État-Région) et la coopération avec Île-de-France Mobilités pour déterminer les moyens de transport à développer et à améliorer dans la région. Enfin, le maire évoque les discussions avec le territoire de l’EPT, qui dispose également d’une compétence en matière de transport et de mobilité.
Sur la question du T4, il indique qu’un travail a été réalisé pour défendre un nouvel arrêt dans le cadre du Contrat de Plan État-Région. Il mentionne également la collaboration avec Montfermeil pour finaliser la dernière boucle qui doit se réaliser dans le centre-ville de Montfermeil. Ces actions font partie des efforts déployés pour améliorer les transports et ajouter des arrêts. Cependant, Monsieur MARTIN souligne qu’il faut des études et des financements pour concrétiser ces projets.
Monsieur METENIER exprime sa satisfaction concernant la réflexion en cours sur l’ajout d’un arrêt Blum/Salengro, considérant cela comme un progrès par rapport à la situation précédente, où cette option semblait irrévocable. Il approuve ce changement d’approche. Concernant le métro, il rappelle que l’idée d’un arrêt sur la place de la Libération existait dès le début du projet, mais qu’elle avait été refusée par Alain CALMAT. Selon lui, un arrêt de métro plus simple, sans infrastructures complexes, serait tout à fait réalisable et représenterait un investissement bénéfique. Il souligne que cet arrêt, en combinaison avec le Tzen3, permettrait une meilleure desserte du centre-ville, améliorant ainsi l’accessibilité pour les habitants.
Pierre-Yves MARTIN, explique qu’il ne souhaite pas entrer dans les détails techniques de la ligne 16, qui est un moyen de transport différent du métro évoqué par Monsieur METENIER. La ligne 16 est construite à une profondeur différente par rapport au métro traditionnel, ce qui a une incidence sur les aménagements et les possibilités d’arrêts supplémentaires.
Monsieur Xavier LEMOINE, rappelle que lors de la visite du Premier ministre AYRAULT à Noisy-le-Grand, la ligne 16 avait été supprimée. Ce n’est qu’après la mise en balance de la démission de Claude DILAIN et Gérard SEGURA que la ligne 16 a été rétablie en 24 heures. Cependant, la ligne 16 n’a été conservée qu’avec une seule rame de train au lieu de deux. Selon Monsieur LEMOINE, à l’époque, il n’était pas envisageable de demander un arrêt supplémentaire place de la Libération, car cela aurait risqué de perdre définitivement la ligne 16. Il souligne que les acteurs locaux ont dû se battre pour conserver la ligne 16 et qu’il faut être heureux de ce qui a été obtenu, malgré les limitations.
Monsieur Pierre-Yves MARTIN, explique qu’il ne souhaite pas entrer dans les détails techniques de la ligne 16, qui est un moyen de transport différent du métro évoqué par Monsieur METENIER. La ligne 16 est construite à une profondeur différente par rapport au métro traditionnel, ce qui a une incidence sur les aménagements et les possibilités d’arrêts supplémentaires.
Une habitante indique avoir remarqué que des villes comme Sevran et Clichy disposent de collecteurs d’eau pluviale elle pose la question du pourquoi Livry-Gargan n’est pas équipé et demande si cela n’aiderait pas à vidanger des égouts lorsqu’il pleut abondamment sur la RN3 ?
En ce qui concerne les collecteurs d’eau pluviale, Pierre-Yves MARTIN indique que l’objectif principal du PLUI est d’augmenter les surfaces de pleine terre, ce qui permettrait d’améliorer considérablement la gestion des sols. Quant aux collecteurs d’eau de pluie dans les rues, Monsieur MARTIN précise qu’il faut tenir compte des capacités de ces équipements et des recommandations émises par l’agence régionale de santé. Il mentionne notamment la nécessité de faire attention à la prolifération de moustiques tigres et de veiller à ce qu’il n’y ait pas trop de collecteurs dans les rues.
Monsieur LEMOINE explique que les collecteurs souterrains et les infiltrations sont deux choses différentes. Dans certaines villes, les sols sont constitués de marnes vertes imperméables, et les infiltrations deviennent inefficaces lorsque les terrains atteignent leur limite de saturation. Dans de tels cas, le rejet au réseau et le traitement de l’eau deviennent indispensables. Il souligne que de nombreuses villes ont des réservoirs d’eau de pluie disséminés sur leur territoire, mais la capacité de ces installations n’est pas suffisante par rapport à la quantité d’eau qu’il faut évacuer. Mettre en place des ouvrages d’art pour stocker l’ensemble de l’eau de pluie serait très coûteux. Par conséquent, Monsieur LEMOINE suggère qu’il faut trouver un équilibre subtil et accepter d’utiliser des tuyaux pour évacuer une partie de l’eau vers les marnes, dans le but de mieux gérer les eaux pluviales.
Il précise que, sur le territoire, deux systèmes d’assainissement coexistent : les systèmes séparatifs et unitaires. Le choix entre ces systèmes dépend des bassins versants, des traitements appliqués et est dicté par les règlements départementaux. L’EPT n’est pas responsable de la décision entre ces deux systèmes. Cette différence provient des différents règlements départementaux et agences de l’eau concernées en fonction des lieux de rejet (Marne, Seine, Oise). Ainsi, certaines villes ont un mélange de systèmes séparatifs et unitaires pour leurs bassins versants. La complexité de la situation rend difficile d’entrer dans les détails du débat. Le seul choix réside dans la détermination de la capacité d’absorption du sous-sol ou de l’évacuation nécessaire.
Une seconde salve de questions est entamée :
Madame LEMASSON, Présidente de l’association ALEC Emergence prend la parole concernant l’urbanisation de la ville de Livry-Gargan et souhaite poser deux questions :
Elle soulève la question d’un référendum local sur la question du PLUi. Elle exprime son adhésion totale au concept présenté dans le PLUi, qui prône la préservation de la terre et des arbres. Toutefois, elle déplore que la réalité soit à l’opposé des bons principes énoncés et constate avec déception que les actions entreprises sur le terrain semblent aller à l’encontre de ces principes. Elle souligne qu’une pétition en faveur de l’organisation d’un référendum local sur le PLUi est actuellement en cours de signature. Elle informe l’assemblée que cette pétition a déjà recueilli 8 700 signatures. Dans ce contexte, elle encourage les habitants de Livry-Gargan présents et opposés à ce qu’elle qualifie de « bétonisation à outrance » à ajouter leurs signatures à la pétition. Poursuivant sur cette idée, Madame LEMASSON se demande s’il serait possible d’étendre l’organisation du référendum à l’ensemble des 14 villes concernées par le PLUi. Selon elle, il est essentiel que tous les citoyens puissent exprimer leur opinion sur cette question, elle indique que « personne ne peut craindre un référendum puisque c’est la base de notre démocratie, de notre société républicaine ». Elle conclut en rappelant que la démocratie doit être au cœur de la prise de décision concernant l’avenir de l’urbanisme dans ces communes.
Madame LEMASSON aborde une deuxième question concernant les 57 hectares de terrains, soit environ 8 % à 10 % de la ville de Livry-Gargan, qui ont été confiés à l’Etablissement Public Territorial (EPT) et à l’Etablissement Public Foncier d’Île-de-France (EPIF). Elle indique que son association est en litige devant les tribunaux administratifs à ce sujet, car les informations concernant l’utilisation future de ces terrains restent floues. Madame LEMASSON demande des précisions sur les projets envisagés pour ces 57 hectares et s’interroge sur les raisons pour lesquelles ces informations n’ont pas été communiquées aux habitants. Elle souligne également que les permis de construire ont été délégués à l’EPIF, selon les termes de la délibération. Selon Madame LEMASSON, les habitants de Livry-Gargan, dont elle fait partie, aimeraient en savoir davantage sur les intentions de la municipalité concernant ces terrains. Elle exprime son inquiétude face à l’absence de communication et au fait que ces terrains semblent être mis de côté pour les cinq prochaines années.
Monsieur le Maire répond à la question. Il souligne qu’il est «habitué aux commentaires désagréables de ce type» de la part de Madame LEMASSON et qu’ils sont «toujours un peu décalés» et suppose que « Madame LEMASSON est peut-être arrivée un peu en retard» il mentionne que l’information concernant les 57 hectares est disponible dans des documents supérieurs, notamment le Programme Métropolitain pour l’Habitat et l’Hébergement (PMHH).
Monsieur BOMBEL prend la parole et souhaiterait qu’il soit répondu à la première question.
Monsieur le Maire : «il pense qu’il est toujours dans les manifestations»
Un livryen : «Est-ce qu’on pourrait arrêter les attaques personnelles, s’il vous plaît? On est dans une réunion sérieuse.»
Monsieur le Maire reprend le fil de la réunion concernant les 57 hectares de Poudrerie-Hochaille. Il explique qu’un travail d’études est mené en collaboration avec la métropole. Suite à ces études, «une consultation sera menée avec les habitants». Il rappelle que depuis la mise en place de l’OIM avec la métropole, aucune construction n’a été réalisée sur ces terres et que le maire a «conservé le pouvoir de signature pour les permis de construire». Le transfert de compétences en matière d’aménagement relève désormais du territoire et de la métropole. Monsieur MARTIN poursuit en évoquant le plan guide qui vise à requalifier l’activité commerciale du secteur, créer une transition écologique entre les côtes de l’Aulnois et le parc de la Poudrerie, et établir une liaison entre la zone d’activité économique et les zones commerciales de Jacob et d’Eugène Massé. Le plan guide aborde également la protection des zones pavillonnaires et comment accompagner les habitants dans la rénovation de leurs pavillons. Il rassure les participants en précisant qu’une «concertation sera mise en place sur ces zones » et les invite à y participer : « Ne vous en faites pas avec une montagne, et quand il y aura un travail de concertation, je vous inviterai à travailler sur ces zones-là. »
Françoise BITASI-TRACHET soulève quatre questions qui, selon elle, nécessitent des réponses précises :
Elle demande combien d’années il faudra construire 229 logements par an, étant donné que 1 400 logements sont déjà prévus pour Chanzy et le Centre-ville.
Concernant les hauteurs des bâtiments dans les zones denses, elle demande des précisions sur la hauteur et le nombre de niveaux autorisés.
Pour la végétalisation dans le collectif, elle demande si le 50 % de surface mentionnée fait référence à l’emprise au sol du bâtiment ou à la surface cumulée des logements.
Enfin, elle souhaite obtenir des précisions sur le stationnement, notamment sur la règle d’une place par logement pour les pavillons et 0,50 en collectif, et ce que cela signifie en termes de répartition des places de stationnement pour les résidents en collectif.
Monsieur le Maire répond à Madame BITASI-TRACHET sur les deux premières questions :
Concernant les 229 logements à construire par an, Pierre-Yves MARTIN explique que c’est le schéma régional de l’habitat et d’hébergement (SRHH) et le Plan Métropolitain de l’Habitat et de l’Hébergement (PMHH) qui fixent ce nombre. Ces plans sont généralement établis pour des périodes de 6 à 7 ans. Le dernier schéma régional date de 7 ans et la révision en cours par la Région Île-de-France devrait fixer une nouvelle période de 6 à 7 ans.
Sur la question des hauteurs de bâtiments, Pierre-Yves MARTIN indique qu’il y a trois zones :
Zone jaune (zone pavillonnaire) : R+1 plus combles aménagés, avec une hauteur maximale de 9 mètres et une possibilité d’ajouter 2 mètres en fonction de la pente de la toiture.
Zone orange (zone intermédiaire) : R+3 plus combles aménagés, avec une hauteur maximale de 3 x 3 mètres, soit 9 mètres. Deux sous-zones orange existent : zone orange UB et zone orange UB’ ».
Zone rouge (le long de la RN3) : R+5, avec une hauteur maximale de 20 mètres.
Il précise également que le PLUi impose désormais des retraits de 4 mètres pour la zone rouge, de 5 mètres pour les zones orange UB, et de 6 mètres pour les zones orange UB’ et zone jaune. Ces retraits sont mis en place pour permettre l’implantation d’arbres et faciliter le stationnement des véhicules dans les zones pavillonnaires tout en préservant un espace vert entre la rue et la construction.
Monsieur Djamal HAMADOU aborde les questions de la végétalisation et du stationnement.
Pour la végétalisation, il explique que la pleine terre s’applique sur l’ensemble de la parcelle, mais que lorsqu’il y a une marge de retrait, 50 % de cette marge doit être végétalisée. Cette disposition spécifique concerne l’épaisseur entre le bâtiment et l’alignement, dans le but d’assurer une qualité paysagère à l’interface avec la rue.
Concernant le stationnement, Djamal HAMADOU rappelle que les chiffres sont basés sur le Plan de Déplacement Urbain d’Île-de-France (PDUIF) et les modalités de calcul en lien avec le taux de motorisation. Les propositions de chiffres pour différents types de tissus ont été mises en corrélation avec les PLU communaux. Lorsqu’une règle d’un PLU communal était plus vertueuse que celle du PDUIF, et avec l’accord de la ville, elle était maintenue. Il précise qu’ils vérifieront le chiffre de 0,5 pour le Grand Collectif.
Pierre-Yves MARTIN souligne qu’il faut être attentif aux agrandissements autorisés, car un agrandissement trop important peut entraîner la division d’une maison individuelle en plusieurs logements après sa vente. Ceci peut causer des problèmes de stationnement, de gestion de l’habitat, et même des situations de marchands de sommeil. L’objectif est d’éviter ces divisions pavillonnaires qui nuisent à la qualité de vie dans les zones concernées. Pour cela, le PLUi veille à ce que les agrandissements de surface soient encadrés de manière à préserver l’habitat individuel et les caractéristiques des zones pavillonnaires.
Un habitant prend la parole pour poser une question concernant les terrains en seconde position. Il veut savoir si ceux qui ont acheté un terrain en seconde position, après avoir investi les économies de toute une vie, ne pourront désormais plus y construire. Il donne l’exemple de son terrain de 700 m2, où il envisage de construire un pavillon de 70 m2 avec une emprise au sol, en préservant la végétation environnante. L’habitant exprime son inquiétude quant à la dépréciation potentielle des terrains dans les 14 communes concernées par le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi). Il demande donc une clarification sur la possibilité ou non de construire sur ces terrains en seconde position.
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Monsieur Gilles MIJOUIN, pour Livry Participatif, soulève deux questions distinctes :
Premièrement, il demande des éclaircissements sur le système de points évoqué précédemment en ce qui concerne les arbres. Il souhaite savoir si des mesures d’encouragement sont réellement prévues pour le maintien de la pleine terre et des arbres dans les zones pavillonnaires. De plus, il aimerait comprendre le fonctionnement du système de points en termes d’encouragement, notamment les conséquences associées, comme les bonus ou les malus lors de l’enlèvement ou de l’ajout d’arbres.
Deuxièmement, il aborde un sujet différent concernant les transports et exprime ses préoccupations concernant la fiabilité des solutions proposées pour améliorer la mobilité des Livryens. Utilisateur quotidien des transports en commun, il constate que les interconnexions et les changements de transports en commun, qui semblent fonctionner sur le papier, peuvent en réalité entraîner des retards importants et prolonger considérablement la durée des trajets quotidiens. Il partage son expérience personnelle, où son temps de trajet pour se rendre au travail est estimé à 1 h 10, mais s’étend réellement à près de deux heures, impliquant un total de quatre heures de transport par jour. Monsieur MIJOUIN met en avant le fait que ces problèmes de transports ne sont pas suffisamment pris en compte et que les solutions proposées, telles que l’utilisation de bus ou les interconnexions avec d’autres communes telles que Montfermeil, dont il a été vanté les réseaux, ne résolvent pas les difficultés rencontrées par les Livryens. Il suggère que cette situation pourrait même inciter certains Livryens à déménager dans ces autres communes voisines, où les transports sont mieux organisés.
Monsieur BOMBEL aborde la question posée des zones d’activité à Livry-Gargan. Il constate que la FIF rachète actuellement plusieurs entreprises situées sur le boulevard Robert-Schumann et la rue de Denis-Papin. Cette situation a entraîné le départ des entreprises sans pour autant en attirer de nouvelles. Il demande quels sont les articles dans le PLUi qui vont permettre de faciliter l’emploi et l’entreprise à Livry. Monsieur BOMBEL souligne l’importance de favoriser l’emploi local pour résoudre les problèmes de transport et améliorer la qualité de vie des habitants.
Monsieur Pierre-Yves MARTIN répond au premier intervenant en abordant son cas particulier concernant le Plan Local d’Urbanisme (PLU) actuel qui autorisait la construction sur sa parcelle en seconde position. Il mentionne que des discussions ont eu lieu, mais le projet n’a finalement pas abouti. Monsieur MARTIN confirme que le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) va restreindre les possibilités de construction en seconde position, en particulier sur les parcelles en drapeau. Cette restriction est justifiée par l’objectif du PLUi de renforcer les îlots verts et les espaces verts dans la commune.
Pierre-Yves MARTIN aborde d’abord la question de la pleine terre dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi). Il insiste sur l’augmentation de la proportion de pleine terre en zone pavillonnaire, passant de 40 % actuellement à 60 % dans le futur. Cette augmentation résulte des travaux effectués en collaboration avec le schéma de cohérence territoriale pour mieux valoriser les surfaces de pleine terre par rapport au sol.
En ce qui concerne les arbres, il signale que Monsieur HAMADOU fournira une réponse plus détaillée sur cette question spécifique.
S’agissant des transports et des interconnexions, Pierre-Yves MARTIN explique que l’objectif est d’améliorer et diversifier les moyens de transport sur le territoire, notamment en travaillant avec plusieurs partenaires et acteurs clés. Il mentionne la collaboration avec le Plan État-Région, le territoire Paris Grand Est et Île-de-France Mobilités il rappelle que la situation actuelle des transports résulte d’un héritage historique en raison d’une « opposition à tous les moyens de transport » de la ville antérieurement à 2014.
En réponse à la question de Monsieur BOMBEL sur la zone d’activité, Monsieur MARTIN précise que l’OIM ne couvre pas jusqu’à Denis Papin, mais s’étend jusqu’à Marc Sangnier. Il mentionne que certaines préemptions ont été réalisées ou envisagées, mais pas sur les terrains et les zones d’activités spécifiques concernées. Dans le cadre du plan-guide, les efforts portent sur la redynamisation des zones d’activités économiques en déterminant les activités futures, en améliorant la végétalisation et en repensant l’aménagement des espaces de stationnement. L’objectif est un travail sur, notamment, la végétalisation, lorsqu’il y a trois zones de chaleur dans la zone d’activité économique actuellement, il faut donner de la cohérence et du sens en faisant en sorte que les zones d’activité soient reliées, peut-être un parking unique qui permette de se servir d’ensemble de la zone d’activité, ce qui permet de travailler sur un peu la végétalisation de ce parking unique de moins en moins travailler sur la végétalisation. C’est du travail qu’on met dans le plan-guide de l’OIM Poudrerie-Hochaille.
Monsieur HAMADOU explique en détail le système d’objectifs de plantation, en prenant l’exemple d’un terrain avec 200 m² de pleine terre sans arbres. Dans ce cas, l’obligation de plantation est de 80 unités, qui peuvent se répartir de différentes manières, laissant le choix au propriétaire. Il présente deux options pour atteindre cet objectif.
La première consiste à planter trois arbres de grand développement et trois buissons, ce qui permet de respecter les obligations.
La seconde option propose de planter un arbre de grand développement, trois arbres de moyen développement, un arbuste et deux buissons.
Monsieur HAMADOU souligne que la meilleure façon d’atteindre l’objectif des unités de plantation est de planter des arbres, car ce sont eux qui rapportent le plus de points dans le système.
Monsieur MIJOUIN interpelle Monsieur HAMADOU quant à l’absence d’encouragement, de mesures incitatives pour les parcelles avec bâtiment existant à maintenir la pleine terre ou à aménager les plantations de manière optimale, dans le cadre d’une démarche écoresponsable.
Monsieur HAMADOU explique que les règles d’urbanisme s’appliquent au moment où une demande d’autorisation est déposée, notamment une demande d’autorisation d’usage des sols, qui est ensuite instruite par les services compétents. Il précise que « si un terrain avec une maison existante ne possède pas d’arbres, il ne se trouve pas en situation de non-conformité ». Cependant, si un projet est déposé pour cette parcelle, les règles d’urbanisme seront alors appliquées et les exigences en matière de plantations devront être respectées.
Monsieur TRILLAUD, qui se présente comme conseiller municipal de l’opposition, s’exprime sur les projets en cours, notamment en ce qui concerne la préservation et l’application du socle écologique. Il souhaite obtenir des informations sur les contraintes, les contrôles et les acteurs responsables de la vérification de la conformité des nouvelles surfaces, acquisitions et projets. Il s’interroge également sur les mesures prises pour lutter contre les marchands de sommeil, un phénomène qu’il juge en expansion dans certains quartiers. Il donne l’exemple d’une situation qu’il a observée près de chez lui, où un habitant a installé une bâche sur son toit et utilise un banc de musculation pour la maintenir en place. Monsieur TRILLAUD s’inquiète de l’état des logements concernés et se demande quelles actions sont mises en œuvre pour lutter contre ce problème.
Une habitante prend la parole et revient sur la question du logement à vocation évolutive, mentionnée précédemment. Elle cherche à clarifier si elle a bien compris le concept, qui permettrait de transformer un appartement de 3 pièces en un 2 pièces + 10 pièces, par exemple. Elle souligne que cela pourrait entraîner une multiplication du nombre de foyers au sein d’un même logement. L’habitante exprime son inquiétude quant à la cohérence de cette approche avec la lutte contre les marchands de sommeil, une préoccupation abordée précédemment par le maire.
Monsieur HAMADOU intervient pour apporter des précisions sur la question du logement évolutif. Il explique que cette disposition, présente dans l’OAP Habitat, n’est pas très prescriptive. Elle se veut plutôt une invitation pour les concepteurs de projets immobiliers. L’objectif n’est pas de faciliter la division des logements, mais plutôt de permettre leur transformation en fonction des besoins des habitants, comme par exemple lors de l’arrivée d’un nouvel enfant ou d’un changement dans la composition familiale. M. HAMADOU insiste sur le fait que cette mesure n’a pas pour but de favoriser la division des logements et ne possède pas une portée réglementaire importante. Elle est davantage perçue comme une incitation à la flexibilité des logements pour mieux s’adapter aux besoins des résidents.
En réponse à Monsieur TRILLAUD sur le contrôle des règles environnementales et des marchands de sommeil, Pierre-Yves MARTIN explique qu’il y a deux étapes dans la réalisation des programmes immobiliers : l’obtention du permis de construire et la délivrance du certificat d’achèvement des travaux. Ces deux étapes permettent de contrôler que les règles sont bien respectées.
Pour lutter contre les marchands de sommeil, plusieurs dispositifs sont mis en place. Tout d’abord, en renforçant la zone de pleine terre, cela diminue parfois la surface de constructibilité, évitant ainsi les divisions de parcelles à moyen terme. Deuxièmement, les besoins individuels sont privilégiés.
Ensuite, concernant les divisions pavillonnaires existantes, la commune de Livry a instauré le permis de louer sur l’ensemble du territoire. Par ailleurs, la commune travaille avec des organismes tels que la SIFAE pour acquérir et réaménager les biens déjà divisés, permettant de réduire le nombre de logements et d’assurer un contrôle plus strict de ces divisions.
Monsieur MARTIN souligne que ces dispositifs sont mis en place en parallèle du PLUI pour répondre aux problèmes actuels.
Une habitante pose la question d’une précédente réunion, lors de laquelle le maire avait évoqué un projet de « coulée verte » secteur Henri-Dunant, toutefois, elle a entendu récemment entendu parler qu’un immeuble serait construit à cet emplacement, elle demande plus d’information.
Madame BITASI-TRACHET souhaite poser des questions supplémentaires.
Monsieur Pierre-Yves MARTIN rappelle que Madame BITASI-TRACHET est conseillère municipale et territoriale.
Madame BITASI-TRACHET indique qu’elle n’en est pas moins citoyenne de Livry-Gargan et que cela ne l’empêche pas d’avoir deux autres questions.
« Dans ces zones rouges, nous pouvons constater que malgré la volonté de la ville de privilégier le pavillonnaire, il y a et il y aura des logements collectifs, car ces zones sont actuellement ou seront bientôt construites. En ce qui concerne les espaces verts autour de ces logements collectifs, je n’ai pas très bien compris ce qui est prévu. J’ai noté les plantations d’arbres et la canopée, ce qui est excellent pour lutter contre le réchauffement climatique et créer des îlots de fraîcheur. Cependant, je me demande quel type d’espaces verts et quelle quantité d’espace végétalisé seront autorisés autour des bâtiments collectifs, étant donné que nous prévoyons environ 1 500 logements supplémentaires au cours des 6 à 7 prochaines années. Elle ne pense pas que tous seront des pavillons. »
« De plus, j’ai noté dans les diapositives qu’à partir de 50 logements, des espaces dédiés à l’agriculture urbaine sont prévus. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce projet ? Est-ce que cela signifie qu’il y aura des potagers ? »
Monsieur Pierre-Yves MARTIN répond à cette dernière série de questions :
En ce qui concerne la coulée verte, la municipalité avait préempté une parcelle, présentée lors d’un conseil municipal. Cette préemption a été contestée par l’un des propriétaires devant le tribunal administratif. Suite à la décision du tribunal, la préemption liée à cette coulée verte a été annulée. Actuellement, il n’est pas possible de fournir plus d’informations sur l’avenir des parcelles en question. Il est probable que d’autres promoteurs se soient intéressés aux possibilités offertes par ces terrains après cette décision.
En ce qui concerne le calendrier du projet Tzen3, de nombreuses réunions ont eu lieu et le territoire est fortement engagé. De nouvelles études sont en cours et seront soumises à une enquête publique à l’issue de celles-ci. L’objectif actuel est de terminer la première tranche d’ici 2030. Les études pour la dernière tranche à Vaujours n’ont pas encore commencé, mais la municipalité a demandé de les lancer rapidement afin de pouvoir éventuellement planifier une tranche supplémentaire et d’éventuelles extensions.
Pour ce qui est des espaces verts et de la pleine terre dans les zones rouges, un recul obligatoire de 4 mètres a été instauré, au lieu des 3 mètres actuels, pour permettre la plantation d’arbres à haute tige. La proportion de pleine terre a été portée à 30 % au lieu de 20 %. De plus, comme indiqué dans la diapositive 40, un épanage doit être respecté : au-delà de 20 mètres, les bâtiments ne peuvent dépasser R+2. Enfin, pour les constructions de plus de 50 logements, la création d’agriculture urbaine est généralisée, sous la forme de potagers ou de jardins potagers au sein de la résidence.
Monsieur Pierre-Yves MARTIN l’ensemble des intervenants et du public et clôture la réunion, il rappelle que dans chaque ville, il y aura un carnet, où les habitants pourront venir donner leur avis sur le plan local d’urbanisme intercommunal,
Glossaire
Urbanisme :
CDT : Contrat de Développement Territorial. C’est un outil contractuel qui permet de mettre en œuvre des projets de développement durable sur un territoire.
CPER : Contrat de Plan État-Région. C’est un document de planification qui définit les engagements financiers de l’État et des régions pour le développement économique, social et environnemental des régions.
EPIF : Établissement Public d’Intérêt Foncier. C’est un établissement public français chargé de la gestion du foncier.
EPT : Établissement public territorial. C’est une institution territoriale publique.
NPRU (Nouveau Programme de Renouvellement Urbain) : Il s’agit d’un programme porté par le territoire pour la rénovation énergétique.
OAP : Orientations d’Aménagement et de Programmation. Ce sont des outils qui sont plus souples que des règles écrites précisément. Elles sont soit utilisées pour orienter l’aménagement de secteurs (OAP sectorielles), soit plus générales avec des prescriptions destinées à couvrir l’intégralité du secteur mais qui s’appliquent à la commune.
OIM : Opération d’Intérêt Métropolitain. Il s’agit d’opérations d’aménagement d’importance métropolitaine en Île-de-France.
PADD : Plan d’Aménagement et de Développement Durable
PDUIF : Plan de Déplacements Urbains d’Île-de-France. C’est un document de planification qui définit la politique de déplacements dans la région Île-de-France.
PAPAG : Périmètre en Attente de Projet d’Aménagement Global
PLU : Plan Local d’Urbanisme. C’est un document de planification urbaine locale.
PLUi : Plan Local d’Urbanisme intercommunal
PMHH : Plan Métropolitain de l’Habitat et de l’Hébergement. C’est un document de planification qui définit la politique de logement et d’hébergement dans la métropole du Grand Paris.
PREP : Parcours de rénovation énergétique du pavillonnaire. Il s’agit ici d’un programme visant la rénovation énergétique d’environ 8 000 logements.
PPRI : Plan de Prévention des Risques d’Inondation. C’est un document réalisé par l’État qui réglemente l’utilisation des sols en fonction des risques d’inondation.
PREP : Parcours de Rénovation Énergétique du Pavillonnaire. Il s’agit d’un programme visant la rénovation énergétique d’environ 8 000 logements.
SAGE : Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux. C’est un document de planification élaboré de manière collective pour un périmètre hydrographique cohérent incluant les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau.
SCoT : Schéma Métropolitain de Cohérence Territoriale. C’est un schéma de cohérence métropolitaine.
SDRIF : Schéma directeur de la région Île-de-France. C’est un plan directeur pour la région Île-de-France.
SRU (Loi) : Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains. Elle vise à atteindre un objectif de 25% de logements sociaux par commune d’ici 2025.
SRHH : Schéma Régional d’Habitat et d’Hébergement. C’est un document de planification qui définit la politique de logement et d’hébergement dans une région.
UB : Zone Urbaine à vocation mixte. Il s’agit d’une zone d’aménagement qui est destinée à accueillir une variété d’usages, y compris résidentiel, commercial, et parfois industriel ou autre.
Rénovation énergétique : Il s’agit de l’ensemble des travaux réalisés dans le but d’améliorer la performance énergétique d’un bâtiment. Dans le document, il est fait mention de la rénovation énergétique d’environ 8 000 logements dans le cadre du PREP (parcours de rénovation énergétique du pavillonnaire).
Pleine terre : Il s’agit de la terre naturelle, non recouverte par des constructions ou des revêtements imperméables. Dans le document, il est fait mention de la préservation de la pleine terre dans le cadre de l’anticipation environnementale.
Épanage : Il s’agit de la distance horizontale entre la limite de propriété et le bâtiment. Dans le document, il est mentionné qu’un épanage doit être respecté : au-delà de 20 mètres, les bâtiments ne peuvent dépasser R+2.
Agriculture urbaine : Il s’agit de la pratique de la culture de plantes et de l’élevage d’animaux à l’intérieur et autour des villes. Dans le document, il est mentionné que pour les constructions de plus de 50 logements, la création d’agriculture urbaine est généralisée, sous la forme de potagers ou de jardins potagers au sein de la résidence.
Santé :
ARS : Agence Régionale de Santé. C’est un établissement public français chargé de la mise en œuvre de la politique de santé dans une région.
CHI : Centre Hospitalier Intercommunal. Pour la Seine-Saint-Denis : Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois, André-Grégoire de Montreuil et Le Raincy-Montfermeil.
EHPAD : Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes. C’est un type de résidence pour personnes âgées qui nécessitent des soins.
GHT 93 Est : Groupement Hospitalier de Territoire Grand Paris Nord Est, appelé « GHT 93 Est », est un groupement hospitalier de territoire, mode de coopération entre les établissements publics de santé à l’échelle de la Seine-Saint-Denis composé des Hôpitaux (CHI) d’Aulnay-sous-Bois, de Montreuil et du Le Raincy-Montfermeil.
SSR : Soins de Suite et de Réadaptation. Il s’agit de soins médicaux qui font suite à une hospitalisation.
Transports
Réseau RFF : Réseau Ferré de France. C’était le gestionnaire du réseau ferré national français jusqu’en 2014.
RN3 : Route Nationale 3. C’est une route nationale française qui relie Paris à la frontière allemande.
RN34 : Route Nationale 34. C’est une route nationale française qui relie Château-Thierry à Reims.
TZen3 : Future ligne de bus à haut niveau de service.
3 juin 2023 — Angle allée Bayard et allée Jeanne-d’Arc — Livry-Gargan
Étaient présents :
Présentation faite par :
M. Pierre-Yves MARTIN — Maire de Livry-Gargan, Conseiller départemental, Vice-président du Grand Paris Grand Est, Conseiller métropolitain (Métropole du Grand Paris) délégué à la Cohérence Territoriale ;
M. Francis LEMETTRE — Conseiller spécial du Maire
Mme Hélène MOULINAT-KERGOAT — Adjointe chargée de la Culture. Adjointe du quartier Gargan ;
M. Wahid ZIGHED — Directeur général des services techniques ;
Mme Céline NOALLY — Responsable du service Vie associative, jumelage, conseils de quartier
31 personnes présentes dont :
11 membres du conseil de quartiers Gargan dont, le Président, la Vice-Présidente et référente développement durable, la référente Santé et la référente Handicap.
Observateurs pour Livry-Participatif :
1 observateur
Nota : La municipalité de Livry-Gargan organise des réunions publiques par quartier sur des secteurs définis par une publicité effectuée aux moyens de notes d’informations distribuées à certains riverains sans que nous n’ayons pu préalablement définir les modalités de diffusions. A noter que contrairement aux éditions précédentes des réunions, les conseillers de quartier ont été avisés et prévenus en nombres.
Cette « rencontre de quartier » s’est tenue le 3 juin 2023 à l’angle allée Bayard et allée Jeanne-d’Arc, rassemblant un certain nombre de riverains ainsi que l’équipe municipale, les conseillers de quartier et les représentants de la mairie. L’objectif annoncé de cette réunion était de discuter des préoccupations et des problèmes spécifiques du quartier notamment liées au chantier d’agrandissement du groupe scolaire, aux aménagements de voirie, ou à la problématique de la circulation et du stationnement.
Dès l’heure prévue (10h15) les riverains sont arrivés, répondant à l’invitation de la mairie. Peu après, à 10h25, l’équipe municipale et les conseillers de quartier ont fait leur entrée, expliquant qu’ils avaient auparavant effectué une balade urbaine pour se familiariser avec les enjeux locaux qui ne faisait pas partie du programme commun avec les riverains.
Un des riverains exprime sa surprise en découvrant que l’une de ses voisines fait partie des conseils de quartier.
Les débats sont ouverts par le maire qui informe les participants du réaménagement du sens de circulation sur le boulevard Bayard. Cette mesure est mise en place afin de faciliter le passage des véhicules utilitaires en raison des travaux d’aménagement de l’école, prévus jusqu’en mars-avril 2023. Le maire précise que la rentrée scolaire est programmée pour septembre 2024.
Un riverain signale les infractions fréquentes au code de la route commises par les automobilistes qui ne respectent pas les panneaux de sens unique. Cette situation engendre des problèmes de visibilité. À titre d’illustration, il cite un exemple de voiture circulant en sens interdit lors de la réunion.
La question du stationnement en période scolaire, notamment en zone bleue, est abordée. Certains riverains expriment leur mécontentement quant à la proximité des emplacements de stationnement avec les sorties de parking privées, créant ainsi divers désagréments. Afin de remédier à cette situation, il est suggéré de décaler les emplacements bleus, au prix de la suppression d’une place sur l’allée Bayard. Un autre problème de stationnement est soulevé, lié aux infractions aux gabarits de stationnement établis par les camions de grande taille.
Le maire souligne qu’une réflexion est en cours pour l’installation de panneaux de sens interdits afin d’améliorer la situation. En ce qui concerne le stationnement, il précise que si les véhicules respectent les gabarits, il n’y a pas de problème réglementaire.
La suggestion d’installer des miroirs sur l’allée Bayard afin de faciliter le stationnement des particuliers et de sécuriser les sorties de véhicules, notamment celle située au 60 allée Bayard, est évoquée.
En ce qui concerne les contrôles de stationnement, le maire informe du recrutement de huit agents supplémentaires à partir de septembre afin de renforcer les opérations de contrôle. De plus, les macarons résidentiels de la zone bleue, datant de 2019, seront renouvelés en septembre 2023. Le maire rappelle que le mois de mai 2023 a déjà enregistré 2200 verbalisations en raison d’un stationnement anarchique, et que 2400 avertissements ont été distribués par les agents en attente d’assermentation. Ces mesures devraient permettre de lutter de manière plus efficace contre le stationnement abusif.
Un riverain évoque la possibilité d’utiliser des véhicules automatisés de type LAPI (Lecture Automatique de plaque d’Immatriculation) pour la verbalisation dans la commune. Cependant, le maire souligne que ce type de véhicule pose plusieurs problèmes en raison d’une automatisation excessive de la verbalisation. Il préfère privilégier l’utilisation de ressources humaines afin de réduire au minimum les réclamations. De plus, selon Monsieur ZIGHED, ces véhicules ne fonctionneraient pas dans les zones réglementées en stationnement bleu.
Le maire rappelle l’installation de 147 caméras de vidéosurveillance sur l’ensemble de la commune, dont une quinzaine dans le quartier Gargan. Dans le but d’améliorer l’efficacité du système de surveillance, il annonce la mise en place de quatre opérateurs dédiés à la vidéoprotection.
Un habitant soulève la question de la vidéoverbalisation pour renforcer la sécurité. Le maire confirme que les quatre personnes nouvellement recrutées seront assermentées à cette fin. La question de l’affichage de la vidéosurveillance en ville est également abordée, avec l’annonce de l’installation d’une trentaine de panneaux en périphérie de la commune.
Une habitante souligne que, de manière exceptionnelle, elle est parfois contrainte de se garer en double file en raison des pistes cyclables, ce qui rend difficile l’accès rapide à certains moments.
La question de l’éducation des écoliers à la propreté est soulevée par une habitante. Le maire informe les participants que des actions sont déjà en cours pour sensibiliser les enfants, notamment lors de la fête du Printemps.
Une autre habitante met en évidence le fait que le problème de la propreté ne concerne pas uniquement les enfants, mais également les déjections canines et les mégots jetés au sol, résultant de l’incivilité des adultes. Un habitant souligne l’importance de mettre à l’amende les contrevenants.
Une riveraine propose la piétonisation de l’allée Bayard, mais cette proposition est catégoriquement désapprouvée par l’ensemble des personnes présentes.
La question des projets de construction dans le quartier est abordée. Le maire de Livry-Gargan explique que les zones classées par le Plan Local d’Urbanisme (PLU) depuis 2015 ne peuvent pas faire l’objet de nouvelles constructions en dehors du cadre prévu. Il précise que le boulevard est en zone rouge UA, tandis que les zones résidentielles en arrière sont principalement constituées de pavillons conformément aux prescriptions du Coefficient d’Occupation des Sols (COS) et du PLU de 2006.
Interpelé en ce qui concerne le projet immobilier à l’angle Suzanne et Bayard, le maire informe les participants que l’affaire est actuellement devant les tribunaux.
Dans le domaine de l’urbanisme, le maire évoque un projet d’aménagement sur le secteur Chanzy afin de prévenir les constructions anarchiques et de favoriser une meilleure cohérence urbaine. Il évoque la possibilité de revitaliser le boulevard Chanzy et souligne les difficultés liées aux petites surfaces des boutiques, suggérant d’envisager des surfaces de 200 m² afin de permettre des aménagements plus diversifiés à l’avenir, tels qu’une éventuelle salle de spectacle.
La question du revêtement de sol sur le boulevard Chanzy est soulevée en raison du nombre important de carreaux défectueux, ce qui peut représenter un danger pour les piétons.
Le maire confirme que des constatations ont été faites concernant le déplacement des carreaux et que les services municipaux ont procédé à un recensement exhaustif de toutes les imperfections constatées. Des réparations temporaires, sous la forme de pastilles de ciment rose, seront réalisées à court terme pour remédier à cette situation. Une habitante fait état de la nécessité de refaire l’intégralité des trottoirs de cette zone.
Une conseillère de quartier évoque un potentiel projet immobilier en face du primeur, sur une parcelle autrefois occupée par un serrurier et actuellement à l’abandon.
Le maire précise qu’il a suspendu tout nouveau projet de construction dans les zones concernées en attendant l’élaboration du nouveau Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi).
La question de la circulation sur l’allée Bayard est également abordée. La conseillère de quartier demande quand les propositions du conseil de quartier seront prises en compte, notamment en ce qui concerne l’éventuelle mise en place d’une circulation à double sens.
Le maire souligne que ce dossier revêt une importance capitale, nécessitant une réflexion approfondie et des changements d’habitudes. Il affirme que des travaux de réflexion seront menés en collaboration avec les conseillers de quartier et les habitants d’ici septembre 2024, dans le but de parvenir à un consensus et de choisir une solution équilibrée. Il rappelle que le boulevard de la République, autrefois emprunté par une moyenne de 10 000 véhicules par an, est désormais réservé aux piétons, ce qui a entraîné des modifications de circulation. Il souligne la nécessité de trouver des moyens de limiter le trafic dans cette zone.
Une habitante soulève la question de l’installation de feux clignotants au niveau du tramway, à l’angle Chanzy, afin d’améliorer la situation. Monsieur ZIGHED explique que la SNCF a été saisie de ce dossier par ses services, mais que plusieurs commissions chargées d’évaluer la sécurité ont émis un avis défavorable quant à l’installation de feux clignotants.
Une riveraine signale une nette amélioration des bruits de crissement produits par le tramway dans le quartier. Le maire explique que les rames du T4 sont progressivement remplacées, ce qui semble effectivement contribuer à améliorer la situation.
Des nuisances sonores provenant de l’école Bayard sont mentionnées par une riveraine. Elle précise qu’elle est exposée à de la musique dès 9h30 le matin, et ce, depuis trois semaines.
Des informations supplémentaires sont demandées concernant le projet de l’école Bayard, notamment s’il s’agit d’une rénovation ou d’un projet de construction. Le maire explique qu’il s’agit d’un projet de réaménagement en salles de classe, avec la démolition des extensions des années 80. Il précise que des aménagements seront réalisés dans les anciens logements des gardiens de la ville pour accueillir les nouvelles salles de classe. Plusieurs bâtiments ont déjà été démolis dans le cadre de ce projet, et une cour aménagée de type « oasis » est prévue à la fin des travaux.
Une riveraine exprime son mécontentement quant au manque d’informations sur le projet d’aménagement du square Bayard. Malgré ses sollicitations, elle n’a pas été contactée et n’a pas pu obtenir de détails supplémentaires concernant ce projet, ce qui est préjudiciable à la participation citoyenne. Le maire tient à souligner que les aspects financiers des grands projets doivent être pris en compte, prenant en exemple le projet du « lac de Sévigné, où des études ont été menées en 2015 et les travaux ont commencé en 2023 ». Il précise que les travaux de réaménagement du square Bayard sont estimés à 600 000 €, avec une extension de la zone verte.
Jeudi 6 avril 2023 — Gymnase Danton – Livry-Gargan
Étaient présents :
Présentation faite par :
M. Pierre-Yves MARTIN — Maire de Livry-Gargan, Conseiller départemental, Vice-président du Grand Paris Grand Est, Conseiller métropolitain (Métropole du Grand Paris) délégué à la Cohérence Territoriale ;
M. Salem AIDOUDI — Adjoint au maire chargé de la démocratie participative, du CLSPD, de la citoyenneté et Adjoint du quartier Danton ;
Mme Hélène MORSA — Directrice Générale des Services ;
M. Wahid ZIGHED — Directeur général des services techniques ;
Deux représentants de la Police municipale dont : M. Jérôme LEFEBVRE — Chef de service principal de la Police municipale ;
Deux représentants de la Police nationale.
48 personnes présentes dont :
Mme Kaïssa BOUDJEMAÏ — Premier Adjoint au Maire chargée des affaires scolaires, périscolaires, extrascolaires ;
Mme Marie-Catherine HERRMANN — Adjointe chargée des transports et des mobilités ;
M. Jean-Claude LAFARGUE — Adjoint chargé des espaces publics de la voirie et de l’assainissement ;
M. Pierre-Olivier LEROUX — Conseiller municipal aux bâtiments communaux, à la rénovation énergétique, aux commissions de sécurité ;
Cinq membres du conseil de quartier Danton.
Observateurs pour Livry Participatif :
3 observateurs
Nota : La municipalité de Livry-Gargan a organisé des réunions publiques par quartier. La réunion du quartier Danton est la première organisée sur les cinq quartiers livryens.
Durant la réunion il a été demandé aux personnes présentes de respecter un principe d’écoute de chacune des thématiques présentées par la municipalité et de respecter le cadre thématique présenté et défini, le public ayant la possibilité d’intervenir dans ce cadre en posant une question à Monsieur le Maire après que la prise de parole soit accordée par celui-ci.
Contrairement aux précédentes éditions, le président du conseil de quartier ne participe pas à la présentation publique et n’est pas amené à présenter l’activité et les membres de son conseil.
Monsieur Pierre-Yves MARTIN, Maire de Livry-Gargan, ouvre la réunion publique. Il indique qu’il y a eu une « double information » concernant la date de la réunion initialement annoncée le 4 avril dans le magazine municipal de mars finalement annoncée le 6 avril dans les communications suivantes.
PARTIE I — PRÉSENTATION
Monsieur AIDOUDI rappelle l’existence des conseils de quartier instauré par la mairie et renouvelé en 2023 qu’il définit comme « Organe de démocratie participative consultatif composé de bénévoles qui donnent de leur temps pour apporter à la municipalité une vision locale basée sur une expertise d’usage ». Il indique que le conseil de quartier Danton compte 14 conseillers de quartiers, dont la Présidente, Odile GAMEIRO ; le référent Santé, Saly DIABATE ; le référent Handicap, Alain TELLIER et le référent Développement durable, Yannick RENARD. Les noms cités et les moyens de contact du conseil sont affichés publiquement (quartiers@livry-gargan.fr/page Facebook du conseil de quartier Danton).
Monsieur AIDOUDI indique les axes de travail sur lequel la mairie a missionné le conseil de quartier Danton sur le nouveau mandat :
1. Implantation d’une Maison de quartier au 119, avenue Vauban. Les conseillers devront proposer un fonctionnement pour la structure. (NDLR Il est à noter que cet axe de travail avait déjà fait l’objet de propositions lors de la précédente mandature.)
2. Élaboration d’une charte du « bien-être animal en Ville ». En lien avec le label « Ville amie des animaux », les conseillers devront réfléchir au bien-être animal en ville et proposer des dispositifs qui pourraient être mis en place en faveur des animaux.
3. Les Balades urbaines, qui seront régulièrement organisées. Elles permettront d’observer sur le terrain les problématiques du quartier, en matière de circulation, de stationnement, d’entretien ou d’aménagement urbain.
Monsieur le Maire indique que cette feuille de route couvrira la période de juin à septembre et que de nouveaux axes pourront être définis au cours du mandat. Il revient ensuite sur les travaux entrepris par le précédent conseil, notamment sur le parc Bérégovoy dont les travaux, commencés en 2022, devraient être terminés en 2023.
PARTIE II — SÉCURITÉ ET TRANQUILLITÉ PUBLIQUE
Monsieur le Maire indique que l’objectif est de renforcer les actions de proximité de la police municipale et que deux axes de travail seront privilégiés sur 2023 :
La lutte contre le stationnement sauvage et abusif
La lutte contre les incivilités et les cambriolages
Il est rappelé qu’une baisse significative des cambriolages a été observée ces dernières années.
1. Recrutement d’opérateur de vidéoprotection
Monsieur le Maire explique que le centre de supervision urbain est composé de 14 écrans et 148 caméras de vidéoprotection et que la municipalité a recruté quatre opérateurs de vidéoprotection dont les missions seront :
✓ Surveillance de l’ensemble du territoire de la commune.
✓ Assistance à la population.
✓ Verbalisation sur les grands axes.
✓ Extraction de vidéo sur réquisition pour enquête.
2. Création d’une « brigade du stationnement »
Monsieur le Maire annonce que face à la recrudescence des stationnements anarchiques et dangereux, la ville a recruté 6 agents de surveillance de la voie publique (ASVP) supplémentaire pour la création d’une brigade du stationnement dont les missions seront :
Une présence au quotidien et un contact avec la population.
La verbalisation des stationnements abusifs, interdits, et dangereux.
Le contrôle de la réglementation des zones bleues.
La verbalisation de la non-apposition de vignette d’assurance ainsi que sa validité.
Ces agents de proximité sillonneront la ville de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h 30. Monsieur le Maire indique que la « brigade du stationnement » pourra mieux contrôler les zones réglementées et qu’il n’y aura « aucune tolérance » lorsque la ville aura « les moyens humains nécessaires ».
Monsieur le Maire explique et garanti qu’il a été pris la décision qu’aucune zone de stationnement payant ne sera effective dans le plan stationnement qui sera prochainement présenté, mais confirme que des zones mises en stationnement réglementé sont actuellement étudiées.
Dispositif de vidéoprotection sur le quartier
Monsieur le maire explique que le dispositif de vidéoprotection sur le quartier Danton est constitué de :
28 caméras sur le secteur.
2 caméras supplémentaires qui seront mises en fonctionnement en 2023.
Ce maillage plus important doit permettre une amélioration de la sécurité sur le quartier.
⸺ Questions / Réponses ⸺
Une riveraine indique emmener ses enfants tous les matins à l’école, mais qu’elle est obligée de marcher avec lui sur la route en raison de véhicules « mal garés » sur les trottoirs ce qui pose des problèmes de sécurité, il explique avoir plusieurs fois sollicité une intervention de la police municipale qui n’a répondu qu’au bout d’une dizaine de jours. Elle indique également avoir constaté un problème récurrent de casse de vitres de voiture allée Dior en raison de l’absence d’éclairage urbain de nuit, elle questionne le maire sur les possibilités de résoudre ces problèmes.
Une habitante questionne Monsieur le Maire sur la présence de caméras sur le boulevard Gutenberg, elle signale s’être rendue récemment au commissariat en raison d’une tentative d’effraction chez elle et que la police nationale lui a répondu que la caméra Gutenberg était hors service.
Elle rappelle également les problèmes de circulation sur le boulevard, notamment le stationnement sauvage des accompagnants aux sorties d’écoles.
Un riverain indique avoir sollicité la mairie pour la mise en place d’une caméra secteur Boulloche par courrier en 2014, 2015 et 2017 sans résultat. Il déplore ce manque de caméras et regrette que la police ne passe plus secteur Galilée.
Il est demandé pourquoi cette allée n’est pas couverte par la vidéosurveillance.
Un habitant demande s’il serait possible de mieux signaler le stationnement alterné et ses règles, notamment sur l’avenue Jules-Guesde, ou de supprimer l’alternance. Il évoque également un stationnement abusif de plus en plus fréquent sur la RN3.
Les réponses apportées par le Maire à cette première série de questions sont les suivantes ;
Le recrutement des ASVP permettra de mieux sanctionner les stationnements gênants, très gênants ou dangereux. Il précise que la police municipale fait déjà plus de 4800 interventions par an, a fait enlever 1111 véhicules en un an et dressé plus de 4600 contraventions par an.
Sur l’allée Julienne, certains aménagements, sous forme de potelets, ont été mis pour empêcher les stationnements sur les trottoirs.
Il explique que la police municipale répond aux demandes des riverains, mais peut être retenue par d’autres interventions qui, au-delà de l’intervention elle-même, peuvent engendrer des tâches administratives (rédactions de rapports, vérifications…).
Il confirme l’existence de caméras sur le boulevard Gutenberg, dont une au niveau du lycée Bouloche. Une riveraine rappelant que celle-ci ne marchait pas, Monsieur le Maire répond qu’un investissement de 500 000 € a été fait pour éviter que des caméras soient hors service, notamment grâce à un système de dérivation et la conclusion d’un contrat de maintenance.
La vidéoverbalisation permettra de sanctionner les véhicules en stationnement irrégulier., notamment ceux garés sur les trottoirs et dans les virages. Il est précisé qu’un travail pédagogique est également nécessaire en matière de stationnement « minute ».
Relativement au problème de la sortie du lycée Henri-Sellier, monsieur le maire précise avoir fait un courrier à la région Ile-de-France demandant l’ajout d’une entrée au lycée.
L’allée Galilée étant sinueuse, il est difficile de la couvrir entièrement par la vidéoprotection.
Une deuxième série de questions est alors lancée.
Le Vice-président de Livry Participatif sollicite ensuite Monsieur le Maire au sujet du problème de blocage des entrées carrossables par des véhicules. Il rappelle que, dans le magazine municipal de mars 2023, les bénéficiaires de stationnements privatifs étaient incités au civisme, en les appelant à rentrer leurs véhicules afin de décongestionner le stationnement en ville. Si ce message relève du bon sens, la multiplication des incivilités rend sa mise en pratique difficile. Il est en effet constaté par les riverains que les entrées carrossables sont de plus en plus fréquemment bloquées par le stationnement de tiers, rendant impossible l’accès à leur emplacement et les obligeant donc à laisser leurs véhicules sur la voie publique ; que considérant la population atteinte d’affections chroniques, porteuses de handicaps ou portant un enfant, un déplacement entravé peut avoir de graves conséquences pour les victimes, que ce soit pour entrer ou pour sortir. Une entrée carrossable bloquée peut avoir un retentissement non neutre si un rendez-vous important est raté ou reporté. Il est aussi demandé si les nouveaux ASVP seront également chargés de garantir aux riverains de pouvoir utiliser leur entrée carrossable, comme préconisé dans le magazine, sans craindre de se retrouver enfermés ou contraints de trouver un stationnement public ?
Il est répondu par Monsieur le Maire que la police municipale comme les ASVP seront compétents pour intervenir à l’encontre de ce type d’incivilités, l’augmentation des effectifs aidera à lutter contre ce problème de stationnement abusif sur entrée carrossable.
La Commandante de la Police Nationale confirme que la Police Nationale est compétente 24 heures sur 24 pour réprimer ce type d’infractions, notamment lors des heures où la Police Municipale n’est pas en activité.
Une riveraine évoque le problème du boulevard Gutenberg. La mise en sens unique des voies environnantes a conduit à engorger le boulevard que « Waze » indique comme « voie de délestage ». Elle ajoute que le fait d’avoir changé le sens d’une partie de l’allée Galilée a aggravé la situation et engendré une augmentation de la violence routière sur cet axe. Une autre riveraine se plaint de l’absence d’intervention de la Police Municipale face aux nombreuses incivilités constatées sur le boulevard (stationnement sur bateau, stationnement sur les trottoirs, blocage de la voie par des personnes en double file…).
Monsieur le Maire réexplique que la Police Municipale intervient dès qu’elle le peut et que le boulevard Gutenberg était déjà comme cela il y a 50 ans.
NDLR Certains riverains contestent cette réponse en indiquant qu’il n’y avait pas autant d’écoles et de Gymnases à l’époque. Il est demandé aux participants de respecter le principe de questions/réponses posé en début de réunion.
Quant à l’allée Galilée, Monsieur le Maire annonce que le problème sera réévalué au vu du plan de circulation.
Un riverain se plaint de la vitesse excessive des véhicules de police circulant sur Galilée avec leur gyrophare enclenché.
Madame la commandante, représentant la Police Nationale, rappelle que lorsque le gyrophare est actionné, le véhicule est en intervention, il est alors prioritaire. En dehors des interventions, les véhicules de police doivent respecter le Code de la route.
Un riverain revient sur le problème des parents utilisant les bateaux comme dépose-minute et souhaite savoir si la vidéo-verbalisation peut être utilisée pour les sanctionner.
Il est répondu que quatre opérateurs de vidéoprotection ont été engagés pour pouvoir visionner de 7 h à 21 h. Ils seront assermentés début juin pour être en mesure de verbaliser les contrevenants.
Une question est ensuite posée relativement à la sortie du lycée Henri-Sellier. L’unique accès impliquant un afflux trop important d’élève et un encombrement posant d’importants problèmes de sécurité. Le ralentisseur est par ailleurs usé et ne joue plus son rôle. Il est également signalé des nuisances liées à des attroupements nocturnes sur le parvis.
La mairie répond que des «réunions relatives au ralentisseur se sont déjà déroulées avec la proviseure dans le cadre du réaménagement du parvis ». Monsieur le Maire précise avoir écrit à la région Île-de-France pour déplacer l’entrée du lycée Henri Sellier et attendre toujours une réponse à ce jour. Il rappelle ne pas être décisionnaire sur ce sujet qui est de la compétence de la région. La vidéoprotection devrait permettre de lutter contre les attroupements nocturnes.
Salem AIDOUDI revient sur la sécurité et la vidéo surveillance : En 2017, il y avait 27 caméras sur la commune, il y en a désormais 28 sur le seul quartier Danton. Il évoque également l’augmentation des moyens humains de la Police Municipale et la baisse des cambriolages constatée ces dernières années.
PARTIE III — TRAVAUX DE VOIRIE
1. Travaux 2022
Monsieur AIDOUDI rappelle les travaux qui ont été effectués en 2022 sur le quartier :
Enfouissement de réseaux sur l’avenue de Sully
Mise en sens unique de l’avenue Léo Lagrange (pour partie), de l’allée Thiers (pour partie) et de l’allée Montpensier (pour partie) ;
Création de stationnements permanents sur l’allée Étienne-Dollet ;
Création de ralentisseurs sur l’allée Dupleix, le boulevard Édouard-Vaillant, le boulevard Gutenberg, l’avenue Turgot, et l’allée Rémond.
Les services techniques ont repris :
28 entrées carrossables
1 emplacement PMR
Il est précisé qu’il est dépensé chaque année 2 à 3 millions d’euro pour les rénovations des voiries et de l’éclairage public. Des travaux ont également été menés avec l’Etablissement Public Territorial Grand Paris — Grand Est sur l’assainissement de l’eau.
2. Travaux 2023
Les deux chantiers importants en 2023 sur le quartier seront :
Des travaux sur l’avenue Gambetta avec la rénovation de l’éclairage public, réfection des passages bateaux et des éléments de trottoirs.
La poursuite des travaux sur l’avenue Sully et la création de 15 fosses d’arbres.
Plusieurs études d’aménagement seront également lancées :
Sur l’allée du Clocher d’Aulnay (pour travaux en 2023)
Sur une zone de rencontre, rue des Jardins perdus ;
Sur la mise en sens unique de l’allée du Château-Gobillon (pour partie), de l’allée de la Source et de l’allée Dupleix dans le cadre d’une concertation avec les riverains et Aulnay-sous-Bois
⸺ Questions / Réponses ⸺
Un conseiller de quartier demande si la mairie envisage de mettre sous les panneaux de rue une courte biographie ou explication relative au nom de la rue. Il explique également qu’une concertation devrait être lancée en lien avec Aulnay et Sevran sur le sens à adopter pour la circulation à la fin de l’allée Dupleix. Il explique que le seul sens pouvant être retenu pour la sécurité des riverains doit être des petits vers les grands numéros.
Une habitante demande si des normes existent pour l’installation d’ouvrages de type « dos d’âne », plusieurs riverains se plaignent de défauts dans les plateaux ralentisseurs installés sur la dernière moitié du boulevard Gutenberg, les véhicules, même à faible allure frottant les bas de caisse contre ces ralentisseurs a priori trop haut et dont la pente n’est pas adaptée.
Une riveraine signale qu’allée de Joinville, chaque été et à chaque orage un peu fort, son sous-sol et ceux de ses voisins sont inondés. Elle demande si une solution serait envisageable.
Monsieur le Maire explique que, pour les noms sur les plaques, certaines plaques de rues ont été mises afin d’honorer des résistants, mais généraliser ces plaques aurait un coût et n’est pas une priorité pour la ville.
Monsieur ZIGHED répond que l’utilisation de ralentisseurs hauts répond à un choix de la mairie pour s’assurer de ralentir les véhicules. Il considère qu’il n’y a pas de meilleures solutions même si celle-ci s’avère bruyante pour les riverains. Il ajoute que les hauteurs ne seront pas modifiées, mais que les pentes seraient éventuellement rabotées. Certains riverains répondent que cette réponse de Monsieur ZIGHED est une incitation à déménager. Une livryenne demande l’application des normes existantes pour l’installation des ralentisseurs et annonce que ceux de Gutenberg ne sont pas aux normes.
Quant aux inondations, Monsieur le Maire rappelle que le bassin du Rouailler construit sous le parc Bérégovoy permet d’éviter les inondations. Il ne devrait plus normalement y avoir d’inondations sur ce secteur. Il demande à l’auteur de la question de laisser ses coordonnées pour examiner ce qui se produit sur ce secteur.
Un riverain se plaint des vitesses excessives sur l’avenue Jean-Moulin et souhaite savoir s’il est prévu de réaménager le stationnement sur cette avenue, notamment pour empêcher les camions de s’y garer.
Monsieur le Maire répond que la mairie a travaillé avec le département avec pour objectif d’aménager ce secteur pour diminuer l’accidentalité. Il évoque l’éventualité de l’utilisation de plateaux pour limiter la vitesse. Quant au stationnement, il doute que, compte tenu du nombre de places que ferait perdre le passage de places en épi à des places parallèles, que cette solution convienne. Certaines communes ont réglé de telles situations par voie d’arrêté pour limiter le stationnement des poids lourds. Cette dernière solution, dans la mesure où les nouveaux ASVP permettront de faire respecter les arrêtés du Maire, pourrait être retenue. Il rappelle qu’il n’y aurait pas de sens à prendre des arrêtés sans pouvoir les faire respecter.
Une riveraine évoque la vitesse excessive des bus circulants boulevard Edouard-Vaillant ainsi que les nombreuses personnes grillant les feux, elle rappelle que de nombreux enfants traversent quotidiennement ce boulevard et que leur sécurité est compromise.
Un riverain revient sur le problème des ralentisseurs trop hauts dont de très nombreux usagers se plaignent. Monsieur ZIGHED redit qu’il peut envisager d’adoucir l’angle des ralentisseurs, mais ne changera pas leur hauteur. Il affirme que les voitures dont les bas de caisse touchent sont des véhicules rabaissés, qu’il passe sur ces ralentisseurs tous les jours et qu’en ralentissant convenablement il n’u a aucun problème. Plusieurs réactions d’agacement de participants suite à cette affirmation sont exprimées.
Revenant sur le sujet du boulevard Gutenberg, Monsieur le Maire fait un rappel des travaux ayant impacté le boulevard récemment et indique qu’une réflexion sera menée sur l’amélioration de sa situation.
Question relative au terrain vague situé sur Galilée/Sully : Le Maire répond que ce terrain n’appartient pas à la ville. Ce terrain a été préempté par la ville il y a 10 ans puis revendu à un bailleur social qui, suite à la révision du PLU, n’a pas pu trouver d’équilibre dans son projet immobilier. Racheter le terrain coûterait à la ville 1,2 million pour en faire un parking qui n’excèderait pas 20 places et aurait donc un coût trop élevé.
Une riveraine revient sur la pose de ralentisseurs boulevard Gutenberg et s’interroge sur l’utilité d’avoir mis deux ralentisseurs entre le 35 et le 39 boulevard Gutenberg, ces derniers sont très hauts, trop rapprochés et causes de nuisances sonores. Elle explique que ces deux ralentisseurs ne servent à rien car, trop rapprochés, ils n’empêchent pas les voitures d’accélérer sitôt ces obstacles passés.
Une autre riveraine demande ce que doit devenir un pavillon situé sur l’avenue Vauban qui est squatté depuis des années
Un riverain demande si la législation prévoit un nombre obligatoire de places de stationnement créées par logement créé.
Quant au squat, le Maire indique que le bâtiment squatté est une propriété privée sur laquelle la mairie ne peut pas intervenir.
Monsieur le Maire affirme n’avoir signé aucun permis de construire depuis 2020, il explique que la mairie est tenue légalement de construire 250 logements par an, puis il signale que la loi SRU oblige de construire 320 logements sociaux sur un plan triennal.
Le Maire explique les règles que devrait prévoir le prochain Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, notamment en matière de recul pour les constructions à venir. Les obligations en matière de places de stationnement sont fixées par ce PLUI.
1,5 place est prévue par logement, et 1 par logement social. Près des gares et stations du T4 (rayon de 500 m) ce nombre descend à 1 place par logement et 0,5 par logement social. Après un travail auprès des bailleurs sociaux, aujourd’hui 80 % des places sont occupées dans les projets en cours.
PARTIE IV — HABITAT ET URBANISME
Le Maire explique que, si la construction de logement suscite beaucoup d’interrogations de la part des livryens.
L’État impose des règles en matière de construction, notamment en Île-de-France.
La Ville de Livry-Gargan, comme l’ensemble des communes de plus de 1 500 habitants, doit disposer d’au moins 25 % de logements sociaux (Loi SRU de 2000 renforcée par la Loi ALUR de 2014).
La ville doit également tenir compte de plusieurs documents réglementaires dont le Schéma Directeur de la Région Île-de-France (SDRIF) et le Schéma de Cohérence Territorial (SCOT).
Une livryenne s’interroge sur le fait que, suite à la plainte du conseil syndical de son immeuble du fait des pratiques de « marchand de sommeil » d’un propriétaire, la mairie ait rencontré le syndic seul sans convier les représentants du conseil syndical. Ces pratiques sont une nuisance importante pour toute la copropriété, notamment du fait de non-paiement de charge et de l’utilisation inappropriée des locaux.
Une riveraine reproche au maire d’opposer les zones pavillonnaires aux grands axes. Elle constate que la pratique de la division pavillonnaire continue d’exister, un seul pavillon, avec un seul parking, se retrouve avec 5 ou 6 boîtes aux lettres et au moins autant de véhicules occupant la rue.
Un livryen signale un autre marchand de sommeil qui serait « bien connu du Maire » et prétend avoir le droit de louer comme il le fait.
Monsieur le Maire répond à la première question que, dans la phase d’investigation, les services évitent de «rameuter» trop de personnes. Il explique que le service de l’habitat entame ensuite une procédure, que la mairie rencontre le syndic et qu’il faut parfois travailler avec le département, l’ensemble prenant du temps.
Sur la division pavillonnaire, Monsieur le Maire explique que le permis de louer pourra favoriser la lutte contre ces marchands de sommeil, mais explique que, si les dossiers ne sont pas verrouillés, le juge peut pencher en faveur du propriétaire. Il indique qu’un travail est également mené avec la SIFAE (https://www.sifae.fr/).
NDLR : Nous notons dans la réponse une confusion entre dans les explications entre division pavillonnaire et division parcellaire
La SIFAE intervient aux côtés des collectivités pour la requalification des secteurs pavillonnaires dégradés par le développement d’une offre de logement correspondant aux besoins locaux, notamment à destination des salariés.
Une participante demande si le recensement aide ou pas à repérer ces pratiques. Le Maire répond que le recensement est fait par l’INSEE et que les rapprochements ne peuvent pas toujours être faits.
Un riverain explique avoir lancé une pétition du fait de nuisances liées au caniparc, celui-ci ayant déjà contacté le Maire ne donne pas de détail sur la nature de la pétition. Monsieur le Maire confirme être au courant du dossier
NDLR Il est à noter que nous avons eu l’occasion d’interroger divers utilisateurs et riverains. Il semble que le cœur du problème ne soit pas les chiens utilisant le caniparc, mais des personnes « squattant les lieux » tard le soir et provoquant des nuisances sonores.
Monsieur le Maire rappelle que le contexte est contraint en raison :
De l’augmentation des coûts de l’énergie, des coûts de construction des bâtiments (liés à la hausse des prix des matières premières et de l’inflation générale) ;
Des baisses des dotations en provenance de l’État. La dotation par habitant pour une villes de la même strate est de 202 € par habitant quand Livry-Gargan en perçoit 135,72 € par habitant de dotations.
Qu’emprunter coûte beaucoup plus cher, car les taux augmentent fortement. En juin 2022, la ville empruntait à un taux de 1,7 % aujourd’hui et les taux sont à 4,48 %.
Monsieur le Maire indique que considérant ce contexte contraint les projets communaux pour 2023 s’inscrivent dans un triptyque :
1. Le développement durable pour une ville plus vertueuse :
Réaménagement du lac de Sévigné
Création d’un Atlas de la biodiversité
Création d’îlots de fraîcheur dans le quartier Gargan
2. L’éducation et la jeunesse pour préparer l’avenir
Réaménagement de l’école Bayard
Restructuration de l’école Vauban
Construction de l’école Tourville
Action auprès de la jeunesse
3. La modernisation du service public pour plus de proximité
Mise en place d’un logiciel de gestion de la relation usager (GRU)
Renforcement de la cybersécurité
Création d’une brigade du stationnement
Des riverains s’inquiètent auprès de la mairie de la destination réservée à des pavillons vendus au début du boulevard Gutenberg, a priori à une association. Des rumeurs font état de nouvelles constructions. Le Maire indique ne pas en avoir connaissance.
Une riveraine demande s’il serait possible de mettre des panneaux plus explicites quant au stationnement alterné. Il lui est répondu que les nouvelles brigades de stationnement permettront d’assurer le respect de la circulation alternée, éventuellement en commençant le premier mois par une action plus pédagogique puis, dans un second temps en sanctionnant les contrevenants.
Licence Creative Common (CC BY-NC 4.0), 2023, Livry Participatif
Cet agenda regroupe les différentes réunions et évènements relevant de la démocratie locale et participative, à date et susceptible d’intéresser tous livryens.
Attention : Certaines de ces réunions se déroulent sur la voie publique, elles sont donc publiques, tandis que d’autres se déroulent en lieu privé et sont réservées aux résidents. Il ne nous est pas possible de déterminer lesquelles.
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