Le Parc Georges-Clemenceau face à un projet d’urbanisme

Le conseil municipal de la commune de Livry Gargan, qui se présente comme un « poumon vert » au cœur de la Seine-Saint-Denis, a initié le 8 juin 2023 un projet d’urbanisme majeur sur une parcelle de terrain qui, aujourd’hui, abrite le parc Georges-Clemenceau. Ce projet, s’il aboutit, verra la transformation d’une parcelle de 5 371 m² d’espace vert en un complexe immobilier résidentiel. Un changement d’affectation de ce parc qui soulève des questions importantes en termes d’écologie, de planification urbaine, de durabilité et de protection nécessaire des espaces verts en ville.

I — Contexte et présentation du projet de déclassement et du contexte

1. Projet de déclassement du parc Georges-Clemenceau

Le projet de déclassement du parc Georges-Clemenceau, qui s’étend sur la parcelle cadastrale E 1819, terrain communal de 4.447 m² situé entre la rue Georges-Clemenceau, la rue Philippe-Lebon et la rue de Vaujours et constitue une évolution majeure dans l’aménagement urbain de la ville. Le parc Georges-Clemenceau, espace vert emblématique de la ville, est actuellement envisagé pour un projet d’urbanisme qui envisagerait une augmentation de l’offre de logements et de services.

Le déclassement est une procédure légale qui permet de modifier l’affectation d’un bien public, en l’occurrence un parc, afin de le rendre disponible pour d’autres usages. Le processus de déclassement implique un examen minutieux de la valeur publique du bien et de l’intérêt général du changement proposé.

2. Transformation du parc en quartier résidentiel

En ce qui concerne le parc Georges-Clemenceau, le projet envisage de transformer cet espace vert en un nouveau quartier résidentiel avec pour objectif d’y établir un pôle médical polyvalent dont l’objectif serait de renforcer l’accès aux soins dans le quartier associé à un ensemble résidentiel de 74 logements, 66 en logements locatifs sociaux et 8 logements locatifs intermédiaires.

Le contexte de ce projet s’inscrit dans une tendance plus large de densification urbaine. Si la nécessité de créer et de diversifier l’offre de services et d’améliorer les infrastructures est une réalité urbaine qui ne peut être ignorée, cette dynamique pose des défis particuliers lorsqu’elle entre en antagonisme avec la préservation des espaces verts, qui jouent un rôle essentiel dans la qualité de vie urbaine et la durabilité environnementale. Le projet de déclassement du parc Georges-Clemenceau présente donc la réduction d’un espace vert précieux qui offre de nombreux bénéfices environnementaux et sociétaux.

La société TELAMON propose ainsi de créer un pôle médical (de 1 020 m² sur 5 371 m² au total) accueillant un laboratoire d’analyses, un centre d’imagerie, un centre de soins primaires, des spécialistes et des kinésithérapeutes. L’acquisition de la parcelle est proposée à un prix de 1.603.000 euros hors taxes.

3. Calendrier prévisionnel

  • Signature de la promesse de vente à la mi-2023,
  • Dépôt du permis de construire en octobre 2023,
  • Désaffectation du bien au moins 48h avant la signature définitive de l’acte authentique
  • Signature de l’acte authentique prévue pour juin 2024,
  • Livraison de l’opération fin 2025.

4. Avis émis par la Direction Départementale des Finances Publiques de la Seine-Saint-Denis

L’avis émis par la Direction Départementale des Finances Publiques de la Seine-Saint-Denis présente un rapport détaillé sur l’opération immobilière. Ce document estime la valeur de la parcelle pour le développement du programme immobilier résidentiel et du pôle de santé. Dont plusieurs points sont à noter :

  • La parcelle E 1819 appartenant à la commune de Livry Gargan et la parcelle E 1820 appartenant au département de la Seine-Saint-Denis sont proposées pour le développement. La superficie totale des deux parcelles est de 5 371 m².
  • Le projet envisagé comprend l’édification d’un ensemble immobilier résidentiel de 74 logements locatifs sociaux de 4 530 m²/SDP, et d’un pôle de santé de 1 020 m²/SDP.
  • Le bien est situé dans un secteur de grands ensembles à l’est de la commune, à proximité d’une zone d’activité, de la déchetterie, du cimetière et d’une ligne de bus.
  • L’évaluation de la valeur vénale a été effectuée en utilisant une méthode par comparaison, qui compare les mutations de biens similaires sur le marché immobilier local.
  • Après l’analyse, la valeur vénale de la parcelle E 1819 est estimée à 1 577 340 €, arrondie à 1 580 000 €.
  • Cette valeur est assortie d’une marge d’appréciation de 15 %, portant la valeur minimale de vente sans justification particulière à 1 343 000 €.
  • La durée de validité de cet avis est de 18 mois, au bout desquels une nouvelle consultation du pôle d’évaluation domaniale serait nécessaire si l’accord des parties n’est pas intervenu ou si l’opération n’est pas réalisée.

II. Analyse des Enjeux

1. Les enjeux environnementaux

Le parc Georges-Clemenceau, actuellement espace de la collectivité, est un espace vert qui participe à l’équilibre écologique et social de la commune. Il joue un rôle dans la régulation thermique en atténuant les effets des îlots de chaleur urbains. Par conséquent, la redéfinition de son usage et son déclassement aura un impact significatif et de longue durée.

L’évaluation de la pertinence d’un éventuel projet de transformation de cet espace devrait donc tenir compte de son impact environnemental. Ceci implique de considérer le compromis entre le développement urbain et la préservation des espaces verts. Une étude environnementale approfondie s’avère nécessaire afin de mesurer avec précision l’impact potentiel du projet sur la biodiversité locale, la qualité de l’air, ainsi que la gestion des eaux pluviales…

Le défi pour la commune de Livry Gargan est de parvenir à un équilibre urbain et la préservation des espaces verts, qui sont tout aussi indispensables. Le parc Georges-Clemenceau est un élément central de cet équilibre, et son devenir, en tant que partie intégrante de l’espace public, mérite plus qu’une attention particulière. L’adaptation des villes aux défis du 21e siècle – tels que le changement climatique – nécessite des solutions novatrices tout aussi importante avec la nécessité de préserver l’environnement et d’assurer une qualité de vie durable aux habitants.

D’autre enjeux environnementaux sont également à considérer tel que : la séquestration du carbone : les arbres et les plantes du parc absorbent le dioxyde de carbone de l’atmosphère et stockent le carbone, contribuant ainsi à atténuer le changement climatique ; La purification de l’air : les espaces verts, contribuent à l’épuration de l’air en absorbant les polluants atmosphériques, l’éducation environnementale : Le parc Georges-Clemenceau offre un cadre idéal pour sensibiliser la population locale aux enjeux environnementaux et enfin, la prévention de l’érosion du sol et des inondations : Les espaces verts jouent un rôle clé dans la gestion de l’eau. Ils permettent l’infiltration de l’eau de pluie dans le sol, réduisant ainsi les risques d’inondation. Ils préviennent également l’érosion du sol, en stabilisant le terrain avec leurs racines.

2. Une possible requalification du parc Georges-Clemenceau en îlot de fraîcheur ?

Une autre éventualité pourrait être de requalifier et d’aménager le parc Georges-Clemenceau en îlot de fraîcheur. La création d’îlots de fraîcheur est une des réponses aux défis posés par le changement climatique et l’urbanisation, en offrant des zones où la température est plus basse que dans le reste de la ville, et où la biodiversité peut prospérer.

La ville de Livry Gargan est déjà à la recherche de parcelles pour développer de tels projets, dans l’objectif d’améliorer le confort thermique de ses habitants, de promouvoir la biodiversité, et de lutter contre les îlots de chaleur urbains. Le parc Georges-Clemenceau, grâce à sa taille et à sa localisation, représente une opportunité unique pour la mise en place d’un tel projet.

La requalification du parc pourrait comprendre l’introduction de nouvelles espèces végétales, adaptées au changement climatique et favorisant la biodiversité, la mise en place d’infrastructures d’ombrage naturelles, et la création de zones humides pour favoriser le rafraîchissement de l’air.

Il convient de noter que la requalification du parc en îlot de fraîcheur ne serait pas incompatible avec le maintien de son usage public et pourrait même améliorer l’attractivité et la fonctionnalité de ce lieu pour les citoyens. La mise en oeuvre d’un tel projet pourrait donc représenter une solution pour la commune et ses habitants, à la fois en termes d’adaptation et de qualité de vie.

3. Les enjeux sociétaux : acceptation du projet par les citoyens

Le premier enjeu est lié à l’acceptation des habitants dans la conceptualisation et la décision concernant l’avenir du parc Georges-Clemenceau. Il s’agit de favoriser la démocratie participative, en créant un espace de dialogue ouvert et de concertation. La prise en compte des sentiments, des attentes et des préoccupations des habitants de Livry Gargan est fondamentale pour assurer l’acceptation du projet par la population et sa réussite à long terme. Cette démarche participative ne doit pas être vue comme un simple formalisme, mais bien comme une étape fondamentale et déterminante.

A noter que la potentialité, si elle était évoquée de construction d’un nouveau bâtiment éco-responsable d’incorporer des éléments tels que des toits végétalisés ou des façades vertes pourrait permettre d’intégrer la nature dans la structure construite. Cependant, il faut être conscient que même si cette proposition est réfléchie, elle ne saurait remplacer la richesse écologique et les bienfaits d’un espace vert en pleine terre comme le parc Georges-Clemenceau et doit être envisager comme une solution sans retour en arrière possible.

Conclusion :

Le projet de déclassement du parc Georges-Clemenceau soulève une interrogation environnementale fondamentale : comment intégrer l’importance cruciale des espaces verts dans la qualité de vie en milieu urbain et la préservation de l’écosystème local ? Cette question implique une réflexion approfondie sur la manière dont nous envisageons l’urbanisation et le développement durable, tout en veillant à ne pas sacrifier les précieux espaces naturels qui contribuent à la santé de notre planète et au bien-être de ses habitants.

Ressources :

Avis de la Direction départementale des Finances publiques de la Seine-Saint-Denis


Conseil municipal du 8 juin 2023 :

Conseil municipal du 8 juin 2023

Consulter l’ordre du jour :

Lien web mairie

Réunion publique du quartier Danton 2023

NOTE DE SYNTHÈSE — RÉUNION PUBLIQUE

RÉUNION DE QUARTIER DANTON

ORGANISÉE PAR LA MAIRIE DE LIVRY-GARGAN

Jeudi 6 avril 2023 — Gymnase Danton – Livry-Gargan

Étaient présents :

Présentation faite par :

  • M. Pierre-Yves MARTIN — Maire de Livry-Gargan, Conseiller départemental, Vice-président du Grand Paris Grand Est, Conseiller métropolitain (Métropole du Grand Paris) délégué à la Cohérence Territoriale ;
  • M. Salem AIDOUDI — Adjoint au maire chargé de la démocratie participative, du CLSPD, de la citoyenneté et Adjoint du quartier Danton ;
  • Mme Hélène MORSA — Directrice Générale des Services ;
  • M. Wahid ZIGHED — Directeur général des services techniques ;
  • Deux représentants de la Police municipale dont : M. Jérôme LEFEBVRE — Chef de service principal de la Police municipale ;
  • Deux représentants de la Police nationale.

48 personnes présentes dont :

  • Mme Kaïssa BOUDJEMAÏ — Premier Adjoint au Maire chargée des affaires scolaires, périscolaires, extrascolaires ;
  • Mme Marie-Catherine HERRMANN — Adjointe chargée des transports et des mobilités ;
  • M. Jean-Claude LAFARGUE — Adjoint chargé des espaces publics de la voirie et de l’assainissement ;
  • M. Pierre-Olivier LEROUX — Conseiller municipal aux bâtiments communaux, à la rénovation énergétique, aux commissions de sécurité ;
  • Cinq membres du conseil de quartier Danton.

Observateurs pour Livry Participatif :

  • 3 observateurs

Nota : La municipalité de Livry-Gargan a organisé des réunions publiques par quartier. La réunion du quartier Danton est la première organisée sur les cinq quartiers livryens.

Durant la réunion il a été demandé aux personnes présentes de respecter un principe d’écoute de chacune des thématiques présentées par la municipalité et de respecter le cadre thématique présenté et défini, le public ayant la possibilité d’intervenir dans ce cadre en posant une question à Monsieur le Maire après que la prise de parole soit accordée par celui-ci.

Contrairement aux précédentes éditions, le président du conseil de quartier ne participe pas à la présentation publique et n’est pas amené à présenter l’activité et les membres de son conseil.


Monsieur Pierre-Yves MARTIN, Maire de Livry-Gargan, ouvre la réunion publique. Il indique qu’il y a eu une « double information » concernant la date de la réunion initialement annoncée le 4 avril dans le magazine municipal de mars finalement annoncée le 6 avril dans les communications suivantes.

PARTIE I — PRÉSENTATION

Monsieur AIDOUDI rappelle l’existence des conseils de quartier instauré par la mairie et renouvelé en 2023 qu’il définit comme « Organe de démocratie participative consultatif composé de bénévoles qui donnent de leur temps pour apporter à la municipalité une vision locale basée sur une expertise d’usage ». Il indique que le conseil de quartier Danton compte 14 conseillers de quartiers, dont la Présidente, Odile GAMEIRO ; le référent Santé, Saly DIABATE ; le référent Handicap, Alain TELLIER et le référent Développement durable, Yannick RENARD. Les noms cités et les moyens de contact du conseil sont affichés publiquement (quartiers@livry-gargan.fr/page Facebook du conseil de quartier Danton).

Monsieur AIDOUDI indique les axes de travail sur lequel la mairie a missionné le conseil de quartier Danton sur le nouveau mandat :

1. Implantation d’une Maison de quartier au 119, avenue Vauban. Les conseillers devront proposer un fonctionnement pour la structure. (NDLR Il est à noter que cet axe de travail avait déjà fait l’objet de propositions lors de la précédente mandature.)

2. Élaboration d’une charte du « bien-être animal en Ville ». En lien avec le label « Ville amie des animaux », les conseillers devront réfléchir au bien-être animal en ville et proposer des dispositifs qui pourraient être mis en place en faveur des animaux.

3. Les Balades urbaines, qui seront régulièrement organisées. Elles permettront d’observer sur le terrain les problématiques du quartier, en matière de circulation, de stationnement, d’entretien ou d’aménagement urbain.

Monsieur le Maire indique que cette feuille de route couvrira la période de juin à septembre et que de nouveaux axes pourront être définis au cours du mandat. Il revient ensuite sur les travaux entrepris par le précédent conseil, notamment sur le parc Bérégovoy dont les travaux, commencés en 2022, devraient être terminés en 2023.

PARTIE II — SÉCURITÉ ET TRANQUILLITÉ PUBLIQUE

Monsieur le Maire indique que l’objectif est de renforcer les actions de proximité de la police municipale et que deux axes de travail seront privilégiés sur 2023 :

  • La lutte contre le stationnement sauvage et abusif
  • La lutte contre les incivilités et les cambriolages

Il est rappelé qu’une baisse significative des cambriolages a été observée ces dernières années.

1. Recrutement d’opérateur de vidéoprotection

Monsieur le Maire explique que le centre de supervision urbain est composé de 14 écrans et 148 caméras de vidéoprotection et que la municipalité a recruté quatre opérateurs de vidéoprotection dont les missions seront :

  • ✓ Surveillance de l’ensemble du territoire de la commune.
  • ✓ Assistance à la population.
  • ✓ Verbalisation sur les grands axes.
  • ✓ Extraction de vidéo sur réquisition pour enquête.

2. Création d’une « brigade du stationnement »

Monsieur le Maire annonce que face à la recrudescence des stationnements anarchiques et dangereux, la ville a recruté 6 agents de surveillance de la voie publique (ASVP) supplémentaire pour la création d’une brigade du stationnement dont les missions seront :

  • Une présence au quotidien et un contact avec la population.
  • La verbalisation des stationnements abusifs, interdits, et dangereux.
  • Le contrôle de la réglementation des zones bleues.
  • La verbalisation de la non-apposition de vignette d’assurance ainsi que sa validité.

Ces agents de proximité sillonneront la ville de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h 30. Monsieur le Maire indique que la « brigade du stationnement » pourra mieux contrôler les zones réglementées et qu’il n’y aura « aucune tolérance » lorsque la ville aura « les moyens humains nécessaires ».

Monsieur le Maire explique et garanti qu’il a été pris la décision qu’aucune zone de stationnement payant ne sera effective dans le plan stationnement qui sera prochainement présenté, mais confirme que des zones mises en stationnement réglementé sont actuellement étudiées.

  • Dispositif de vidéoprotection sur le quartier

Monsieur le maire explique que le dispositif de vidéoprotection sur le quartier Danton est constitué de :

  • 28 caméras sur le secteur.
  • 2 caméras supplémentaires qui seront mises en fonctionnement en 2023.

Ce maillage plus important doit permettre une amélioration de la sécurité sur le quartier.

Questions / Réponses

Une riveraine indique emmener ses enfants tous les matins à l’école, mais qu’elle est obligée de marcher avec lui sur la route en raison de véhicules « mal garés » sur les trottoirs ce qui pose des problèmes de sécurité, il explique avoir plusieurs fois sollicité une intervention de la police municipale qui n’a répondu qu’au bout d’une dizaine de jours. Elle indique également avoir constaté un problème récurrent de casse de vitres de voiture allée Dior en raison de l’absence d’éclairage urbain de nuit, elle questionne le maire sur les possibilités de résoudre ces problèmes.

Une habitante questionne Monsieur le Maire sur la présence de caméras sur le boulevard Gutenberg, elle signale s’être rendue récemment au commissariat en raison d’une tentative d’effraction chez elle et que la police nationale lui a répondu que la caméra Gutenberg était hors service.

Elle rappelle également les problèmes de circulation sur le boulevard, notamment le stationnement sauvage des accompagnants aux sorties d’écoles.

Un riverain indique avoir sollicité la mairie pour la mise en place d’une caméra secteur Boulloche par courrier en 2014, 2015 et 2017 sans résultat. Il déplore ce manque de caméras et regrette que la police ne passe plus secteur Galilée.

Il est demandé pourquoi cette allée n’est pas couverte par la vidéosurveillance.

Un habitant demande s’il serait possible de mieux signaler le stationnement alterné et ses règles, notamment sur l’avenue Jules-Guesde, ou de supprimer l’alternance. Il évoque également un stationnement abusif de plus en plus fréquent sur la RN3.

Voir aussi : Dossier « Stationnement » : état des lieux (2022-2023)

Les réponses apportées par le Maire à cette première série de questions sont les suivantes ;

Le recrutement des ASVP permettra de mieux sanctionner les stationnements gênants, très gênants ou dangereux. Il précise que la police municipale fait déjà plus de 4800 interventions par an, a fait enlever 1111 véhicules en un an et dressé plus de 4600 contraventions par an.

Sur l’allée Julienne, certains aménagements, sous forme de potelets, ont été mis pour empêcher les stationnements sur les trottoirs.

Il explique que la police municipale répond aux demandes des riverains, mais peut être retenue par d’autres interventions qui, au-delà de l’intervention elle-même, peuvent engendrer des tâches administratives (rédactions de rapports, vérifications…).

Il confirme l’existence de caméras sur le boulevard Gutenberg, dont une au niveau du lycée Bouloche. Une riveraine rappelant que celle-ci ne marchait pas, Monsieur le Maire répond qu’un investissement de 500 000 € a été fait pour éviter que des caméras soient hors service, notamment grâce à un système de dérivation et la conclusion d’un contrat de maintenance.

La vidéoverbalisation permettra de sanctionner les véhicules en stationnement irrégulier., notamment ceux garés sur les trottoirs et dans les virages. Il est précisé qu’un travail pédagogique est également nécessaire en matière de stationnement « minute ».

Relativement au problème de la sortie du lycée Henri-Sellier, monsieur le maire précise avoir fait un courrier à la région Ile-de-France demandant l’ajout d’une entrée au lycée.

L’allée Galilée étant sinueuse, il est difficile de la couvrir entièrement par la vidéoprotection. 

Une deuxième série de questions est alors lancée.

Le Vice-président de Livry Participatif sollicite ensuite Monsieur le Maire au sujet du problème de blocage des entrées carrossables par des véhicules. Il rappelle que, dans le magazine municipal de mars 2023, les bénéficiaires de stationnements privatifs étaient incités au civisme, en les appelant à rentrer leurs véhicules afin de décongestionner le stationnement en ville. Si ce message relève du bon sens, la multiplication des incivilités rend sa mise en pratique difficile. Il est en effet constaté par les riverains que les entrées carrossables sont de plus en plus fréquemment bloquées par le stationnement de tiers, rendant impossible l’accès à leur emplacement et les obligeant donc à laisser leurs véhicules sur la voie publique ; que considérant la population atteinte d’affections chroniques, porteuses de handicaps ou portant un enfant, un déplacement entravé peut avoir de graves conséquences pour les victimes, que ce soit pour entrer ou pour sortir. Une entrée carrossable bloquée peut avoir un retentissement non neutre si un rendez-vous important est raté ou reporté. Il est aussi demandé si les nouveaux ASVP seront également chargés de garantir aux riverains de pouvoir utiliser leur entrée carrossable, comme préconisé dans le magazine, sans craindre de se retrouver enfermés ou contraints de trouver un stationnement public ?

Il est répondu par Monsieur le Maire que la police municipale comme les ASVP seront compétents pour intervenir à l’encontre de ce type d’incivilités, l’augmentation des effectifs aidera à lutter contre ce problème de stationnement abusif sur entrée carrossable.

La Commandante de la Police Nationale confirme que la Police Nationale est compétente 24 heures sur 24 pour réprimer ce type d’infractions, notamment lors des heures où la Police Municipale n’est pas en activité.

Une riveraine évoque le problème du boulevard Gutenberg. La mise en sens unique des voies environnantes a conduit à engorger le boulevard que « Waze » indique comme « voie de délestage ». Elle ajoute que le fait d’avoir changé le sens d’une partie de l’allée Galilée a aggravé la situation et engendré une augmentation de la violence routière sur cet axe. Une autre riveraine se plaint de l’absence d’intervention de la Police Municipale face aux nombreuses incivilités constatées sur le boulevard (stationnement sur bateau, stationnement sur les trottoirs, blocage de la voie par des personnes en double file…).

Monsieur le Maire réexplique que la Police Municipale intervient dès qu’elle le peut et que le boulevard Gutenberg était déjà comme cela il y a 50 ans.

NDLR Certains riverains contestent cette réponse en indiquant qu’il n’y avait pas autant d’écoles et de Gymnases à l’époque. Il est demandé aux participants de respecter le principe de questions/réponses posé en début de réunion.

Quant à l’allée Galilée, Monsieur le Maire annonce que le problème sera réévalué au vu du plan de circulation.

Un riverain se plaint de la vitesse excessive des véhicules de police circulant sur Galilée avec leur gyrophare enclenché.

Madame la commandante, représentant la Police Nationale, rappelle que lorsque le gyrophare est actionné, le véhicule est en intervention, il est alors prioritaire. En dehors des interventions, les véhicules de police doivent respecter le Code de la route.

Un riverain revient sur le problème des parents utilisant les bateaux comme dépose-minute et souhaite savoir si la vidéo-verbalisation peut être utilisée pour les sanctionner.

Il est répondu que quatre opérateurs de vidéoprotection ont été engagés pour pouvoir visionner de 7 h à 21 h. Ils seront assermentés début juin pour être en mesure de verbaliser les contrevenants.

Une question est ensuite posée relativement à la sortie du lycée Henri-Sellier. L’unique accès impliquant un afflux trop important d’élève et un encombrement posant d’importants problèmes de sécurité. Le ralentisseur est par ailleurs usé et ne joue plus son rôle. Il est également signalé des nuisances liées à des attroupements nocturnes sur le parvis.

La mairie répond que des «réunions relatives au ralentisseur se sont déjà déroulées avec la proviseure dans le cadre du réaménagement du parvis ». Monsieur le Maire précise avoir écrit à la région Île-de-France pour déplacer l’entrée du lycée Henri Sellier et attendre toujours une réponse à ce jour. Il rappelle ne pas être décisionnaire sur ce sujet qui est de la compétence de la région. La vidéoprotection devrait permettre de lutter contre les attroupements nocturnes.

Salem AIDOUDI revient sur la sécurité et la vidéo surveillance : En 2017, il y avait 27 caméras sur la commune, il y en a désormais 28 sur le seul quartier Danton. Il évoque également l’augmentation des moyens humains de la Police Municipale et la baisse des cambriolages constatée ces dernières années.

PARTIE III — TRAVAUX DE VOIRIE

1. Travaux 2022

Monsieur AIDOUDI rappelle les travaux qui ont été effectués en 2022 sur le quartier :

Enfouissement de réseaux sur l’avenue de Sully

  • Mise en sens unique de l’avenue Léo Lagrange (pour partie), de l’allée Thiers (pour partie) et de l’allée Montpensier (pour partie) ;
  • Création de stationnements permanents sur l’allée Étienne-Dollet ;
  • Création de ralentisseurs sur l’allée Dupleix, le boulevard Édouard-Vaillant, le boulevard Gutenberg, l’avenue Turgot, et l’allée Rémond.

Les services techniques ont repris :

  • 28 entrées carrossables
  • 1 emplacement PMR

Il est précisé qu’il est dépensé chaque année 2 à 3 millions d’euro pour les rénovations des voiries et de l’éclairage public. Des travaux ont également été menés avec l’Etablissement Public Territorial Grand Paris — Grand Est sur l’assainissement de l’eau.

2. Travaux 2023

Les deux chantiers importants en 2023 sur le quartier seront :

  1. Des travaux sur l’avenue Gambetta avec la rénovation de l’éclairage public, réfection des passages bateaux et des éléments de trottoirs.
  2. La poursuite des travaux sur l’avenue Sully et la création de 15 fosses d’arbres.

Plusieurs études d’aménagement seront également lancées :

  • Sur l’allée du Clocher d’Aulnay (pour travaux en 2023)
  • Sur une zone de rencontre, rue des Jardins perdus ;
  • Sur la mise en sens unique de l’allée du Château-Gobillon (pour partie), de l’allée de la Source et de l’allée Dupleix dans le cadre d’une concertation avec les riverains et Aulnay-sous-Bois

Questions / Réponses

Un conseiller de quartier demande si la mairie envisage de mettre sous les panneaux de rue une courte biographie ou explication relative au nom de la rue. Il explique également qu’une concertation devrait être lancée en lien avec Aulnay et Sevran sur le sens à adopter pour la circulation à la fin de l’allée Dupleix. Il explique que le seul sens pouvant être retenu pour la sécurité des riverains doit être des petits vers les grands numéros.

Une habitante demande si des normes existent pour l’installation d’ouvrages de type « dos d’âne », plusieurs riverains se plaignent de défauts dans les plateaux ralentisseurs installés sur la dernière moitié du boulevard Gutenberg, les véhicules, même à faible allure frottant les bas de caisse contre ces ralentisseurs a priori trop haut et dont la pente n’est pas adaptée.

Une riveraine signale qu’allée de Joinville, chaque été et à chaque orage un peu fort, son sous-sol et ceux de ses voisins sont inondés. Elle demande si une solution serait envisageable.

Monsieur le Maire explique que, pour les noms sur les plaques, certaines plaques de rues ont été mises afin d’honorer des résistants, mais généraliser ces plaques aurait un coût et n’est pas une priorité pour la ville.   

Monsieur ZIGHED répond que l’utilisation de ralentisseurs hauts répond à un choix de la mairie pour s’assurer de ralentir les véhicules. Il considère qu’il n’y a pas de meilleures solutions même si celle-ci s’avère bruyante pour les riverains. Il ajoute que les hauteurs ne seront pas modifiées, mais que les pentes seraient éventuellement rabotées. Certains riverains répondent que cette réponse de Monsieur ZIGHED est une incitation à déménager. Une livryenne demande l’application des normes existantes pour l’installation des ralentisseurs et annonce que ceux de Gutenberg ne sont pas aux normes.

Quant aux inondations, Monsieur le Maire rappelle que le bassin du Rouailler construit sous le parc Bérégovoy permet d’éviter les inondations. Il ne devrait plus normalement y avoir d’inondations sur ce secteur. Il demande à l’auteur de la question de laisser ses coordonnées pour examiner ce qui se produit sur ce secteur.

Un riverain se plaint des vitesses excessives sur l’avenue Jean-Moulin et souhaite savoir s’il est prévu de réaménager le stationnement sur cette avenue, notamment pour empêcher les camions de s’y garer.

Monsieur le Maire répond que la mairie a travaillé avec le département avec pour objectif d’aménager ce secteur pour diminuer l’accidentalité. Il évoque l’éventualité de l’utilisation de plateaux pour limiter la vitesse. Quant au stationnement, il doute que, compte tenu du nombre de places que ferait perdre le passage de places en épi à des places parallèles, que cette solution convienne. Certaines communes ont réglé de telles situations par voie d’arrêté pour limiter le stationnement des poids lourds. Cette dernière solution, dans la mesure où les nouveaux ASVP permettront de faire respecter les arrêtés du Maire, pourrait être retenue. Il rappelle qu’il n’y aurait pas de sens à prendre des arrêtés sans pouvoir les faire respecter.

Une riveraine évoque la vitesse excessive des bus circulants boulevard Edouard-Vaillant ainsi que les nombreuses personnes grillant les feux, elle rappelle que de nombreux enfants traversent quotidiennement ce boulevard et que leur sécurité est compromise.

Un riverain revient sur le problème des ralentisseurs trop hauts dont de très nombreux usagers se plaignent. Monsieur ZIGHED redit qu’il peut envisager d’adoucir l’angle des ralentisseurs, mais ne changera pas leur hauteur. Il affirme que les voitures dont les bas de caisse touchent sont des véhicules rabaissés, qu’il passe sur ces ralentisseurs tous les jours et qu’en ralentissant convenablement il n’u a aucun problème. Plusieurs réactions d’agacement de participants suite à cette affirmation sont exprimées.

Revenant sur le sujet du boulevard Gutenberg, Monsieur le Maire fait un rappel des travaux ayant impacté le boulevard récemment et indique qu’une réflexion sera menée sur l’amélioration de sa situation.

Question relative au terrain vague situé sur Galilée/Sully : Le Maire répond que ce terrain n’appartient pas à la ville. Ce terrain a été préempté par la ville il y a 10 ans puis revendu à un bailleur social qui, suite à la révision du PLU, n’a pas pu trouver d’équilibre dans son projet immobilier. Racheter le terrain coûterait à la ville 1,2 million pour en faire un parking qui n’excèderait pas 20 places et aurait donc un coût trop élevé.

Une riveraine revient sur la pose de ralentisseurs boulevard Gutenberg et s’interroge sur l’utilité d’avoir mis deux ralentisseurs entre le 35 et le 39 boulevard Gutenberg, ces derniers sont très hauts, trop rapprochés et causes de nuisances sonores. Elle explique que ces deux ralentisseurs ne servent à rien car, trop rapprochés, ils n’empêchent pas les voitures d’accélérer sitôt ces obstacles passés.

Une autre riveraine demande ce que doit devenir un pavillon situé sur l’avenue Vauban qui est squatté depuis des années

Un riverain demande si la législation prévoit un nombre obligatoire de places de stationnement créées par logement créé.

Quant au squat, le Maire indique que le bâtiment squatté est une propriété privée sur laquelle la mairie ne peut pas intervenir.

Monsieur le Maire affirme n’avoir signé aucun permis de construire depuis 2020, il explique que la mairie est tenue légalement de construire 250 logements par an, puis il signale que la loi SRU oblige de construire 320 logements sociaux sur un plan triennal.

Le Maire explique les règles que devrait prévoir le prochain Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, notamment en matière de recul pour les constructions à venir. Les obligations en matière de places de stationnement sont fixées par ce PLUI.

1,5 place est prévue par logement, et 1 par logement social. Près des gares et stations du T4 (rayon de 500 m) ce nombre descend à 1 place par logement et 0,5 par logement social. Après un travail auprès des bailleurs sociaux, aujourd’hui 80 % des places sont occupées dans les projets en cours.

PARTIE IV — HABITAT ET URBANISME

Le Maire explique que, si la construction de logement suscite beaucoup d’interrogations de la part des livryens.

  • L’État impose des règles en matière de construction, notamment en Île-de-France.
  • La Ville de Livry-Gargan, comme l’ensemble des communes de plus de 1 500 habitants, doit disposer d’au moins 25 % de logements sociaux (Loi SRU de 2000 renforcée par la Loi ALUR de 2014).
  • La ville doit également tenir compte de plusieurs documents réglementaires dont le Schéma Directeur de la Région Île-de-France (SDRIF) et le Schéma de Cohérence Territorial (SCOT).

Questions / Réponses

Une livryenne s’interroge sur le fait que, suite à la plainte du conseil syndical de son immeuble du fait des pratiques de « marchand de sommeil » d’un propriétaire, la mairie ait rencontré le syndic seul sans convier les représentants du conseil syndical. Ces pratiques sont une nuisance importante pour toute la copropriété, notamment du fait de non-paiement de charge et de l’utilisation inappropriée des locaux.

Une riveraine reproche au maire d’opposer les zones pavillonnaires aux grands axes. Elle constate que la pratique de la division pavillonnaire continue d’exister, un seul pavillon, avec un seul parking, se retrouve avec 5 ou 6 boîtes aux lettres et au moins autant de véhicules occupant la rue.

Un livryen signale un autre marchand de sommeil qui serait « bien connu du Maire » et prétend avoir le droit de louer comme il le fait.

Monsieur le Maire répond à la première question que, dans la phase d’investigation, les services évitent de «rameuter» trop de personnes. Il explique que le service de l’habitat entame ensuite une procédure, que la mairie rencontre le syndic et qu’il faut parfois travailler avec le département, l’ensemble prenant du temps.

Sur la division pavillonnaire, Monsieur le Maire explique que le permis de louer pourra favoriser la lutte contre ces marchands de sommeil, mais explique que, si les dossiers ne sont pas verrouillés, le juge peut pencher en faveur du propriétaire. Il indique qu’un travail est également mené avec la SIFAE (https://www.sifae.fr/).

NDLR : Nous notons dans la réponse une confusion entre dans les explications entre division pavillonnaire et division parcellaire

La SIFAE intervient aux côtés des collectivités pour la requalification des secteurs pavillonnaires dégradés par le développement d’une offre de logement correspondant aux besoins locaux, notamment à destination des salariés.

Une participante demande si le recensement aide ou pas à repérer ces pratiques. Le Maire répond que le recensement est fait par l’INSEE et que les rapprochements ne peuvent pas toujours être faits.

Un riverain explique avoir lancé une pétition du fait de nuisances liées au caniparc, celui-ci ayant déjà contacté le Maire ne donne pas de détail sur la nature de la pétition. Monsieur le Maire confirme être au courant du dossier

NDLR Il est à noter que nous avons eu l’occasion d’interroger divers utilisateurs et riverains. Il semble que le cœur du problème ne soit pas les chiens utilisant le caniparc, mais des personnes « squattant les lieux » tard le soir et provoquant des nuisances sonores.

Voir aussi : Caniparc, un exemple de concertation réussi !

PARTIE V — PROJETS COMMUNAUX POUR 2023

Monsieur le Maire rappelle que le contexte est contraint en raison :

  • De l’augmentation des coûts de l’énergie, des coûts de construction des bâtiments (liés à la hausse des prix des matières premières et de l’inflation générale) ;
  • Des baisses des dotations en provenance de l’État. La dotation par habitant pour une villes de la même strate est de 202 € par habitant quand Livry-Gargan en perçoit 135,72 € par habitant de dotations.
  • Qu’emprunter coûte beaucoup plus cher, car les taux augmentent fortement. En juin 2022, la ville empruntait à un taux de 1,7 % aujourd’hui et les taux sont à 4,48 %.

Monsieur le Maire indique que considérant ce contexte contraint les projets communaux pour 2023 s’inscrivent dans un triptyque :

1. Le développement durable pour une ville plus vertueuse :

  • Réaménagement du lac de Sévigné
  • Création d’un Atlas de la biodiversité
  • Création d’îlots de fraîcheur dans le quartier Gargan

2. L’éducation et la jeunesse pour préparer l’avenir

  • Réaménagement de l’école Bayard
  • Restructuration de l’école Vauban
  • Construction de l’école Tourville
  • Action auprès de la jeunesse

3. La modernisation du service public pour plus de proximité

  • Mise en place d’un logiciel de gestion de la relation usager (GRU)
  • Renforcement de la cybersécurité
  • Création d’une brigade du stationnement

Des riverains s’inquiètent auprès de la mairie de la destination réservée à des pavillons vendus au début du boulevard Gutenberg, a priori à une association. Des rumeurs font état de nouvelles constructions. Le Maire indique ne pas en avoir connaissance.

Une riveraine demande s’il serait possible de mettre des panneaux plus explicites quant au stationnement alterné. Il lui est répondu que les nouvelles brigades de stationnement permettront d’assurer le respect de la circulation alternée, éventuellement en commençant le premier mois par une action plus pédagogique puis, dans un second temps en sanctionnant les contrevenants.

Licence Creative Common (CC BY-NC 4.0), 2023, Livry Participatif


Ressources :

LOI ALUR

https://www.ecologie.gouv.fr/loi-lacces-au-logement-et-urbanisme-renove-loi-alur

LOI SRU

https://www.ecologie.gouv.fr/loi-solidarite-et-renouvellement-urbain-sru

Agenda de la Démocratie Locale

Cet agenda regroupe les différentes réunions et évènements relevant de la démocratie locale et participative, à date et susceptible d’intéresser tous livryens.

Attention : Certaines de ces réunions se déroulent sur la voie publique, elles sont donc publiques, tandis que d’autres se déroulent en lieu privé et sont réservées aux résidents. Il ne nous est pas possible de déterminer lesquelles.

OrganisateurTypeObjetDateHoraireLieu
Mairie de Livry-GarganRéunion publique*Pierre Mendes Francemercredi 17 mai18h30Pierre Mendes France
Mairie de Livry-GarganRéunion privée*64/66 boulevard de la Républiquemercredi 24 mai18h30boulevard de la République
Mairie de Livry-GarganRéunion de résidence Jean Monnet mercredi 31 mai 18h30avenue Voltaire / boulevard Schumann
Mairie de Livry-Gargan Conseil municipalOrdre du Jourjeudi 8 juin19h00Espace Jules-Verne
Mairie de Livry-GarganRéunion de résidence Jean-Baptiste Clémentmercredi 7 juin18h30chemin des Postes
Mairie de Livry-GarganRéunion de résidence Cesar Collavéri mercredi 14 juin18h30avenue Albert Camus
Mairie de Livry-GarganRéunion de résidence Livry Rénovation mercredi 28 juin18h30rue de l’Église

Info + : Le maire à votre écoute / site de Livry Gargan

* Mise à jour le 24/05/2023

Un tas de mégots de cigarettes usagés sur une surface métallique.

Fiche propreté : Les mégots

FICHES « PROPRETE » N°1

Mai 2023

LES MEGOTS

Parce qu’il représente un enjeu environnemental à l’échelle mondiale, le traitement du mégot en tant que déchet fait l’objet de réflexions à tous les niveaux, préventif, incitatif et coercitif.

CHIFFRES CLEFS

Un mégot = 500 litres d’eau polluée Un mégot pollue donc plus de 2 millions de fois son poids en eau.   Dans le monde : 137 000 mégots sont jetés par terre chaque seconde, dont 1 000 en France.30 milliards de mégots jetés par terre en France chaque année: =  15 000 milliards de litres d’eau pollués / an = l’équivalent de 4 millions de piscines olympiques polluées.

Pourquoi un mégot pollue ?

Au contact de l’eau, il libère jusqu’à 4000 substances chimiques dont 250 substances toxiques parmi lesquelles de l’arsenic, du plomb, du cyanure, l’uranium, du DDT…Pollution par les plastiques : Le filtre du mégot, composé de fibres de plastique, se fragmente peu à peu en microplastique une fois dans l’eau.
Les mégots représentent 40% des déchets présents en mer Méditerranée Principale source de pollution des océansCertains de ces composés peuvent mettre jusqu’à 15 ans pour se dégrader.

Coût sur les finances publiques.

En 2020, la seule ville de Paris dépensait 5 000 euros par jour pour le ramassage des mégots jetés au sol, 350 tonnes de mégots sont ramassés chaque année par les agents de la ville de Paris.

On évalue à 90 000 euros par kilomètre de voirie le coût du ramassage des mégots à Marseille.

Chaque mégot jeté pèse donc sur l’environnement ET sur vos impôts. Il concoure aussi à condamner la planète à relativement court terme 1 mégot jeté par terre  =  135€ d’amende.

VOUS POUVEZ AGIR EN NE JETANT PAS VOS MEGOTS PAR TERRE

Il existe des cendriers de poche, des cendriers urbains, des corbeilles de rue (attention à bien éteindre votre mégot) qui vous permettent d’agir facilement pour la planète et l’avenir de tous.

Il est plus facile de ne pas polluer que de nettoyer !


Réunion publique « Atlas de la biodiversié» (mars 2023)

NOTE DE SYNTHÈSE : RÉUNION PUBLIQUE SUR L’ATLAS DE LA BIODIVERSITÉ COMMUNALE & SCIENCES PARTICIPATIVES 

ORGANISÉE PAR LA MAIRIE DE LIVRY-GARGAN

Samedi 25 mars 2023 – Espace Jules-Verne – Livry-Gargan

Étaient présents :

Présentation faite par :

  • M. Pierre-Yves MARTIN — Maire de Livry-Gargan ;
  • M. Henri CARRATALA — Adjoint au Maire responsable du développement durable et de la propreté ;
  • Mme Camille THIAUDIERE — chargée de Missions développement durable ;
  • Mme Cloé FRAIGNEAU — chargée d’études faunes, Bureau d’étude en environnement Biotope. 

72 personnes présentes dont :

  • Mme Kaïssa BOUDJEMAÏ — Premier Adjoint au Maire chargée des affaires scolaires, périscolaires, extrascolaires ;
  • Mme Annick MONIER — Adjointe au Maire responsable des anciens combattants, du devoir de mémoire et du quartier Poudrerie .
  • M. Gérard ATTARD — Adjoint au Maire responsable de l’événementiel et du quartier Centre ;
  • Mme Marie-Madeleine COLLET — Conseillère municipale déléguée aux seniors ;
  • M. Laurent TRILLAUD — Élu minoritaire au conseil municipal (liste ALEC) ;
  • Mme Nathalie JOLY — Élue minoritaire au conseil municipal (liste ALEC) ;
  • M. Francis LEMETTRE — Conseiller spécial du Maire ;
  • Plusieurs membres des conseils de quartiers.

Observateurs pour Livry Participatif :

  • 2 observateurs 

Nota : La municipalité de Livry-Gargan a mandaté le bureau d’études en environnement « Biotope » pour la réalisation de l’Atlas de la Biodiversité Communale. Biotope est une société par actions simplifiée créée en 1993 par Frédéric MELKI, Thomas MENUT et Michel GENIEZ. Cette entreprise française, dont le siège social est situé à Mèze (Hérault), a réalisé un chiffre d’affaires de 20 600 000 € en 2020. Madame Cloé FRAIGNEAU est l’auteure de deux ouvrages spécialisés intitulés « Reconnaître facilement les plumes » et « Identifier les plumes des oiseaux d’Europe occidentale ».

La dernière étude sur la biodiversité à Livry-Gargan, intitulée « État de la connaissance de la biodiversité sur la commune de Livry-Gargan », a été coordonnée en mars 2011 par la direction des espaces verts du département de Seine-Saint-Denis sous l’égide de l’Observatoire départemental de la Biodiversité urbaine.

Dans son rapport développement durable de 2022, Livry-Gargan indique s’être « engagée dans la réalisation de son atlas de la biodiversité, accompagnée par le bureau d’études BIOTOPE », avec plusieurs acteurs : les conseils de quartier, les centres de loisirs et les habitants. Une collecte de données ainsi qu’un portrait biogéographique du territoire ont été effectués en 2022.

Budget : 31 600 €

Subvention : 23 000 € de l’Office Français de la Biodiversité (OFB).


PARTIE I : PRÉSENTATION

Monsieur Pierre-Yves MARTIN, Maire de Livry-Gargan, ouvre la réunion publique en rappelant le lancement du projet de création de l’Atlas de la Biodiversité Communale (ABC), qui comprend une phase de concertation avec les habitants. L’objectif de ce recensement de la faune et de la flore dans la ville est de préserver et de favoriser la biodiversité du territoire livryen. Il présente ensuite Mme Camille THIAUDIERE, chargée de missions développement durable.

Monsieur Henri CARRATALA, Adjoint au Maire responsable du développement durable et de la propreté, rappelle la délibération prise en conseil municipal le 20 mars 2023, prenant acte du rapport 2022 sur le développement durable en ville. Ce rapport définissant des objectifs de préservation de la biodiversité, de protection des milieux et des ressources.

Madame Cloé FRAIGNEAU, Chargée d’études faunes au bureau d’étude en environnement « Biotope », introduit sa présentation et définit la thématique de la réunion publique comme ayant pour objet « Les sciences participatives ». Elle présente les principes de base de ces sciences, qui consistent à impliquer les citoyens dans les processus scientifiques, pour mieux comprendre et agir sur les enjeux liés, par exemple, à la biodiversité. La définition du rapport Houiller est présentée :

« Les sciences participatives sont définies comme les formes de production de connaissances scientifiques auxquelles des acteurs non scientifiques professionnels, qu’il s’agisse d’individus ou de groupes, participent de façon active et délibérée. »

Rapport Houiller, 2016

Elle énumère plusieurs exemples de programmes de sciences participatives, tels que l’astronomie, la généalogie génétique, la transcription et la paléographie, ainsi que le suivi de la qualité de l’air par des capteurs particuliers.

Ces programmes s’appliquent à de nombreux domaines naturalistes et utilisent des protocoles de transmission de données d’observation, avec ou sans protocole, afin d’obtenir des informations comparables dans le temps et l’espace. Les données libres, quant à elles, sont plus souples à récolter, mais donnent moins d’informations.

Dans le cadre de la thématique « biodiversité », le programme vise à l’observation de la biodiversité « ordinaire », celle vue tous les jours, ainsi qu’à des enquêtes ciblées sur une espèce. Cette approche permet d’observer les modifications de l’environnement, telles que l’urbanisation et le climat, à la fois à large échelle et à long terme, ainsi qu’à petite échelle, au niveau local.

Madame FRAIGNEAU recommande le site OPEN (Observatoires Participatifs des Espèces et de la Nature) pour trouver un programme qui conviendra à l’observateur. Elle présente ensuite le projet d’Atlas de la biodiversité communale (ABC) comme étant un inventaire de la diversité :

  • de la faune (animaux)
  • de la flore (plantes)
  • des habitats (milieux naturels)
  • des continuités écologiques (trames verte, bleue, noire).

Madame FRAIGNEAU explique que la commune de Livry-Gargan a sollicité l’expertise de Biotope pour dresser un bilan des connaissances existantes et compléter les informations sur certains sites par des inventaires prévus en 2022-2023. dans l’objectif de mieux connaître la nature dans la ville afin de déterminer quels sont les possibles secteurs à protéger, restaurer ou valoriser.

Dans ce contexte, l’Atlas de la Biodiversité Communale (ABC) est présenté comme un outil d’aide à la décision pour faciliter l’intégration des enjeux relatifs à la biodiversité mais il convient de rappeler que l’ABC ne donne qu’une image non exhaustive (partielle) et limitée dans le temps de la biodiversité de la commune. Ainsi, il est rappelé que l’Atlas a trois objectifs principaux :

  • Fournir une information naturaliste permettant de déterminer les grands enjeux liés à la biodiversité du territoire.
  • Favoriser la compréhension et l’appropriation des enjeux de biodiversité par les acteurs locaux.
  • Impliquer les acteurs locaux dans la construction de recommandations de gestion pour la préservation de la biodiversité.

Dans le cadre de cette démarche, un tableau récapitulatif des connaissances sur la biodiversité de la commune est présenté, que nous reproduisons ci-dessous :

Plusieurs cartes des points d’observation de la biodiversité à Livry-Gargan sont incomplètes en raison d’une attention spécifique portée ces dernières années aux parcs et espaces verts par les observateurs, mais trop peu aux parcelles privatives. Afin de combler cette lacune, il est expliqué que les citoyens peuvent jouer un rôle clé dans la collecte de données. Les raisons pour lesquelles ils sont sollicités sont multiples : ils sont nombreux, ils habitent ou circulent sur toute la commune, ils ont accès à des espaces privés (résidences, jardins, espaces verts d’entreprises, etc.) et peuvent ainsi aider à mieux connaître la biodiversité sur l’ensemble de la commune.

Le choix du protocole d’observation dépendra de plusieurs facteurs, tels que la sensibilité de l’observateur et le groupe d’êtres vivants visé, ainsi que le site d’observation choisi (balcon, jardin, square, bois, etc.). Pour les enfants, l’âge et la complexité des protocoles devront également être pris en compte. Il est recommandé de commencer par un observatoire simple avant de multiplier les thématiques d’observations.

Enfin, plusieurs outils existants sont présentés pour faciliter la collecte de données. La plupart d’entre eux proviennent de Vigie-Nature, un programme de sciences participatives développé par le Muséum national d’Histoire naturelle et l’Office français de la biodiversité.

Les applications et sites utiles

Les applications et sites web représentent des outils précieux pour collecter, transmettre et identifier les données de biodiversité. Elles comprennent :

  • Les observatoires de Vigie Nature, gérés par le Muséum national d’Histoire naturelle et l’Office français de la biodiversité. La déclinaison Vigie-Nature École est également disponible pour les activités scolaires.
  • Les plateformes de partage et de consultation des observations, telles que Faune-lle de France et GeoNat’Idf.
  • Les applications mobiles pour la saisie des données, telles que l’application Naturalist et INPN Espèces.
  • Les applications mobiles pour l’identification des espèces, telles que PlantNet pour les plantes et BirdNet pour les oiseaux. Ces applications permettent d’identifier les espèces à partir de photos ou de sons.

Observatoires de Vigie-Nature :

Exemples de protocoles :

  1. Le protocole de l’observatoire des Bourdons qui a pour but d’obtenir des données qualitatives et quantitatives sur les bourdons :

  • Le protocole de l’observatoire des oiseaux des jardins, géré par la LPO et l’équipe Vigie-nature lancées en 2012, il est aujourd’hui le plus important dispositif français de sciences participatives impliquant le grand public.
  • Le protocole de l’observatoire sTREEts (sic) qui vise à recenser la flore des pieds d’arbres de votre rue, afin de mieux comprendre comment les espèces végétales utilisent les pieds d’arbres pour se déplacer dans les villes. 

PARTIE II : QUESTIONS-REPONSES

Plusieurs questions d’ordre technique, d’utilisation des outils en ligne et de mise en place des protocoles d’observations sont posées. Plusieurs personnes font part de leurs inquiétudes quant à la complexité apparente d’utilisation des outils.

La question de la participation des personnes ayant des difficultés d’accès aux outils numériques (ordinateur, smartphone), mais aussi des difficultés d’accès à une connexion Internet ou à la manipulation des outils informatiques, est posée. Il est répondu qu’il y a possibilité d’imprimer les fiches « biodiversité » sur les sites internet avant de transmettre ces données en ligne.

Un membre associatif intervient en rappelant que l’accès à Internet n’est pas aisé pour tout le monde et propose la création de collectifs de citoyens en fonction de protocoles définis et que la mairie mette à disposition de ces citoyens les fiches-outils en support papier, ce qui simplifierait l’action. Il explique travailler dans son travail sur ce type de fiche et que la prise de note est assez simple. La chargée d’études rappelle la simplicité d’accès aux outils numériques et pose la question de la complexité d’une telle procédure.

Monsieur CARRATALA retient de la présentation une multiplicité de sites internet pouvant s’adapter aux usages en fonction des typologies d’observations. Il rappelle que l’inscription sur ces sites n’est pas payante et que la simplicité pour rentrer des informations dans les bases de données semble variable selon les sites, mais qu’elle semble généralement facile et que si au niveau national « la formule fonctionne », il n’y a pas de raison qu’elle ne fonctionne pas à Livry-Gargan.

Monsieur CARRATALA souhaite savoir si des personnes du public ont déjà participé à remplir les bases de données sur les sites internet indiqués par Madame FRAIGNEAU. Deux personnes répondent positivement et indiquent une facilité d’utilisation de ces outils.

  • Le premier, conseille aux débutants de commencer par des observations statiques pour plus de facilité (flore, champignon, …). Sur interpellation de Monsieur CARRATALA, celui-ci confirme la simplicité d’utilisation des dispositifs précités et précise que les logiciels de reconnaissance automatique sont très efficaces.
  • Le second explique que « PlantNet » intègre une géolocalisation des photographies de plantes.

Madame FRAIGNEAU soumet la proposition d’organiser des « sorties naturalistes » à destination du grand public, soit par la municipalité, soit par des associations. Elle rappelle que tous les Livryens peuvent commencer leurs observations dès le lendemain et que la facilité de reconnaissance des espèces et d’utilisation des outils s’affinera avec le temps. Elle rappelle que l’objectif des sciences participatives « n’est pas d’aller chercher la nature extraordinaire là où on sait qu’elle est déjà présente« .

Une question est posée concernant la possible mise en ligne de la carte de Livry-Gargan présentant les zones où les observations de la biodiversité sont manquantes et si des cartes de ces zones par quartier sont réalisables. Monsieur CARRATALA confirme sa mise en ligne prochaine.

Madame FRAIGNEAU rappelle qu’il peut y avoir des manques en termes géographiques, mais indique qu’il peut également y avoir des manques dans des temporalités définies. Elle prend l’exemple d’une zone qui n’a pas été étudiée depuis plus de dix ans.

Une question est posée quant à la mise en place d’un protocole d’agrégation des différentes bases de données et donc de l’ensemble des données du vivant sur la commune en termes d’inventaire. Madame FRAIGNEAU indique qu’elles sont toutes reversées sur la base de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), mais suivant des temporalités différentes. Elle indique que la récolte des données peut parfois poser problème en raison de protocoles de validation des données. Cependant, les sites présentés sont pour la plupart mis à jour instantanément, permettant à tous les habitants de consulter ces données sur les sites nationaux. Madame FRAIGNEAU indique que la commune a la possibilité de demander à l’INPN l’extraction des données la concernant.

Le président de l’association « Mare Barrois » indique qu’il y a déjà plusieurs données qui ont été versées sur Livry-Gargan par des associations, notamment par les Amis Naturalistes des Coteaux d’Avron (ANCA) qui a réalisé un inventaire pointu des coteaux, et rappelle l’existence de l’association « Les Amis de la Poudrerie » et de la Mare Barrois.

Monsieur CARRATALA termine cet exposé en invitant tous les Livryens à la nouvelle édition de la Fête du Printemps dans le cadre du week-end du 15 et 16 avril 2023.

Conseil municipal du 13 avril 2023

Consulter l’ordre du jour :

Lien web mairie

Agenda de la Démocratie Locale

Cet agenda regroupe les différentes réunions et évènements relevant de la démocratie locale et participative, à date et susceptible d’intéresser tous livryens.

OrganisateurTypeObjetDateHoraireLieu
Mairie de Livry-Gargan Conseil municipalVoir ordre du Jourlundi, 20 mars19h00Espace Jules-Verne
Livry Gargan Passionnément / PSRéunion d’informationBilan de mi-mandatvendredi 24 mars19h00Maison de la citoyenneté
Mairie de Livry-GarganRéunion d’informationAtlas de la Biodiversité 
Note de synthèse
samedi 25 mars14h30Espace Jules-Verne
Mairie de Livry-GarganRéunion de QuartierQuartier Danton
Note de synthèse
initialement le 4 avril
reportée au jeudi 6 avril 2023
19h00Gymnase Danton
Mairie de Livry-GarganRéunion de QuartierQuartier Garganmardi 11 avril19h00Gymnase Bayard
ETP Grand Paris – Grand EstConsultation publiquePlan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)lundi 17 avril19h00Espace Jules-Verne
Mairie de Livry-GarganRéunion de QuartierQuartier Centre
Note de synthese
jeudi 20 avril19h00Espace Jules-Verne
Mairie de Livry-GarganRéunion de QuartierQuartier Jacobmardi 09 mai19h00Gymnase Jacob
Mairie de Livry-GarganRéunion de QuartierQuartier Poudrerie mardi 16 mai19h00Gymnase Jean de La Fontaine

Conseil municipal du 20 mars 2023

Consulter l’ordre du jour :

Lien web mairie

Live Facebook du 9 février 2023 « Le maire répond à vos questions »

Reproduction des propos du 9 février 2023.

Note : Pour des raisons techniques, nous n’avons pas pu visionner la première question.

Deuxième question : « Concernant le boulevard Schumann, une réglementation existe-t-elle ou pas, pour le stationnement, parce que les garages et vendeurs de voitures pensent qu’il leur appartient ? »

C’est une question générale, en effet, qui revient régulièrement sur l’occupation du domaine public de façon abusive, de façon prolongée, par des véhicules de personnes d’entreprise, de sociétés, de garages. Aujourd’hui, il n’existe pas de réglementation, comme sur 98 % du territoire de la commune, et notamment sur le boulevard Schumann. Il en existe quelques-unes, notamment sur certains secteurs, par des zones bleues, notamment. Vous le savez, nous avons un projet de plan de stationnement prévu pour le deuxième semestre 2023, avec cet objectif de réglementation et d’organisation du stationnement sur la ville. Bien sûr, ce stationnement se fera de façon gratuite, et il me semble important de le souligner, mais permettra de contraindre à ce que les véhicules soient stationnés de façon prolongée sur le domaine public.

Troisième question : « à quand la mise en route du chantier pose de lumière au stade Pierre-Bérégovoy ? Car en l’état actuel, pas d’entraînement possible du club, de football, de Livry-Gargan. Il fait nuit à 17 h. »

La mise en place d’un tel dispositif d’éclairage sur un stade nécessite forcément des études, d’une part, mais aussi un investissement important. Vous le savez aussi que la ville a investi depuis 2014 sur la rénovation des équipements sportifs, et notamment des terrains de football, puisqu’un nouveau terrain de football synthétique a vu le jour en 2016. Le terrain d’honneur a été rénové au stade Alfred-Marcel-Vincent en 2021 avec la piste d’athlétisme, et un nouveau terrain synthétique a vu le jour avec un nouvel éclairage au stade Alfred-Marcel-Vincent sur la fin d’année 2022, qui sera bientôt inaugurée d’ailleurs du nom notamment d’un ancien dirigeant du club de rugby. Ça fait quand même des infrastructures nouvelles qui ont vu le jour, qui permettent la pratique. En effet, en période hivernale, le stade Bérégovoy ne peut pas être fréquenté pour les entraînements, mais il existe maintenant d’autres terrains praticables, utilisables jusqu’à 22 h, et donc après, quand le club et la ville fournissent les équipements pour les clubs, pour faire en sorte que les adhérents et les différentes sections puissent évoluer. Nous sommes vigilants et nous regardons aussi toutes les dispositions qu’on pourrait mettre en place, mais selon un plan pluriannuel d’investissement, notamment sur les équipements sportifs.

Quatrième question : « Est-il possible de renouveler l’opération pour les CM1 et CM2 d’accès gratuit à la piscine tout au long de l’année scolaire ? »

Je tiens à souligner que ce dispositif que nous avons mis en place pour faciliter notamment l’apprentissage de la natation, avec notamment le travail qui est réalisé aussi dans le cadre scolaire, va être pérennisé les prochaines années. Je suis vraiment attentif à ce que les jeunes livryens puissent aller à la piscine, avoir cette possibilité d’accès gratuit, et ainsi permettre d’acquérir, de consolider les bases qu’ils ont pu apprendre, notamment dans le cadre scolaire. En effet, savoir écrire, savoir compter, savoir nager sont pour moi des éléments essentiels du projet éducatif de territoire que nous avons conjointement mis en place avec l’éducation nationale.

Cinquième question : « Y a-t-il un projet pour inciter des médecins à s’installer sur la commune ? »

Alors, installer des médecins sur la commune, malheureusement, je suis un peu dépendant, vous le savez, du nombre de médecins qui peuvent être présents sur un territoire, qui peuvent être formés, et en effet, nous subissons sans doute certaines politiques qui ont pu être menées sur la formation des professionnels de santé et des médecins en particulier. Toutefois, deux choses déjà ont vu le jour ces dernières années. D’une part, la création d’une association de professionnels de santé qui s’est vue renforcer notamment : l’association AP Santé qui permet aux professionnels de santé d’être regroupés, d’être coordonnés et qui permet, et on a pu en avoir des effets bénéfiques, notamment d’attirer de nouveaux professionnels de santé sur le territoire grâce à cette association. Il reste encore, comme dans toute phase, il y a une première phase où on a pu attirer, et il y a une deuxième phase à enclencher qui va venir après la crise sanitaire où la plupart des professionnels de santé ont été accaparés par cette mission de pouvoir relancer ce dispositif d’attraction de professionnels de santé sur le territoire grâce à l’association AP Santé. Et puis, nous nous sommes battus d’ailleurs l’année dernière avec l’ARS pour faire en sorte que les professionnels de santé de la ville puissent également, quand ils s’installent dans la commune de Livry-Gargan, bénéficier d’aide qu’auparavant ils ne pouvaient pas en bénéficier puisque ça dépend d’une classification. Nous étions avant dans une classification ZAC et aujourd’hui nous sommes passés en ZIP, en zone d’intervention prioritaire qui permet à des professionnels de santé qui veulent venir sur le territoire de Livry-Gargan de pouvoir avoir des aides à l’installation. Et ça c’est un combat qu’on a pu avoir avec l’ARS en 2022 conjointement avec mobilisation aussi d’habitants, mais aussi de l’association AP Santé. Et c’est dans cette continuité-là qu’on va agir dans les prochaines années pour que les professionnels de santé puissent venir sur le territoire de Livry-Gargan. Bien sûr, pour cela il y a aussi tous les dispositifs qui sont mis en place pour faire en sorte qu’ils puissent s’installer dans des locaux aussi adéquats, adaptés et nous travaillons dessus aussi dans les rez-de-chaussée d’immeubles qui répondent à ces obligations-là, d’accessibilité et d’adaptabilité.

Sixième question : « Bonjour, Monsieur le Maire, des postes sont-ils à pourvoir en ce moment à la mairie ? »

La ville en effet recrute sur certains postes, d’ailleurs qui sont consultables soit sur le site de la ville soit à travers les différents sites spécialisés de la fonction publique territoriale, la gazette des communes notamment. Pas plus tard qu’hier, nous communiquions sur la recherche d’agents d’entretien et de restauration, donc les candidatures sont ouvertes et nous prenons bien sûr les personnes en fonction de leurs compétences. Sachez que vous avez, il y a des postes ouverts sur la ville sur certaines missions et n’hésitez pas à consulter les différents sites que j’ai pu évoquer.

Septième question : « Bonjour, à qui je dois m’adresser pour avoir un logement ? Merci. »

Alors la question du logement est une question qui revient souvent, j’ai très régulièrement des rendez-vous, l’élu au logement bien sûr en a également très souvent, on reçoit les livryens, vous le savez, la question du logement est en Ile-de-France très tendue. Livry-Gargan n’y échappe pas et nous mettons en place, notamment dans nos politiques d’aménagement, dans nos politiques de logement, un parcours résidentiel. Il existe en effet des logements sociaux qui sont sur le territoire, des logements sociaux anciens, des logements sociaux neufs et en fonction des libérations de logements, en fonction bien sûr des livraisons de logements, nous proposons aux bailleurs sociaux des candidats et à travers une commission, le bailleur social choisit le candidat répondant aux critères établis selon une cotation. C’est un travail qui est mené depuis, la ville n’est pas propriétaire de tous les logements sociaux sur la ville, la ville n’a que 20 % d’un contingent social, 30 % appartiennent à la préfecture à travers notamment le DALO (Droit au Logement Opposable) et 50 % sont via le pourcentage patronal et directement liés aux bailleurs sociaux. C’est pour ça qu’il faut qu’on puisse construire sur la ville un parcours résidentiel pour toutes et tous et c’est ce que nous faisons, nous mettons en place et nous faisons avec notamment les élus concernés sur la politique du logement.

Huitième question : « Bonjour, pourriez-vous rajouter des poubelles de tri dans les HLM ? »

Alors, la question de la mise en place de nouvelles poubelles de tri, dépend d’une part des places qui sont disponibles dans les locaux, bien sûr, de la résidence, les poubelles de la résidence, mais, bien sûr, ça va dépendre aussi que le bailleur puisse faire cette démarche, notamment en écrivant à courriermaire, l’adresse générique courriermaire@livry-gargan.fr et puis nous ferons remonter cette demande au territoire Grand Paris Grand Est qui est en charge de cette compétence déchets ménagers et assimilés. Donc n’hésitez pas à faire remonter soit auprès de votre syndic, soit auprès de votre bailleur social et d’ailleurs nous le ferons transmettre au territoire Grand Paris Grand Est pour qu’ils puissent voir avec vous les conditions de mise en place de ces bacs et de ces nouveaux bacs au sein de votre résidence.

Neuvième question « Y a-t-il quelque chose de prévu pour les camions stationnés entre le McDo et Leroy-Merlin ? »

Alors, cette zone-là est située en effet sur la partie Est de la ville. Aujourd’hui, c’est une zone qui est notamment fléchée pour les camions et les gros camions. On a eu certaines zones qui étaient auparavant notamment allée de l’Est à proximité du nouveau cimetière. Nous avons souhaité que les camions ne s’installent plus à cet endroit-là, ce qui permet de faciliter l’accès au cimetière pour les personnes qui souhaitaient y venir. Et donc aujourd’hui, cette zone-là, entre le McDo et le Leroy-Merlin, sert de lieu de stockage puisque chaque commune doit prévoir un lieu de stockage. La zone est en plus temporaire puisque la zone prédéfinie est le boulevard Schumann et notamment une partie entre Lucie-Aubrac et le pont de Cora. Mais aujourd’hui, vous le voyez, cette partie-là est en travaux pour notamment des travaux liés au réseau d’eau potable. Mais il faut trouver dans chaque commune un lieu pour mettre en stationnement des poids lourds. Voilà pourquoi aujourd’hui cette zone entre le McDo et le Leroy-Merlin est occupée par des camions.

Dixième question. « Comptez-vous vraiment laisser ouvrir ce centre pour SDF atteints de problèmes à l’ancienne Roseraie ? »

Alors, je sais que ça alimente les réseaux sociaux en ce moment, que beaucoup de questions viennent et me parviennent sur ce sujet. Tout d’abord, la ville n’est pas propriétaire de ce bâtiment. Donc, c’est un bien privé. Il y avait un propriétaire qui avait fait un bail avec une société qui avait comme activité un EHPAD auparavant. L’EHPAD, vous le savez, a été contrôlé par l’ARS et a demandé la fermeture de cet établissement pour certaines situations problématiques que l’EHPAD pouvait rencontrer. Aujourd’hui, le propriétaire se retrouve sans locataire. Il souhaite vendre sa propriété et donc, par conséquent, il le vend à un certain prix que la ville n’est pas en mesure de pouvoir acquérir. Et donc, il est libre de pouvoir le vendre à qui de droit. L’ARS met en place différents moyens et différentes actions aussi à travers des projets. Les associations peuvent y répondre. Et aujourd’hui, une association a répondu pour pouvoir avoir et mettre en place un accueil de soins. Voilà. Je suis bien conscient que cela peut amener des inquiétudes, des incertitudes sur ce qu’il peut y avoir, ce que cela peut générer. Je peux vous affirmer que nous mettrons toutes les informations en place avec l’association si besoin pour vous informer en toute transparence sur ce dossier dans les prochaines semaines.

Onzième question, « Monsieur le Maire. Mes voisins construisent un agrandissement dans leur jardin avec un escalier extérieur. Aucun permis de construire. Je suis persuadé que ce sera pour loger des gens sans contrat de bail. C’est de plus en plus courant à Livry-Gargan. »

Déjà, de plus en plus courant, on est, vous le savez, très vigilants sur ce dossier d’infraction à l’urbanisme qui peuvent entraîner, en effet, des situations de division pavillonnaire. Le service d’urbanisme est présent sur le terrain pour pouvoir contrôler ces infractions et n’hésitez pas à signaler des travaux qui se feraient sans autorisation afin que le service d’urbanisme puisse y venir contrôler. Des fois, ce n’est pas visible, ces travaux ne sont pas visibles de la voie publique et donc c’est grâce aux actions des voisins qu’on peut avoir et déceler si des infractions pourraient être… des infractions pourraient avoir lieu. Donc aujourd’hui, il ne faut pas hésiter. Moi, je n’ai pas l’adresse précise qui m’a été transmise sur cette infraction, mais si on peut la transmettre et transmettre au service de façon à ce qu’on puisse effectuer le contrôle auprès du propriétaire de la maison. C’est un axe majeur de notre politique de l’habitat, de faire en sorte que nous puissions éviter les infractions à l’urbanisme, mais aussi lutter contre les divisions pavillonnaires qui sont parfois… qui amènent des situations problématiques tout simplement dans nos zones pavillonnaires et vous savez que je vais mener une politique importante dans ce domaine-là avec l’élu à l’habitat, Monsieur BEREZIN, pour que nous puissions stopper ces divisions pavillonnaires. On a mis en place des conventions avec notamment la SIFAE qui permettent d’agir directement sur les maisons qui sont divisées et ainsi être plus persuasifs contre les propriétaires qui seraient des marchands de biens. Voilà.

Douzième question, « Monsieur le Maire. J’ai lu dans le magazine que la ville mettait en place une mutuelle communale. En quoi ça consiste ? »

Alors oui, on a mis en place une mutuelle communale d’ailleurs qui a vu le jour puisque nous avons signé les conventions avec l’association au mois de janvier. Elle a pour but de favoriser la santé pour tous et de pouvoir accompagner les livryens qui ne bénéficient pas de mutuelles ou qui pourraient en bénéficier, bien sûr, d’avoir des tarifs plus attractifs sur notamment des soins prioritaires, des soins majeurs qu’il ne faut pas négliger. C’est une action qu’on a mise en place. Prochainement d’ailleurs, mercredi 15 février, une réunion publique se tiendra à l’espace Jules Verne de façon à ce que vous puissiez être informés sur cette mutuelle communale et je vous invite à y venir, nombreux et nombreuses, pour y poser toutes les questions que vous souhaiteriez.

Treizième question, « Je vous écris pour vous signaler la dangerosité des coupures d’éclairage public dans les rues de Livry-Gargan. On ne voit rien dans les rues qui ne sont pas éclairées. Nous sommes la seule ville qui a coupé l’éclairage. »

En effet, on a pris au mois de novembre des décisions sur des coupures d’électricité, notamment le soir, le matin et dans la nuit, entre 1 h et 4 h du matin. La situation, après renseignements et études, nous avons réajusté ces points puisque le soir et le matin, il n’y a plus de coupure d’électricité. En revanche, entre 1 h et 4 h du matin, nous avons conservé cette coupure d’électricité, comme beaucoup d’ailleurs de villes avoisinantes qui ont en effet décidé d’éteindre les lumières dans ces créneaux à peu près, voire même certaines communes encore plus largement, entre 22 h et 5 h du matin. Nous avons fait ce choix de 1 h et 4 h du matin. Vous savez, les villes actuellement traversent, notre pays traverse une situation de crise énergétique avec des coûts importants et en tant que responsable, il faut aussi prendre des mesures qui permettent de réduire certaines consommations d’électricité. Celle-ci en fait partie et je peux vous signaler que la hausse de l’électricité pour la commune a un impact important puisque sur notre budget de fonctionnement, c’est quasiment 4 à 5 fois plus en termes d’impact et de coûts. Donc, il faut prendre certaines mesures pour aussi faire en sorte que les coûts soient un peu plus réduits. C’est qu’une petite mesure. Il y en a d’autres qui ont été prises dans les services sur la consommation électrique, mais il me semble important de pouvoir trouver des marges aussi et celle-ci fait partie de ces mesures.

Quatorzième question. « Moi qui marche beaucoup dans notre ville, je constate quotidiennement que les rues sont sales. Il faut nettoyer les rues minimum une fois par semaine. Les rues sont sales. »

Madame, on peut aller marcher ensemble si vous le souhaitez, mais moi je marche aussi dans la ville. Il y a certes des endroits où, à cause de l’incivilité de certaines personnes, les rues sont sales et il faudrait passer quasiment tous les jours, voire tous les matins et les après-midis… Les équipes d’entretien de propreté de la ville, je peux vous l’affirmer, travaillent du lundi au samedi sur l’ensemble du territoire. Selon le planning qui est réalisé, elles interviennent quasiment dans toutes les rues de Livry-Gargan chaque semaine. Nous avons renforcé nos plans d’action propreté, nous avons sept balayeuses qui tournent chaque jour. Nous avons des cantonniers dans certains secteurs de la ville et nous avons des camions pour le ramassage des dépôts sauvages. D’ailleurs, je peux vous indiquer que grâce aussi à notre renforcement de la prévention sur les dépôts sauvages, 80 % des dépôts sauvages ont diminué sur la ville de Livry-Gargan depuis la mise en place de ces agents de prévention et de verbalisation. Nous menons des actions vraiment en porte-à-porte ou en détection des dépôts sauvages.

Vous pouvez compter sur ma détermination, ainsi que sur la détermination de M. CARATALA, l’élu à la propreté, pour permettre et faire en sorte de continuer nos actions sur le nettoyage de notre rue et faire en sorte que notre ville soit une ville propre. Je peux vous affirmer que je suis conscient des efforts déployés par nos équipes et je les salue pour leur investissement et leur engagement sur notre ville.

(…)

Quinzième question. « Je voulais soulever le stationnement. J’habite rue François-Villon et je vous invite à faire le chemin à pied pour accompagner les enfants à l’école Jacob à cause des voitures qui sont stationnées sur les trottoirs. Nous passons notre temps à marcher sur la route. »

La rue François-Villon est une rue en effet qui a déjà des trottoirs très étroits et ça je le conçois. Alors, en effet, si en plus ils sont utilisés par des véhicules en stationnement, cela empêche les personnes de circuler en toute quiétude sur le trottoir et elles doivent aller sur la chaussée. C’est aussi notre politique de stationnement qui souhaite être mise en place. La police municipale agit déjà au quotidien, mais nous souhaitons aussi renforcer nos actions de verbalisation des véhicules en stationnement avec notre politique de stationnement que nous souhaiterions mettre en place au deuxième semestre 2023. Vous pouvez compter sur mon action, car je trouve intolérable que des véhicules puissent stationner sur les trottoirs à Livry-Gargan et empêcher la circulation de poussettes, de personnes en situation de handicap et tout simplement de personnes accompagnées d’enfants. C’est notre volonté de pouvoir mettre en place toutes les mesures nécessaires pour que les personnes qui seraient en infraction soient verbalisées et ne puissent plus recommencer après avoir été au moins verbalisées de cette infraction.

Seizième question : « J’habite près du parking jouxtant le Square d’Almunecar et j’aimerais savoir si ce parking va être réglementé car il y a régulièrement en journée des personnes qui viennent réparer leur voiture et certains véhicules sont abandonnés. D’autre part, il y a très souvent des individus qui stationnent sur ce parking et qui font du bruit jusqu’à deux ou trois heures du matin. La police municipale intervient quand on appelle et les disperse, mais ces individus reviennent peu de temps après. »

Madame, je vous remercie de votre question sur le square d’Almunecar. D’une part, cela fait partie de cet objectif de réglementation de notre stationnement de pouvoir avoir des zones règlementées sur la ville, et ce square d’Almunecar n’y échappera pas en termes de réglementation. Pour l’instant, n’hésitez pas à appeler la police municipale comme vous, vous le faite pour faire en sorte que nous puissions faire en sorte que les jeunes ou les personnes ne puissent pas rester pendant des heures en stationnement ou fassent du bruit. Et puis, s’il y a de la mécanique sauvage qui est effectuer je vous conseille de pouvoir aussi le signaler a la police municipale qui n’hésitera pas comme vous l’avez très bien dit à intervenir pour permettre d’éviter ces personnes qui sont en infraction.

Dix-septième question : « Le nouveau marché Jacob n’est toujours pas installé, qu’en est-il ? J’aimerais bien revoir toute cette animation et les commerçants que l’on avait. »

Une question qui, pour moi, répond à une impatience que je pense partagée par de nombreux livryens et livryennes. Pour moi aussi, la livraison de cette halle est quelque chose d’important. En effet, nous avons entamé les travaux il y a un certain temps. Nous avons ce projet depuis 2018, qui a été retardé par des procédures qui ont été déboutées par le tribunal administratif. Aujourd’hui, nous sommes sur la bonne voie puisque la livraison du marché, de la nouvelle halle du marché, devrait avoir lieu d’ici la fin du premier semestre 2023. Avec des commerçants déjà présents sur la halle provisoire située sur le parking, et avec la perspective d’avoir de nouveaux commerçants qui viendront agrémenter cette nouvelle halle. Sachez que ce sera avec plaisir qu’aux beaux jours nous inaugurerons cette halle et je sais l’impatience des commerçants qui sont ravis de pouvoir avoir cette nouvelle halle. Je sais que l’élue, Catherine MOROBET, travaille dessus avec les commerçants et pas plus tard que tout a l’heure nous avions une réunion pour traiter ce dossier de l’installation des nouveaux commerçants, mais ainsi que des futurs commerçants de la halle du marché Jacob.

Dix-huitième question : « A quelle fréquence les contrôles sanitaires sont effectués sur la qualité de l’eau et par quel organisme ? La qualité de l’air à Livry-Gargan : le taux de pollution dans notre ville, est-il évalué à une fréquence et à quelle fréquence ? Des polluants ont-ils été détectés ? Lesquels ? Certains secteurs sont-ils plus concernés par la pollution ? »

Alors, voici une question un peu générale concernant l’air et l’eau. Pour ce qui est de l’air, les contrôles sont effectués par Airparif. Pour les questions de l’eau, c’est Veolia, notamment à travers le SEDIF, le Syndicat des eaux et d’Île-de-France. Le contrôle de l’eau se fait, bien sûr, au-delà de la ville. On s’inscrit dans un réseau général qui concerne une grande partie de l’Île-de-France, et donc, derrière, il y a des contrôles qui sont effectués très régulièrement, et je peux signaler que les derniers contrôles sont effectués et montrent que la qualité de l’eau à Livry-Gargan est bonne. Pour l’air, il n’y a pas de pollution propre à Livry-Gargan, mais la ville s’inscrit encore dans un territoire qui va au-delà de nos limites et, bien sûr, la qualité de l’air, plus tard qu’aujourd’hui, on a une alerte de la préfecture avec les conditions météorologiques liées à, notamment, un taux important parce qu’il n’y a pas de vent, parce que la situation du froid sec fait que le taux d’ozone est supérieur à la norme, et donc, avec des précautions qui sont indiquées par la préfecture, notamment de Seine–Saint-Denis. N’hésitez pas à aller voir pour les informations sur le site de Véolia Île-de-France, et sur le site de Airparif pour avoir toutes les informations sur la qualité de l’eau et la qualité de l’air.

Dix-neuvième question : « Le lac de Sévigné est infesté de rats qui, surtout le soir venu, envahissent toutes les allées qui entourent le lac et même les rues voisines. Ces rongeurs sont également présents dans la rue Simiane où j’habite, dans le petit parc de jeux d’enfants. Par ailleurs, le soir, des conteneurs pour le verre à proximité du lac sont dans un état déplorable, des sacs poubelles éventrés jonchent le sol et attirent aussi les rongeurs. Ma question : une dératisation est-elle prévue prochainement, car la situation est inquiétante pour la salubrité des riverains et des enfants qui jouent dans le sable où courent les rongeurs ? »

Alors, deux dossiers. Premier dossier, il y a, vous savez, des actions de dératisation qui sont effectuées sur les réseaux d’assainissement deux fois par an, par notamment le territoire Grand Paris-Grand Est, afin de pouvoir entretenir ces réseaux d’assainissement qui sont effectués par des contrôles. Vous pouvez le voir à travers notamment les marques qui sont effectuées sur les bouches qui se trouvent sur la voie publique. D’autre part, vous le savez, nous avons travaillé sur un projet sur le lac de Sévigné qui va se faire en plusieurs phases. Selon les différentes phases, la phase curage, nettoyage du lac de Sévigné s’effectuera en 2024 et permettra aussi de faire en sorte que ce plan d’eau soit un peu plus propre puisqu’il n’a pas été curé depuis 1988. Troisième point, on va continuer de lutter contre les personnes qui mettent des produits du pain, de l’alimentation pour soi-disant nourrir les canards, les oiseaux qui sont autour du lac de Sévigné, mais qui amènent aussi à une prolifération de rats. Si nous trouvons ces personnes qui amènent de l’alimentation, nous les verbaliserons, parce que dans le futur projet que nous avons sur le lac de Sévigné, il est pour nous important que ce site soit un site magnifique, emblématique de Livry-Gargan et mis en valeur à travers ce plan d’eau, ces aménagements qui vont être réalisés pour mettre en valeur notamment la nature, mais aussi le patrimoine de la ville.

Vingtième question : « Certains occupants de maisons ou d’appartements n’élaguent pas les arbustes et les haies qui bordent leur propriété, si bien que cela déborde de leurs murs ou clôtures jusqu’au trottoir, gênant le passage des piétons qui risquent de se blesser, notamment au niveau du visage ou des yeux. C’est très dangereux. Une action est-elle prévue pour que les arbustes et les haies soient taillés et ne débordent plus sur les trottoirs, d’autant plus que la repousse arrive avec le printemps ? »

Là encore, il s’agit d’un manque de civisme de certains habitants ou propriétaires de maisons. Tout d’abord, nous faisons sur signalement, sur interpellation ou même sur repérage, avec aussi les conseils de quartier, nous faisons des signalements aux propriétaires sur le manque d’entretien de leur haie qui pourrait déborder sur l’espace public. Il y a suite à ce courrier des interventions des propriétaires pour pouvoir régulariser la situation. Et puis d’autres fois, ça ne se fait pas. Donc derrière, nous mettons en demeure le propriétaire de mettre en place tous les moyens, sinon, c’est la ville qui interviendra à la charge, bien sûr, et aux frais du propriétaire qui n’aurait pas fait les travaux nécessaires. Donc n’hésitez pas à nous le signaler. Vous pouvez compter sur nos actions pour agir au quotidien sur ce point et faire en sorte qu’en effet, la libre circulation des personnes sur les trottoirs ne soit pas non plus entravée par des haies débordantes sur le domaine public.

Vingt-et-unième question : « Sera-t-il possible de rendre le boulevard de Chanzy piéton ? »

C’est une bonne question. Une bonne question qui se pose, mais qui doit aussi se travailler, vous savez, sur le boulevard de Chanzy, conjointement avec nos voisins de la ville des Pavillons-sous-Bois. Donc, ce dossier est un dossier qui doit prendre, bien sûr, une coordination entre les deux communes qui demande sans doute certaines études de circulation aussi qu’il ne faut pas négliger, de fermer et de rendre piéton notamment le boulevard de Chanzy. Et puis, des questions aussi sur le stationnement. Comment nous mettons en place et nous faisons en sorte que les personnes qui viennent notamment pour les commerces qui sont sur le boulevard de Chanzy puissent, en effet, venir se stationner. Et donc, face à ces différents paramètres, concertation et bien sûr, concertation avec la ville des Pavillons-sous-Bois, réflexion sur la circulation et sur le stationnement, ces trois paramètres doivent, doivent coexister et doivent également être mis en adéquation pour potentiellement mettre en perspective ce projet du boulevard de Chanzy piéton. Donc ça prend forcément du temps et, sans promettre, je ne peux pas vous dire que ça ne peut pas se faire aujourd’hui ni peut-être dans les prochains mois et années parce que nous avons, pour l’instant, un travail d’abord sur le boulevard de Chanzy et la qualité du boulevard de Chanzy que aussi les habitants attendent avec impatience.

Vingt-deuxième question : « Que font les services de la mairie pour sensibiliser les propriétaires de chiens au ramassage des déjections sur les trottoirs de nos rues ? »

Il est quand même de la responsabilité des propriétaires de chiens de pouvoir ramasser les déjections canines de leurs animaux. La mairie doit bien faire pas mal de choses, mais à un moment donné, la mairie ne peut pas éduquer. Alors mettre un oui, on pourrait verbaliser, mettre en place encore plus d’actions de verbalisation, mais on ne peut pas être derrière chaque personne qui sort son chien, notamment. Nous avons mis en place différents crottinets (sic) sur le domaine public avec des sacs permettant aux propriétaires de chiens de pouvoir ramasser les déjections canines de leurs animaux. À un moment donné, chacun doit être responsable, doit aussi vivre dans sa ville, c’est aussi la respecter et donc je pense que chacun doit mettre sa part au civisme de notre ville. Voilà les efforts qui sont faits, les services de propreté interviennent aussi dans leur tour quotidien et nettoient aussi, malheureusement, la merde des chiens et on peut parfois déplorer l’attitude de certains propriétaires de chiens sur la ville. Parfois ça me met en colère, c’est en effet, c’est… pas ces questions, bien sûr, mais c’est un manque de civisme d’habitants qui n’hésitent pas à jeter leur papier par terre, n’hésitent pas à faire que leur animal puisse faire sur le trottoir sans penser par la suite. Voilà, et donc ça, ce sont des choses qui me touchent parce que je sais que toutes les actions, et comme je l’ai dit tout à l’heure, les actions qui sont menées par les agents du service de propreté au quotidien.

Vingt-troisième question : « Un projet de métro est en étude sur la commune du Raincy. Pensez-vous possible de le faire arriver jusqu’à Livry-Gargan, ce qui serait un véritable atout pour notre ville ? »

Alors, je pense que vous parlez sûrement du prolongement de la ligne 11 souhaité par le maire de la ville du Raincy. C’est un sujet de transport, c’est un sujet qu’il faut étudier, bien sûr, être vigilant, puisque la question des transports est quand même toujours un dossier épineux. Nous avons quelques expériences à Livry-Gargan, notamment les transports et la société du Grand Paris qui construisent la ligne 16. Il y a eu des combats sans doute de perdus auparavant, puisque si nous avions été assis autour de la table, nous aurions pu peut-être négocier une gare. Mais aujourd’hui, le tracé qui est acté depuis 2010 fait que à Livry-Gargan, il y a un tracé sur la gare de Sevran-Livry et puis à Clichy-Sous-Bois Montfermeil. Ce tracé 2010 va se réaliser pour 2026 à Livry-Gargan, donc c’est quasiment 16 ans entre un projet et une idée et la réalisation concrète. Donc bien sûr, cela sur le prolongement de la ligne 11, cela s’étudie, mais aujourd’hui nous sommes en 2023, vous imaginez encore le temps qu’il faudra entre ce projet et sa réalisation concrète, sans doute encore beaucoup de négociations, de réunions et bien sûr d’affichage, pour que nous puissions trouver des solutions pour les livryens. Et je sais qu’avec Madame HERMANN, l’élue à la mobilité et au transport, nous sommes vigilants pour faire en sorte que Livry-Gargan puisse être mieux desservie en termes de transport ou permettre d’avoir un réseau de transport et un maillage de transport très facilitateur pour rejoindre nos différentes gares à proximité.

Voilà les premières questions qui m’ont été posées en direct et en amont, par notamment l’adresse générique courriermaire@livry-gargan.fr. J’ai d’autres questions qui me parviennent en direct et je remercie toutes les personnes qui sont ce soir présentes pour échanger, dialoguer et poser leurs questions, et je vais essayer d’y répondre.


Question : Y a-t-il des postes dans les crèches ?

Réponse : Tout à l’heure on répondait sur des postes d’agents d’entretien de restauration. Oui, il y a des postes d’auxiliaires de puériculture qui sont à pourvoir sur la ville, et n’hésitez pas ou d’éducateurs de jeunes enfants qui sont à pourvoir. Donc, oui, vous pouvez postuler sur ce type de postes dans nos crèches municipales qui sont quand même au nombre de 6 et qui permettent d’accueillir nos jeunes enfants de la ville. Nous avons quasiment 300 jeunes enfants qui sont accueillis en crèche et dans nos crèches municipales de Livry-Gargan grâce à un bon encadrement aussi d’auxiliaires de puériculture, d’éducatrices et d’éducateurs de jeunes enfants, et je me félicite aussi la qualité d’encadrement de nos jeunes enfants dans ces crèches municipales.

Question : La résidence Jean-Monnet a changé de sens de circulation. Cependant, quand nous arrivons en bas de la résidence au niveau de Voltaire, aucune visibilité. Pourrions-nous avoir une glace afin d’assurer la sécurité de tous ?

Réponse : C’est une question d’ailleurs qui m’est parvenue en courrier il y a 3-4 jours. J’ai en effet pu voir cette demande. Nous avions changé le sens de circulation au sein de la résidence Jean-Monnet, suite d’ailleurs à une concertation directement dans la résidence avec les locataires et propriétaires. Et donc, derrière, nous avons actionné ce premier levier en changeant le sens de circulation. Il s’avère qu’il y a en effet cette problématique de visibilité. Donc, à la suite de ce courrier que j’ai reçu il y a 3-4 jours, les services techniques vont étudier la demande et nous reviendrons vers vous très rapidement avec des solutions concrètes, miroirs ou autre aménagement permettant d’améliorer la visibilité à la sortie de ce stop sur l’allée Voltaire. Vous pouvez compter sur ma vigilance pour traiter ce dossier dans les meilleurs délais et ainsi faciliter l’aménagement que nous avions pu faire en changeant le sens de circulation sur la résidence Jean-Monnet.

Question : Pourquoi les poubelles dans la rue César-Collavéri sont-elles ramassées tard en fin de journée ?

Réponse : Vous le savez, tout ce qui relève de la compétence des déchets ménagers dépend du territoire Grand Paris Grand Est. Le territoire a mis un marché avec une entreprise, la société Sépur, pour tout ce qui concerne le ramassage des poubelles, qu’il s’agisse des ordures ménagères ou du tri sélectif. Ils ont un planning d’intervention sur le territoire qui dépend des différentes rues, des différents tonnages et des différentes poubelles qui sont collectées. Il peut y avoir des jours où le ramassage peut aller plus vite et d’autres jours où il peut aller moins vite. Ce planning peut en effet être fluctuant dans le marché de collecte ils ont des interventions entre 5 h et parfois jusqu’à 18 h sur le territoire du Grand Paris Grand Est. C’est pourquoi le ramassage peut parfois s’effectuer tardivement, au vu parfois de la grandeur du territoire du Grand Paris Grand Est.

Question : Comment la mairie accepte-t-elle un projet comme le centre pour SDF ? La mairie touche-t-elle des subventions avec la venue d’un tel centre ? La sécurité est-elle si peu importante ?

Réponse : Bon, d’une part, comme je l’ai dit tout à l’heure, la ville n’est pas propriétaire de cette maison. C’est un bien privé et le propriétaire est libre de vendre à qui il veut son bien. La ville ne peut pas préempter. Le prix d’acquisition d’un tel bien est très important. D’autre part, acquérir ou préempter un bien il faut avoir un objectif et un but. J’ai entendu d’ailleurs sur les réseaux sociaux que l’on pourrait avoir ce bien pour des personnes âgées, notamment. Pour information, l’agence régionale de santé ne nous autorise plus à avoir un nouvel EHPAD sur la commune de Livry-Gargan, parce que nous avons déjà un EHPAD public, l’EHPAD Emile Gérard. On doit avoir un maillage dans l’Île-de-France sur le nombre d’EHPAD et tout ne peut pas être concentré sur une seule ville, sachant que nous avons l’un des plus gros EHPAD de la Seine–Saint-Denis. Sur ce centre, la ville ne bénéficie pas de subvention, c’est l’ARS qui subventionne l’association pour la réalisation d’un appel à projet pour un maillage de santé pour également un parcours de santé pour des personnes parfois plus vulnérables. Voilà la question sur cet établissement qui n’accueillera pas plus de 20 personnes et qui sera un centre de soins pour personnes vulnérables, parfois en situation très précaire. Aujourd’hui, voilà où on en est de la situation. Mais comme je l’ai dit tout à l’heure, nous allons voir pour vous donner les meilleures informations, toutes les informations en toute transparence, notamment avec l’association Aurore qui est porteuse du projet de ce centre. Voilà, et donc nous serons vigilants pour vous donner toutes les informations dans les prochaines semaines, comme je l’ai évoqué tout à l’heure.

Question : Nous rencontrons des soucis avec le tram T4 le matin.

Réponse : Si vous rencontrez le souci le matin, c’est déjà pas mal, parce que je pense que beaucoup de livryens rencontrent des soucis avec le T4 le matin, le midi et le soir. Et pas plus tard que la semaine dernière, j’ai écrit à Île-de-France Mobilités et aussi à la SNCF sur cette problématique. Il est inacceptable que lorsque nous avons des transports, ils ne soient pas opérationnels. Surtout que pendant des années, nous avons entendu et vanté ce T4. Je sais que certains livryens regrettent même la ligne des coquetiers et l’ancienne ligne des Coquetiers telle qu’elle était avec ses anciens wagons. Nous sommes dans un pays moderne, au XXIe siècle, et aujourd’hui, en effet, ce tram T4 ne répond pas à vos attentes, à mes attentes en termes de transport. Surtout qu’il peut desservir notamment les gares d’Aulnay et de Bondy pour rejoindre ensuite Eole. Et quand il y aura le Grand Paris Express, notamment la ligne 16, il pourra rejoindre une gare de la station de Clichy-sous-Bois Montfermeil de la ligne 16. Donc j’espère qu’à la suite de mon courrier de la semaine dernière, j’aurai des réponses la semaine prochaine pour permettre qu’en effet, on puisse avoir et que les livryens puissent bénéficier d’un moyen de transport opérationnel, adéquat et à l’heure.

Question : Comptez-vous faire quelque chose face au stationnement dans l’allée centrale ? Cela devient critique avec les véhicules qui ne respectent pas les règles ?

Réponse : Il me semble que dans l’allée centrale, nous avons effectué un marquage au sol, pas plus tard que l’année dernière. Et dans notre politique de stationnement, c’est aussi notre objectif : mettre les moyens nécessaires de prévention et de verbalisation contre les véhicules qui ne seraient pas dans les règles prévues de stationnement. Donc, comme je l’ai dit sur le plan de stationnement qui sera mis en place au deuxième semestre 2023, nous mettrons en place les moyens nécessaires afin que le stationnement sur Livry-Gargan soit organisé, matérialisé et réglementé, soit respecté. Vous pouvez compter sur ma détermination pour que ce plan de stationnement soit réellement mis en place, efficient sur le terrain, et fasse partie d’une politique que nos nombreux livryens attendent pour permettre à chacun de pouvoir retrouver cette quiétude de pouvoir se garer dans sa rue, bien sûr, mais aussi d’avoir un respect du Code de la route. Parce qu’il me semble qu’il est interdit de stationner sur des bandes jaunes, ou en plein virage, ou devant des trottoirs bateaux, notamment, et parfois surtout quand ceux-ci ne nous appartiennent pas.

Question : Pourquoi les caméras ont-elles été enlevées dans l’allée de Roissy ?

Réponse : Alors, les caméras sur l’allée de Roissy n’ont pas été enlevées. Il y a eu deux caméras qui ont été posées sur l’allée de Roissy. Il y en a une qui est toujours présente, et il y en a eu une autre puisqu’on l’avait posée au départ comme ça. Une deuxième a été placée dans un autre secteur de la ville, plus précisément à l’allée des Frênes, pour permettre d’avoir un maillage sur l’ensemble du territoire des caméras. Deux caméras dans une même rue, ça avait été posé initialement parce que nous avions rencontré quelques problèmes, et donc à la suite de la situation qui avait évolué, nous avons repris une des caméras pour la placer à un autre endroit où nous avions pu échanger avec les riverains sur le besoin de cette mise en place de cette caméra à cet endroit (je le citais, allée des Frênes). Voilà pourquoi la situation a un peu évolué, à l’allée de Roissy, il y a toujours bien une caméra présente sur cette rue-là.

Question : Pourquoi deux dératisations par an ? Pourquoi ne pas en organiser plus ?

Réponse : Comme toute action de dératisation, des marchés publics, le territoire Grand Paris Grand Est a fait des dératisations sur les 14 communes. Il y a un budget lié aux dératisations et aujourd’hui, le budget alloué par le territoire Grand Paris Grand Est sur l’entretien des réseaux d’assainissement est à deux dératisations. Après, on pourrait en effet en faire trois, quatre, mais cela a un coût pour la ville et il faut le voir de façon globale sur l’ensemble des communes. Par ailleurs, je note que nous faisons aussi des opérations de curage des plans d’eau, le lac de Sévigné, tout a l’heure j’en ait parler, le parc de la mairie. Donc, très régulièrement nous avons des actions sur nos plans d’eau pour les entretenir, bien au-delà.

Question : Quels jours le service urbanisme est-il disponible pour traiter un problème de mur de voisinage sur le point de s’écrouler ?

Réponse : Déjà, vous pouvez sur ce problème-là écrire à l’adresse générique courriermaire@livry-gargan.fr pour déjà signaler votre problème avec votre voisin. En ce moment, c’est vrai que le service urbanisme est en plein déménagement. Nous allons mettre en place un pôle service technique sur la ville afin de pouvoir mieux renseigner les livryens. Ce pôle sera situé dans l’ancienne trésorerie et ouvrira dans les prochaines semaines. Il permettra en effet aux livryens d’avoir un pôle direct avec l’ensemble des services techniques de la ville. Donc, là, ils sont en plein déménagement, mais n’hésitez pas à écrire à cette adresse générique. Le service urbanisme vous contactera, apportera une réponse et viendra peut-être, sans doute, sur le terrain pour pouvoir avoir tous les renseignements et vous aiguiller dans les démarches qui sont effectuées. Parfois, un problème entre deux habitants sur deux parcelles privées n’est pas forcément du ressort de la ville, c’est parfois un contentieux civil entre deux personnes propriétaires.

Question : Que pensez-vous faire pour remédier aux nuisances sonores sur les bus de la ligne 147, de plus en plus bruyants, ainsi qu’aux dégradations des voiries Jean-Jacques-Rousseau et Eugène-Massé ?

Réponse : Alors, sur la partie des bus, 147 de plus en plus bruyants, je prends note de votre information. Ils passent en effet par la rue Eugène-Massé et Jean-Jacques-Rousseau. Peut-être aussi avec l’état de la chaussée, ces deux rues fréquentées par les bus peuvent aussi amener ces éléments de vibration de façon plus importante. Ces deux rues, de toute façon, font le cas d’étude de notre part en termes de réfection. Vous savez, il y a eu des travaux qui ont été effectués par la Société du Grand Paris, d’ailleurs, sur un puits allée des Bosquets, puits 502, sur un puits à l’aide rue de la Mare aux chanvres, à la limite de Livry-Gargan–Sevran. De nombreux camions ont pu circuler et ont pu dégrader la chaussée. Donc, aujourd’hui, dans cette phase-là et à la suite de ces travaux, il y a forcément une réflexion sur la réfection de la chaussée, et cela permettra sans doute, peut-être aussi, d’atténuer les vibrations du bus 147 qui peut passer par ces deux rues-là. Je vais vérifier aussi les autres situations et pourquoi le 147 est plus bruyant qu’auparavant.

Question : J’habite au 10 rue de l’église, que dites-vous sur les dealers qui squattent l’immeuble ?

Réponse : Alors, d’abord, on ne lâche pas l’affaire, c’est un dossier que nous traitons depuis quelques années. La situation s’est un peu améliorée, pas totalement, et ça, je l’entends. Il y a toujours cette situation de squat. Nous travaillons conjointement avec la police municipale et la police nationale sur ce trafic qui peut exister au 10 rue de l’église. Nous travaillons également avec le bailleur social. J’espère que, et c’est pour ça que je rencontrerai les bailleurs sociaux au mois de mars, que toutes les préconisations, les demandes que j’ai pu effectuer, parfois depuis de nombreuses années, vont enfin se réaliser dans l’année 2023. Et vous pouvez compter sur ma détermination, pour que ce problème soit résolu dans ce mandat-là, parce qu’en effet, il n’est pas vivable d’avoir ces nuisances répétées quand on souhaite être au pied de son immeuble. Donc, j’espère que le plan prévu avec le bailleur social sera mis en place dans cette année ou l’année prochaine.

Question : le miracle de l’arrivée du TZen3 aura-t-il lieu un jour ?

Réponse : C’est un dossier très ancien, je parlais des dossiers de transport qui prennent du temps. Ce transport a été discuté en 2008, aujourd’hui nous sommes en 2023. Il devait se réaliser en 2019, malheureusement, ce projet de transport, n’a pas eu les financements pour être réalisé à ce jour. Et aujourd’hui, suite à la réunion que j’ai pu avoir cette semaine, les financements ont été trouvés entre le département, la région et l’État, notamment sur la tranche 1 par Porte de Pantin et la gare de Gargan. C’est la première phase, d’autres discussions vont voir le jour pour qu’une tranche 2 puisse être étudiée entre la gare de Gargan et Vaujours. Bien sûr, j’ai émis quelques conditions à ce que cette tranche 2 puisse se réaliser, c’est bien sûr qu’on puisse étudier l’aménagement et qu’est-ce que cela impacte pour la ville de Livry-Gargan. J’ai demandé aussi qu’on étudie les conditions de stationnement et comment les dessertes et les intermodalités peuvent exister avec les gares de Gargan et la traversée de Livry-Gargan. Sur ce dossier, les premières phases, la tranche 1, ont pu et sont en voie de concrétisation en termes de financement, avec un projet de planning, avec un projet de réalisation pour 2028-2029. Donc, il reste encore du temps. De toute façon, il y aura des enquêtes publiques qui seront de nouveau réalisées sur ce projet de TZen3. Donc voilà, encore le chemin qui reste à parcourir sur ce TZen3, cet arrivé potentiel de TZen3 à proximité ou sur Livry-Gargan, même si j’émettais toujours des conditions à ce que ce moyen de transport puisse arriver sur le territoire, comme je vous l’ai évoqué tout à l’heure.

Question : Quelles mesures comptez-vous prendre pour résoudre les problèmes de nuisances sonores des bus de la ligne 147 et les dégradations des voiries Jean-Jacques-Rousseau et Eugène-Massé ?

Réponse : Les nuisances sonores causées par les bus de la ligne 147 et les dégradations des voiries Jean-Jacques Rousseau et Eugène Massé sont des préoccupations importantes. Nous sommes en train d’analyser ces problèmes de manière approfondie afin de trouver des solutions adéquates. Cela comprend l’évaluation de l’état de la chaussée, la recherche de mesures pour atténuer les vibrations des bus et la planification de travaux de réparation sur les voiries endommagées. Nous sommes déterminés à résoudre ces problèmes et à améliorer la qualité de vie des habitants. Vos préoccupations sont prises en compte, et nous mettrons en place les actions nécessaires pour remédier à ces nuisances et dégradations.

Question : Quelles mesures seront prises pour faire face aux dealers qui squattent un immeuble ?

Réponse : La présence de dealers qui squattent un immeuble est une situation inacceptable et nous agissons activement pour y remédier. Nous travaillons en étroite collaboration avec la police municipale et la police nationale pour lutter contre ce trafic. De plus, nous sommes en contact avec le bailleur social concerné afin de trouver des solutions efficaces. Des mesures concrètes seront mises en place dans le cadre d’un plan d’action impliquant les bailleurs sociaux pour résoudre ce problème. Je m’engage à tout mettre en œuvre pour assurer un environnement sûr et sain pour tous les résidents de Livry-Gargan.

Question : Est-ce que le projet du TZen3 sera réalisé un jour ?

Réponse : Le projet du TZen3 est un enjeu important pour notre ville, mais sa réalisation dépend de divers facteurs, notamment les financements nécessaires. Des avancées positives ont été constatées récemment, avec la sécurisation des financements pour la première phase du projet entre Porte de Pantin et la gare de Gargan. Cependant, des études approfondies et des discussions supplémentaires seront nécessaires pour la mise en place de la deuxième phase entre la gare de Gargan et Vaujours. Nous restons déterminés à soutenir ce projet et à travailler en collaboration avec les autorités compétentes pour concrétiser cette infrastructure de transport tant attendue. Bien sûr, j’ai posé certaines conditions pour la réalisation de la tranche 2 du projet TZen3. Il est essentiel que nous puissions étudier l’aménagement et évaluer son impact sur la ville de Livry-Gargan. J’ai également demandé une analyse des conditions de stationnement et des possibilités de dessertes et d’intermodalités avec les gares de Gargan, ainsi que pour la traversée de Livry-Gargan. En ce qui concerne le dossier, les premières phases, notamment la tranche 1, sont en cours de concrétisation en termes de financement. Un projet avec un planning de réalisation pour 2028-2029 a été évoqué. Cependant, il reste encore du temps et des enquêtes publiques seront à nouveau menées concernant ce projet TZen3. Il reste donc un chemin à parcourir avant l’arrivée potentielle du TZen3 à proximité ou sur le territoire de Livry-Gargan. J’insiste sur le fait que des conditions doivent être remplies pour que ce moyen de transport puisse être envisagé sur notre territoire, comme je l’ai déjà évoqué.

Question : Pourquoi un dos d’âne n’a pas été mis dans l’avenue Paul Dupont bien avant le feu, car les voitures accélèrent pour passer au vert, c’est dangereux.

Réponse : Sur l’avenue Paul-Dupont, nous avons fait une réunion pas plus tard qu’au mois d’octobre lors des rencontres dans les quartiers. Nous avons évoqué ce point avec les habitants sur la pose d’un ralentisseur sur l’avenue Paul-Dupont. Cela fait partie des projets 2023 qui sont en cours d’études par les services techniques, afin qu’en effet, un ralentisseur, voire deux, puisse être posé sur l’avenue Paul-Dupont, qui en effet peut être fréquentée par des personnes qui roulent à forte vitesse pour prendre le feu vert au bout de la rue. Sachez que ce dossier, suite à la réunion de quartier, est en cours et en projet de réalisation pour 2023.

Question : Nous avons 4 personnes dans un T2, et quand on appelle la mairie pour prendre rendez-vous avec l’assistante sociale, ils ont annulé. On fait quoi ? Notre salaire ne suffit pas pour la location d’un T3 pour les enfants.

Réponse : Deux moyens de pouvoir avoir un rendez-vous, soit d’appeler directement le CCAS de la ville, soit d’écrire à courriermaire@livry-gargan.fr. Mon élu au logement, le service logement, reçoivent très régulièrement. Je reçois moi-même des personnes qui demandent des rendez-vous sur des questions de logement. La situation, je l’ai expliqué, est tendue sur le logement. Nous trouvons des solutions à mesure, en fonction des libérations de logement, des livraisons de logement. Voilà où on en est la situation. Nous sommes attentifs à toute situation. Il y a quand même sur le territoire un nombre de demandeurs de logement important. Mais pour voir à toutes et à tous, nous essayons en fonction de la situation, dépendant aussi du bailleur social, afin de répondre au mieux aux attentes. Je sais que la personne attend depuis un certain temps, et nous avons parfois, au fil du temps, trouvé des solutions sur des problématiques de logement. Vous pouvez savoir que les questions de logement, les questions de transport, les questions d’habitat sont des soucis, que nous traitons avec vigilance. Aujourd’hui, j’entends bien aussi toutes les questions que vous avez posées, aussi sur le stationnement de notre ville.

Question : Devant le groupe scolaire Jean de La Fontaine, se trouve une zone en bois. Dès qu’il pleut ou gèle, le sol est très glissant et les enfants chutent. Nous avons abordé ce point lors des conseils d’école, mais à ce jour, cette zone est toujours en place. De plus, les lattes de bois sont fragiles.

Réponse : Sur ces lattes de bois, d’ailleurs, certaines avaient été cassées. Nous les avons réparé pour la rentrée scolaire 2022. En effet, posent sans doute problème. Nous avons d’ailleurs, dans le cadre d’un budget participatif du département, eu des projets qui ont été soulevés par des habitants, et ces projets ont même été retenus par le budget participatif départemental. Donc, ce projet est bien identifié. Le département, à la suite de ce budget participatif, a fait des propositions et est en train de faire des propositions pour trouver des solutions techniques et ainsi nous proposer un nouveau plan d’aménagement pour remplacer ces lattes en bois et ainsi améliorer la situation sur le parvis de l’école Jean de La Fontaine. C’est un dossier que nous suivons. En effet, les lattes en bois sont usées avec le temps et donc n’effectuent plus cette situation de protection du parvis et puis nécessitent d’être peut-être remplacées.

Question : Qu’en est-il de la mise en place des composteurs individuels au collectif, comme le prévoit la loi ?

Réponse : Ce qui est lié aux déchets ménagers assimilés est du ressort du Grand Paris Grand Est. Nous y travaillons avec le territoire pour étudier cette mise en place. Parce qu’un traitement de biodéchet demande une étude complète pour savoir combien de composter on doit mettre à disposition des habitants et quelle distribution. C’est un travail que nous menons avec le Grand Paris Grand Est avec cette volonté de pouvoir le mettre en place éventuellement en 2024-2025, comme le prévoit la loi.

J’espère, chères livryennes, chers livryens, avoir répondu à toutes vos questions. Je reste bien sûr à votre écoute, à votre disposition. On se retrouva bientôt lors des réunions publiques du mois d’avril-mai pour pouvoir échanger de nouveau sur votre quartier.

L’adresse générique courriermaire (courriermaire@livry-gargan.fr) permet aussi d’avoir des rendez-vous avec moi. Je reçois chaque année plus de 300 personnes en rendez-vous au sein même de mon bureau. C’est aussi un gage de volonté d’écoute et de transparence de ma part pour pouvoir répondre à toutes vos interrogations, ainsi que de mon équipe municipale.

Bonne soirée à toutes et à tous, et au plaisir de vous rencontrer dans les différentes manifestations de la ville, qui reprennent vie et qui permettent d’animer notre ville chaque jour, notamment tous les week-ends. Bonne soirée à toutes et à tous.