Hérisson européen marchant dans l’herbe à la tombée de la nuit, éclairé par une lumière bleutée avec des fleurs jaunes en arrière-plan.

Le Hérisson, un allié menacé

FICHES « BIODIVERSITÉ »

Le Hérisson commun (Erinaceus europaeus), également appelé hérisson européen, est un petit mammifère couvert de piquants (5 000 à 7 500) qu’il hérisse en se mettant en boule lorsqu’il se sent en danger.
Il possède un corps recouvert de poils raides et bruns, quatre pattes, une petite queue conique (2 à 3 cm), un museau pointu, 36 dents, des oreilles courtes (2 à 3 cm). Il mesure entre 22 et 32 cm de longueur, 12 à 15 cm de hauteur, et pèse entre 450 g et 2,5 kg selon la saison.
Son espérance de vie à l’état sauvage est d’environ 3 ans.

🏡 Habitat et mode de vie

Le hérisson vit dans les clairières, haies, friches et jardins. Il affectionne les endroits avec des cachettes et des sources de nourriture.

En automne, il prépare un nid confectionné avec des feuilles mortes et des herbes sèches pour hiberner d’octobre à avril, lorsque les températures descendent en dessous de 5 à 7 °C.

  • La présence en journée d’un hérisson non abrité est anormale et peut justifier une prise en charge.
  • Activité : nocturne, de la tombée de la nuit jusqu’à l’aube, d’avril à septembre.
  • Les mâles peuvent parcourir jusqu’à 3 km en une nuit.

🍽️ Régime alimentaire

Insectivore et omnivore. Consomme escargots, limaces, lombrics, araignées, insectes, fruits, œufs cassés, petits animaux (serpents, lézards, rongeurs, batraciens).

Contribution au jardin : Prédation de limaces, escargots, insectes ravageurs … aide à maintenir la santé des cultures.

✅ Nourriture possible en complément :

  • Eau fraîche
  • Croquettes ou pâtée pour chats / chiens
  • Légumes cuits
  • Fruits (banane, melon)
  • Noix et amandes (en petite quantité)

❌ Ne pas donner :

  • Lait (toxique)
  • Pain

🐾 Reproduction : Avril à août

Gestation : 35 jours
Portées : 4 à 7 petits, deux fois par an.
Les petits naissent aveugles, avec 100 épines blanches. Yeux et oreilles s’ouvrent à 14 jours, alimentation solide à 3 semaines, indépendants à 6 semaines.

⚠️ Protection et Menaces

Statut : À l’occasion de la COP-16 du 28 octobre 2024, une alerte a été lancée concernant le hérisson européen, lequel est sur le point d’être en voie d’extinction. Espèce protégée, il y a interdiction de le tuer, blesser, transporter, vendre ou garder comme animal de compagnie.
La violation de ces interdictions constitue un délit puni de 3 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

Menaces humaines : Parmi les causes de mortalité d’origine humaine, les principales sont les pesticides (dont produits anti-limaces et escargots), la fragmentation des habitats, le trafic routier, les outils de jardinage, les noyades liées aux bassins et piscines, les feux de jardins.

Le hérisson est un allié précieux pour les jardiniers et l’environnement. Il joue un rôle essentiel dans l’écosystème. Sa protection est cruciale pour préserver la biodiversité. Vous pouvez agir contre sa disparition.

🌿 Comment l’aider ?

  • Lui offrir des abris dans votre jardin : tas de bois, feuilles, caisses aménagées
  • Bannir les pesticides et éviter les feux de jardin
  • Mettre à sa disposition de l’eau propre, dans un récipient bas et peu profond et, éventuellement, une nourriture adaptée en automne et après la période d’hivernation (mars-avril)
  • Lorsque plusieurs voisins souhaitent les protéger, relier les jardins avec des passages est idéal
  • Installer un abri à l’écart du passage pour l’hibernation et la reproduction


Annonce de concertation préalable sur le Schéma régional des carrières d’Île-de-France, avec un fond de paysage de carrière en bleu

Concertation préalable du Schéma régional des carrières d’Île-de-France (SRC)

CONCERTATION

Organisée par la DRIEAT Île-de-France (Direction régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des transports)

Période de concertation : du 1ᵉʳ avril au 1ᵉʳ juin 2025

🧭 Qu’est-ce que le Schéma régional des carrières (SRC) ?

Le Schéma régional des carrières (SRC) est un document de planification instauré par la loi ALUR du 24 mars 2014. Il vise à répondre aux besoins en matériaux et substances de carrières du territoire tout en assurant une gestion économe et rationnelle des ressources minérales.

Le SRC appréhende l’activité économique dans sa globalité, de l’extraction à l’utilisation, en passant par la logistique nécessaire à une exploitation raisonnée à l’échelle régionale.

🗣️ Modalités de participation à la concertation

La concertation préalable se déroule du 1ᵉʳ avril au 1ᵉʳ juin 2025. Elle permet au public de formuler des observations et des propositions sur le projet de SRC.

Concertation préalable du Schéma régional des carrières d’Île-de-France (SRC)

Du 1er avril au 1er juin 2025

🗣️ Réunion publique

Cette réunion, organisée par la DRIEAT Île-de-France, aura pour objectif de présenter les enjeux du futur Schéma régional des carrières (SRC).

Réunion publique d’information – 2 avril 2025

Une réunion publique ouverte à tous se tiendra le mercredi 2 avril 2025 à 18h30 à la Maison des Associations (11 rue Caillaux, 75013 Paris).

Elle permettra à chacun de comprendre les enjeux du futur Schéma régional des carrières et de poser ses questions aux porteurs du projet.

Intervenants prévus :

  • Guillaume CHARBONNIER — DRIEAT (ressources minérales)
  • Sébastien CORNU — Tersen (relations institutionnelles)
  • Francis REDON — Président d’Environnement 93
  • Luc BLANCHARD — Co-président FNE Île-de-France

🗺️ Enjeux spécifiques à l’Île-de-France

La région Île-de-France présente des particularités qui influencent l’élaboration du SRC :

  • Forte urbanisation : avec une densité de population élevée, la demande en matériaux de construction est significative.
  • Objectifs de construction : la région vise la construction de 70 000 logements par an, ce qui nécessite une planification rigoureuse de l’approvisionnement en matériaux.
  • Enjeux environnementaux : la stratégie nationale bas carbone et la réglementation environnementale RE2020 imposent des contraintes supplémentaires en matière de durabilité et de réduction des émissions.
  • Évolutions techniques : le secteur du BTP évolue avec des projets tels que Recybéton, qui influencent les besoins en matériaux et les méthodes de construction.

📍 Un périmètre régional, des enjeux locaux

L’Île-de-France, région la plus peuplée de France, concentre :

  • une forte demande en matériaux liée aux objectifs de construction (70 000 logements par an),
  • des contraintes environnementales majeures (objectifs ZAN, trames vertes, bruit, qualité de l’air),
  • et une raréfaction des ressources exploitables à proximité des zones urbaines.

🏘️ Impacts pour les habitants

Bien que le SRC soit un document à l’échelle régionale, ses implications se font sentir au niveau local :

  • Urbanisme : les orientations du SRC peuvent influencer les projets de construction et d’aménagement.
  • Environnement : la gestion des carrières et l’approvisionnement en matériaux ont des impacts sur l’environnement local, notamment en termes de transport et de pollution.
  • Participation citoyenne : la concertation offre aux habitants l’opportunité de s’exprimer sur des décisions qui affectent leur cadre de vie.

🧾 Ressources complémentaires

📄 Documents disponibles

Les documents constitutifs du SRC sont accessibles sur le site de la DRIEAT Île-de-France :

🔗 Schéma régional des carrières d’Île-de-France : concertation préalable du public


Avis d’enquête publique – Projet d’extension de classement Quartier Poudrerie


Préfet de la Seine-Saint-Denis

AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE CONJOINTE

COMMUNES DE VAUJOURS, DE SEVRAN, DE LIVRY-GARGAN ET DE VILLEPINTE

La Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement, l’Aménagement et des Transports (DRIEAT) située au 12 cours Louis Lumière – CS 70027 à Vincennes cédex (94307) a présenté sa demande relative au projet « d’extension de classement du parc forestier de la Poudrerie » et d’inscription « des cités-jardins du parc forestier de la Poudrerie » au titre de la politique des sites conformément à l’article L.123-2 du code de l’environnement.

L’enquête publique conjointe se déroulera du 27 janvier 2025 au 25 février 2025 inclus, soit une durée de 30 jours consécutifs.

Le périmètre de l’enquête publique concerne les communes de Vaujours, de Sevran, de Livry-Gargan et de Villepinte. Le dossier complet ainsi qu’un registre d’enquête publique seront déposés dans les mairies susvisées, où ils pourront être consultés aux jours ouvrables et heures habituelles d’ouverture au public.

Les informations relatives aux projets peuvent être demandées par courrier auprès de la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement, l’Aménagement et des Transports (DRIEAT) située au 12 cours Louis Lumière – CS 70027 à Vincennes cedex (94307).

Le dossier soumis à enquête publique peut être consulté sur un poste informatique à la préfecture de la Seine-Saint-Denis, du lundi au vendredi de 9 h à 16 h sur rendez-vous. Toute personne souhaitant consulter le dossier d’enquête est invitée à contacter au préalable le 01 41 60 60 60. Une version numérique du dossier est également consultable sur Internet aux adresses suivantes :

Toute personne qui aurait à formuler des observations concernant cette opération pourra les faire connaître pendant la durée de l’enquête publique :

  • en les consignant sur le registre d’enquête prévu à cet effet dans les lieux d’enquête cités ci-dessus, aux jours ouvrables et heures d’ouverture habituelles des services ;
  • en les adressant par écrit, au commissaire-enquêteur libellé comme suit :
    Préfecture de la Seine-Saint-Denis, Direction de la coordination des politiques publiques et de l’appui territorial, Bureau de l’Environnement,
    1 Esplanade Jean Moulin – 93007 BOBIGNY CEDEX ;
  • par voie électronique, du 27 janvier 2025 à 9h00 au 25 février 2025 à 17h00, via un registre dématérialisé accessible sur le site dédié à l’enquête à l’adresse suivante : https://www.registre-numerique.fr/parc-forestier-poudrerie
    ou via l’adresse mail suivante : parc-forestier-poudrerie@mail.registre-numerique.fr
    ou par courriel à l’adresse : pref-enquetes-publiques-environnement@seine-saint-denis.gouv.fr

Les observations reçues par voie électronique seront consultables sur le site dédié à l’enquête.

Toute personne peut, sur sa demande et à ses frais, obtenir communication du dossier d’enquête publique ainsi que des observations et propositions du public auprès du préfet de la Seine-Saint-Denis, direction de la coordination des politiques publiques et de l’appui territorial, bureau de l’environnement – 1 Esplanade Jean Moulin, 93007 Bobigny cedex – pref-enquetes-publiques-environnement@seine-saint-denis.gouv.fr

Le tribunal administratif de Montreuil a désigné le 12 décembre 2024, M. MONAURY Jean-Paul en qualité de commissaire-enquêteur et M. BONATY Jordan en qualité de commissaire enquêteur suppléant. Il se tiendra à la disposition du public pour recevoir ses observations en lieu de permanences, aux dates et heures fixées ci-après :

LIEUDATEHEURE
Mairie de Livry-GarganLundi 27 janvier 2025De 09h à 12h
Mairie de Livry-GarganMardi 11 février 2025De 14h à 17h
Mairie de VaujoursMercredi 5 février 2025De 14h à 17h
Mairie de VillepinteMercredi 19 février 2025De 14h à 17h
Mairie de SevranMardi 25 février 2025De 14h à 17h

À l’issue de cette enquête, le rapport et les conclusions de la commissaire-enquêtrice seront tenus à la disposition du public pendant un an en mairies de Livry-Gargan, de Sevran, de Vaujours et de Villepinte, ainsi que sur le site internet de la préfecture de la Seine-Saint-Denis.

La décision susceptible d’intervenir à la fin de cette procédure :

  • l’extension de classement du parc forestier de la Poudrerie au titre des sites, prise par décret en Conseil d’État ;
  • l’inscription au titre des sites « des cités-jardins » des abords du parc de forestier de la Poudrerie, prise par arrêté ministériel.

Projet d’extension de classement du parc forestier de la Poudrerie et inscription des Cités Jardins

Du 27 janvier 2025 au 25 février 2025

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Documents relatifs à l’enquête publique


Carte illustrant la vulnérabilité aux îlots de chaleur en Seine-Saint-Denis et Nord-Est francilien allant de très faible à très forte.

Vulnérabilité canicule à Livry-Gargan

Contexte

Changement climatique et vagues de chaleur en Île-de-France

Le changement climatique intensifie la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur, affectant de manière significative les zones urbaines en Île-de-France. Ces événements extrêmes augmentent les risques pour la santé publique et mettent à l’épreuve les infrastructures urbaines.

Effet d’îlot de chaleur urbain (ICU) à Livry-Gargan

Livry-Gargan, comme de nombreuses villes, est confrontée à l’effet d’îlot de chaleur urbain (ICU), où les températures locales sont significativement plus élevées que dans les zones rurales environnantes en raison de l’urbanisation soutenue. Cet article se concentre sur la cartographie de la vulnérabilité diurne aux vagues de chaleur dans cette commune en analysant les niveaux de sensibilité thermique par quartier pour orienter les politiques d’adaptation urbaine.

Cette carte, créée par l'Institut Paris Région, montre les niveaux de vulnérabilité de jour aux îlots de chaleur à Livry-Gargan. Les couleurs indiquent différents niveaux de vulnérabilité, allant de très faible (en bleu) à très forte (en rouge), couvrant les quartiers Danton, Centre, Gargan, Jacob, et Poudrerie.

Méthodologie

Source des données : Les données sont issues de l’Institut Paris Région, qui a développé des outils spécialisés pour l’analyse thermique urbaine.

  • « MapICU » : Un applicatif cartographique permettant de visualiser et d’analyser la répartition de la vulnérabilité thermique dans les zones urbaines.

Critères de classification de la vulnérabilité

Les zones sont classifiées en cinq niveaux de vulnérabilité :

  • Très faible
  • Faible
  • Moyenne
  • Forte
  • Très forte

La cartographie combine des données de température de surface, de densité urbaine, et d’espaces verts pour évaluer la vulnérabilité thermique. Les techniques incluent la superposition de couches de données et l’analyse spatiale pour identifier les zones les plus exposées.

Analyse par Quartier

Gargan

  • Vulnérabilité Très Forte : Le secteur République/Bayard est le plus vulnérable de la commune, marqué en rouge foncé sur la carte. L’îlot de chaleur englobe également Chanzy et la Gare de Gargan, avec une sensibilité élevée, particulièrement près du tram-train T4. La forte densité urbaine et l’activité des transports semblent contribuer à l’accentuation de l’effet thermique.

Danton

  • Vulnérabilité Faible à Moyenne : Ce quartier présente une vulnérabilité thermique modérée, avec des niveaux de sensibilité variant du bleu clair (faible) au jaune (moyenne). La présence d’espaces ouverts et une densité urbaine relativement basse, en particulier dans les zones pavillonnaires semble favoriser une meilleure régulation thermique. Le parc Bérégovoy, contribue à maintenir une sensibilité thermique faible. De plus, le tracé ancien du tram-train a un impact limité sur l’effet d’îlot de chaleur urbain (ICU), n’ayant, seul, que peu d’influence sur l’augmentation du risque thermique dans cette zone. Il est toutefois constaté par les riverains une aggravation apparente de la situation depuis la diminution des zones de pleine terre sur le quartier.

Centre

  • Vulnérabilité Moyenne : Le quartier est majoritairement représenté en jaune, indiquant une vulnérabilité thermique moyenne. Le tissu pavillonnaire au nord du quartier joue un rôle similaire à celui observé dans le quartier Danton en aidant à modérer les températures. Les espaces verts, tels que le parc de la Mairie, contribuent également à atténuer les températures élevées durant la journée. Cependant, il est important de noter que le parc Lefèvre, bien que végétalisé, n’est pas suffisant pour neutraliser la sensibilité thermique de nuit. Les cartes montrent que les zones plus urbanisées du quartier présentent des signes de stress thermique significatifs.

Jacob

  • Vulnérabilité Élevée : Le quartier Jacob présente une répartition hétéroclite en terme de vulnérabilité, bien que majoritairement en rouge et orange foncé, avec une sensibilité accrue, surtout dans le secteur sud près de la Nationale 3, autour de la place de la Libération et de l’église Notre-Dame de Livry. Le parc Georges-Clemenceau et le parc du Château sont des îlots de fraîcheur, mais ils ne suffisent pas à compenser – à eux seuls – l’augmentation des températures dans cette zone densément urbanisée. Toutefois, leur existence et leur emplacement présentent des avantages non négligeables et en font des candidats idéaux pour un réaménagement végétal. À contrario, la disparition de ces arbres et de la surface de pleine terre qu’ils représentent ne peut qu’augmenter la vulnérabilité de ce secteur.

Poudrerie

  • Vulnérabilité Moyenne : Ce quartier est principalement représenté en orange. Bien que les parcelles ne soient pas encore critiques, la tendance indique un risque croissant sans mesures préventives appropriées.

Tendances Observées

Hétérogénéité de la vulnérabilité : La vulnérabilité à la chaleur varie considérablement selon les quartiers de Livry-Gargan.

Concentration des zones vulnérables : Les zones les plus vulnérables se concentrent dans certains quartiers spécifiques, souvent caractérisés par une forte densité de population et une urbanisation accrue.

Concentration des zones à risque : Les deux principaux îlots de chaleur se trouvent principalement dans les quartiers de l’Église et de Chanzy-Briand, identifiés en début d’année comme quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Cette concentration de vulnérabilité dans des zones déjà ciblées sur un critère socio-économique pour des interventions prioritaires renforce l’importance d’intégrer des stratégies de gestion thermique dans les politiques locales.

Corrélation avec l’urbanisation : Une relation significative est observée entre le degré d’urbanisation et la vulnérabilité thermique. Les quartiers moins urbanisés et avec plus d’espaces verts montrent une meilleure résilience.

Conclusion

Le rapport Développement Durable 2022 de la ville de Livry-Gargan indique, outre l’aménagement prévu du square Bayard pour 2023, en corrélation avec les données cartographiques ; que la végétalisation prévue du lac de Sévigné devrait aider à atténuer le phénomène d’îlot de chaleur urbain (ICU), car « la végétalisation du site participera à la réduction du phénomène d’îlot de chaleur urbain ». Toutefois, les cartes actuelles indiquent que la zone présente un risque relativement modéré et ne montre pas d’effet d’îlot de chaleur.

Cette analyse révèle les défis complexes liés aux vagues de chaleur à Livry-Gargan. Chaque quartier, avec ses spécificités propres, nécessite des interventions ciblées pour améliorer sa résilience face aux canicules. Il est crucial d’adopter des stratégies adaptées pour chaque zone afin d’assurer des mesures efficaces et durables face aux défis thermiques futurs.

Études et Sources

  • Étude « Adapter l’Île-de-France à la chaleur urbaine » de l’Institut Paris Région.
  • Applicatifs : « MapICU ».
  • Les données utilisées ont été collectées avant la destruction du parc Clemenceau, ce qui pourrait renforcer le phénomène d’îlot de chaleur dans le secteur Libération (quartier Jacob).
Vue aérienne de Livry-Gargan, prise depuis le nord-ouest en direction du sud-est, montrant la disposition urbaine de la commune avec ses parcs et quartiers résidentiels.

Observations sur le PLUi de Grand Paris – Grand Est

Dans le cadre de l’enquête publique sur le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi), qui s’est déroulée entre mai et juillet 2024, Livry Participatif, présente ses observations et propositions.

Ce document vise à informer les citoyens sur les enjeux du PLUi et à formuler des recommandations pour un urbanisme plus respectueux du patrimoine, de l’environnement et des besoins des habitants.

Partie 1 : Contexte Démocratique et Enjeux

L’élaboration du PLUi a suscité des inquiétudes sur la qualité de la concertation citoyenne.

Insuffisance de la concertation préalable : Les phases de 2022-2023, présentées comme des étapes de « concertation », se sont avérées être de simples séances d’information sur le « dispositif réglementaire ». Cette approche ne correspondant pas à l’esprit de la concertation préalable définie par le Code de l’environnement, visant un débat approfondi sur les objectifs, les caractéristiques et les impacts du projet, ainsi que sur les alternatives possibles 1. L’absence de concertation effective sur le PLUi au niveau des conseillers de quartier de Livry-Gargan a été l’un des motifs de démission de nombre d’entre eux en 2022, témoignant d’un dysfonctionnement du processus participatif 2.

Mésinformation et faible médiatisation : La réduction du nombre de réunions publiques et la faible médiatisation autour du PLUi en 2024 ont entraîné une baisse de la participation citoyenne et une perception de mésinformation. Les deux réunions publiques organisées en 2024 ont souffert d’un manque de visibilité dû à leur concomitance avec des événements nationaux majeurs, limitant ainsi l’attention du public.

Simultanéité avec les élections législatives anticipées : La concomitance de l’enquête publique avec la période électorale engendre une problématique démocratique significative, créant un cadre peu propice à une participation citoyenne effective et optimale.

Risques en termes d’acceptation démocratique :

  • Risque de contestation et d’opposition accru, les décisions étant perçues comme moins légitimes.
  • Fragilisation de la cohésion sociale, l’acceptation démocratique reposant sur un large consensus et une participation active du citoyen.

Partie 2 : Observations et Propositions

I. Patrimoine Bâti Historique

Le PLUi voit le déclassement de plusieurs bâtiments et séquences bâties historiques à Livry-Gargan, suscitant des inquiétudes quant à la préservation de ce patrimoine. Livry Participatif recommande le maintien du classement des bâtiments suivants :

  • Castel Guy Mollet (11 avenue Moutiers) : Centre emblématique de Livry-Gargan accueillant de nombreuses activités associatives.

  • Anciennes écoles Jacob : Témoins de l’architecture scolaire des années 1930.

  • Pavillon Dionnet (63 avenue du Consul-Général-Nordling) : Ancien pavillon familial de Jean-Pierre Dionnet, fondateur du magazine Métal Hurlant, lieu de création d’un mouvement culturel international.

  • Bâtiment des anciennes eaux thermales du Lac de Sévigné (48 boulevard Roger Salengro) : Vestige de l’histoire thermale de la ville au 19ème siècle.

  • Gare de l’Abbaye (place Gabriel-Beillon) : Dernier vestige de la ligne Bondy-Aulnay, sauvée de la démolition grâce à une mobilisation citoyenne en 2006.

  • Vestiges de l’ancienne Plumasserie de Livry (21 Allée des Charmilles et 73 avenue de Rosny) : La Tour de l’horloge et la grille avenue de Rosny, témoignages du passé industriel de la ville.

  • Immeubles du Boulevard de Chanzy : Bâtiments remarquables des 19ème et 20ème siècles, participant à l’identité architecturale du boulevard.

Concernant les séquences bâties, Livry Participatif regrette l’absence de communication préalable concernant leur déclassement et interroge également l’intégration de l’École Vauban dans le règlement graphique du PLUi, qui semble incomplète.

Photographie, « Maison DIONNET » 2024.

II. Patrimoine Naturel

Le PLUi propose également le déclassement de plusieurs espaces verts et la modification du classement de certains parcs, suscitant des inquiétudes quant à la préservation du patrimoine naturel de la commune.

Le parc Georges-Clemenceau, classé en zone Ns (zone de protection des espaces naturels) dans le PLU de 2005, a été déclassé dans le PLU de 2015. Ce parc est pourtant un élément crucial de la trame verte de Livry-Gargan, servant de corridor écologique entre la forêt de Bondy et le parc de la Poudrerie.

Le Lac de Sévigné, classé comme « séquence paysagère remarquable » dans le PLU précédent, est déclassé en simple « secteur d’attention écologique » dans le PLUi. Cette modification, accompagnée de modifications réglementaires, menace la protection des arbres centenaires et la cohérence écologique du site.

Le parc de la Poudrerie, classé en zone N (espace boisé classé) dans les PLU communaux est en partie classé en zone Nl (zone naturelle à vocation de loisirs) sur le territoire de Livry-Gargan dans le PLUi. Cette différence de classement nuit à la cohérence de la protection environnementale du parc.

Proposition d’extension du périmètre de la séquence remarquable sur cette zone avec une intégration de l’ancienne infirmerie et des anciens postes de gardes.

III. Risques Naturels et Anthropiques

Livry-Gargan est exposée à des risques naturels importants, notamment les mouvements de terrain liés à la dissolution du gypse et le phénomène de retrait-gonflement des sols argileux . Le parc Georges-Clemenceau, situé sur une zone à forte vulnérabilité géotechnique, est particulièrement concerné par ces risques. Il est recommandé la prise en compte de ces risques dans le PLUi, notamment en matière d’urbanisation et de constructibilité.

L’effondrement de la chaussée survenu le 4 octobre 2023 sur le chemin des Postes illustre la réalité de ces risques. L’expert mandaté par le Tribunal Administratif a confirmé l’un effondrement lié à la présence de cavités souterraines, corroborant les études du CEREMA sur la dissolution du gypse.

IV. Mobilités et Stationnement

Le PLUi classe les stations du tramway T4 en « gares », ce qui est en contradiction avec la réglementation en vigueur et les réalités fonctionnelles de ces stations. Cette classification a des implications urbanistiques importantes, notamment en termes de normes de stationnement.

Livry Participatif note des difficultés de stationnement dans les zones pavillonnaires proches du T4, aggravées par la construction de nouveaux logements collectifs et propose des modifications règlementaires afin de libérer autant que faire se peut les rares places disponibles en secteur pavillonnaire.

L’analyse des normes de stationnement dans le cadre du PLUi révèle des différences significatives entre les communes en termes de densité de stationnement par zone et révèle que les taux appliqués à Livry-Gargan sont souvent alignés avec les moyennes observées dans d’autres communes. Cette approche uniformisée semble ne pas tenir compte des réalités spécifiques du terrain à Livry-Gargan.

Livry Participatif recommande une transposition des taux de 1.9 appliqués à Vaujours pour les zones UA et UB de Livry-Gargan, compte tenu de la densité d’urbanisation le long de la nationale 3 pour mieux gérer la pression sur les infrastructures locale, ou à défaut, considérer une augmentation. Une augmenter les taux de stationnement pour les zones pavillonnaires est également à envisager.

V. Logements et Constructions

La territorialisation de l’offre de logements, qui désigne la répartition des nouvelles constructions au sein des différentes communes de l’Établissement Public Territorial (EPT) Grand Paris Grand Est, prévoit une obligation de 229 logements annuels pour Livry-Gargan. En examinant la période de 2018 à 2022, il apparaît que la ville a considérablement surpassé cet objectif. En effet, 1 596 droits à construire ont été accordés, traduisant 173% de la cible annuelle.

Le projet « Équipement scolaire et intergénérationnel » au 75 boulevard Roger Salengro, sur une parcelle classée en zone UC, suscite des préoccupations. Décidé sans concertation préalable, il pourrait entraîner la destruction d’arbres centenaires, la minéralisation d’un corridor écologique, et une augmentation de la densité de population dans un quartier résidentiel.

VI. Absence de Continuité Ecologique

Le PLUi ne définit aucune continuité écologique clairement établie à Livry-Gargan, mettant en danger la biodiversité locale. L’association recommande la création de corridors écologiques, notamment une trame verte et bleue, pour relier les zones naturelles et permettre la circulation des espèces.

Une forte fragmentation urbaine caractérise Livry-Gargan, posant des risques significatifs à la fois pour la biodiversité dont la santé humaine. Cette fragmentation entraîne la dégradation des habitats naturels, réduit la connectivité écologique et augmente l’exposition des habitants aux nuisances environnementales.

Conclusion

Un développement urbain harmonieux et durable nécessite une prise en compte équilibrée des enjeux patrimoniaux, environnementaux et sociaux. Il est primordial que le PLUi reflète les aspirations des habitants et garantisse la préservation du cadre de vie à Livry-Gargan.

Télécharger

  • Observations concernant le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) – Grand Paris – Grand Est. 24 juin 2024. Livry-Gargan. Livry Participatif.

  • Addendum – Observations concernant le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) – Grand Paris – Grand Est. 1er juillet 2024. Livry-Gargan. Livry Participatif.

SYNTHESE DES PROPOSITIONS

CONTEXTE DEMOCRATIQUE

  1. Report (ou extension) des délais d’enquête : Pour pallier ce problème, il apparaît souhaitable de prolonger ou de reporter les délais de l’enquête publique au-delà de la période électorale, permettant ainsi une participation citoyenne plus large et plus sereine.
  2. Campagnes d’information : Un renforcement des campagnes d’information spécifiques sur le PLUi, indépendamment des élections, permettrait d’assurer l’information et l’implication des citoyens dans les décisions locales.
  3. Coordination des calendriers locaux et intercommunaux : À l’avenir, une meilleure coordination des calendriers locaux et des enquêtes publiques doit être envisagée pour éviter de telles situations où le citoyen, comme à Livry-Gargan, s’est trouvé dans l’obligation de choisir entre le conseil municipal et une réunion publique, phase primordiale de l’enquête publique.

PATRIMOINE BATI HISTORIQUE

1. Maintenir l’intégrité historique et culturelle de Livry-Gargan :

1.1 Maintenir le classement du Castel Guy Mollet dans le PLUi, en tant que centre emblématique de Livry-Gargan. Construit dans un style de petit château, il accueille de nombreuses activités associatives et événements qui font vivre la ville. Son entretien semble aujourd’hui délaissé, mettant en péril ce lieu classé dans le PLU de 2015. La préservation de ce bâtiment est essentielle pour maintenir son rôle central dans la vie communautaire.

1.2 Maintenir le classement des anciennes écoles Jacob dans le PLUi. Témoins de l’architecture typique des écoles Jules Ferry des années 1930, alliant la brique rouge et la céramique, elles font partie intégrante du patrimoine éducatif de Livry-Gargan. Leur déclassement met en péril cette mémoire historique. Il est impératif de protéger ces bâtiments pour préserver le patrimoine éducatif de la ville.

1.3 Maintenir le classement du pavillon Dionnet dans le PLUi et ajouter l’ancienne grille du portail. Ancien pavillon familial de Jean-Pierre Dionnet, fondateur du magazine Métal Hurlant, ce bâtiment est un témoin de l’histoire culturelle récente de Livry-Gargan et un exemple de maison bourgeoise parisienne. Il possède une importance historique locale et une valeur culturelle précieuse pour la ville et le département, ayant été le lieu de création du magazine Métal Hurlant en 1975. La menace de déclassement met en péril ce patrimoine de renommée internationale.

1.4 Maintenir le classement du bâtiment des anciennes eaux thermales du Lac de Sévigné dans le PLUi. Ce bâtiment rappelle l’ambition de Livry-Gargan de devenir une station thermale au 19ème siècle. Vestige unique de ce pan méconnu de notre histoire, il était classé dans le PLU de 2015. Sa protection est nécessaire pour préserver ce patrimoine unique.

1.5 Maintenir le classement de la gare de l’Abbaye dans le PLUi. Construite en 1875, cette gare est le dernier vestige de la ligne Bondy-Aulnay et a été au cœur de débats publics et de mobilisations citoyennes. Elle était classée dans le PLU de 2015 mais risque d’être déclassée.

1.6 Maintenir le classement des immeubles du boulevard Chanzy dans le PLUi. Ces immeubles, avec leur architecture typique de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle, participent à l’identité de Livry-Gargan. Leur déclassement pourrait entraîner une dégradation irréversible de ce patrimoine. Il est essentiel de conserver ces bâtiments pour maintenir l’intégrité architecturale et historique du boulevard.

1.7 Maintenir le classement de la Tour de l’horloge et ajouter la grille sise avenue de Rosny (Vestiges de l’ancienne Plumasserie) dans le PLUi. La tour elle-même se distingue par sa construction en pierre, intégrée harmonieusement dans son environnement. La grille située à l’angle de l’avenue de Rosny et de l’allée des Charmilles provient d’une large allée du parc, reliant directement la propriété au grand chêne.

1.8 Maintenir le classement des immeubles historiques du boulevard de Chanzy dans le PLUi. Afin de prévenir la dégradation ou la disparition de ces immeubles qui contribuent à l’identité visuelle et culturelle de Livry-Gargan.

2. Intégrer pleinement l’École Vauban dans le règlement graphique du PLUi : Il convient d’intégrer pleinement l’École Vauban dans le règlement du PLUi, notamment dans le règlement graphique.

3. Maintenir le classement des immeubles et des autres bâtiments historiques de Livry-Gargan déclassés dans le PLUi, ou à défaut justifier de leur préservation réglementaire :

  • 19 avenue Aristide Briand
  • 87 boulevard Edouard Vaillant
  • 1 boulevard Edouard Vaillant – 2 av. Quesnay
  • 26 allée Bayard
  • 21 allée Bayard
  • 23 allée Bayard
  • 25 allée Bayard
  • 6 avenue Emile Zola

4. Maintenir le classement des séquences bâties de Livry-Gargan déclassées dans le PLUi, ou à défaut justifier de leur préservation réglementaire.

PATRIMOINE NATUREL ET ENVIRONNEMENTAL

  1. Reclassification des parcs et jardins communaux en « séquences paysagères remarquables » ou, à défaut, leur transposition réglementaire en « Espaces Verts Paysagers et Écologiques (EVPE) ». Cette démarche vise à maintenir la cohérence avec le Plan Local d’Urbanisme de 2015 tout en préservant le niveau réglementaire actuel. Les sites concernés par cette mesure incluent : Parc Lefèvre, Parc de la Mairie, Lac de Sévigné, Parc Vincent Auriol, Parc Bellevue, Parc Georges Pompidou, Parc des Friches, La Roseraie, Square Henri Legrand
  2. Reconnaitre le parc du Castel Guy Mollet en « séquences paysagères remarquables » ou, à défaut, sa transposition réglementaire en « Espaces Verts Paysagers et Écologiques (EVPE) ».
  3. Reconnaitre que certains arbres du parc du Castel Guy Mollet mériteraient un classement individuel « Arbre remarquable » au titre de leurs formes, de leur ancienneté et de leur intérêt paysager.
  4. Reclassification du châtaignier 96 allée des charmilles en « Arbre remarquable ».
  5. Reconnaitre « Arbre remarquable » les arbres :
    • Les arbres situés à l’angle de la rue du Dr Roux et de l’avenue de la Poudrerie
    • Le Peuplier noir de la porte ouest du Parc Forestier de la Poudrerie
    • Les sept chênes situés dans l’enceinte du collège Édouard-Herriot
  6. Reclassification de l’alignement d’arbres du Secteur Clemenceau.
  7. Vérifier la transposition des alignements d’arbres : Assurer que les nouvelles désignations en simples alignements dans le PLUi incluent des mesures de protection équivalentes à celles prévues pour les séquences paysagères remarquables. Si nécessaire, adapter et renforcer les réglementations pour éviter toute diminution de la protection.

PARC GEORGES CLEMENCEAU

  1. Requalification des parcelles du parc Georges-Clemenceau et des parcelles du parc du Château en « séquences paysagères remarquables » ou, à défaut, leur transposition réglementaire en « Espaces Verts Paysagers et Écologiques (EVPE) » pour garantir leur préservation en pleine terre et assurer la continuité écologique et paysagère.
  2. Reclassification des parcelles du parc Georges-Clemenceau et des parcelles du parc du Château en zone « N » pour refléter leur potentiel de biodiversité tel qu’exprimé dans le PLUi, et ainsi garantir leur protection écologique.

PRISE EN COMPTE DES RISQUES NATURELS ET ANTHROPIQUES

  1. Prendre en compte les risques d’ilots de chaleur présents sur la ville en termes d’urbanisme et de constructibilité, notamment dans le quartier Gargan et dans la moyenne haute sur le quartier Jacob, secteur du parc Georges-Clemenceau.
  2. Réglementations proactive et prise en compte des risques élevés d’effondrement lié à la présence de cavités souterraines d’origine anthropique (anciennes carrières) en termes d’urbanisme et de constructibilité, notamment dans le quartier Jacob et le secteur du parc Georges-Clemenceau.
  3. Prendre en compte les risques élevés liés à l’aléa de dissolution du gypse en termes d’urbanisme et de constructibilité, notamment sur lesquartiers des coteaux de l’Aulnoye, le quartier Jacob, le secteur du parc Georges-Clemenceau, et la bande limitrophe à Clichy-sous-Bois, tels que révélés par les études du CEREMA.

LE LAC DE SÉVIGNÉ

  1. Reclassification du Lac de Sévigné en « séquences paysagères remarquables » ou, à défaut, transposition réglementaire en « Espaces Verts Paysagers et Écologiques (EVPE) ».
  2. Classer l’ensemble du Lac de Sévigné en zone « N » dans le PLUi afin d’aligner les politiques publiques avec le projet de déminéralisation et d’harmonisation écologique du site pour une approche cohérente et intégrée de la gestion des espaces naturels.
  3. Procéder à une réintégration en zone UC « Pavillonnaire » du secteur UB dans le quart sud-est du lac afin de préserver le caractère résidentiel, de prévenir toute menace sur les écosystèmes, et d’assurer les continuités et corridors écologiques.
  4. Procéder à une protection individuelle des platanes et autres essences d’arbres pluri-centenaires et autres arbres remarquables du lac de Sévigné.

PARC DE LA POUDRERIE

  1. Protection du Zonage « N » du Parc de la Poudrerie : Afin de maintenir la cohérence du PLUi sur l’ensemble du parc de la Poudrerie, il est essentiel de reclasser ce parc en zone « N » sur le territoire de Livry-Gargan. Ce reclassement garantirait une continuité avec le zonage initialement prévu dans le PLU pour les communes de Vaujours et Livry-Gargan, consolidant ainsi la protection environnementale de cet espace naturel.
  2. Élargissement du Périmètre de Protection de la Séquence Bâtie de l’ancienne poudrerie et les habitations de la cité jardin dans un seul périmètre étendu et cohérent pour inclure l’ensemble des structures existantes afin de préserver et valoriser ce patrimoine unique.

PARC DES FRICHES

  1. Reclasser le parc des Friches en zone « N » dans le PLUi. Cette reclassification vise à aligner les politiques publiques et à harmoniser le zonage du PLUi avec la classification ZNIEFF, garantissant une approche cohérente et intégrée de la gestion des espaces naturels.

MOBILITÉS ET STATIONNEMENT

  1. Considérer une transposition des taux de 1.9 appliqués à Vaujours pour les zones UA et UB de Livry-Gargan : Compte tenu de la densité d’urbanisation le long de la nationale 3, cette mesure semble nécessaire pour mieux gérer la pression sur les infrastructures locales. À défaut, considérer une augmentation.
  2. Revoir les normes pour les zones pavillonnaires : Augmenter les taux de stationnement pour les zones pavillonnaires afin de ne pas augmenter la pression sur ces zones.
  3. Prendre en considération les études de stationnement existantes sur la ville.

LOGEMENTS ET CONSTRUCTIONS

  1. Procéder à une réduction des droits à construire à Livry-Gargan dans le règlement du PLUi afin de garantir la préservation du secteur pavillonnaire.
  2. Procéder à une réintégration en zone « Pavillonnaire » des secteurs suivants afin de préserver leur caractère résidentiel :
    • La zone située rue Georges Clémenceau, Rue du Château, et Rue de Vaujours.
    • La zone située au sud du Boulevard Roger Salengro, ainsi que l’îlot compris entre l’Avenue Léon Blum et l’Allée des Chênes.
    • Les îlots situés entre l’Allée de Rosny et l’Allée des Charmilles, ainsi qu’entre l’Allée des Charmilles et l’Allée Diderot.
    • Le quartier délimité par l’Avenue César Collaveri, l’Allée Victoire Lemeaux, la Rue Graffan, et la Rue François Villon.

PROJET DE « SEPTIEME PARC »

  1. Étude d’impact sur la biodiversité par un organisme indépendant et participation d’associations environnementales nationales et locales.
  2. Mesure de sauvegarde des habitats de la faune locale et de l’équilibre écologique local.
  3. Sauvegarde des arbres ayant déjà colonisé la parcelle dont l’existence est visible sur les images aériennes de celle-ci.
  4. Adaptation du nouveau parc à la nature existante, sans destruction de celle-ci pour « modeler » un projet de parc urbain.
  5. Classement en zone N et non NL afin de protéger le site d’une minéralisation inutile.
  6. Communication et publication des études pour une totale transparence du projet et une information relevant d’un exercice minimum de la démocratie participative.

EMPLACEMENTS RÉSERVÉS

  1. Maintien du zonage pavillonnaire UC du 75 boulevard Roger Salengro : Préserver la classification en zone UC pavillonnaire, ce qui permet de maintenir le caractère résidentiel et la faible densité de la zone.
  2. Classement en « Séquence paysagère remarquable » ou en « Espaces Verts Paysagers et Écologiques » (EVPE) du 75 boulevard Roger Salengro : Reclassifier le site pour reconnaître officiellement sa valeur écologique et paysagère, et garantir sa protection. Protéger l’ensemble de la végétation existante sans consommation de pleine terre, incluant la sauvegarde des essences d’arbres notables. Maintenir ces arbres pour leurs avantages écologiques, esthétiques et de santé publique.
  3. Opposition à la minéralisation du 75 boulevard Roger Salengro et à tout projet entraînant une minéralisation de la parcelle, notamment la création d’un « Équipement scolaire et intergénérationnel » tel que défini dans le PLUi. La minéralisation peut avoir des impacts négatifs sur l’environnement, notamment en augmentant les îlots de chaleur urbains et en réduisant la biodiversité.

ABSENCE DE TRAME DE CONTINUITÉ ÉCOLOGIQUE DANS LA VILLE

1. Identification des corridors écologiques : Il est crucial d’identifier et de cartographier les corridors écologiques existants et potentiels à Livry-Gargan.

2. Mise en place de mesures de protection : Protéger les zones identifiées par des règlements d’urbanisme spécifiques et des mesures de gestion environnementale.

3. Créer des passages au sein des zones UA et UB (îlots de fraîcheur, couloirs verts, etc.) pour relier les zones pavillonnaires.

4. Continuité intercommunale : Travailler en synergie avec les communes voisines pour assurer une continuité écologique à l’échelle de l’EPT. Une trame verte avait été annoncée dans le cadre de l’OAP Chanzy lors de la réunion publique de présentation du PLUi menée à Livry-Gargan le 17 avril 2023 (point 4 : inscrire l’aménagement dans la trame verte, création d’îlots de fraîcheur, développement des espaces verts dans les zones tampons, etc.).

5. Mise en place des trames écologiques : Pour Livry-Gargan, il est crucial de prendre en compte les caractéristiques spécifiques de son environnement, de sa biodiversité et des réservoirs écologiques identifiés.

6. Trame Verte :

6.1 Connecter les parcs et les espaces verts : Créer des corridors écologiques dans les projets d’aménagement urbain en utilisant des haies, des alignements d’arbres et des bandes enherbées pour relier les différentes zones vertes, notamment entre :

  • Le parc forestier de la Poudrerie, le parc Georges-Clemenceau et la forêt de Bondy
  • Le parc de la mairie de Clichy, l’étang Verchin, le parc et lac de Sévigné, le parc Lefevre, le parc de la Mairie et le parc forestier de la Poudrerie.

6.2 Protéger et renforcer les espaces verts existants : Assurer que les parcs et jardins publics et privés jouent pleinement leur rôle de réservoirs de biodiversité, en préservant les séquences remarquables identifiées dans le PLU communal de 2015 ou en les transposant en Espaces Verts Paysagers et Écologiques (EVPE).

6.3 Encourager les jardins « verts » : Promouvoir la création et l’entretien de jardins écologiques parmi les habitants, afin de contribuer à la continuité écologique et à la biodiversité locale.

7. Trame Bleue :

7.1 Restaurer et protéger les berges des cours d’eau et des plans d’eau (exemple : le lac de Sévigné).

7.2 Créer des zones tampons : Réduire la pollution des eaux en créant des zones tampons autour des cours d’eau et des plans d’eau.

7.3 Protéger la circulation des eaux souterraines : Prévenir la minéralisation des zones de pleine terre pour protéger les nappes souterraines, en lien avec

7.3 Protéger la circulation des eaux souterraines : Prévenir la minéralisation des zones de pleine terre pour protéger les nappes souterraines, en lien avec la trame brune, notamment dans le quartier Danton.

8. Trame Noire

8.1 Favoriser une trame noire : Notamment entre le parc forestier de la Poudrerie, le parc Georges-Clemenceau et la forêt de Bondy, en concordance avec la trame verte.

8.2 Réduire l’éclairage nocturne : Diminuer l’éclairage nocturne dans les zones sensibles pour la faune nocturne, en utilisant des détecteurs de présence si nécessaire.

8.3 Utiliser des éclairages dirigés et à intensité réduite : Installer des éclairages dirigés et à intensité réduite dans les zones proches des habitats naturels.

8.4 Utiliser des couleurs d’éclairage plus neutres : Adopter des couleurs d’éclairage plus neutres pour la vie nocturne.

9. Trame Brune

9.1 Protéger les sols de la pollution et de la dégradation.

9.2 Promouvoir des pratiques de gestion des sols favorables à la biodiversité : Telles que l’utilisation de compost et de paillis organiques.

9.3 Sensibiliser à l’importance des sols et des habitats souterrains pour la biodiversité.

9.4 Lutter contre la minéralisation des sols : Prévenir la couverture excessive des sols naturels par des surfaces imperméables (Cf. parc Clemenceau).

10. Trame Blanche

10.1 Créer des zones naturellement moins bruyantes par la mise en place des trames vertes.

10.2 Faire respecter les interdictions : Interdire l’utilisation de feux d’artifice, de pétards, etc.

Notes

  1. Articles L. 121-15-1 à L. 121-21 et R. 121-19 à R. 121-24 du Code de l’environnement ↩︎
  2. Article le Parisien du 26 juillet 2023 : Démissions en série dans les conseils de quartiers (Livry-Gargan) ↩︎
Illustration des continuités écologiques montrant les corridors paysager, linéaire et discontinu avec différents réservoirs de biodiversité.

Trames écologiques : Importance et bénéfices pour la Biodiversité

Connectivité écologique : Une Nécessité Urbaine

Les continuités écologiques désignent l’ensemble des dispositifs et aménagements permettant de relier les habitats naturels entre eux. Elles facilitent les déplacements, la dispersion et la migration des espèces animales et végétales, assurant ainsi leur survie et leur reproduction. Les continuités écologiques incluent :

  1. Corridors écologiques : Voies terrestres ou aquatiques permettant aux espèces de se déplacer entre différents habitats.
  2. Réservoirs de biodiversité : Zones où la biodiversité est particulièrement riche, servant de points de départ ou d’arrivée pour les espèces en déplacement.
  3. Trames écologiques : Réseaux structurés comprenant des corridors verts (zones terrestres comme les forêts et prairies) et des corridors bleus (zones aquatiques comme les cours d’eau et zones humides).

La Stratégie Nationale Biodiversité 2030 (SNB) vise à renforcer les trames écologiques pour respecter les objectifs mondiaux de biodiversité.

Cruciales pour la préservation de la biodiversité et le bon fonctionnement des écosystèmes, les continuités écologiques assurent le maintien des habitats naturels, facilitent les déplacements des espèces et renforcent la résilience des territoires face aux changements climatiques. Elles participent également à l’amélioration du cadre de vie et à la salubrité en permettant la circulation en ville des prédateurs naturels (fouines, renards, chauve-souris…), assurant la régulation des rongeurs et insectes dont la prolifération est indésirable en ville. De plus, elles limitent les pollutions lumineuse et sonore et participent à la stabilité micro-climatique en luttant contre les îlots de chaleur.

Les Trames Écologiques

Trames vertes et bleues : (Forêts, haies, prairies / cours d’eau, zones humides, plans d’eau)

Elles ont pour rôles de :

  • Réduire la fragmentation et la vulnérabilité des habitats naturels.
  • Relier les espaces importants pour la biodiversité via des corridors écologiques.
  • Préserver les zones humides et les continuités écologiques nécessaires.
  • Prendre en compte la biologie des espèces sauvages.
  • Faciliter les échanges génétiques nécessaires à la survie des espèces.
  • Améliorer la qualité et la diversité des paysages.

Trames brunes : Assurent les continuités souterraines (sols, habitats souterrains) par le maintien de zones de pleine terre.

  • Protection des espèces souterraines.
  • Maintien des fonctions écologiques des sols.

Trames noires : Visent à réduire la pollution lumineuse et l’impact de l’éclairage artificiel sur la biodiversité locale et la santé des riverains.

  • Préserver les comportements naturels des espèces nocturnes.

Trames blanches : Visent à la réduction de la pollution sonore pour protéger les comportements naturels des espèces et la santé des riverains.

Mindmap sur les Trames écologiques

Conséquences de l’absence de prise en compte des continuités écologiques dans la réflexion urbanistique :

  1. Fragmentation des habitats naturels.
  2. Diminution de la biodiversité locale.
  3. Difficulté pour les espèces de se déplacer et de se reproduire.
  4. Réduction de la résilience écologique face au changement climatique.

En savoir plus

Carte des alignements d'arbres, des espaces boisés classés et des secteurs d'attention écologique à Livry-Gargan.
Plan des Prescriptions graphiques environnementales (PLUi GPGE)

Références :

Arbre sévèrement taillé dans le parc Clemenceau à Livry-Gargan, avec des branches coupées.

Fiche : La taille « raisonnée » des arbres en ville

FICHE ENVIRONNEMENT n° 7

La taille « raisonnée » des arbres en ville

Importance des arbres urbains

Les arbres en milieu urbain jouent un rôle crucial dans le bien-être des habitants. Ils améliorent la qualité de l’air, procurent de l’ombre, réduisent les îlots de chaleur et servent d’habitat à la faune. Cependant, leur gestion, notamment par la taille, peut significativement impacter leur santé et leur longévité.

Idée reçue : « La taille sévère maintient en bonne santé les arbres en villes »

FAUX

Effets négatifs des tailles sévères

  1. Stress physiologique intense : Les tailles sévères, qui impliquent de couper de grandes sections de l’arbre, provoquent un stress important. Cela affaiblit l’arbre, le rendant plus vulnérable aux maladies et aux parasites.
  2. Réduction de la capacité photosynthétique : En retirant une grande partie du feuillage, les tailles sévères diminuent la capacité de l’arbre à effectuer la photosynthèse, ralentissant ainsi sa croissance et réduisant sa vitalité.
  3. Apparition de rejets : Les tailles sévères forcent l’arbre à produire des rejets vigoureux à partir des coupes. Ces rejets, souvent structurellement plus faibles, peuvent se casser facilement, posant des risques de sécurité.
  4. Diminution de la longévité : Les arbres soumis à des tailles sévères ont souvent une durée de vie plus courte. Les grandes plaies de coupe peuvent devenir des points d’entrée pour les infections et les champignons, accélérant le déclin de l’arbre.
  5. Impact négatif sur l’esthétique urbaine : Les tailles sévères peuvent défigurer les arbres, affectant négativement l’esthétique des espaces urbains. Les arbres mutilés deviennent des éléments visuellement désagréables.
  6. Perturbation de l’écosystème : En perturbant la structure naturelle de l’arbre, les tailles sévères peuvent réduire la qualité de l’habitat pour les espèces dépendant des arbres, impactant négativement la biodiversité urbaine.

Bienfaits des tailles douces

  1. Maintien de la santé de l’arbre : Les tailles douces, qui consistent à retirer uniquement les branches mortes, malades ou endommagées, permettent de maintenir la santé de l’arbre. Cela réduit les risques d’infections et d’invasions de parasites.
  2. Préservation de la structure naturelle : En respectant la structure naturelle de l’arbre, les tailles douces évitent de créer des plaies importantes et réduisent le stress physiologique de l’arbre, permettant une croissance harmonieuse.
  3. Amélioration de la résilience : Les arbres taillés de manière douce sont généralement plus résilients face aux intempéries. Les branches bien réparties et équilibrées résistent mieux aux forces naturelles comme le vent et la neige.
  4. Contribution à la biodiversité urbaine : Les arbres en bonne santé fournissent un habitat pour de nombreuses espèces animales, contribuant ainsi à la biodiversité urbaine.
  5. Sécurité des espaces publics : Les tailles douces réduisent les risques de chute de branches mortes ou fragilisées sans compromettre la stabilité de l’arbre, assurant ainsi la sécurité des espaces publics.

Conclusion

La gestion des arbres urbains nécessite une approche équilibrée et réfléchie. Les tailles douces présentent de nombreux avantages : elles maintiennent la santé des arbres, préservent leur structure naturelle et contribuent à la biodiversité urbaine. En revanche, les tailles sévères, historiquement utilisées pour l’exploitation forestière, sont inadaptées aux arbres urbains et peuvent leur causer des dommages significatifs, réduire leur longévité et compromettre leur rôle écologique ainsi que la sécurité des espaces publics. Préférez les tailles douces dites de formation, sanitaires, d’éclaircie et de réduction de couronne qui visent à maintenir la santé, la structure et la sécurité des arbres tout en améliorant la lumière et la circulation de l’air.

Références

  • Atlanta Arbor
  • Architecte des Bâtiments de France 77
  • Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement 77
  • University of Maryland Extension
  • Penn State Extension
  • NC State Extension
  • International Society of Arboriculture

Livry-Gargan et le PLUi, un apparent sabotage de l’enquête publique ?

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

le 25 juin 2024

Livry-Gargan et le PLUi, un apparent sabotage de l’enquête publique ?

Livry Participatif souhaite alerter sur les conséquences du début de la destruction du parc Georges Clemenceau quant au respect de la procédure d’enquête publique : mépris ou sabotage ? Un élément s’ajoute à ce questionnement : l’organisation d’un conseil municipal lors de la tenue d’une des deux réunions publiques de l’enquête publique PLUi, empêchant les Livryens d’assister et de s’informer lors de ces événements de démocratie publique locale.

Début de la destruction des arbres du parc Georges-Clemenceau

La première phase de la destruction du parc Georges-Clemenceau a commencé aujourd’hui. Force est de constater que cette action témoigne de mépris significatifs de la part du maire de Livry-Gargan :

  • Mépris pour la démocratie participative, la concertation et l’enquête publique PLUi : Cette décision unilatérale a été prise sans concertation préalable avec les Livryens et sans réelle information de la part des décideurs. Concertation publique pourtant mise en exergue lors des réunions de quartier, lesquelles n’ont pas vu l’annonce de la destruction de ce parc. Et mépris de fait, des recommandations éventuelles des commissaires enquêteurs à qui il n’a pas été laissé le temps de prendre connaissance des éléments qui leur seraient transmis par les citoyens, qu’ils soient personnes morales ou physiques et les associations environnementales.

  • Mépris de l’avis du préfet : En 2015, le préfet rappelait l’inexactitude du PLU de Livry-Gargan en matière de risques géotechniques et environnementaux.

  • Mépris de ses propres recommandations en matière de biodiversité aviaire en acceptant la destruction d’arbres pendant la période de nidification, coupant ainsi la population aviaire environnante de source de nourriture indispensable au nourrissage des oisillons. Et mépris de la sauvegarde des hérissons : Espèce pourtant en danger, les témoignages de riverains nous ayant permis d’établir que ce parc constituait une zone de reproduction. Ces points étants particulièrement prégnants pour une ville portant le label « Ville amie des animaux ».

  • Mépris des trames vertes, blanches, noires et brunes préconisées par le SDRIF-E.

  • Mépris des risques géotechniques : pourtant avérés comme le constatent divers effondrements récents et plus anciens dans le secteur (chemins des postes, carrières de Vaujours, immeubles Philippe-Lebon etc.).

  • Mépris de l’avis du CEREMA sur les risques géotechniques pourtant avérés et de récentes expertise judiciaire confirmant les risques sur le quartier. La mairie a pourtant récemment demandé une subvention visant à financer de nouvelles études du CEREMA en ville.

  • Mépris de la concertation sur la clinique Vauban, offrant aux personnes désirant sa suppression l’argument de l’existence d’un futur centre médical avancé par le maire. Rappelons que ce centre, tel que présenté lors des conseils municipaux, recevrait des professionnels de secteur 2 dans un secteur proche d’un quartier désormais classé prioritaire (QPV). Quid des populations n’ayant pas les moyens de se soigner ? Et, en outre, face à la proximité du centre municipal de santé, ne voit-on pas les prémices de la mort lente de celui-ci ?

  • Mépris des futurs habitants de logements sociaux coincés entre une déchèterie, un cimetière et une route à fort passage.

  • Mépris des risques microclimatique en supprimant un espace à fort potentiel d’îlot de fraîcheur dans une zone déjà entourée d’îlots de chaleur, selon les cartes de l’institut Paris Région, que ce projet immobilier ne fera qu’aggraver.

  • Mépris du patrimoine livryen en détruisant le dernier vestige de l’ancien parc du château. L’existence d’opérations archéologiques futures prouve qu’il eût été préférable de mener celles-ci avant la destruction du site sur le plan environnemental.

  • Mépris de la vérité, comme le confirmait la vidéo diffusée par le maire sur le parc Clemenceau, affirmant dos tourné à la route qu’il n’y avait aucun arbre sur la parcelle.

Quid des responsabilités ? Monsieur le Maire a récemment expliqué sur ses réseaux que le déclassement de la quasi-totalité du patrimoine bâti et environnemental visait à les « protéger » (sic). Nous avons désormais une vision précise du futur de Livry-Gargan si ces déclassements sont validés. Monsieur le Maire, qui explique agir « en responsabilité », est-il prêt à assumer a titre personnel ces décisions en cas de réalisation des risques dont il a été avisé ?

L’avenir des parcs de Livry-Gargan : Le parc Georges-Clemenceau détruit, quid des autres parcs de la ville déclassés des séquences paysagères dans le nouveau PLUi ? Rappelons que le PLUi prévoit la construction de nouveaux logements bien au-delà des obligations réglementaires.

Contacts :

Mail : livry.participatif@gmail.com

Site internet : livryparticipatif.fr

Facebook : Livry Participatif (groupe et page)

La Gare de l’Abbaye au XXIe siècle : Album Photo

Album Photo

La gare de l’Abbaye, située dans le quartier Danton de Livry-Gargan, est un édifice historique construit en 1875. Elle est le dernier vestige de la ligne Bondy-Aulnay, également connue sous le nom de ligne des Coquetiers. Cette gare a été au cœur de débats publics et de mobilisations citoyennes visant à déterminer son avenir. Cet album photo se propose de fournir quelques éléments contextuels.

Origines et caractéristiques


Érigée en 1875 sur l’initiative de M. Gargan, la gare de l’Abbaye est unique en son genre, cette gare faisait partie d’une ligne ferroviaire indépendante des grandes compagnies de l’Est et du Nord, tout en assurant des correspondances à Bondy et Aulnay. Conçue avec un passage à niveau, la gare bénéficiait d’un quai de 18 mètres et d’une voie de service de 310 mètres pour faciliter les manœuvres des trains.

En 1922, un raccordement fut établi avec les Chantiers de construction de l’Abbaye, une entreprise spécialisée dans le matériel ferroviaire. Architecturalement, la gare se distingue de ses successeurs construits par la Compagnie des chemins de fer de l’Est. Son design reflète les traits architecturaux de la banlieue pavillonnaire qu’elle a aidé à façonner.

Le bâtiment principal abritait une salle d’attente et un guichet de billetterie. Ses façades, revêtues de crépi, sont renforcées par un soubassement en pierre et des encadrements de fenêtres en brique. D’autres éléments, tels que le toit en débord, l’œil-de-bœuf et la forme légèrement cintrée des baies, ajoutent à son caractère distinctif. Ce faisant, la gare de l’Abbaye s’impose comme un exemple emblématique des gares locales de la seconde moitié du XIXe siècle.

Fermeture en décembre 2003

Avec sa fermeture en décembre 2003, la ligne de train Bondy-Aulnay subi plusieurs transformations pour devenir une ligne de tram-train. Parmi ces modifications figurent le doublement des voies entre Gargan et Aulnay, la refonte du viaduc sur la RN3, l’élargissement du pont sur le canal de l’Ourcq et la conversion des passages à niveau en intersections routières.

La plupart des anciens bâtiments voyageurs le long de cette ligne devenus désuets, la gare de Freinville-Sevran a été démolie, celle de Gargan est convertie en centre de commande de la ligne. Depuis la création du Réseau Ferré de France (RFF), la SNCF a gardé la propriété des gares, tandis que RFF s’occupe des infrastructures nécessaires à la circulation des trains, comme les voies ferrées.

Étant donné que ces gares ne sont plus nécessaires pour l’exploitation de la nouvelle ligne, la SNCF a envisagé de s’en séparer. Des offres d’achat ont été proposées aux municipalités concernées. Jusqu’à présent, seule la commune de Pavillons-sous-Bois a accepté les conditions de vente. Faute de réponses positives pour les autres gares, des permis de démolition ont été demandés et obtenus pour les gares des Coquetiers, de l’Allée de la Tour-Rendez-vous et de l’Abbaye.

Menace de démolition en 2006

En février-mars 2006, Le Parisien révèle que la majorité des gares historiques de la ligne des Coquetiers sont menacées de démolition, un permis ayant déjà été accordé en ce qui concerne la gare de l’Abbaye. Cette annonce suscite des réactions notables au sein de la communauté.

Un collectif se forme rapidement pour protéger la gare, initiant une pétition et organisant un débats pour sensibiliser à la fois le public et les autorités sur l’importance de sa préservation en tant que patrimoine.

Le 10 mars 2006, Le Parisien rapporte qu’Alain Calmat, le maire de Livry-Gargan de l’époque, sollicite une réunion avec Louis Gallois, alors président de la SNCF. « Il est particulièrement regrettable qu’au moment où cette ligne s’apprête à connaître un nouveau départ cette modernisation ne permettent pas de conserver la dernière trace architecturale et patrimoniale de son histoire », écrit le maire de Livry-Gargan qui avait également saisi le président du conseil régional et le président du conseil général « pour qu’ils appuient sa démarche« .

Le 21 mars 2006, Éric Raoult adresse une question écrite au ministre des Transports et de l’Équipement concernant la vente par la SNCF des gares de la ligne des Coquetiers, situées entre Bondy et Sevran en Seine-Saint-Denis. Il souligne que cette ligne, en cours de transformation en tram-train, comporte plusieurs gares historiques menacées de démolition si elles ne sont pas acquises par les municipalités de Villemomble, Pavillons-sous-Bois et Livry-Gargan et que cette situation provoque une vive inquiétude parmi les riverains et interroge donc le ministre sur les mesures interministérielles envisagées, en collaboration avec la SNCF et le ministère de la Culture, pour résoudre cette problématique et préserver ces édifices à la fois populaires et historiques. La question demeure sans réponse.

Le 30 mars 2006, une réunion de travail à l’hôtel de ville aboutit à un accord entre Livry-Gargan et la SNCF, assurant la préservation de la gare de l’Abbaye. Cet accord invalide les précédents plans de démolition et établit la gare comme un élément patrimonial. François Wallach, à l’époque directeur du futur projet tram-train Bondy-Aulnay, informe le maire Alain Calmat de la suspension des travaux de démolition, justifiée par la valeur historique de la gare. Un comité est formé entre la municipalité et la SNCF pour régler les détails financiers et juridiques. Le maire envisage plusieurs fonctions pour le bâtiment, y compris un mémorial en l’honneur de Louis-Xavier Gargan.

En septembre 2008, les aménagements autour du tram-train T4 progressent continuellement. La station Sellier, priorisée en vue de la rentrée scolaire, offre un aperçu du design paysager prévu pour le projet. Cet aménagement de qualité encourage la circulation cycliste le long de la ligne et améliore l’accessibilité piétonne aux stations. À l’automne, la dimension végétale du projet prendra forme : l’engazonnement est planifié pour octobre, suivi de la plantation d’arbres en fin d’année. Parallèlement, en octobre, les équipes se concentreront sur le tronçon entre la station Sellier et la RN3, avec une finalisation attendue en février. Octobre 2008 verra également des travaux d’aménagement aux abords de la station Abbaye…

La gare de l’Abbaye en mars 2006

http://www.raincy-nono.com/article-1959417.html

La gare de l’Abbaye le 27 avril 2006

Photographie M. Quéval / Département de la Seine-Saint-Denis

La gare de l’Abbaye juillet 2008

La gare de l’Abbaye juillet 2018

La gare de l’Abbaye juillet 2019

La gare de l’Abbaye le 7 décembre 2019

La gare de l’Abbaye octobre 2020

La gare de l’Abbaye le 16 juillet 2023

La gare de l’Abbaye le 3 septembre 2023

Avis d’enquête publique PLUi d’anticipation environnementale

Enquête Publique sur le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) à Livry-Gargan

Contexte de l’enquête publique ; L’Etablissement public territorial Grand Paris Grand Est annonce le lancement d’une enquête publique concernant le projet de Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) d’anticipation environnementale. Cette enquête se déroulera du lundi 27 mai 2024 à 9h00 au mercredi 3 juillet 2024 à 17h30, soit une durée de 38 jours consécutifs.

Objectifs du PLUi : Le PLUi a pour objectif de définir, organiser et réglementer les constructions et aménagements sur le territoire des communes concernées, incluant Livry-Gargan.

Consultation du dossier à Livry-Gargan : Les habitants de Livry-Gargan peuvent consulter le dossier d’enquête publique à l’Hôtel-de-Ville, situé au 3, place François Mitterrand, 93190 Livry-Gargan, selon les horaires suivants :

  • Lundi : de 13h30 à 17h00
  • Du mardi au jeudi : de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h00
  • Vendredi : de 8h30 à 12h00

Permanences de la Commission d’Enquête :

  • Vendredi 31 mai (14h00-17h00)
  • Vendredi 14 juin (14h00-17h00)
  • Samedi 29 juin (9h00-12h00)

Réunions publiques : Deux réunions d’information et d’échange avec le public sont prévues :

  1. Pavillons-sous-Bois : Lundi 10 juin 2024, de 19h30 à 22h00, en salle Philippe Noiret, Espace des Arts, 144 avenue Jean Jaurès.
  2. Noisy-le-Grand : Jeudi 20 juin 2024, de 19h30 à 22h00, en salle Arletty, Espace Michel Simon, Esplanade Nelson Mandela, 36 rue de la République.

Modalités de participation : Le public peut formuler ses observations et propositions tout au long de l’enquête par les moyens suivants :


Voir aussi : Réunion Publique 2023 : Élaboration du PLUi — Présentation du dispositif réglementaire



Etablissement public territorial Grand Paris Grand Est

AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE

PROJET DE PLAN LOCAL D’URBANISME INTERCOMMUNAL (PLUI) D’ANTICIPATION ENVIRONNEMENTALE DE L’ETABLISSEMENT PUBLIC TERRITORIAL GRAND PARIS GRAND EST

Par arrêté AR2024-06 du 02 mai 2024, il sera procédé du lundi 27 mai 2024 à 9h00 au mercredi 3 juillet 2024 à 17h30 inclus, soit une durée de 38 jours consécutifs, sur le territoire des communes de l’Etablissement public territorial Grand Paris Grand Est (Clichy-sous-Bois, Coubron, Gagny, Gournay-sur-Marne, Le Raincy, Les Pavillons-sous-Bois, Livry-Gargan, Montfermeil, Neuilly-Plaisance, Neuilly-sur-Marne, Noisy-le-Grand, Rosny-sous-Bois, Vaujours, Villemomble) à une enquête publique sur le projet de plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) d’anticipation environnementale arrêté par le Conseil de territoire.

Cette enquête publique s’inscrit dans la procédure d’élaboration du plan local d’urbanisme intercommunal de l’Etablissement public territorial Grand Paris Grand Est. Le plan local d’urbanisme intercommunal a pour objet de définir, d’organiser et de réglementer les constructions et aménagements réalisés sur son territoire.

Le siège de l’enquête est fixé au siège de l’Etablissement public territorial Grand Paris Grand Est, mairie de Noisy-le-Grand, place de la Libération, 93160 Noisy-le-Grand.

Le dossier d’enquête publique est composé notamment :

  • D’une note de présentation présentant la mention des textes qui régissent l’enquête publique, l’insertion de l’enquête publique dans la procédure d’élaboration du PLUi, et la décision pouvant être adoptée au terme de l’enquête
  • Les pièces administratives
  • Le projet de plan local d’urbanisme intercommunal comprenant son évaluation environnementale
  • Le bilan de la concertation
  • Les avis émis sur le projet

Pendant la durée de l’enquête publique, le public pourra consulter le dossier d’enquête en version papier dans les 14 communes du territoire, aux lieux et jours et heures d’ouverture indiqués dans le tableau ci-dessous :

La version numérique du dossier d’enquête sera consultable pendant toute la durée de l’enquête sur la plateforme dédiée à l’enquête publique et au registre numérique : https://www.registre-numerique.fr/plui-grandparisgrandest

La version numérique du dossier d’enquête sera consultable depuis une tablette numérique mise à disposition du public dans chacun des lieux de consultation du dossier d’enquête indiqués dans le tableau ci-dessus.

Toute personne qui en fait la demande pourra obtenir, à ses frais, dès la publication du présent arrêté et pendant la durée de l’enquête, communication du dossier d’enquête auprès de monsieur le Président de l’Établissement public territorial Grand Paris Grand Est, 11, boulevard du Mont d’Est, 93160 Noisy-le-Grand.

Pendant la durée de l’enquête, le public pourra formuler ses observations et propositions :

  • Sur les registres d’enquête à feuillets non mobiles, cotés et paraphés par un membre de la commission d’enquête, disponibles dans chacun des lieux de consultation du dossier d’enquête aux jours et heures indiqués dans le tableau de l’article 4 ci-dessus,
  • Sur le registre dématérialisé ouvert pendant la durée de l’enquête sur le site internet : https://www.registre-numerique.fr/plui-grandparisgrandest
  • Par courrier électronique à l’adresse : plui-grandparisgrandest@mail.registre-numerique.fr
  • Par courrier adressé par voie postale à l’adresse suivante :
    • Madame Catherine Marette, Présidente de la commission d’enquête sur le projet de PLUi de Grand Paris Grand Est,
    • EPT Grand Paris Grand EST – 11, boulevard du Mont d’Est, 93160 Noisy-le-Grand
  • Lors des permanences d’un membre de la commission d’enquête indiquées dans le tableau ci-dessous.

Ne seront prises en compte que les observations reçues pendant la durée de l’enquête, du lundi 27 mai 2024 à 9h00 au mercredi 3 juillet 2024 à 17h30.

Toute personne qui en fait la demande pendant la durée de l’enquête peut obtenir, à ses frais, communication des observations et propositions du public auprès du Président de l’Établissement public territorial Grand Paris Grand Est, 11, boulevard du Mont d’Est, 93160 Noisy-le-Grand.

La commission d’enquête est composée de Madame Catherine Marette, architecte DPLG, retraitée, désignée en qualité de présidente et de Madame Marie-Françoise Sévrain, consultante en environnement, retraitée, Monsieur Joël Chaffard, professeur agrégé hors classe, retraité, Monsieur Michel Relave, cadre juridique, retraité, Monsieur Méril Décimus, inspecteur des Douanes, désignés comme membres titulaires.

En cas d’empêchement de madame Catherine Marette, la présidence de la commission sera assurée par madame Marie-Françoise Sévrain. Les membres suppléants sont Monsieur Pierre Ponroy, contrôleur général économique et financier honoraire, retraité et Monsieur Miroslav Makar, directeur de service de production informatique, retraité.

En cas d’empêchement d’un membre titulaire, celui-ci sera remplacé par le premier des membres suppléants.

Les membres de la commission d’enquête se tiendront à la disposition du public pour recevoir ses observations et propositions, aux jours et heures indiqués ci-dessous :

Deux réunions d’information et d’échange avec le public, en présence de la commission d’enquête et des représentants de Grand Paris Grand Est auront lieu :

  • Le lundi 10 juin 2024 (19h30-22h00) à Pavillons-sous-Bois, en salle Philippe Noiret, Espace des Arts, 144 avenue Jean Jaurès.
  • Le jeudi 20 juin 2024 (19h30-22h00) à Noisy-le-Grand, en salle Arletty, Espace Michel Simon, Esplanade Nelson Mandela, 36 rue de la République.

Les informations sur projet soumis à enquête pourront être obtenues auprès de la Direction de l’aménagement et de l’urbanisme de l’Établissement public territorial Grand Paris Grand Est, 11, boulevard du Mont d’Est, 93160 Noisy-le-Grand. Tél : 01.41.70.39.10., courriel : urbanisme@grandparisgrandest.fr.

Dans un délai de 30 jours à compter de la clôture de l’enquête, la présidente de la commission d’enquête transmettra au Président de l’établissement public territorial Grand Paris Grand Est l’exemplaire du dossier de l’enquête déposé au siège de l’enquête, accompagné du ou des registres et pièces annexées, avec le rapport et les conclusions motivées.

Une copie du rapport et des conclusions de la commission d’enquête sera adressée à chacun des 14 lieux de consultation du dossier d’enquête pour y être tenue à la disposition du public pendant un an à compter de la date de clôture de l’enquête. Ces documents seront consultables sur le site internet de l’Établissement public territorial Grand Paris Grand Est www.grandparisgrandest.fr pendant un an à compter de la date de clôture de l’enquête.

A l’issue de l’enquête publique, le projet de plan local d’urbanisme intercommunal, éventuellement modifié pour tenir compte des avis qui ont été joints au dossier, des observations du public et du rapport de la commission d’enquête sera soumis à l’approbation du Conseil de territoire de l’Établissement public territorial Grand Paris Grand Est.


Tableau des Lieux et Horaires de Consultation du Dossier d’Enquête

Clichy-sous-BoisCentre administratif et technique, 58, allée Auguste-Geneviève, 93390 Clichy-sous-BoisLundi : de 13h30 à 17h00.
Du mardi au vendredi : de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h00.
CoubronMairie de Coubron, Service urbanisme petit bâtiment 133, rue Jean Jaurès, 93470 CoubronDu lundi au vendredi : de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h00.
2 samedis par mois : les 8 et 22 juin
GagnyMairie de Gagny 1, esplanade Michel Teulet, 93220 GagnyLundi, mardi, mercredi : de 8h45 à 12h00 et de 13h30 à 17h45.
Jeudi : de 10H00 à 12h00 et de 13h30 à 17h45.
Vendredi : de 8h45 à 12h00 et de 13h30 à 17h15.
Gournay-sur-MarneMairie de Gournay-sur-Marne 10 avenue du Maréchal Foch, 93460 Gournay-sur-Marne.Du lundi au vendredi : de 8h45 à 12h00 et de 13h30 à 17h30.
Le RaincyService urbanisme, 8, allée Baratin, 93340 Le RaincyLundi, mercredi, jeudi : de 8H30 à 12H00 et de 13H30 à 17H30.
vendredi de 8H30 à 12H00 et de 13H30 à 16H30.
mardi de 13H30 à 17H30
Les Pavillons-sous-BoisMairie des Pavillons-sous-Bois, Service urbanisme, Allée Etienne Dolet (face au n° 38) 93320 Les Pavillons-sous-BoisLundi, mercredi, vendredi : de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 18H00.
Livry-GarganHôtel-de-Ville 3, place François Mitterrand 93190 Livry-GarganLundi : de 13h30 à 17h00.
Du mardi au jeudi : de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h00.
Vendredi : de 8h30 à 12h00.
MontfermeilCentre technique municipal Service développement urbain 55, rue du Lavoir, 93370 MontfermeilDu lundi au jeudi : de 8h à 12h et de 13h45 à 16h45.
Vendredi de 8h à 12h et de 13h45 à 16h15.
Neuilly-PlaisanceMairie de Neuilly-Plaisance, Service de l’urbanisme 4 rue du Général de Gaulle 93360 Neuilly-PlaisanceLundi, mercredi : 8h30 – 12h ; 13h30 – 17h30.
Mardi, jeudi : 8h30-12h.
Vendredi : 8h30 – 12h ; 13h30 – 17h00.
Neuilly-sur-MarneMairie de Neuilly-sur-Marne, 1, place François Mitterrand, 93330 Neuilly-sur-MarneDu lundi au vendredi : de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00.
Noisy-le-GrandMairie de Noisy-le-Grand 1, place de la Libération, 93160 Noisy-le-Grand.Du lundi au vendredi : 8h30 – 12h15 et 13h30 – 17h45.
Fermée le premier mardi matin du mois
Rosny-sous-BoisAnnexe de l’Hôtel de Ville, 22, rue Claude Pernès, 93110 Rosny-sous-BoisLundi 9h à 12h30 – 13h30 à 17h30.
Mardi 9h à 12h30 – 13h30 à 17h30.
Mercredi 9h à 12h30 – 13h30 à 17h30.
Jeudi 9h à 12h30.
Vendredi 9h à 12h30 – 13h30 à 17h30.
Samedi matin : fermé au public (sauf pour la permanence du samedi 22/06).
VaujoursCentre technique et administratif. 375-377 rue de Meaux 93410 VaujoursLundi et mercredi, de 8h30 à 11h30 et de 13h30 à 17h00.
Vendredi, de 8h30 à 11h30.
VillemombleMairie de Villemomble 13 bis, rue d’Avron 93250 VillemombleLundi, mardi, vendredi de 8h30 à 17h00.
Mercredi, de 8h30 à 20h00.
Jeudi, de 13h30 à 17h00.

Tableau des Permanences de la Commission d’Enquête

CommuneAdresse des permanencesDates et horaires des permanences
Clichy-sous-BoisCentre administratif et technique, 58, allée Auguste-Geneviève, 93390 Clichy-sous-BoisMardi 28 mai (9h00 -12h00)
Vendredi 14 juin (14h00 -17h00)
CoubronMairie de Coubron, 133, rue Jean Jaurès, 93470 CoubronLundi 10 juin (14h00- 17h00)
Samedi 22 juin (9h00-12h00)
GagnyMairie de Gagny, 1, esplanade Michel Teulet, 93220 GagnyJeudi 30 mai (14h45-17h45)<br>Samedi 15 juin (9h00-12h00)<br>Mercredi 3 juillet (9h00-12h00)
Gournay-sur-MarneMairie de Gournay-sur-Marne, 10 avenue du Maréchal Foch, 93460 Gournay-sur-Marne.Mercredi 5 juin (9h00-12h00)
Mardi 25 juin (14h00-17h00)
Le RaincyMairie du Raincy, 121 avenue de la Résistance, 93340 Le RaincyVendredi 31 mai (9h00 -12h00)
Mercredi 19 juin (14h30-17h30)
Les Pavillons-sous-BoisMairie des Pavillons-sous-Bois, Salle du conseil municipal, Place Charles de Gaulle, 93320 Les Pavillons-sous-BoisMercredi 19 juin (9h00-12h00)
Mercredi 3 juillet (14h30-17h30)
Livry-GarganHôtel-de-Ville 3, place François Mitterrand 93190 Livry-GarganVendredi 31 mai (14h00-17h00)
Vendredi 14 juin (14h00-17h00)
Samedi 29 juin (9h00-12h00)
MontfermeilCentre technique municipal Service développement urbain, 55, rue du Lavoir, 93370 MontfermeilJeudi 6 juin (9h00 -12h00)
Lundi 1er juillet (13h45 – 16h45)
Neuilly-PlaisanceMairie de Neuilly-Plaisance 6 rue du Général de Gaulle 93360 Neuilly-PlaisanceMercredi 5 juin (15h00-18h00)
Samedi 29 juin (9h00-12h00)
Neuilly-sur-MarneMairie de Neuilly-sur-Marne, 1, place François Mitterrand, 93330 Neuilly-sur-MarneLundi 10 juin (14h00-17h00)
Mardi 2 juillet (9h00-12h00)
Noisy-le-GrandMairie de Noisy-le-Grand, 1, place de la Libération, 93160 Noisy-le-Grand.Jeudi 30 mai (14h00-17h00)
Samedi 15 juin (9h00-12h00)
Mercredi 3 juillet (14h00-17h00)
Rosny-sous-BoisAnnexe de l’Hôtel de Ville, 22, rue Claude Pernès, 93111 Rosny-sous-BoisMercredi 5 juin (16h30-19h30)
Samedi 22 juin (9h00-12h00)
Vendredi 28 juin (14h00-17h00)
VaujoursMaison du Temps Libre, 78 rue de Meaux 93410 VaujoursVendredi 21 juin (14h00-17h00)
Samedi 29 juin (9h00-12h00)
VillemombleMairie de Villemomble, 13 bis, rue d’Avron, 93250 VillemombleVendredi 7 juin (14h00-17h00)
Mercredi 26 juin (16h30-19h30)